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Regardant sa main, un jeune homme scruta la barre pointue de sa boussole. Il ne s'agissait ni d'un instrument basique, ou d'un log pose, mais d'un tout autre outil dès plus rarissime. L'objet était cubique, de la taille d'un réveil matin standard. En son centre lévitait une aiguille métallique sur laquelle des motifs brillaient d'une lueur bleutée et surnaturelle. Des exemplaires tels que celui-ci étaient devenus de plus en plus rares au fil des siècles. La technologie nécessaire à leur construction était perdue, et peu de gens en possession de ces choses connaissaient leur réelle utilité.
Abaissant sa capuche, Akihiko ne faisait pas partie de ces ignorants. Bien au contraire, et il remercia intérieurement ses pères pour ne pas avoir oublié ce savoir. Depuis sa rencontre avec Moyesïa, plusieurs semaines changées en mois s'étaient écoulées. Autant dire qu'il ne s'était pas tourné les pouces durant son interminable attente. Beaucoup d'affaires restées en suspens lui étaient brusquement tombées sur les épaules pour son plus grand plaisir.
Continuant de suivre fidèlement le cap que sa boussole lui indiquait, le marin s'impatientait. Il commençait à trouver le temps bien long sur son petit vaisseau. L'inactivité n'était pas son fort. Il peinait à imaginer de nouvelles occupations. Poursuivre sa route, revoir ses plans et compter les secondes. Voilà. Il avait rapidement fait le tour des possibilités.
Observant une énième fois la ligne de l'horizon, il crut apercevoir quelque chose depuis le pont de son navire. Récupérant dans une caisse une longue-vue, il put identifier, bien plus aisément au loin, un bout de terre. Avant de bondir de joie, il regarda l'aiguille de son instrument et sourit. Elle pointait exactement dans cette direction.
– Enfin te voilà, ne put s'empêcher de souffler le blond.
Son impatience se mua rapidement en excitation. Une heure plus tard, il put enfin savourer la dureté du sol sous ses pieds. Quittant son embarcation, il poussa cette dernière plus loin sur le rivage avant de s'engager dans la forêt dense en face de lui. À ce qu'il voyait des lieux, l'île était tout bonnement minuscule et surtout déserte. Aucun chemin ne traversait la jungle, et aucune trace d'homme. Pas même les ruines d'une ancienne civilisation. Devant lui ne se dressait qu'un bois luxuriant, étrangement prisonnier d'un silence déconcertant.
Akihiko avait beau tendre l'oreille au maximum, pas un chant d'oiseau ne lui parvint. Il ne pouvait capter que le bruissement des feuilles dans le meilleur des cas. Quant à la mer brillante et d'une température idyllique tout au long de l'année, elle était vide de poisson. Aucun animal à écailles ou gélatineux n'osait s'approcher des côtes. Il émanait de cette île, aux aspects paradisiaques, quelque chose de paranormal.
Sans se dépêtre de son assurance, malgré le nombre d'anomalies croissant, le blond s'aventura dans les terres, toujours armé de sa boussole cubique. Contrairement aux log-poses, elle ne perdait en rien son utilité une fois sur terre. Au contraire, sans il aurait été vain de se lancer à la conquête des mystères de ce caillou.
Suivant assidument le chemin dicté par l'aiguille, ne s'en égarant sous aucun prétexte, le chevalier rencontra nombre d'embuches. Des pièges en tout genre se déclenchèrent durant sa traversée. Du plus basique, comme une fosse emplie de pieux, à des plus surprenants, tel qu'un seau vide qui lui tomba sur la tête. Il se doutait fortement qu'un jour il fut rempli d'eau bénite. Tout ici était hostile à son ennemi juré. Les démons.
Ce ne fut qu'à l'instant où il arriva au centre de l'île qu'il fut enfin au bout de ses peines. Devant lui se dressa un monticule de terre haut de plusieurs mètres. La végétation avait poussé dessus, mais il discerna sans mal les vieux battants d'une porte. Lorsqu'il s'approcha, il constata qu'elle avait été récemment ouverte. Au sol, des signes évidents le montraient. Son ouverture avait laissé des sillons au sol. Mais ce qui attisa sa curiosité fut tout autre. Un minuscule orifice séparant au milieu les deux battants. Il était carré. Akihiko fit sans aucune difficulté le rapprochement entre l'objet dans sa main et l'entrée. Ce n'était pas qu'un instrument de navigation, mais aussi une clé.
Calme, il glissa le petit cube à sa place. Il l'enfonçait quand un « toc » des plus diffus lui indiqua qu'il avait sans doute atteint son objectif. L'aiguille de la boussole commença à s'agiter violemment, et tournoya dans le sens inverse d'une horloge. Elle s'échauffa également, et rapidement l'ensemble cubique devint brûlant. Le sol trembla et dénombrables verrous cachés furent déverrouillés. Pour plus de sécurité, Akihiko décida de s'éloigner de quelques pas alors que subitement la clé qu'il avait emportée fut aspirée dans un conduit.
Ça aurait pu lui poser problème. Mais l'instant d'après la porte s'ouvrit lentement et lourdement.
Un sourire victorieux étira ses lèvres, alors qu'un sentiment de fierté enivra chaque cellule de son corps. Il marchait sur les traces de ses ancêtres. S'enfonçant dans les entrailles du passage, dans son dos l'immense battant se referma. Il frissonna quand une rafale d'air glacée s'abattit sur son épiderme. Sa course se stoppa. Il était plongé dans le noir. Il se maudit pour ne pas avoir songé à emmener de quoi éclairer ses pas. C'était stupide ! Cela faisait des siècles que l'entrée était restée close, que la batiste ne servait plus ! Il était logique de ne rien trouver entre ces murs pour le guider !
Fort heureusement, une faible lueur rouge finit par percer dans les ténébreux. Subjugué, le jeune homme approcha de la paroi, et fut captivé par la multitude de petits tuyaux s'y entremêlant. Dedans, un liquide rappelant la couleur du sang semblait circuler. Le mur paraissait alimenté en hémoglobine, irrigué. Au sol, des plantes sortirent de terre, et leur croissance fut fulgurante. Les feuilles émettaient aussi de la lumière, tout comme les fleurs. Il remarqua que quelques gouttes de cette substance tombaient par intervalles réguliers sur la végétation. Il glissa son doigt sous l'un des embouts d'un conduit, et récupéra à son tour de ce fluide écarlate.
Intrigué, il regarda un instant le liquide avant de rapprocher sa main de son visage. Stupéfié, ses yeux s'écarquillèrent. L'odeur particulièrement ferreuse ne laissait pas place au doute. C'était du sang qui offrait de telles caractéristiques à la flore et qui luisait dans les canalisations transparentes. Plus que jamais, cette grotte lui parut vivante alors qu'il se remit en route d'un pas assuré. Il n'avait plus à craindre où il mettait les pieds maintenant que l'obscurité était chassée. Il n'avait pas non plus à hésiter sur la direction à prendre. Il n'y avait qu'un chemin tout au long de la traversée qui déboucha sur une immense pièce circulaire.
Une salle servant à exposer des trophées. Le blond fut estomaqué et ébahi. Accrochés au mur, sur toute la superficie, des crânes ornés de cornes ou bien pourvus d'attributs bestiaux reposaient là depuis des années. Les plus gros trônaient en hauteur. Juste en dessous de ce macabre trésor, des étagères vitrées. Chacune contenant des têtes de squelettes d'apparence humaine. Néanmoins, deux canines plus affutées que la normale, un détail immédiatement remarqué par l'œil vigilant d'Akihiko, démontraient qu'il ne s'agissait pas d'humain.
Sur un autre pan de mur, mis en évidence dans des présentoirs à l'encadrement en or, diverses armes ayant assurément servi à l'annihilation des démons ne le laissèrent pas indifférent. Honnêtement, il aurait bien aimé en essayer certaines pour son bon plaisir. Malheureusement, il n'en avait pas le temps. Il était attendu.
En effet, au centre de ce petit musée consacré à l'extermination de la vermine démoniaque siégeaient autour d'une table ronde deux personnes. Un homme et une femme se tenant à bonne distance de l'un et de l'autre.
S'approchant, tout sourire, Akihiko ne se priva pas pour les observer. L'individu était chétif, et bossu. Sa mine sombre n'encourageait pas à venir lui parler. Devant lui était déposé un pistolet argenté duquel émanait une aura sanguinaire. Tout comme son épée, héritage de ses pères, le blond comprit qu'il s'agissait là d'une arme ayant arraché des vies démoniaques.
À l'autre bout de la table, la femme était de taille moyenne, dans la quarantaine et en léger surpoids. Un bandeau ceinturait sa tête, bien qu'elle n'en ait pas besoin au vu de sa coupe de garçon. Les deux étrangers fixèrent en retour Akihiko. L'homme chauve prit la parole :
– C'est toi qui as ramené les démons ?
– Je plaide coupable, arqua fièrement le chevalier.
La seconde qui suivit, le blond dut se déporter sur la gauche. Sitôt sa réponse donnée, sitôt l'autre guerrier avait saisi son arme sur la table. Il lui avait adressé une balle sans la moindre hésitation, et ses yeux brûlaient de rage non dissimulée.
– Connard... Saleté, je vais te trouer de partout.
Un réfractaire à sa noble cause... Akihiko n'en fut même pas surpris ou ébranlé. Une part de lui s'attendait à une telle réaction. Ses compères de l'époque ne pouvaient pas comprendre ses choix. Ni son désir de vouloir prendre une revanche sur les démons.
Portant la main à la garde de son épée, le chevalier ne tressaillit même pas quand la seconde balle partit. Tout comme la première, il l'évita avec l'aide du haki. Son adversaire n'avait rien d'impressionnant. C'était même scandaleux qu'il possède le pistolet de ses ancêtres.
Délaissant sa première idée, le jeune homme le jugea indigne de tâter de sa lame. Il se contenta d'avancer, pas après pas vers le chauve reculant et épuisant surtout son chargeur. Le blond comptait les balles, et une fois l'arme inoffensive, il s'empressa de rejoindre son ennemi. Le malheureux n'eut même pas trois petites secondes pour remettre des munitions. En un clin d'œil, Akihiko se trouva sous son nez et saisit son poignet. Il appliqua une pression monstrueuse, si bien que le tireur se vit contraint de lâcher son seul moyen de défense.
Jetant le corps bossu sur la table, coinçant son bras dans son dos, et maintenant de sa main le visage de son adversaire sur la surface vernie du meuble, le blond bloqua sans ménagement son agresseur se débattant en vain. Du coin de l'œil, une surveilla la femme demeurée assise, et préservant un statut de simple spectatrice :
— Toi aussi, tu veux ma peau ? demanda avec le sourire le chevalier.
La quarantenaire, restée muette, se contenta de hocher négativement la tête. Se relevant de son siège, tremblante bien qu'elle tentait de le dissimuler, elle reprit la conversation :
– Ce qui est fait est fait. Je ne cautionne pas tes actes, mais je ne vais pas me battre avec toi. Je ne suis ni une guerrière ni suicidaire. Ma famille a perdu son arme depuis longtemps, quant au récit, j'y connais pratiquement rien. Je veux me réfugier dans l'un des bunkers d'il y a huit cents ans avec mes proches. Si tu veux te faire démembrer par les démons, c'est ton problème. Je voulais juste être clair. Ne comptez pas sur moi.
– Pas besoin de te raccompagner. Tu connais la sortie, j'imagine, souffla avec un désintérêt flagrant le jeune homme.
Elle la connaissait, et ne se fit guère prier pour l'emprunter. Débarrassé de la première dissidente, passivement pour le coup, le blond revint à l'ennemi sous lui. Sa poigne se referma sur le crâne et il le força à relever la tête.
– Admire le travail de nos pères. Tous ces trophées de chasse. Nous étions si proches de l'extermination totale de ces saletés, d'ouvrir notre monde au paradis. Si certains d'entre nous n'avez pas décidé de mettre fin au massacre, de fermer cette foutue porte, nous aurions pu être des dieux à l'heure qui l'est.
– T'es taré, grinça l'homme malgré sa posture précaire.
Sans s'en formaliser, Akihiko reprit :
– Tu me donnes la gerbe, tout comme l'autre nana. Je nous offre la chance inespérée de réécrire l'histoire. Et vous crachez dessus...
Il relâcha le chauve qui se déplaça hâtivement sur le côté, maintenant le plus de distance possible entre lui et le blond. Sans se précipiter, Akihiko récupéra le pistolet à ses pieds. Il le rechargea avant de le pointer en direction du propriétaire acculé jusqu'au mur. Ils se toisèrent en chiens de faïence.
– Enfin, vu tes capacités, les démons auraient fait des cure-dents avec tes os.
Le plus faible n'eut point l'ultime plaisir d'insulter le blond. Deux balles partirent et se logèrent dans sa poitrine. Il tomba raide contre la paroi. Sans un remords, soupirant même, le chevalier chercha des yeux un présentoir libre. Il fut heureux en dénichant une place dans les vitrines. Il approcha, et entre deux crânes, il déposa le pistolet. Il se servit d'une orbite oculaire vide du crâne de gauche pour y glisser le canon, et l'arme put rester un minimum en évidence ainsi. Une relique de cette importance méritait de trouver sa place parmi un musée maintenant qu'elle n'avait plus de porteur digne de ce nom.
S'installant sur l'un des sièges poussiéreux, le jeune reprit sa contemplation. Le ménage, songea-t-il en faisant référence au cadavre non loin, pouvait bien attendre quelques minutes. D'autres questions plus urgentes lui venaient à l'esprit. Comme la planification de l'extermination de masse des démons. Il doutait fortement que d'autres chevaliers déboulent, ils n'étaient pas nombreux, ou alors l'histoire avait été oubliée dans bon nombre de famille. De plus, même si de nouveau se manifestaient, rien n'assurait qu'ils partagent son opinion.
Cette constatation ne le chagrinait pas plus que cela. Il s'attendait à une telle situation, et ne comptait assurément pas s'appuyer sur eux. Il préférait soulever la population humaine. Bientôt, les choses échapperaient au contrôle de la marine. Elle devait être dès lors affolée en réalité. Akihiko escomptait bien prendre en charge les peuples terrorisés et en faire sa petite armée. Il suffisait que le berger montre le chemin à un mouton pour que le reste du troupeau suive. Il se voyait bien entendu dans le rôle du berger.
Subitement, des gravures sur la table attirèrent son attention. Glissant son index sur les sculptures en bois, il suivit une ligne. Le tracé finit par revêtir la forme d'une main. Il y plaça la sienne. Tout à coup, un faisceau de lumière pourpre descendit du plafond. Au centre du cylindre lumineux l'évitaient diverses boussoles, dont la sienne. Il sourit et récupéra son bien, s'assurant ainsi de retrouver les lieux dans le futur.
Il suivit par la suite des yeux la colonne rougeâtre, et étudia le plafond. Un gigantesque cristal pendait de là-haut, lui aussi de la couleur du sang. Visiblement, tous les petits tuyaux aperçus dans les couloirs se rejoignaient au centre, reliés à la pierre précieuse. Surement le cœur de la grotte, l'élément moteur de toute l'infrastructure. Décidément, le blond se sentait bien ici. Il avait hâte d'arpenter les lieux, de partir à la recherche de trésors antiques élaborés par ses ancêtres.
Assoupie dans un lit simple, mais confortable, Moyesïa papillonna plusieurs fois des yeux. Elle reprenait doucement conscience des derniers évènements. Cléo... elle l'avait battu. Du moins, il lui semblait avoir réussi à venir à bout de sa mission avant de passer le relais à la momie. Elle espérait que le plan ait fonctionné.
Tentant de se redresser, une grimace de douleur défigura ses traits. Elle avait mal, tellement mal qu'elle finit par renoncer. Autant rester couchée vu qu'elle ne se sentait même pas capable de s'asseoir. Alors, marcher, elle pouvait continuer d'y rêver.
– Enfin de retour parmi nous.
Tournant sa tête sur le côté, elle remarqua la présence d'une inconnue à la porte. C'était une femme, petite à première vue. Ses longs cheveux gris étaient tressés en deux nattes, tombant jusqu'à ses cuisses. Elle portait une jupe en cuir, rustique, avec des franges. Sa poitrine était recouverte de lanière en cuir également brune. Son visage était aussi maculé de motif et de peinture. Son œil droit entouré de blanc, et son facies marqué de la trace rouge d'une main. OK... La démone avait atterri chez des Indiens. Comment ? Là était toute la question. Moyesïa ne se priva guère pour dévisagea la nouvelle venue. Son attitude amusa grandement la jeune femme.
– Tu ne dois pas me reconnaître sans mes bandages.
– Tu es... la momie ?
– En chair et en os, déclara avec joie l'Indienne tout en faisant un tour sur elle-même. J'ai retrouvé mon corps. Tu nous as fait une belle frayeur. Tu as failli y laisser ta peau dans tout ça. Côtes cassées, dont l'une qui t'a perforé le poumon. Ne t'inquiète pas, nos médecins t'ont rafistolé. Maintenant repos, ordonna d'un ton impérieux l'ancienne momie tout en croisant les bras.
Elle ne semblait pas plaisanter. Au vu de son comportement, elle ne paraissait pas être habituée au refus. La mémoire de Sïa lui rappela subitement qu'elle avait affaire avec l'impératrice des lieux. Son intonation se voulant autoritaire s'expliquait aisément. Sans bouger, la démone souffla quelques remerciements avant de se concentrer sur ces deux principaux problèmes :
– Et Cléo ? Et l'autre crétin qui m'accompagnait ?
– Les deux se tiennent compagnie dans une cellule.
Cette information semblait autant ravir la dirigeante que Kakugarami. L'impératrice eut même du mal à cacher sa joie dans le timbre de sa voix :
– Ton « camarade » me l'a fait à l'envers. Il devait m'aider, et en échange je te livrais à lui. Mais c'est toi qui m'as réellement tendu la main. Je t'étais redevable, nous voilà quittes désormais. Quant à l'autre tyran, je t'ai écouté. Je ne l'ai pas achevé bien que l'envie était présente.
– Merci, souffla la pirate, comment t'appelles-tu ?
– Tootsy. Bon, et si tu m'expliquais un peu ta situation maintenant que nous sommes plus au calme. Je n'ai pas tout suivi, mais j'ai pigé que tu es en partie responsable.
Moyesïa abaissa ses paupières, mais ne se ferma pas à la conversation. Après ce que ses semblables avaient fait subir à la jeune femme, elle lui devait bien ça. Elle se lança donc dans un récit, contant aussi bien son arrivée ici, que l'existence des démons, mais également, et surtout, sa bévue. Tootsy ne l'arrêta jamais. Elle écouta jusqu'à la fin dans un silence religieux, et lorsque les derniers mots furent posés, elle s'empressa de demander :
– Et maintenant, quels sont tes plans ? Comment vas-tu rejoindre tes nakamas dans ton état ?
– Justement, je déserte l'équipage des Hearts.
Yes! Moins d'un mois entre deux publications! XD je mérite une médaille je trouve U.U
Comme toujours, un grand merci à Katy qui est toujours parmi nous pour rattraper mes pitoyables et affligeantes fautes!
La suite viendra dans les 30 prochains jours, essayons de tenir un rythme ...
