Un grand merci à Katy chou qui a corrigé les horribles fautes ! (ps : elle nous a fait aussi un magnifique dessin de Sïa qui est désormais le cover de la fin fic !)
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Kaden avait su habilement se dépêtre de son statut de captif. Il profitait déjà d'un petit extra. Attablé dans la salle commune, il savourait un repas chaud bien loin des bouillis infectes avec lesquelles il survivait jusqu'à présent. Cette maigre assiette était un véritable festin. Dommage qu'elle ne fût pas accompagnée d'une charmante créature. Les deux femmes en face de lui n'avaient rien pour lui plaire. Heureusement, il s'abstenait de lever les yeux de ses mets. Croiser leurs regards froids, et surtout suspicieux au moindre de ses gestes, finirait par lui couper l'appétit.
— Rappelle-moi pourquoi on doit améliorer ses conditions de vie, demanda Tootsy à sa partenaire.
— Il lui faut bien des forces pour utiliser ses pouvoirs.
— Ouais… mais pas trop quand même.
La méfiance était de rigueur avec ce renard fourbe. L'indienne n'oubliait pas avec quelle facilité Kaden avait retourné sa veste. Étrangement, c'était même Tootsy qui était sur le qui-vive. Sïa semblait beaucoup moins vigilante, à croire qu'elle ne retenait rien de ses erreurs passées. Néanmoins, elle était impatiente. L'envie de clore ce funeste chapitre de son existence la tenaillait. Si bien qu'elle arracha des mains de Kaden sa fourchette si tôt sa dernière bouchée avalée. Le jeune homme n'avait pas fini de mâcher qu'elle lui indiqua la direction à suivre.
Sans rechigner ou protester, le mercenaire se plia aux volontés de la démone. Le petit trio descendit dans les cales du navire, la même dans laquelle Cléo s'était faite interrogée précédemment. Il était hors de question de changer la salle d'interrogatoire, qu'importe ce qu'allait faire leur nouvel acolyte… une association bien entendue temporaire. La confiance ne régnait pas, la charmante batte qu'avait pris soin d'emporter Tootsy le rappelait sans mal. Et cette dernière ne lâchait pas sa fidèle arme des mains alors que son regard était rivé sur le jeune homme.
— Aux moindres gestes suspects, je répands ta cervelle par terre, assura l'Indigène.
Elle avait l'air d'un bulldog avec son petit nez légèrement retroussé, associé à ses airs de cabot enragé. Rien de bien amical ne se dégageait d'elle. À la suite de cet échange, Sïa brisa de nouveau le sceau retenant Cléo. Cette dernière réapparue, et cette fois-ci, malgré toute sa bonne volonté pour préserver son image, elle ne put pas échapper aux affres de son environnement. Elle vomit sur les chaussures de Kaden qui tira une grimace.
— Maintenant, entre nous c'est personnel.
Levant un sourcil aux paroles du chasseur de primes, l'ébène ne réagit que trop tard pour éviter la poigne de Kaden qui se referma sur son bras. Elle n'eut pas plus de chance pour s'éloigner à temps. Lee jeune homme usa des pouvoirs de son fruit. L'aiguille dissimulée dans la paume de sa main effectua son travail et transforma Cléo en une poupée de chiffon nettement plus attrayante que la version de Moyesïa datant de plusieurs semaines. Kaden se pencha pour récupérer le bout de tissu qui ripostait au sol. Animé, le jouet attaqua de ses membres rembourrés, ne faisant aucun dégât. Ses efforts pour se dégager restèrent vains. Pour se venger du préjudice occasionné à l'encontre de ses chaussures, Kaden saisit Cléo par les jambes. Il la pendit tête en bas. La poupée étourdissait à vue d'œil quand Sïa y mit fin. Elle désirait des réponses, et si Kaden ne voulait pas retrouver ses précédentes conditions précaires, il avait intérêt à les fournir le plus rapidement possible.
A contrecœur, le jeune homme se résolut à écouter les exigences des deux femmes. Il cessa son comportement puéril. Il garda le jouet dans le creux de ses mains et l'emmena à sa bouche où il murmura quelques mots à l'oreille de sa victime.
— Sois ma confidente, et dis-moi où chercher les autres démons.
Cléo ne tarda pas à réagir. Ses yeux de plastiques brillèrent soudainement, tandis qu'un fil rouge ceintura sa taille et la relia au petit doigt de Kaden. Ce dernier sourit. D'un air victorieux, il transmit les réponses tant souhaitées.
— Les démons se trouvent sous l'océan. Je suis en mesure de vous fournir leurs coordonnées.
— Comment est-ce possible ?
— C'est sans doute l'œuvre de mon père, confia Sïa. Il peut contrôler l'eau, c'est son pouvoir.
La révélation n'enchantait pas le moins du monde la criminelle. Elle avait jusqu'à présent espéré que son géniteur soit resté à Akuma, mais c'était sans aucun doute bien trop compter sur sa bonne étoile. Le général des forces ennemies ne pouvait pas être retranché. C'était regrettable. Soupirant, décidée à ne pas faillir en cours de route, Moyesïa décréta que la situation n'était pas désastreuse. Elle confia la garde de Cléo, la poupée, à Tootsy.
— On peut lui faire la peau maintenant ? questionna Tootsy tout en agitant sa masse.
L'objet tapait de façon régulière sa paume, se tenant prêt à tout moment pour s'abattre sur le bout de tissu. Malheureusement, de nouveau Sïa fit obstacle.
— Non, c'est impossible. On a encore besoin d'elle pour s'infiltrer. À moins que tu aies une alternative pour atteindre leur refuge ?
— Je croyais que ton capitaine naviguait dans un sous-marin ? souligna Tootsy.
Et comme l'Indigène le pensait, sa remarque agaça fortement sa collaboratrice. Subitement sur les nerfs, Sïa dû rappeler à la jeune femme que Trafalgar Law n'était plus son supérieur. Elle ne comptait pas retourner auprès de lui, encore moins pour lui demander un tel service. Jamais la brune n'enverrait dans une boucherie l'équipage des Hearts. Tout son être se révoltait à cette perspective. Pourtant, le ténébreux représentait à l'heure actuelle sa meilleure option.
— J'ai beau être douée en apnée, je ne pourrais pas faire la brasse jusqu'à ton paternel. T'as intérêt de trouver rapidement un plan, sinon je te ficelle et trouve un moyen de contacter ce pirate.
Bouillonnant de colère, la brune se retint de peu de se crêper le chignon avec Tootsy. Sïa se mura dans le silence afin de ne pas dire une parole qu'elle pourrait regretter dans le futur. Tootsy, pour sa part, délia sa langue de vipère. Après s'être montrée si intransigeante, elle soupira :
— Pour ta gouverne, le rocher qui dévale la pente sait toujours de quelle montagne il provient.
La métaphore pour le moins exotique déconcerta la démone qui sentit son esprit s'échauffer. Où voulait en venir l'indienne … ? Elle devait voir dans cette phrase abstraite et tordue un conseil ? Kagugarami n'eut même pas le luxe de lui poser la question, Tootsy tourna les talons et s'éloigna pour diriger son navire. Déconcertée, Moyesïa chercha le sous-entendu derrière cette expression avant de s'arracher les cheveux. Mieux valait ne pas prêter trop attention aux paroles de Tootsy. Elle perdait du temps à comprendre cette énigme alors que le plus urgent était de clarifier leur itinéraire. Plusieurs idées lui vinrent à l'esprit, et à contrecœur, elle en appela à Kaden. Peut-être que les pouvoirs du chasseur de primes pouvaient leur être une fois de plus salutaires ! Même si ce chacal tenterait, sans l'ombre d'un doute, de marchander encore. Néanmoins Sïa ne voyait aucune autre option. Cléo pourrait sans doute réussir à déterrer les démons avec l'une de ses malédiction, puisque que les objets inanimés ne lui résistaient pas. Elle était assez puissante pour modifier une île tout entière ! Elle pouvait bien maudire quelques flots. Le plan avait de forte chance d'être couronné de succès le seul bémol était que jamais elle ne coopérerait avec eux. À moins d'en être obligé, en l'occurrence grâce aux dons du chasseur de primes.
— Tu utiliserais tes pouvoirs de nouveau ? J'ai besoin que Cléo soit docile pour user des siens.
Souriant de façon mauvaise, le jeune homme, adossé au mur lui répondit.
— J'aurais bien demandé un joli sac de bijoux de ces sauvages. Mais malheureusement pour nous deux, quand je transforme quelqu'un en poupée, il ne peut plus faire usage de ces pouvoirs. Ils m'obéissent aux doigts et à l'œil tant qu'ils sont à portée du fil, mais ils sont plutôt inoffensifs avec leurs bras rembourrés.
Cela aurait été bien trop beau que les choses aillent dans son sens, pensa Sïa. Le ciel avait une dent contre elle, décidément pas moyen d'avoir un seul coup de pouce du destin ! Tootsy risquait de mettre ses menaces à exécution si elle ne lui suggérerait pas une solution pour atteindre leur destination. Le navire filait entre les flots bien plus rapidement que les idées traversaient son esprit. Comment parviendrait-elle à rejoindre les fonds marins par ses propres moyens ? Elle n'avait ni matériel ni contact pour réaliser cet exploit. Peut-être que Tootsy avait raison, elle ne pouvait que se tourner vers Trafalgar Law. Sur cette mauvaise nouvelle, elle indiqua la sortie à cette énergumène et remonta sur le pont pour y réfléchir. La brise marine pourrait l'y aider.
Bras croisés sur le bastingage, elle regardait la mer caresser la coque. Depuis un bon laps de temps, la démone avait cessé d'essayer de chercher –ceci était vain-. Le soleil se couchait lorsque sa solitude fut brisée par la commandante. Revenue, plus calme et moins agressive, Tootsy s'accouda à ses côtés. Elle tendit un escargot-phone à sa comparse qui le saisit sans protestation :
— Si l'on veut que Trafalgar soit là à temps, il faut le prévenir assez tôt. Rassure-moi, tu as un moyen de le joindre ?
— Il change le numéro tous les 2 mois. Alors oui, j'ai encore quelques jours devant moi.
Satisfaite de la réponse, Tootsy se contenta de hocher la tête. Elle ne pressa pas davantage Sïa, bien consciente que cette dernière se faisait actuellement violence. De toute manière, Moyesïa avait devant elle toute la soirée pour enfin appeler. C'était « juste » un mauvais moment à passer. Sïa savait ne pas pouvoir y échapper. Autant mettre un terme à cette attente détestable. Attrapant le microphone, elle commença à tourner le disque du gastéropode sur les numéros correspondants. Tootsy la regarda faire sans un bruit, le silence fut rompu par la sonnerie, quatre précisément avant que Tim ne décroche. Sa voix trahissa son étonnement. Il devait être en charge des communications, et au vu du timbre qu'usaient ses cordes vocales, cet appel était une surprise. Sans aucun doute, tout l'équipage devait être réuni à bord. À une telle heure, si personne ne fréquentait les rues d'une escale, c'est qu'ils naviguaient en mer.
Formuler, ne serait-ce qu'une syllabe fut d'une difficulté incommensurable pour Sïa. Sa langue pesait une tonne. Pourtant, elle se fit une raison, ouvrit la bouche prête à adresser un timide et gêné « salut ». Approche pathétique pour des retrouvailles qu'ils ne devaient plus espérer.
Mais au même moment, coupant net la brune dans son élan, des remous dans l'eau agitèrent le voile bleu marin. Un large tube cylindrique métallique perça la surface, suivie d'une masse sombre. Un sous-marin, certes plus petit que le Polar Tang, venait de sortir de nulle part. L'écoutille ne tarda pas à s'ouvrir pour laisser apparaître la silhouette élancée de Mark qui s'alluma rapidement une cigarette. Il s'était jeté sur son paquet, comme si fumer lui fut vitale. Pourtant il ne fallait point se leurrer, même sous l'eau, il n'avait pas arrêté un seul instant.
Son entrée fracassante avait attiré l'attention de tous ceux à bord du navire. La majeure partie de l'équipage était penché au-dessus de la barrière et ne manquait pas une miette du spectacle.
— L'un de tes amis ? espéra Tootsy tout en se tournant vers Sia.
— Ha ça, je ne pense pas, répondit Kaden en prenant de vitesse la brune.
Il n'avait point oublié ce type. Après tout, il lui avait volé sous son nez la Heart. Et c'était réciproque. Mark se remémora le jeune homme avec tout autant de facilité. Les deux chasseurs de primes se jaugèrent du regard, comme deux fauves s'affrontant pour la même carcasse. Et alors que Tootsy commençait déjà à râler sur la situation, la démone eut un éclair de génie. Ses yeux s'illuminèrent.
— Y a-t-il une seule personne sur ces mers qui te veuille du bien ? ironisa l'Indigène.
— Peu probable. Mais cette fois-ci, nous allons faire tourner la roue de la malchance. Voici notre ticket d'entrée pour les fonds marins, déclara avec aplomb la brune.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle était vive d'esprit et ne perdait pas le nord. Sans compter que Sïa était bornée et rancunière. Elle exigea de Tootsy qu'elle reste à l'écart de son affrontement, elle avait une fois de plus des comptes à rendre avec ce nouvel importun. L'indienne se retint parfaitement de l'en dissuader. Elle s'épargnait un combat, tout du moins elle espérait que son alliée parviendrait à évincer rapidement ce contretemps. Satisfait, la pirate projeta une chaîne au-dessus de sa tête, en direction de la vergue du navire. Les maillons s'enroulèrent autour de la pièce.
Assurée pour sa chute, Moyesïa sauta dans le vide sans la moindre hésitation, se balançant jusqu'au sous-marin . Elle finit bien entendu par lâcher prise, et atterrit sur le moyen de transport tout en manquant de glisser à cause de l'eau encore présente. Heureusement, elle put compter sur son sens de l'équilibre pour éviter de se tourner en ridicule. Se redressant sur ses deux jambes, elle était tout de même plutôt intriguée. Comment ce grand gaillard avait-il réussi à la traquer et surtout la localiser dans l'immensité bleue ?
— Je suis assez curieuse. Comment as-tu pu retrouver ma piste ?
Sans faire le moindre secret sur sa technique, Mark sorti de sa poche une vive-card qui s'orienta dans la direction de la brune :
— Lorsqu'on travaille pour les criminels les plus dangereux du Nouveau Monde, il vaut mieux se montrer prévoyant. Une pédicure à une proie déjà attrapée ne coûte rien et on traque bien plus facilement les petits rusés dans ton genre.
Depuis l'autre navire, Kaden siffla d'admiration devant l'ingéniosité de son collègue. La technique était loin d'être stupide, il se voyait la reproduire dans le futur. Pour sa part, Sïa se retint aisément de complimenter ce mercenaire. Elle était sur ses gardes puisqu'elle ne connaissait strictement rien aux capacités de ce type. Ni même qui était son employeur. Ses souvenirs sur sa capture restèrent flous. Quand bien même le nom de Joker lui reviendrait en tête, ça ne l'avancerait en rien. Elle ne connaissait pas les grosses pointures de ce monde, les savoirs de ces compagnons lui auraient été salutaires à cet instant. Elle aurait pu apprendre de leur bouche que Doflamingo ne travaillait pas étroitement avec des bras cassés. Qu'il fallait se méfier de son ennemi !
Sans compter qu'elle était restreinte dans ses mouvements. Ce sous-marin n'était pas pourvu d'un pont aussi large que le Polar Tang. Il n'était pas bien grand, mais tout en longueur. Elle n'avait qu'un mètre de manœuvre par côté, elle n'avait pas droit à l'erreur. Et comble de malchance, son adversaire ne semblait pas arrogant au point de prendre cet affrontement à la légère. Bien au contraire, il se donna la peine d'écraser sa cigarette sous son pied et de jeter un coup d'œil au bateau mouillant juste à côté. D'un regard, Mark évalua les capacités des alliées de la plus jeune, bien conscient qu'une mêlée ne lui serait pas avantageuse.
Le mercenaire n'eut guère le temps de s'attarder davantage pour étudier les forces adverses. Sïa passa à l'offensive, le bras recouvert du haki. Son poing la déménageait depuis un moment, depuis que ce type s'était pointé. Il en va s'en dire que ce n'était pas la tactique la plus avisée qu'elle puisse appliquer. Se jeter ainsi dans la bataille, sans rien connaître de son adversaire pourrait lui être préjudiciable. Cependant, elle n'avait pas de temps à perdre. La jeune démone se concentra sur le corps à corps, abandonnant en grande partie l'usage de ses chaines. Au vu de la taille de ce type, il aurait l'avantage sur la brune si elle lui laissait la possibilité de prendre un peu de distance. Il avait bien plus de portée que Sïa, et si les combats avec Law et son arme démesurée lui avaient bien appris quelque chose, c'était qu'il fallait acculer son ennemi et réduire sa marge de manœuvre.
Le choix de la stratégie était le plus judicieux. Mais malgré ça, Mark se débrouillait bien, évitant ou parant sans peine. Il n'avait que les petites feintes de Sïa pour le déstabiliser parfois, mais il arrivait toujours à s'en sortir avant qu'elles n'aboutissent. Pas question de se laisser prendre dans les chaînes que la jeune femme tentait d'enrouler autour de ses chevilles pour l'entraver. Bien trop grossier.
— Vous, les utilisateurs de fruit du démon, vous comptez bien trop sur vos capacités.
Levant ses pupilles fendues sur son adversaire, Sïa s'abstint de faire tout commentaire. Mark lui saisit le bras et elle sentit que quelque chose la piquait. L'instant d'après, Mark la renversa et la fit passer par-dessus bord sous les yeux choqués de ses acolytes. Bon nombre des suivants de Tootsy s'affolèrent depuis le pont, alors que Mark se tourna vers l'écoutille, prêt à aller cueillir sa proie grâce aux pinces de son sous-marin.
Il ne vit que trop tard la contrattaque venir. Depuis l'endroit où la jeune femme était tombée à l'eau, une chaîne jaillit et s'enroula autour du buste de Mark, entravant également ses bras par la même occasion.
— Comment… ?!
L'instant d'après, il fut entraîné à son tour à la flotte. Dans sa chute, il se cogna la tête violemment. L'eau fit quelques remous où il disparut. Mais rapidement une seconde chaîne surgit puis s'accrocha au bastingage. À l'aide de cette dernière, Sia émergea et l'utilisa pour remonter à bord tout en traînant derrière elle Mark saucissonné et inconscient. Elle déchargea son fardeau sur le pont du navire, juste aux pieds de Tootsy, avant de se laisser tomber lourdement. Elle profita de l'accalmie pour reprendre son souffle.
Un sourire victorieux étira son visage alors qu'elle adressa un pouce levé à son alliée. Cette réussite était sienne, et sa récompense était de ne pas devoir contacter son ancien capitaine. Le bonheur de son succès fut dérisoire face au soulagement de ne pas devoir appeler Law.
