Nombre de mots 3155
La proposition de la jeune femme tomba tel un cheveu sur la soupe. Pris par surprise Kaden, tout comme la momie, ne sut pas comment réagir. Quoique l'albinos se détacha hâtivement de la conversation. Depuis un moment, il avait compris que sa prisonnière avait une case en moins et qu'elle n'était pas comme les autres pirates. Après tout, depuis quand les criminels secouraient-ils de malheureuses victimes ? Même quand ils étaient impliqués dans les mésaventures de ces dernières. Enfin, ses plans se concrétiseraient bien plus rapidement si la jeune femme s'investissait. Par conséquent, il ne s'opposa pas.
De son côté, méfiante, la native arracha sa main de la poigne de son acolyte. Bien qu'elle ait été spectatrice de la violence des confrontations entre semblables, elle ne lui faisait pas confiance. C'était une inconnue aux mœurs bien étranges à ses yeux. Depuis quand un crâne servait-il d'escargot phone après tout ?! C'était d'un absurde aberrant, et très glauque...
Voyant combien son interlocutrice était sur la défensive, Moyesïa soupira. Enfin, elle ne s'attendait pas à une meilleure réaction. On ne pouvait donc pas dire qu'elle était des plus déçues.
–Que tu m'aides ou non, j'irai arrêter Cléo. Ce qui t'arrive est de ma faute. Je comprendrais que tu préfères te réfugier, je t'ai causé de nombreux ennuis supplémentaires depuis notre rencontre.
Ces quelques mots ne réussirent pas à amadouer la momie. Mais elle ordonna d'un ton sec à la brune d'en rester là.
– Je peux t'assurer que tu vas dégager Cléo de chez moi. Ton attitude me prend de court. Je pensais que j'aurais à t'y forcer. Maintenant que fait-on ? Avec ton bras dans cet état, tu ne sers plus à grand-chose. Quant à l'autre dans notre dos, dit-elle en mentionnant Kaden ; il ne nous portera aucunement main-forte.
– C'est même évident… Qu'est-il arrivé aux autres natives ?
– Cléo les a tous faits prisonniers. Nos guerriers résistaient bien contre ses sbires. Mais ils furent piégés par son pouvoir. Ils sont devenus des statues de pierres. Mes sujets les plus faibles sont réduits en esclavage pour leur part.
Un sourire apparut sur le visage démoniaque. En quelques brèves paroles, sa collaboratrice venait de dire tous les renseignements dont elle avait besoin. Loin d'être pacifique, ou de se reposer uniquement sur le gouvernement mondial, une certaine force militaire assurait également la défense des lieux. Qui plus est, elle était assez efficace puisque les hommes la composant avaient pu retenir les troupes démoniaques.
Jetant un coup d'œil en direction de Kaden, Moyesïa vérifia que son compagnon était occupé. Plus loin, il fouillait les ennemis à terre. Bien, il n'était pas concentré sur elle. Elle s'en réjouit puisqu'en aucun cas, elle ne désirait pas l'informer de ses plans. Il était logique qu'à la moindre occasion, une fois son devoir accompli sur cette île, elle se carapate loin du chasseur de prime voulant sa tête.
Passant son bras d'autorité au-dessus des épaules de la momie, elle l'entraîna un peu plus loin, et chuchota à son oreille. Elle lui murmura tout bas les informations en sa possession. Certes, elle en avait peu, mais ce qu'elle savait était d'une importance capitale.
Au fur et à mesure qu'elle étalait ses connaissances sur l'ennemi, l'œil de la créature aux bandages se mit à briller de malice. Après plusieurs semaines de souffrance, le bout du tunnel semblait enfin se dessiner. Lorsque les deux femmes arrivèrent enfin à s'entendre un minimum, Kaden avait fini son excursion près des corps au sol.
Il toisa les deux d'un regard hautain, avant de demander à la native, et uniquement à elle, la suite du programme.
Son comportement agaça fortement la brune, mais pour une fois elle tint sa langue. Si son capitaine avait été présent, il aurait été fier de la voir réussir à se contenir, pour une fois.
–Nous nous jetons dans la gueule du loup.
Sceptique à l'annonce de ce projet grotesque, l'albinos se contenta de hocher les épaules avec indifférence. La momie lui proposa de rester ici en attendant leur retour, mais il refusa rapidement l'offre plus que douteuse. Il allait garder un œil sur la démone, même si c'était de loin. Elle ne lui filerait pas entre les doigts de nouveau.
– Soyons inséparables, déclara-t-il avec un sourire mauvais.
Fidèle à son caractère, et n'arrivant plus à se contenir, Kagugarami allait littéralement lui sauter à la gorge. Elle ne possédait pas le calme olympien de Law ! Elle aurait sans doute agi si la borne à ses côtés ne l'avait pas rappelé l'ordre des priorités. Toussotant, cette dernière, un brin agacée que les opérations se fassent retarder par de tels enfantillages, haussa le ton :
– On peut se dépêcher ? On doit les devancer.
Soupirant, remettant à plus tard un passage à tabac bien mérité, la hors-la-loi acquiesça et suivit en silence la nomade qui une fois de plus se proposa pour les guider. Les talonnant, le chasseur de prime évita de faire d'autres remarques pouvant freiner leur progression. Dans le fond, lui aussi en avait assez de poiroter sous terre comme une taupe.
De l'autre côté de l'île, quelques dizaines de minutes plus tard, presque une heure en vérité, Cléo avait finalement rejoint le port présumé être la prochaine destination de sa congénère. Dans un premier temps, elle affichait un air triomphant alors qu'elle plaçait consciemment des embuscades dans chaque coin de rue le permettant. Des éclaireurs étaient aussi dépêchés un peu partout afin de repérer au plus vite le petit trio. Quant aux troupes qui étaient sur le site pour surveiller le port bien avant son arrivée, elles étaient chargées de fouiller tous les bâtiments. Quitte à brusquer les rares habitants encore présents et se terrant.
Néanmoins, l'attente s'allongea considérablement. Sans que son assurance fonde, ou que la crainte l'envahisse, l'ébène comprit qu'il y avait un problème. Certes, il était logique que Moyesïa avance nettement plus lentement qu'elle, qu'elle se fasse discrète, mais elle aurait déjà dû tenter quelques choses. Ou tout du moins, se faire repérer. Ses doutes furent fondés quand elle entreprit de contacter l'équipe chargée de les suivre sous terre. Aucune réponse ne lui parvint.
Cette peste avait réussi à s'en sortir. Bien qu'agacée, la jeune femme n'explosa pas de colère. Une part d'elle savait déjà que la fuite de Kagugarami était une éventualité, et qu'un jeu de chat pourchassant la souris pouvait commencer à n'importe quel moment. Fuir… c'était la spécialité de cette cloporte, songea-t-elle.
Cependant, sa confiance en soi ne fut nullement ébranlée. Elle triompherait. Elle gagnait toujours puisque dans son monde parfait, personne ne l'égalait. Sïa n'avait aucun moyen de quitter cette île pour l'instant, elle l'aurait certainement déjà fait dans le cas contraire, et si elle le désirait. Mais connaissant le phénomène, elle souhaitait sans doute obtenir sa revanche sur leur précédente confrontation.
Analysant la situation, il était indéniable d'arriver à la conclusion que malgré la tournure des événements, Cléo possédait encore l'avantage. Distribuant ses ordres, elle envoya des troupes ratisser l'île au peigne fin. De son côté, elle préféra regagner son havre de paix. Ce qu'elle fit deux heures plus tard. Le temps que lui prit son trajet.
En pénétrant dans l'enceinte de son domaine, elle fut accueillie comme il se doit par des esclaves, tous anciens nomades de la petite péninsule, des femmes et des enfants en grande majorité. Elle longea l'immense bassin qui avait servi de prison à Moyesïa — les crocodiles avaient bien entendu été rentrés — et s'engagea entre plusieurs allées de colonnes en marbre majestueuses.
La traversée du désert n'était pas de tout repos. Elle aspirait à un peu de calme, afin d'étudier au mieux les plans de son ennemi. Lorsqu'elle atteint ses appartements, elle alla directement s'allonger sur la banquette trônant au centre de la pièce. Non loin, se dressait un jeune garçon enchaîné et portant un plateau de fruit. Elle piochait dedans au gré de ses envies, souvent du raisin. Il s'agissait de son petit péché mignon. Tout comme Moyesïa, le pain aux raisins était sa viennoiserie préférée. Mais il valait mieux s'abstenir de faire des rapprochements entre les deux femmes si l'on tenait à la vie. L'une comme l'autre détesterait se trouver des points communs.
Un large pan du mur lui faisant face était ouvert. C'était un accès direct sur son balcon privatif lui offrant une vision sur le paysage désertique s'étendant sur la ligne d'horizon. Elle fouilla des yeux les dunes, avec une unique obsession en tête. Où pouvait bien se cacher l'autre peste ? Le passage qu'elle avait emprunté ne pouvait tout simplement pas déboucher au port. Elle l'aurait eu sinon.
Elle fut tirée de sa réflexion par un autre de ses esclaves qui lui emmena une crânophone. Sans surprise, Cléo reçut un rapport de ses troupes dispersées un peu partout. Le groupe qu'elle avait dépêché pour retourner au repaire de la momie venait tout bonnement de découvrir le carnage qui s'était passé sous terre. Les sbires qu'elle avait envoyés étaient tous hors d'état de nuire ? Elle n'en croyait pas ses oreilles. Sa rivale avait grandement progressé, et en peu de temps, depuis son arrivée sur le territoire des humains. Mais le plus exaspérant n'était assurément pas le fait qu'elle ait mis en déroute ses troupes. Non, c'était ce tunnel qui n'était en rien une porte de secours.
Elle était prise en souricière, mais avait réussi à s'échapper. C'était humiliant. Cet échec passa très difficilement. Sans compter que cette information faussa quasiment toutes ses prévisions. Se relevant d'un bond, la démone se sentit subitement menacée. Elle pensait devancer Sïa, qu'importe sa destination… en dehors de son propre repaire. Connaissant cette tête brûlée, il était fort possible qu'elle la provoque sur son terrain. Elle devait changer ses ordres au plus vite, songea-t-elle tout en se redressant.
–Trop tard. Tu n'iras nulle part.
Depuis le balcon, Kagugarami surgit. Son bras blessé reposant contre sa poitrine, et retenu par une écharpe rudimentaire, elle ne semblait pas vraiment, en état de se battre. Même plutôt vulnérable. Inexpressive, elle dévisagea Cléo visiblement agacée. Pour preuve, une veine palpitait sur sa tempe.
–La malédiction fait encore effet. L'aurais-tu zappé ?
Hochant négligemment les épaules, la hors-la-loi s'avança dans la pièce. Le spectateur pris entre deux feux, s'enfuit à toute hâte, préférant se réfugier dans un coin. Histoire de se faire oublier par ces démones.
– Si, tu te bas contre moi, tu finiras littéralement en miette. Enfin, tout du moins chacun de tes os.
–Je rêve ou tu tenterais de te soustraire à notre confrontation ? J'ai compris quelques choses en venant jusqu'ici, lorsque j'ai rencontré quelques-uns de tes petits soldats. Au passage, ce fut un combat expédié. Tu devrais mieux les entraîner.
–Tu m'en diras tant…
–Je vais me briser les os en te fracassant la tête, mais tu n'as pas la moindre idée duquel. Si j'ai de la chance, quelques doigts cassés. Tant que je peux me tenir debout et qu'il me reste mon poing droit, je n'ai pas peur de toi.
Exaspérée par la tournure des événements, Cléo préféra passer à l'offensive afin de régler au plus vite cette histoire. Elle opta pour le corps-à-corps au vu de la malédiction de Sïa. Enchainant les attaques, elle ne chercha pas à faire mal. Faire durer le combat suffirait amplement pour la vaincre. Néanmoins, la brune n'était pas née de la dernière pluie. Elle s'évertuait à esquiver, ou bien à encaisser les coups. Son haki de l'observation était d'une très grande aide, bien qu'elle ne puisse pas systématiquement éviter les assauts. Sans pouvoir contrer, il était difficile de combattre efficacement. Surtout dans son cas. Rendre coup pour coup était un peu la spécialité des têtes brûlées telles que la pirate. Ce combat chamboulait totalement ses habitudes. Elle se sentait en retrait, voir le sentiment de se brider la tenaillait. Pourtant, toute sa concentration était requise.
–Tu n'arrives à rien comme ça ! Abandonne.
–Tu peux toujours courir, déclara avec assurance Moyesïa.
Tout en esquivant un coup-de-poing, elle saisit Cléo par le col de sa tunique. Elle ne résista pas à l'envie de passer à l'assaut en voyant pareille ouverture dans la défense adverse. Pivotant sur elle-même, elle se servit de son élan pour entraîner l'ébène. Décollant du sol, Cléo retournée telle une crêpe s'envola au-dessus de l'épaule de Kagugarami. Sa course finit très rudement sur la table basse de la pièce. Les multiples ornements et mets s'y trouvant furent éjectés alors que le mobilier lui-même céda sous son poids, et face à la violence du choc.
Serrant les dents pour ne laisser aucune plainte de douleur lui échapper, Cléo saisit dans la seconde suivante le poignet de Moyesïa et tenta de lui faire lâcher prise. Les deux ennemies se jaugèrent quelques secondes du regard, quand subitement la brune lâcha sa poigne et s'écroula au sol. Inerte, face contre terre, la pirate semblait souffrir le martyre. Ce laps de temps, Cléo le mit à profit pour se relever. Lorsqu'elle fut sur ses jambes, elle regarda de haut son adversaire, quelque peu surprise.
Il lui fallut des secondes d'analyse précieuses pour déduire ce qui arrivait à la jeune femme. Dès qu'elle le comprit, elle ne put réfréner un sentiment de joie.
– Ce serait trop beau… Ta colonne vertébrale Moyesïa ?
Elle n'osait pas y croire. Sur l'ensemble des deux cent six os composant le squelette, sa malédiction venait de frapper sur l'une de ses vertèbres. La chance était de son côté. C'était indéniable. L'ébène triomphante plaça son pied sur le dos de la brune qui ne put retenir une grimace de douleur :
– Je vais te rendre plus docile que jamais à ta famille. Tu es bien finie cette fois-ci.
Enthousiaste, Cléo appuya sur le dos de la jeune femme à ses pieds pressée d'entendre quelques plaintes de souffrance de sa part. Loin d'accéder à ses demandes, totalement paralysée sur le sol, la pirate se mordit la lèvre inférieure et cacha son minois
–Tu ne me priveras pas de ma victoire.
O que non ! S'accroupissant devant son visage, la gagnante saisit par les cheveux la perdante et tira dessus pour dégager son faciès. Pourtant, ce fut le choc. Loin de pouvoir se délecter de la douleur de son adversaire, elle croisa le regard défiant de Sïa.
– Tu cries toujours victoire trop vite !
Empoignant le poignet de l'ébène, la hors-la-loi l'attira jusqu'à sa personne. Se redressant sur ses genoux, elle l'enlaça brusquement alors qu'au même instant ses chaînes s'enroulèrent autour d'elle, les saucissonnant toutes les deux.
–Je joue bien la comédie, n'est-ce pas ?
–À quoi ça va t'avancer cette mascarade ?! hurla Cléo à deux centimètres du visage de Sïa, impassible face aux excès de colère de l'autre.
–Moi ? Rien. Ton pouvoir, la malédiction que tu m'as collée me rend totalement inutile. Mon rôle se cantonne à t'immobiliser.
Fronçant les sourcils, comprenant mal les objectifs, Cléo s'agita vainement. Bien que cette position devait compresser le bras cassé de la démone, surtout avec ses chaînes, cette dernière ne bougea pas le moins du monde. Moyesïa venait tout bonnement de bloquer leur confrontation, et Cléo peinait à saisir quel était son plan. Enfin, jusqu'à ce que le haki de l'observation lui apporte la réponse.
À la lueur inquiète qui passa dans ses yeux, Kagugarami comprit qu'elle avait saisi :
– Eh oui. Ton fluide aussi était handicapant, décréta-t-elle alors que depuis le balcon la momie qu'elle s'était trouvée pour alliée les rejoignit. Si nous étions venues toutes les deux, en même temps, ça n'aurait servi à rien. Ne te fais pas d'illusion. Je sais très bien que si tu perds connaissance tes capacités s'estomperont, et toutes les malédictions que tu as jetées ici seront de l'histoire ancienne. La force militaire de l'île ne sera plus une armée de statues, et tes soldats seront pris de court.
Désormais, les yeux de Cléo lançaient des éclairs dans la direction de Sïa ne faiblissant pas le moins du monde. La partie était jouée. Le temps passé aux côtés de Law lui avait au moins enseigné l'art de la ruse. Son plan avait fonctionné et les dés étaient dès lors jetés.
Non loin, la momie approchait, tout en serrant étroitement sa batte. Sa vengeance prenait enfin forme et elle grava chaque seconde de cet instant précieux dans sa mémoire. Levant son arme au-dessus des têtes des deux femmes au sol, elle s'apprêta à déchaîner toute sa force dans cette frappe.
– Ne la tue pas, intervint subitement Moyesïa.
–C'est une blague ?
– Non… Écoute-moi. Fais-moi confiance une fois de plus. S'il te plaît… mais je comprendrai que tu l'abattes. Cette décision te revient. Tout le mal qu'elle t'a fait, c'est la conséquence de mes actions…
Fixant la native en attente de son choix, Moyesïa espérait que son souhait serait écouté. La détermination de la momie faillit. Elle qui se voyait déjà écraser le crâne de cette morveuse, hésitait. Cette femme l'avait aidé, et sans son appui, elle n'aurait peut-être jamais pu vaincre le tyran lui ayant volé son royaume. Agacée par la tournure des événements, la bandée jura, et abattit sa masse avec nettement moins de force qu'elle ne l'avait prévu au départ. Assommée par le choc, mais loin d'en mourir, la tête de Cléo partit sur le côté. Sïa desserra leur lien, et son corps alla rejoindre le sol.
–Merci, souffla la brune.
–Ne me le fais pas regretter, prévint froidement la momie qui sentit un fourmillement au niveau de ses doigts.
Observant ses mains, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle remarqua que ses bandages glissèrent d'eux même. La malédiction n'avait pas pris de temps à s'annuler. Sitôt, Cléo mise hors d'état de nuire que les premiers effets positifs de leur victoire se manifestèrent. Elle revoyait enfin sa peau après tout ce temps, et le processus s'accélérait. Ses bras réapparaissaient, et les murs de la pièce tombèrent en poussière quand brusquement le corps de Sïa chuta en avant et resta inerte. Choquée, la nomade se précipita au chevet de son alliée et la secoua énergiquement. Malgré ses efforts, elle n'obtint aucune réponse.
SALUT LES KIWIS U.U
Et voilà un chapitre! Il fête la reprise et ...mon échec cuisant au permis haha... je suis un danger public TT!
Comme toujours, merci miss young pour avoir corrigé !
Bonne rentrée à tous!
