Moyesïa pensait ne plus jamais avoir l'occasion d'entendre cette voix pour le restant de ses jours. Et cela ne l'aurait en rien chagrinée tout au long de son existence. Son père... il ressurgissait. Et même si ce n'était qu'oralement, c'était largement assez pour la faire frémir. Elle pressentait que le pire était désormais à venir. Cet appel n'était qu'un début. Un jour, sans doute, elle serait amenée à lui faire face physiquement.

Ses propres idées lui procurèrent des tremblements. Elle se sentait de plus en plus faible, au bord de l'évanouissement. Se reprenant, autant qu'elle le put, Moyesia raffermit sa poigne sur le crâne. Ses mains étaient moites, et ses doigts crispés sur la surface lisse et blanche de l'objet, morbide, de communication. Ce Crânophone serait assurément une prise de tête.

À la voir ainsi troublée, bien qu'il ne ressentait aucune compassion pour cette femme, Kaden s'interrogea. Si son interlocuteur ne lui plaisait pas, père ou pas, la pirate n'avait que mettre fin à sa conversation. Il était certain qu'elle en était capable puisque les gens les entourant, ou bien l'étrange dispositif, lui étaient familiers. Elle pouvait mettre un terme à sa déconvenue, mais ne le faisait point.

Après tout, tenter de fuir ne mènerait strictement à rien. Loin de faire preuve de courage ou de bravoure, c'était l'expérience de la démone qui parlait. Pour avoir essayé plus d'une fois d'échapper à son destin, et donc de ses proches, la brune savait parfaitement que toutes manœuvres d'évitement étaient vouées à l'échec. Son géniteur reprit la parole :

– Nous avons à discuter.

Menteur, le qualifia mentalement Moyesïa. Elle traduit les non-dits très rapidement. La phrase la plus correcte aurait été « Je vais parler. Toi écoute sagement ». Tout son mépris était visible alors qu'elle fixait le crâne.

–Tu as regagné ta place au sein de notre société en ouvrant ce portail.

Il avait suffi de peu de mots de la part de cet homme pour que les sentiments de Moyesia soient malmenés. Comme si lui rappeler ses erreurs, ou bien cette information au sujet de son statut pouvait la rendre heureuse.

Un silence pesant s'installa. Le lieu, le désert, s'y prêtait magnifiquement. Le décor était adéquat. On eut l'impression que le souffle chaud de cette plaine devint subitement glacé. Et ce uniquement à cause de l'aura entourant Kakugarami. Son cœur avait manqué plusieurs battements depuis le début de la conversation. Du haut de ses vingt-deux ans, la voix de son géniteur la tétanisait encore, faisait partie de ses plus grandes craintes. Ce démon était son diable personnifié tout simplement ! Dès l'instant où ce drôle de téléphone avait abaissé sa mâchoire, les ténèbres de son passé l'avaient engloutie de nouveau. Au point qu'elle ne réalisait pas qu'elle retenait sa respiration et que son corps était raide.

Il s'agissait pourtant de retrouvailles entre un père et son enfant. Cependant des deux côtés il n'avait rien de bien réjouissant à entendre l'autre. Au contraire, Moyesia n'obtenait qu'une boule d'angoisse grossissant au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient.

– Tu as très bien agi. Ta condition et l'honneur de notre famille nous ont été restitués. Dans son extrême joie et bonté la royauté a même balayé l'ensemble de tes crimes. Quant à moi, je t'ai pardonné.
Le souffle de la brune se bloqua, alors que tout son être se tétanisa.

–Moyesïa...

Tais-toi par pitié, se lamenta l'interpellée.

-...Je veux...

La démone ferma les yeux, priant pour que par ce simple geste elle réussisse à se couper du reste du monde, ou mieux ! D'arrêter le temps. Cette conversation ne devait pas se poursuivre. Tant pis si son souhait fige l'univers. Égoïste, elle ne voulait plus que la suite de l'histoire s'écrive :

-...que tu reviennes au pays. Rends-toi à Cléo. Ton retour est prévu avant le début des confrontations.

Le ciel, en un battement de cils, s'abattit sur la tête de la jeune femme. Son pire cauchemar, du moins celui qu'elle avait envisagé depuis le commencement de son exil, venait de se réaliser. Chassant ce sombre songe, elle ne parvint même pas à s'imaginer rentrer « à la maison ». Et le comportement qu'elle voulait adopter face à la fatalité l'acculant n'avait rien de comparable à celui d'un adulte ou d'un guerrier brave face à l'adversité. Ô que non ! Elle désirait hurler sa haine, son amertume et sa douleur aux moindres passants. Elle souhaitait tout extérioriser et ne plus rien laisser tapie dans l'ombre de son cœur meurtri.

Malgré tout, elle s'abstint de se donner en spectacle. Le regard vide et éteint elle observa le crâne se murant dans le silence. Cependant, elle avait conscience que son géniteur était encore présent. Il attendait qu'elle cède. Il savait qu'il fallait être « patient ». Que sa fille était surement tétanisée. Peut-être était-ce troublant, mais Moyesïa avait toujours craint davantage ces échanges avec son père lorsqu'il n'était pas là physiquement. Et pour la simple et bonne raison que lors de face à face, sa réaction était immédiate. Le refus qu'elle lui aurait crié au visage était ainsi très rapidement corrigé. Nul doute qu'elle aurait été vivement remise sur le droit chemin, que ce soit verbalement ou à l'aide d'une méthode un peu plus musclée dirons-nous.

Or, absent, le général des forces démoniaques n'avait pas la possibilité d'éduquer dans l'immédiat sa chère fille. Moyesïa redoutait la tolérance dont son père devrait faire preuve jusqu'à leur prochaine rencontre. Sa patience doublée à l'impuissance du moment présent se muerait en de la rage et de la colère. Et ces deux sentiments destructeurs seraient personnellement adressés à Moyesïa. C'était l'une des raisons pour laquelle, lorsque ses exigences lui étaient transmises de loin, Moyesïa avait pris l'habitude de les accepter sans broncher, par peur des représailles à venir. Voilà pourquoi le général démoniaque était convaincu qu'elle allait céder.

– Bien, je rentre, souffle la démone.

Tout en prononçant ces mots lui coûtant énormément, Moyesia baissa pitoyablement la tête. Loin de jubiler à cette réponse, son paternel resta impassible. Comment se réjouir d'une reddition attendue en même temps ?

Ce n'était même pas possible de douter pour le général Kakugarami bannissant d'emblée la possibilité qu'elle se rebelle. Du côté de Kaden, à des lieux de pouvoir saisir tous les enjeux de cette conversation, il se forgeait un tout autre avis au sujet de la brune. La demande de son paternel ne semblait pas du tout l'enchanter, et autorité parentale ou non, il l'aurait crue bien plus combative que cela. Si l'ensemble des Hearts pirates étaient à son image, c'était à se demander ce que faisait la marine ?! Un troupeau de bras cassés surement, mais il n'allait pas s'en plaindre. C'était grâce à leurs multiples échecs que des chasseurs de primes tels que lui vivaient confortablement.

À voir cette pirate, Kaden commença à penser que le chirurgien de la mort n'était peut-être pas si redoutable que les journaux ne le laissaient paraître. Prenant confiance, la possibilité de ferrer plus gros poisson lui sembla à sa portée.

–Je reviendrai père.

La subite reprise de parole de Moyesïa coupa net le fil des pensées de Kaden. Curieux il tendit l'oreille et prêta attention à ce qu'il se disait. Saisir la moindre de ses faiblesses était son objectif. Malheureusement, la frange de la jeune femme conservant la tête baissée le privait de son expression faciale.

–Mais pas tout de suite. Je ne suivrai pas Cléo. Quant à vos plans, je compte leur nuire. Il n'y aura plus de nouveau conflit d'ampleur entre les différents mondes. Dites de ma part aux dirigeants de faire une croix sur leur invasion démoniaque. Je fermerai toutes vos saloperies de portails, et reviendrai comme la plus grande paria à Akuma. Il est temps d'inculquer une bonne leçon à mes semblables, qu'importe si mes actes me mènent au trépas. J'espère que pour dernier cadeau, vous choisirez mon bourreau, père !

–Ne te rends pas plus ridicule. Tu es seule, fit pour remarque le général au ton glaçant.

– Mais la fille d'un illustre général. J'ai la stratégie dans le sang. Soyez rassuré la prochaine victoire militaire d'envergure sera de nouveau liée à notre nom ! Bien que je ne serve pas les intérêts de la nation. Sachez père que je vous déclare la guerre.

N'ayant plus rien à ajouter, la démone dont l'adrénaline faisait bouillir la moindre goutte d'hémoglobine lâcha le CranoPhone. Atterrissant au sol, le bruit du choc étouffé par le sable, l'objet transmit une dernière protestation du général. Sans hésitation, Moyesïa leva son pied au-dessus et d'un geste guidé par la colère elle l'écrasa, le brisa.

Toujours perdue dans ses pensées, Moyesïa faisant abstraction de son environnement se demanda ce qu'elle avait encore provoqué. Auparavant, elle n'avait jamais osé franchir pareilles limites. Elle s'aventurait sur un terrain inconnu, et son avenir venait de s'assombrir un peu plus à ne pas douter.

La tirant de ses songes, Cléo applaudit. Et pour une fois, Sïa apprécia l'intervention de son homologue démoniaque. Habituellement, la moindre de ses actions l'horripilait, mais pas cette fois-ci puisque cela l'éloignait quelque temps du défi que représentait son père. Même si ce n'était qu'un court laps de temps. Pour l'heure, Sïa devait régler son compte à un autre démon. Le tour de son paternel viendrait bien assez vite.

Subitement, dans son dos on toussota. Elle se retourna brusquement pour constater que ce bruit provenait de la momie l'ayant sauvée. Cette dernière l'observait intensément, ne la quittait pas une seconde de son unique œil dégagé des bandages.

–Je dois conclure, suite à votre petite conversation, que vous êtes loin d'être étrangère aux évènements chamboulant mon existence et mon empire?

–Et bien...

–Inutile de vous expliquer dans l'immédiat, la coupa-t-elle. Vous n'êtes pas non plus leur alliée... Nous verrons plus tard où notre rencontre débouchera. Pour l'instant tirons-nous de ce guet-apens.

Tout en énonçant ces paroles, la native resserra sa prise sur sa masse. Moyesïa lui fut reconnaissante. La dernière chose dont elle avait besoin était de répondre à un flot de questions...autant que lui en aurait posé Trafalgar. Rien que l'évoquer mentalement lui causa un pincement au cœur. À son sujet aussi, elle serait emmenée à prendre des décisions drastiques. Elle ne pouvait plus faire machine arrière sur tous les plans... Mais pas maintenant. À tête reposée, elle aviserait de son futur de pirate.

Tout comme elle ignorait Kaden s'impatientant, elle refoula un sacré lot de pensées. Elle tendit son bras sur le côté, et presque instantanément une chaîne apparut dans sa main. Elle joua avec de ses doigts, caressant quelques maillons de son pouce. Autour, les soldats de Cléo, comparables aux cerbères d'Anne, se tenaient prêts à riposter au moindre mouvement de sa part. Mais contrairement aux mâchoires redoutables des chiens des enfers, ces démons, certes musclés, étaient bien moins à craindre.

– Il semble que je vais être contrainte de te trainer jusqu'à chez toi, ma chère amie.

–Ça fait des années que nous nous le sommes plus Cléo. Je ne te pardonnerai jamais. Tu m'as menti et utilisé.

–Et les choses n'ont pas changé. Je suis toujours prête à te piétiner. Contrairement à toi, je n'ai pas froid aux yeux. Tu es un outil, et j'accéderai à mes rêves grâce à ta chute.

À court de mots, son sang ne faisant qu'un tour, Sïa passa à l'action. D'une impulsion, elle distança ses deux alliés — si l'on pouvait les voir ainsi -.

Agile et souple elle esquiva les hommes de Cléo, qui les uns après les autres tentèrent de lui barrer la route. Chaque paire de bras qui s'efforça de l'arrêter se referma dans le vide. Faisant très peu cas des subordonnés, la pirate renvoyait à de très rares occasions les coups.

Dans son champ de vision, il n'y avait plus que Cleo. Se dégageant un chemin dans tout ce chaos, la brune fit brusquement un bond impressionnant. Atterrissant sur le visage d'un des gardes, elle s'en servit comme d'un tremplin et atteint sans peine la plateforme surélevée sur laquelle se prélassait la maitresse.

–J'ai failli attendre.

Ne se préoccupant pas de cette remarque sarcastique, Moyesïa lança vers l'avant sa chaîne dont l'extrémité était pointue et aiguisée telle une lame de rasoir. Souriante et confiante, Cleo se redressa vivement et évita sans mal l'assaut. Dans un même temps, une étrange substance noire dégoulina de ses mains. Elle profita de la tentative de son adversaire pour en projeter sur Sïa.

Grimaçant, reculant afin de conserver ses distances, la hors-la-loi porta ses mains à son visage et se débarbouilla le mieux qu'elle put. Le liquide n'était pas fluide et pas des plus agréables à avoir sur la peau. À l'odeur, la démone réalisa de quoi il s'agissait :

–De l'encre ?

L'heure n'était pas à la stupéfaction. Moyesïa se reprit rapidement, surtout lorsque la plateforme sur laquelle elle se trouvait bougea. Les hommes de Cléo venaient de les poser suite aux ordres de cette dernière.

– Occupez-vous des deux rats l'accompagnant.

Sïa ne tenta même pas de les arrêter. Ils dépassèrent les deux démones se retrouvant seules, dans un face à face tendu. Chacune était aux yeux de l'autre une traitresse. Pour Moyesïa, Cléo était le premier pilier démoniaque à faire tomber pour obtenir sa rédemption. Une nouvelle chaîne se balança à son membre supérieur, elle s'approcha de Cléo, jusqu'à être assez proche pour essayer de lui infliger un coup. Cléo ne resta pas les bras croisés et riposta en usant à son tour de ses pouvoirs. Une stèle d'un mètre surgit du sol et bloqua l'attaque lui étant portée. Elle imposa sa main sur la surface en pierre, et de nouveau de l'encre coula le long de ses doigts. Sauf que cette fois-ci, ils formèrent des lettres afin d'écrire le mot « recule ».

–Obéit.

Aussi dit, aussitôt fait. L'objet entre les deux jeunes femmes vibra et une seconde plus tard, animé par la volonté de sa maitresse, le bloc fusa dans la direction de Sïa et rien ne semblait pouvoir stopper sa course folle. Fort heureusement, ses réflexes lui sauvèrent la mise. Elle se décala vivement sur le côté. D'autres n'eurent pas la même chance. En effet, les sbires se situant dans cette trajectoire furent emportés. Bien rapidement, ils ne devinrent plus qu'un point sur la ligne de l'horizon. Se redressant, la Heart dévisagea Cléo dont les mains dégoulinaient du liquide noir. Se serait mentir de dire que Moyesïa n'était pas intriguée par ses dons. Heureusement, aussi orgueilleuse qu'elle était — après tout, c'était le péché qu'elle représentait —, Cléo ne manqua point d'étaler son talent à son ennemi :

–Mes pouvoirs me permettent de tout maudire. Toutes mes prédictions se réalisent, j'ordonne et on obtempère.

À ces mots, le visage de Sïa se décomposa alors qu'en parallèle son adversaire sourit sournoisement.

–Tu comprends vite finalement, souffla sombrement Orgueil.

Se hâtant, Moyesïa tentait désespérément de se débarrasser de l'intégralité de l'encre la couvrant. Une tentative vaine.

Le liquide n'était pas normal. Pas comme les autres. Il traversait ses vêtements sans les tacher pour autant afin d'entrer en contact avec sa peau. Son épiderme commençait même à la bruler alors que la matière noire s'infiltrait dans chacun de ses pores et formait des lettres. À la fin de ce processus, notre héroïne guettait le moindre changement sur sa personne. Pourtant même la désagréable sensation du début s'était évaporée. Mais connaissant Cléo, elle ne serait pas tendre, la malédiction devait prendre du temps à agir. La hors-la-loi devait en profiter. Elle repartit donc à l'assaut. L'une de ses chaînes s'enroula autour de la cheville de Cléo. Sïa nourrissait le dessein de tirer d'un coup sec dessus, afin de lui faire perdre l'équilibre. Ainsi au sol, elle aurait eu l'avantage.

Malheureusement dès qu'elle amorça son geste une douleur insoutenable traversa son bras alors qu'un craquement sinistre résonna jusqu'à son oreille. Tombant à genoux, elle le tint tout en serrant les dents. Plus loin, Cléo gloussait tout en se dégageant la jambe et s'approcha de sa rivale :

–À chaque fois que tu utiliseras tes pouvoirs contre l'un de tes semblables, l'un de tes os se cassera. Tu es finie Sïa. Tu cours à ta perte. Relève-toi autant que tu veux, tu ne seras que plus affaiblie.


À quelques pas de là, Kaden et l'impératrice maudite, chassée de son trône par Cléo, résistaient aux sous-fifres. Jetant un coup d'œil vers l'affrontement principal, le jeune homme grommela. La brune était en difficulté. Cléo semblait sur le point de remporter le combat. Et bien qu'il ne fût pas son ami, leurs sorts, pour l'heure, restaient étroitement liés.

–Ta camarade est en mauvaise posture.

–Ce n'est pas ma camarade.

Mais quand bien même elle ne l'était pas, et ne le serait sans doute jamais, la laisser mourir n'était pas envisageable. Pas pour l'instinct. Sa captive connaissait un rayon sur leurs assaillants et Kaden avait parfaitement conscience qu'il avait besoin de ces informations pour s'en sortir.

–Hey le paquet de bandage vivant, t'as pas une idée de fuite ?

–Je vous ai déjà aidé une fois. Regarde où j'en suis maintenant, cracha d'un ton glaçant et empli de reproche la jeune femme.

–Écoute momie de mes deux, la nana qui m'accompagne est des leurs. Moi je veux m'en tirer, toi tu veux sauver ton île en dégageant tous les indésirables d'un coup de pied au cul. Alors, mise sur le même cheval que moi. L'idiote que je me coltine peut nous aider. On trouve un moyen de repli, tu fais alliance avec elle, et vous faites la peau à cette Cléo vu que c'est votre objectif commun.

-...Et toi ? Tu gagnes quoi sale rat ? Tu ne donnerais pas un coup de main sans y trouver ton compte...

– En effet. Moi je veux la tête de la brune, avec la prime. Je t'aide, tu m'aides. À la fin de tout ça, tu retournes ta veste et tu me la livres illico. Après tout ce que cette peste m'a fait vivre, je lui réserve un aller simple en enfer.

La jeune femme réfléchit un court moment. Elle regarda du coin de l'œil la brune, puis Cléo. Sa décision fut rapidement prise.

– Je marche.


*Bois un thé, vous regarde* HA! Vous l'attendiez le chapitre? Depuis trop longtemps?...non? X) c'est bien vous vous êtes habitués à mes retards. Comme d'habitude un grand merci à miss YOUNG, qui contrairement à moi corrige plus rapidement que je n'écris U.U...

La suite arrive bientôt (normalement!)