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Tête basse, les larmes dévalant ses joues, Molono tentait de s'expliquer mentalement comment il en était arrivé là. En d'autres mots, enfermé dans l'une des salles du Polar Tang, baignant dans une marre de sang, celui d'Emy son ancienne fiancée morte sous la torture de Trafalgar. Il lui suffisait de lever les yeux pour tomber nez à nez avec le cadavre en état de décomposition.
Le corps inanimé était couché et tournée dans sa direction. La langue pendait sur un côté, ainsi qu'un filet de salive. Qu'importe le produit administré par ce fou, le système respiratoire de la jeune femme en fut impacté, la conduisant vers un monde meilleur, après bien des heures d'agonie, dont Molono se repassait en boucle. Hanté par les scènes dont il fut le triste spectateur. Maintenant, toujours prisonnier, il ne pouvait qu'attendre tout en se demandant quand il subirait un sort similaire à celui de sa douce. Enfin, peut-être pire. Après tout, les pirates le voyaient comme celui ayant causé la mort de leur nakama...
Les jours passèrent lentement pour l'albinos, entrecoupés par les quelques rares visites du capitaine, toujours longues à ses yeux, mais aussi, et surtout douloureuses. Le regard froid, et calculateur ne flanchait jamais, restant vissé sur sa personne alors qu'il endurait les sévices du ténébreux. Tantôt, à l'aide de l'Ope Ope no mi, ses organes lui étaient retirés par le criminel, se délectant des cris que son captif lui offrait à chaque fois qu'il y infligeait une pression. D'autres fois, c'était les objets coupants, qui prenaient la relève, entaillant sa chair.
L'ancienne tête royale avait beau déjà put ressentir la fin proche, son tortionnaire le soignait, s'occupait de lui un temps, pour que sa souffrance s'éternise plus. Patientant, attendant que son état s'améliore avant de reprendre ses jeux. Aimant torturer mentalement le jeune homme, le chirurgien aimait lui réclamer des indications sur son affaire avec Joker. Réponses que ne possédait pas le prince déchu, mais que le toubib si. Après ses punitions, Law soufflait à l'oreille de Molono ces dernières. Les journées étaient interminables pour le blanc, ayant perdu l'éclat confiant dans ses yeux rosés voilés par la résignation et une envie subite d'atteindre la mort.
N'en pouvant plus, suppliant le chirurgien d'arrêter là Molono n'eut comme unique retour le bruit d'un claquement de porte. Le silence revint, les senteurs du cadavre de Emy ébranlèrent son odorat. Il ne sut combien de temps il était resté cloisonné, mais enfin, son dernier souffle vint.
Pourtant, son esprit fut loin d'être apaisé. Son voyage vers l'au-delà à des lieux d'être paisible, puisqu'il eut la désagréable surprise d'être intercepté par les trois nouvelles moires recrutées par la « tacticienne démoniaque », n'étant nulle autre que ses sœurs.
Molono entendit sous forme d'écho les voix des demoiselles le juger, lui apprenant pour le massacre que ses actions avaient engendré sur leur île. Il serait puni, lui promirent les anciennes princesses usant de leur pouvoir pour modeler le destin de l'albinos tétanisé, tandis que les trois sorcières disparaissaient. Sortant du monde entre mort et vivant, elles se tournèrent vers la tacticienne leur ayant permis d'obtenir leur vengeance. Elles ayant tout perdu lui jurèrent fidélité.
Le polar Tang était amarré à l'ombre des regards dans une petite crique. Shachi en compagnie de Penguin observait les étoiles, sans échanger un mot. Ils prenaient sur eux, classaient l'existence de leur nakama dans un compartiment «souvenirs précieux ».
– Déjà deux semaines qu'elle n'est plus là, soupira Penguin.
– Tu te sens capable de faire les cartons de sa chambre demain ?
– Pas le choix. Ordre du capitaine, répondit d'une voix nouée le heart.
Comprenant que d'autres mots seraient difficiles à aligner, Shachi préféra se taire à nouveau. La vie sous cet étendard noir attirant l'attention était risquée. Le voyage avec la jeune femme fut mouvementé et malheureusement court, songea le rouquin dont le cœur se compressa. Plus personne ne l'interpellerait avec l'adorable surnom « d'Aniki ».
Les souvenirs et pensées tourmentant les pirates les ensevelirent rapidement, malgré tout l'une d'elles revenait constamment. Leur capitaine avait été catégorique, avec ou sans l'aide et les conseils de Moyesïa, l'équipage était investi d'une mission; s'occuper de tous les démons ayant envahi leur monde.
Ils se le devaient tous, pour honorer la mémoire de leur nakama partie trop tôt, mais aussi pour apaiser son âme. Dans l'espoir que de là où elle se trouve, elle n'ait pas à se tourmenter davantage pour son erreur. Décidant de se montrer raisonnable, Penguin encouragea son ami à prendre la direction de leur dortoir. Sur le trajet, le rouquin soumit l'idée de faire une tombe sommaire en commémoration de Sïa sur l'île suivante. La proposition ne dérangeait pas l'homme arborant son prénom sur une casquette, bien au contraire, et il fut convenu entre les deux hearts d'en informer le reste de l'équipage. Ainsi ceux voulant participer se joindraient à eux durant un après-midi.
Gagnant leur cabine, l'inséparable duo filèrent retrouver leurs lits. Ils s'échangèrent une salutation ; bonne nuit, avant de plonger vers des songes où leurs aventures se poursuivaient, en la présence de Kagurami Otake Moyesïa. Tout en étant loin de se douter que cette dernière respirait encore.
Moyesïa se remettait doucement de ses blessures. Encore faible, et malheureusement entre les griffes d'un inconnu, elle baissait sa garde souvent, s'assoupissant dans un coin de la pièce du navire à vapeur. La démone ignorait de quoi seraient faits ses prochains jours. En effet, à part obtenir le prénom de son ravisseur Sïa n'en avait pas appris plus sur le mystérieux jeune homme, qu'elle ne quittait pas des yeux. Elle l'observait s'atteler à cuisiner le plat du jour. Or ayant remarqué qu'il était étroitement surveillé, Kaden se tourna et lui sourit sournoisement :
– Cesse de me mater, jolie brune~
Elle battit des paupières, avant de s'énerver contre lui et ses propos. Balayant d'un revers de la main ses dires, elle ne sourcilla pas lorsqu'il s'approcha. Le bleuté lui saisit le menton, et planta ses yeux azur sur son minois. Passant sa langue sur ses lèvres, fin appréciateur devant pareille créature, il poursuivit sur sa lancée :
– À moins que tu ne souhaites finir à la carte ce soir.
- Même pas en cauchemar ! répliqua t-elle tout en se dégageant vivement de sa prise, et accourant dans le sens opposé.
Laisser filer cette femme n'était décidément pas dans ses plans, si bien que la chasseuse de prime la retint par les épaules, puis plaqua sauvagement ses lèvres contre celles de sa proie se débattant. Mordant sans attendre cette langue s'étant incrustée, l'espace de quelques secondes, dans sa cavité buccale, Moyesïa eut le plaisir de voir s'éloigner son agresseur.
D'un air mauvais, Kaden fit abstraction de son petit muscle rose douloureux, et gratifia la brune d'un regard noir. La surplombant de toute sa hauteur, le jeune homme tomba au-dessus d'elle lorsque sans prévenir leur embarcation tangua dangereusement. Jurant, le voleur dut bien se résoudre à abandonner quelques minutes son nouveau jouet pour aller voir quoi pouvait bien agiter son navire. Claquant la porte à sa sortie, il laissa Moyesïa réfléchir sur les derniers évènements. La conclusion de sa réflexion fut sans appel, elle ne pouvait rester plus longtemps avec ce prédateur.
Se relevant à son tour, tout en sachant que les menottes à ses poignets n'étaient qu'un handicape supplémentaire, la brune progressa vers l'unique sortie, et y passa sans faire le moindre bruit. Le navire était petit, un gros désavantage pour la démone qui malgré tout, à court de solutions, devait tenter sa chance. Mais, facilement prévisible, Kaden la remarqua.
– Tu penses aller où comme ça, jolie brune ?
Tentant le tout pour le tout, elle sprinta jusqu'à la rambarde, sauta par-dessus, et se retrouva non pas en haute mer, comme elle l'avait craint, mais près du rivage. L'eau lui arrivait aux genoux. Elle remercia l'enfer que le navire se soit échoué sur une île, et poursuivit sa fuite dans le but de se libérer de la coupe de son ravisseur.
À ses trousses, Kaden était quant à lui bien décidé à ne pas laisser partir sa future poule aux œufs d'or. Cette prise lui rapporterait bien trop de berrys. Le chasseur de prime qu'il était n'avait pas dit son dernier mot. La prenant en chasse, le jeune homme lui hurla de revenir, pour lui éviter quelques conséquences fâcheuses dues à sa fugue. Ne l'écoutant bien évidemment pas, Moyesïa s'enfonça dans les terres arides se dressant devant elle.
Elle n'y voyait que des dunes et des dunes de sable, à l'infini. Sans équipement, sans eau, sans rien en somme, avait-elle raison de s'y risquer ou courait-elle à sa perte? Longeant la côte, essoufflée, le poids de ses menottes pesant sur ses bras la jeune femme trébucha malencontreusement, ce qui permit à son ravisseur de la rattraper. Saisissant par le coude Sïa, la forçant à se relever, le bleuté la traîna déjà à sa suite, dans l'objectif de regagner son navire. Cette petite lionne avait besoin d'être dressée songea-t-il, alors que se débattant, Kagugarami parvint subitement à se munir de l'épée de Kaden, jusque là à sa hanche.
Le souffle court, la portant à bout de bras, comme le lui permettaient ses entraves, elle menaça le trafiquant. Le silence régnait, alors que touts deux ressentirent une présence hostile les envelopper. Grognant, à contrecœur, la brune rejoignit son ennemi et lui rendit son arme. Puis, surprenant son ennemi, malgré des menottes en granite, elle fit apparaître des chaînes.
– Tu penses pouvoir faire quelque chose dans ton état, railla le chasseur.
– Sauver ma peau, si. Pour la tienne, ça reste à voir, répliqua sombrement la démone.
Ne relevant pas, Kaden dos à dos à Sïa scruta le sol à leurs pieds, puis bondit plus loin tel un félin. Ayant fait de même, sauvée par son haki de l'observation, la criminelle évita une main squelettique sortie de terre. Elle mit rapidement en lumière cet évènement. Soit des démons avaient investi ces terres, ou au mieux, il s'agissait là de l'œuvre d'un fruit du démon.
Kagugarami ignorait encore si une grosse pointure démoniaque tel qu'Anne se cachait derrière tout ça, mais de toute manière, ici, blessée et en présence de ce curieux Kaden, elle était à coup sûr en danger. En parlant du bleu, ce dernier agitait sa lame sous le nez de quelques opposants sortis des entrailles du sol, en réduisant plusieurs en morceaux. Plantant sa lame dans un crâne, une aura sombre s'évapora de l'être dépourvu de chair.
Passant le revers de sa main sur son front, voyant que les ennemis ne cessaient d'affluer, le jeune homme prit une décision. Rangeant son épée à sa hanche, il se tourna vers Moyesïa et agrippa avec force son bras, assez puissamment pour lui laisser une trace dans les jours avenirs. Sans lui demander son avis au préalable, il la changea de nouveau en une poupée qui protesta vivement. La retenant dans son poing, il évita les coups de griffe de squelettiques, puis s'enfuit.
Il revint sur la côte, vers son embarcation tant bien que mal, où il eut la désagréable surprise de constater que celui-ci était réquisitionné par quelques ennemis sans un gramme de graisse, ayant levé l'ancre. Son unique échappatoire envolée, de nouveaux adversaires à ses trousses, le chasseur de prime dut se résoudre à une action qui pourrait lui coûter la vie. S'enfoncer vers les plaines arides, il sema les soldats squelettiques ne s'y aventurant point.
Après une vingtaine de minutes de course, le chasseur de criminels finit par jeter la poupée de chiffon à ses pieds qui redevint bien vite de taille humaine. La démone se releva, observa un moment le chemin d'où ils venaient avant de rapporter son attention à ses poignets. Tendant ses bras en direction de Kaden, la brune réclama à son ravisseur de la libérer de ses chaînes. Un sourire fourbe sur les lèvres, le bleuté plaqua ses mains sur les épaules de Moyesïa, puis la rapprocha de lui. D'une main, il captura sa nuque et vint lui chuchoter à l'oreille :
– Impossible ma jolie~. Les clés se trouvaient sur mon navire.
Le repoussant vivement, excédée par la situation, la jeune femme lui tourna le dos, tout en songea qu'elle était dans de beaux draps ! Elle n'avait plus le luxe de se retirer ses chaînes jusqu'aux dernières nouvelles. Dévisageant le paysage désertique, n'offrant nulle présence de vie, la heart soupira. Coincée avec un potentiel violeur, à des kilomètres de tout, n'était pas vraiment l'une de ses activités préférées.
– Allez, suis-moi, ordonna subitement Kaden ouvrant la voie.
Un sourcil levé démontra son interrogation muette, avant qu'elle ne se résigne. La pirate n'avait pas vraiment d'autre alternative, et donc suivit son ravisseur. Leur marche sous un soleil de plomb fut éprouvante, et la fin de journée fut un bonheur, les températures ayant nettement baissé. Le vent se levant par moment balayait du sable finissant dans les mirettes de la démone ainsi que ceux de Kaden.
Ne pipant pas mot, il valait mieux économiser sa salive, l'ambiance était au point mort. Tous deux savaient que leurs chances de survie étaient bien basses. Pourtant, l'esprit de Sïa était en ébullition. Et pour cause, sa rencontre précédente avec ces squelettes faisait remonter bon nombre de souvenirs. Angoissée était un faible qualificatif pour décrire son tumulte intérieur. Paniquée convenait bien mieux, alors qu'elle fixait sans se rendre compte le dos de son kidnappeur. Soupirant, pour au moins la centième fois, elle s'attira les foudres de Kaden, qui exaspéré se retourna d'un bloc.
Non, mais vraiment ?! Pas moyen d'avoir la paix plus de cinq petites et infimes minutes sans que la brunette bien roulée n'émette une plainte sonore ? Son sort était peu enviable, et cela il s'en foutait royalement tout en ayant conscience. Mais à ce rythme, en plus des menottes, il allait finir par la ballonner. Histoire d'avoir enfin du silence. Il avait besoin de calme, de pouvoir se concentrer pour produire une idée pouvant le tirer de cette impasse, et situation délirante. Des morts, des os ambulants les avaient pris en chasse ?! Pas croyable ! Il n'avait pas de mode d'emploi pour se tirer de pareil guêpier. Sans doute là l'œuvre d'un fruit du démon, pensa naïvement le bleuté, mais en tout cas il ne fallait pas compter sur lui pour s'attarder en la compagnie à tout ce petit monde.
Ouvrant la marche, Kaden sourit brusquement avant de tirer plus violemment sur les liens de Moyesïa. Ils ne trépasseraient pas de si tôt, puisqu'au loin se dressait miraculeusement une oasis ne demandant qu'à devenir leur refuge. Priant pour ne pas être victime d'un simple mirage, le jeune homme confiant et espérant s'avança vers le point d'eau suivi de près par sa prisonnière, fronçant les sourcils. Un curieux pressentiment naquit au creux de la poitrine de la démone, malheureusement consciente que sans repos, sans cette lueur d'espoir que représentait ce paradis, ils ne feraient pas long feu. À contrecœur, ignorant son mauvais ressenti, la jeune femme suivit les pas de son méprisant allié. Approchant le havre du désert, ce dernier se jeta à genoux devant et sans plus attendre plongea ses mains dans le liquide transparent qu'il apporta à sa bouche.
De son côté, avec nettement plus de réserve, Moyesïa avisa dans un premier temps des alentours, s'assurant que d'autres squelettes ne surgirent pas avant de céder. Car, s'avouait-elle, la soif la tenaillait et une gorgée d'eau ne lui serait pas désagréable. Loin de là. Sans doute la raison pour laquelle la jeune femme s'accroupit à son tour, trempa l'une de ses mains dans le liquide avant de l'apporter à ses lèvres, qui glissant dans sa gorge soulagea cette dernière irritée. Ses muscles se détendirent. Poussant un soupire, elle finit par plonger ses deux mains et aspergea son visage marqué par la fatigue. Elle retrouva ainsi quelques couleurs déjà bien rarissimes avec son teint cadavérique de nature. Les épreuves essuyées dernièrement lui semblèrent déjà, et d'un coup supportables, du moins durant un court instant.
Surveillée de prêt par Kaden, la jeune femme se laissa difficilement aller au repos. Ce fut lorsqu'elle rouvrit les yeux que des poids lui retombèrent sur ses épaules.
– Malheureuse, je n'eus pas tord. Y avait anguille sous roche, se désola la heart tout en affichant un sourire de dérision en remarquant les quelques remous à la surface de l'oasis.
Fronçant les sourcils, la réaction de trafiquant ne se fit point attendre. Se redressant, dans un mouvement de recul, il s'éloigna tout en sortant un énième juron comme il pouvait si bien le faire, tel un certain chirurgien de la mort. Attrapant la miss par les cheveux, première chose lui étant à portée de main, il contraint cette dernière à se relever et la saisit par le bras tout en se mettant à courir. Se laissant faire tout bonnement, sachant que la fuite serait vaine, car bien trop tard, la démone préféra se concentrer sur un moyen plus efficace pour se sortir d'affaire. Tout l'éden fut happé par le fond du point d'eau. Le trou s'agrandit gobant tout sur son passage. N'échappant point à cet évènement, Sïa ainsi que son énième kidnappeur furent à leurs tours tirés vers le gouffre.
Le sable tombait, les rares palmiers aussi. Sautant sur l'un, Kaden se raccrocha au tronc alors que connaissant l'issue de tout ceci, résignée, la démone glissa vers les ténèbres. Son corps disparu bien rapidement sous les grains jaune-orangé constituant ce désert. De son côté, borné, Kaden ne tira pas sa révérence. Sur son arbre, il tenta de rejoindre la terre ferme. Sautant, désespéré, et espérant rejoindre les bords sûrs du gouffre seul le contact du sable lui indiqua son échec. S'y enlisant, se débattant contre les éléments, il ne parvint guère à aller à l'encontre de la volonté des forces le conduisant à sa perte et finit enterré vif, subissant le même triste sort de Moyesïa.
Voilà! Délais tenu, 15 jours pile et voilà chapitre! U.U Comme d'habitude les fautes et répétions retirés sont l'œuvre de Young, m'aidant toujours autant. U.U Merci miss Young!
Après, petit tour chez les hearts T.T Quelle tristesse! Ils ont tiré un trait sur Sïa, encore et toujours dans la merdoune ;).
Logiquement, 15 jours avant la suite. A la prochaine !
