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Un silence pesant s'était abattu sur les Hearts, et il semblait s'éterniser au fil du temps. L'abcès formé ne paraissait pas se percer malheureusement. Ce mutisme collectif, si puissant, repoussait même le plus faible des éclats de rire. Il puisait sa force dans le deuil. Une blessure crevait le cœur d'aventurier de chacun des pirates à bord du Polar Tang. Eux partageaient tout. Et voilà qu'ils étaient mis à terre par le même mal : la disparition de leur nakama Moyesïa. La tristesse embaumait le navire, le poursuivait, et hantait chaque homme. Il s'agissait d'un fantôme imperceptible planant au-dessus d'eux.

Cependant, la vie ne s'arrêtait pas pour autant. Ô que non ! La mort dans l'âme, l'équipage voyait son quotidien sans fin. Afin de se remettre de cette perte, ils s'étaient tous enfermés dans une routine quotidienne pour garder la tête hors de l'eau. Mais, ils ne perdaient pas, non plus, des yeux leur nouvel objectif. Comme leur capitaine l'avait annoncé dans une précédente réunion, il était important d'honorer la mémoire de leur camarade en repérant ses fautes.

Cela avait été le dernier souhait de Moyesïa. Remédier à la terrible bévue qu'elle avait commise. En tant que ces nakamas, ils se devaient d'accomplir la vengeance de la jeune femme quoiqu'il en coûte. Assis à son bureau, Law repensait à leurs futures actions tout en réalisant de lui-même qu'il devrait un temps mettre ses propres priorités de côté. Si l'on avait pu croire que cette perspective le dérangeait, il n'en était rien. Bien au contraire, il relativisait et comprenait parfaitement que c'était nécessaire. Une tasse de café à la main, son regard métallique balayait d'innombrables articles de presse jalonnant son espace de travail. Tous, sans exception, faisaient étalage de phénomènes inexplicables. De soi-disant scientifiques reconnus jouaient de leurs connaissances afin d'expliquer la situation, mais il ne s'agissait que d'un vulgaire tissu de mensonges.

Une oreille attentive remarquerait toutes les absurdités énumérées assez vite. Si l'on suivait consciencieusement tous ces longs textes, on comprenait sans mal qu'il n'y avait ni queue ni tête à tout ceci. En réalité, Law n'avait pas conservé tous ces journaux pour leur contenu insignifiant. Contournant le bureau, il se figea devant un tableau. Ou plutôt une carte d'une grandeur assez impressionnante représentant un bon tronçon de Grand Line. Armé d'une énième punaise, il marqua l'emplacement d'un mouvement d'individus suspects reporté par un journaliste.

La représentation graphique qu'il étudiait était déjà couverte de ces minuscules épingles rouges. Une activité qu'il jugeait utile puisqu'il était certain que les démons n'agissaient pas de façon désordonnée. Mais qu'ils échafaudaient doucement un plan d'action, avec des gradés, et des têtes pensantes. Aux yeux du chirurgien, il avait affaire à une réelle petite armée qui se formait lentement, mais sûrement. La preuve la plus flagrante qui le mettait sur cette piste étant assurément la famille de son ancienne nakama. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, Moyesïa avait bien dit que son père était un général.

Le capitaine était certain d'être confronté à une force militaire et il ne démordrait pas de cette idée. Plus il y songeait, plus il comprenait ce qu'il lui restait à faire. Le gouvernement mondial ne tarderait pas à découvrir le pot aux roses. Il en était infiniment convaincu en tout cas. Et sans doute riposterait-il quand ce nouvel ennemi se montrerait belliqueux. Les soldats se coltineraient le sal boulot, et démantèleraient une armée désordonnée, car le chirurgien de la mort escomptait bien leur mâcher le travail.

Seul, face à au moins une centaine de milliers de démons aux pouvoirs redoutables, Trafalgar savait pertinemment n'avoir aucune chance. Tandis que la marine et ses troupes avaient la puissance pour les contrer. À son niveau, le ténébreux visait uniquement les têtes pensantes afin de laisser un corps désarticuler.

S'il agissait ainsi, les frappes des mouettes pourraient bien se solder par des victoires. Le stratagème du pirate était donc simple : s'attaquer aux plus hauts gradés ennemis, puis compter sur son ennemi de toujours pour vaincre l'adversaire. L'une des difficultés les plus colossales se situait malheureusement sur un élément important. La localisation des démons au sommet. Le seul moyen qu'avait jusqu'à présent trouvé Law afin de les repérer résidait dans l'analyse des troupes adverses.

Toute stratégie avait ses points faibles après tout. Ces envahisseurs avaient clairement l'avantage sur le plan des capacités, mais ne possédaient pas la maîtrise du terrain. Leur formation devait, de toute évidence, être assez axée sur la défense des têtes pensantes de leurs manœuvres. Regardant plus attentivement la carte devant lui, le chirurgien de la mort ajouta aux épingles rouges, des bleues représentant sans doute les positions stratégiques de cette petite armée. Maintenant qu'il avait une vague idée d'où frapper, il ne lui restait plus qu'à entrer dans la danse.

Mais pour l'heure, dormir ne serait pas un luxe. Le tic-tac de l'horloge posée sur son bureau était devenu proportionnellement avec le temps des coups de massue sur son crâne. La petite aiguille indiquant deux heures du matin était synonyme d'une promesse d'une nuit bien courte. Heureusement habitué, ou malheureusement — tout dépendait des points de vue —, Law ne fut pas plus que ça affecté à cette idée. Il avait un objectif en vue, ou plutôt des objectifs, ainsi que des priorités qu'il escomptait bien régler au plus vite. Délaissant son étude des mouvements démoniaques, le capitaine pirate quitta la pièce qu'il ferma à clé. Sans se presser, il commençait déjà à cheminer jusqu'à sa chambre. Étrangement, il pensait plus à sa douche qu'à son lit, quand brusquement une alarme retentissante atteignit les oreilles des Hearts présents.

Assourdissante, il fut impossible pour Law de la louper, tout comme il fut inimaginable qu'un seul de ses nakamas ne se soit pas réveillé en l'entendant. À moins qu'un d'eux soit devenu sourd, c'était infaisable. Tout compte fait, il se pourrait que l'un le soit... mais seulement après avoir essuyé pareil bruit venant tout droit des enfers. Pire réveil au monde, promesse de pirates, ce n'était pas une blague.

Enfin, par manque de sommeil, sans doute Law se perdit plus longtemps qu'il ne l'avouerait dans ses songes puisqu'il ne réagit pas dans la seconde comme à son accoutumée. Au contraire, ce fut son équipage qui le tira de sa léthargie, lorsque ce brave Tim accourut de l'autre côté du couloir jusqu'à en perdre haleine.

Le vert revenait de toute évidence de son bureau, et ne l'ayant pas trouvé, faisait route vers sa chambre, ou bien le laboratoire. Law ne pourrait le dire puisque les deux se situaient dans la même direction. Mais à y bien y réfléchir, au bout du compte, sans doute Tim avait-il pensé en premier lieu à fouiller sa caverne d'Alibaba remplie de fioles étiquetées et en tout genre. Peut-être, et bien sûr peut-être, se dit le capitaine pirate, devrait-il songer à s'interroger sur ses habitudes et les modifier. Les choses devenaient préoccupantes quand les gens commençaient à vous chercher partout ailleurs que dans votre lit alors que le cadran affichait deux heures trente du matin. Enfin... il aurait le temps de se reposer lorsque son existence le lui permettrait.

Préoccupé plutôt par la situation actuelle, Law, conservant en tout temps son arme à sa portée, croisa le regard du jeune homme responsable de la vigie cette nuit-là. Le second à devoir veiller à la sécurité du sous-marin en pleine nuit était Kiro. Les deux comparses avaient sans doute déclenché l'alarme d'un commun accord, avant que l'un d'eux ne soit désigné pour courir aussi vite que possible requérir la présence de Law.

Freinant brusquement devant son supérieur, rejetant le haut de son corps en avant tout en imposant sa main à l'emplacement de son cœur, Tim tenta de reprendre son souffle avant d'écarquiller les yeux. Il n'avait même pas le luxe de remplir ses poumons d'oxygène ! L'urgence de la situation le força à donner un début de discours haché. Mais Law, tout comme lui, n'y accorderait aucune importance tant que cela s'avérait saisissable pour l'oreille humaine. Efficacité avant tout. C'était le mot d'ordre au sein des Hearts. Après tout, chaque équipage avait son petit slogan. La destruction dans les rangs des kids pirates et la déconnade chez les chapeaux de pailles.

– U... un navire de... la marine... détecté, capitaine.

– Ça sera vite réglé, soupira l'interlocuteur épuisé tout en s'avançant prestement sur la situation.

Finalement, la douche s'éloigna des vœux du Supernova. Son oreiller lui manquait plus qu'il ne l'aurait cru jusqu'à présent. Depuis combien de temps au juste lui tournait-il le dos ? Trop, même pour lui. Mais, balayant ses certitudes, Tim, d'une voix essoufflée, ajouta :

– Si ce n'était que ça. Le vice-amiral Saundo est à bord.

Il ne fallut guère longtemps à Law pour creuser sa mémoire et savoir de qui il s'agissait (contrairement à vous petits lecteurs 3. Je sais, ma faute. Tuez-moi dans les commentaires 3)

Il était impossible d'oublier si aisément cet homme. Ils avaient coopéré main dans la main afin d'arracher Moyesïa à Anne, la maîtresse des cerbères appartenant au passé. Saundo avait disparu comme il était intervenu dans la bataille, mais une chose était certaine : Law était redevable envers ce phénomène. Une dette à cause d'une idiote morte à l'heure d'aujourd'hui. Serrant le poing sur son nodachi comme il grinçait des dents, Law acquiesça et donna ses directives. Si tôt les ordres enregistrés, aussitôt Tim partit accomplir son devoir.

Le regardant s'en aller, Law traça tout autant sa route, d'un pas déterminé. Trouvant son second en salle des commandes, Law lui fit signe de le suivre et confia les manœuvres à Jean-Bart. Sans fournir une once d'explication à son fidèle ami, le capitaine prit la tête du duo. À son allure et sa posture, Bepo, interprétant la gestuelle bien plus aisément que les paroles, saisit combien son supérieur était énervé. Pourquoi ? L'ours polaire n'en avait pas la moindre idée. Il était rare de voir le chirurgien de la mort aussi exaspéré, même à cause d'une attaque nocturne de la part de leur ennemi de toujours. Peut-être que Bepo aurait bien mieux compris les sentiments agitant le ténébreux s'il avait su qui se trouvait à bord du navire en surface. Mais pour l'heure, seuls ceux ayant détecté la marine, et jeté un coup d'œil à travers la loupe de Saundo, connaissaient l'identité de celui qui dirigeait ce bâtiment.

Impatient, Law ne suivit pas la remontée du sous-marin et patienta devant la porte menant au pont. Il scruta très attentivement le voyant au-dessus de cette dernière, encore rouge et indiquant l'impossibilité d'ouvrir pour le moment. Lorsqu'enfin il passa au vert, sans hésiter, Law tourna la poignée assurant l'isolation du navire et poussa le lourd battant en fer. Derrière lui, bien évidemment, se trouvaient quelques-uns de ses nakamas qui le talonnèrent de près. Marchant dans les flaques salées, sans y faire attention, le capitaine finit par s'immobiliser au milieu du pont :

– Tiens-moi ça, ordonna Law sans attendre de réponse.

Déjà, son bras était tendu en direction de Bepo qui vit le nodachi du meneur des Hearts s'écraser contre son buste touffu et d'une douceur incomparable, mais caché par sa combinaison orange. Lorsqu'il prit de façon assurée l'arme entre ses pattes, une des Room de son supérieur enveloppa les deux navires et l'on entendit le chirurgien de la mort prononcer un « Shambles ».

Une grande partie des Hearts se retrouva propulsée sur le pont ennemi, devant Saundo. La stupéfaction se lut sur bon nombre de têtes. Chacun se rappelait le visage de ce démon, qui leur souriait depuis son emplacement, bras croisés sur son uniforme de marine. Mais personne ne savait quoi dire ou penser à son sujet, sauf Law visiblement qui ne perdit pas son temps à la réflexion.

Depuis que Tim était venu le chercher, une haine l'habitait envers cet homme. Et s'il avait eu son nodachi entre les mains, il n'aurait pas attendu pour le faire saigner jusqu'à la mort. C'était la raison pour laquelle il l'avait donné à Bepo au préalable. Afin de s'éviter de tuer trop rapidement cette ordure.

Saisissant Saundo par son uniforme de Marine, la rage brûlant dans ses prunelles, le capitaine pirate plaqua violemment cet imbécile contre l'un des murs de son propre bâtiment avant de l'assassiner d'un regard. Le geste fut vif, rapide et précis. Mais le vice-amiral aurait sans doute pu offrir plus de résistance s'il l'avait voulu. Ce ne fut pas le cas et il se laissa sagement coincer par son ennemi.

– Saleté. Comme ça la marine ne représentait plus rien pour toi ? Tu parades pourtant encore dans ton costume de mouettes. Tu t'es joué de Sia ? Tu l'as manipulée ? Quelles sont vraiment tes motivations ? J'en ai assez des manigances de tous et de chacun ici. Assez ! On a suffisamment tourné autour du pot.

– Je veux m'entretenir avec la dixième. Pas avec vous, Trafalgar Law. Où est-elle ?

– Plus de ce monde.

– O... vraiment ? Elle a enfin réussi à se tuer cette tête creuse ? C'est regrettable.

Regrettable ? Juste regrettable ?! C'est tout ce que ce sale type trouvait à dire ? Relâchant sa prise sur Saundo qui s'empressa de défroisser son col, Law s'éloigna sans quitter des yeux le marine. Décidément, il n'arrivait pas à cerner cet homme et encore moins à comprendre les projets l'animant. Il ne pouvait même plus se reposer sur l'opinion de Sia. Il était seul à bord, et plus il avançait sur les révélations au sujet des démons, plus Law réalisait qu'il s'agissait d'êtres fourbes. À croire que sa nakama avait été la seule de son espèce à être honnête, franche et juste... ou alors elle les avait bien roulés. Elle possédait, elle aussi, des secrets après tout. Et Moyesïa n'était qu'un fauve parmi les fauves. Mais mal parler sur les morts ne l'emmènerait à rien. Se concentrant sur le vivant, Law remarqua enfin la quiétude inhabituelle l'entourant.

Normalement, une bataille entre simples matelots de la marine et ses hommes aurait dû avoir éclaté depuis longtemps. Mais seul régnait le calme plat, et le regard de ses nakamas loin d'être occupés avec des adversaires, était braqué sur lui. Balayant des yeux le navire, il nota pour la première fois qu'il n'y avait pas âme qui-vive. Ce qui le fit froncer les sourcils. Sans doute son trouble fut-il capté par son interlocuteur, puisqu'amusé, Saundo sourit au coin et reprit la conversation là où ils l'avaient laissée.

– Je te l'ai dit non ? La dernière fois, lors de notre rencontre, la marine ne représente plus aucun atout pour moi depuis que cette écervelée de Kagugarami a ouvert un passage démoniaque. J'ai de nouveaux centres d'intérêt. Mais j'ai dû retourner à marine Ford afin de régler quelques affaires urgentes. L'équipage de ce navire est en train d'agoniser. Quand nous avons repéré ton sous-marin, j'ai enfermé le plus grand nombre dans les dortoirs et les cales, puis j'ai rempli ces pièces de gaz. Les autres, je les ai finis avant de les jeter aux requins.

– Charmant. Mais où veux-tu en venir ?

– Ou plutôt cesse de marcher sur des œufs. Saundo, mettez les deux pieds dans le plat.

– Et bien, tu as déjà pris à bord une démone par le passé. Puis-je récupérer la chambre de Moyesïa sur ton bâtiment ? Si elle avait écrit un testament, je suis certain qu'elle me l'aurait léguée.

– J'en doute, elle ne semblait pas te porter dans son cœur. Quant à moi, je ne garantis pas la sécurité d'un marine.

– Ancien, précisa Saundo tout en levant l'index et souriant en coin.

Sans faire le moindre commentaire, Law laissa un silence calme et pesant prendre le pas sur leur discussion, avant de se corriger :

– Bien, je ne garantis pas la sécurité d'un ancien marine sur mon navire. Ne sois pas surpris si l'on t'égorge durant ton sommeil. Et puis, j'ai compris une chose en fréquentant les démons. Vous poursuivez tous vos objectifs comme des possédés. Ce fut l'aventure pour Sïa. Et toi ? Quel est ton but Saundo ?

Perspicace ce gamin. Se pinçant nerveusement la lèvre inférieure de ses dents, le soldat ne put guère nier. C'était après tout impossible. Le ténébreux avait vu juste. C'était inscrit au plus profond de chaque démon. Vivre avec plusieurs ou un unique projet en tête. Se contenter d'une existence simple et tranquille n'allait à aucun. Chacun, qu'importe le milieu de vie, était prêt à jouer du coude pour réaliser ses objectifs. Ce n'était pas une banale rivalité humaine comme ce monde pouvait en fournir. Les petites compétitions que se livrait cette race avaient toujours eu le mérite d'amuser les démons. Eux avaient de la vraie ténacité à revendre et des rêves d'envergures.

Ce jeu de roi du silence, le marine aurait pu le faire durer longtemps si le capitaine pirate n'avait pas été à court de patience. En bout de course, agacé, Law se détournait de cet homme lui faisant perdre suffisamment de temps comme ça. Chaque minute concentrée dans cette conversation manifestement vaine en était autant de gâchée pour venger sa nakama. Pourtant, aussi subitement que le calme se fût installé, il fut rompit par des aveux sincères de la part de l'opposant :

– Je veux devenir humain, Trafalgar.

Me revoilà!

I'm alive! Je ne suis pas morte! Et en ce merveilleux 6 octobre, il fallait publier un chapitre! Oui ! * bave devant Law* allez tout le monde, on applaudis la star du jour et on bave devant! Joyeux anniversaire Law!

Enfin * toussote* il faut se reprendre * bave encore devant Law*. U.U plus que jamais, on remercit chaleureusement miss Young qui dans son extrême grandeur d'âme à corriger ce chapitre, alors que je peux même plus m'y consacrer comme avant. Je me repose entièrement sur ma meilleure amie, et sans elle, ce chapitre n'aurait certainement pas put être posté le 6 octobre. X) merci miss. Un grand merci!

U.U ensuite n'ayez crainte! Je compte bien finir ce chapitre et tout mes projets! Désormais j'écris en amont sur format papier et après je dois retaper vitesse grand V! Je suis une acharnée!

U.U sur ce, à la prochaine bande de têtards joufflus!