Disclaimer : Le seul personnage sur lequel j'ai des droits minimes, c'est Irihi, qui est 100 Allie-chan. Les autres personnages, c'est à dire ceux de X etde XXXHolic, sont aux Clamp.

Note : et donc, ceci est un crossover entre X et XXXHolic, qui commence à peu près… vers le tome 4 de X, et vers le tome 2 de XXXHolic (ah bon ?). J'essaierai de faire des mises à jour régulières.

J'ai basé la chef du clan Magami à Nara de façon tout à fait arbitraire ;

Kagenié.

Prologue : Lettre.

Yûko-san,

Je pense que je n'ai plus besoin de vous présenter mes respects. Pour une fois, n'utilisons pas de faux semblants. Vous savez ce que je pense de vous, je n'en ai jamais fait un secret. Du reste, je sais très bien que vous partagez mon opinion. D'une certaine façon, vous me méprisez probablement plus que je ne le fais.

Après tout, j'admet au moins la qualité de votre travail.

Comme vous le savez déjà – comment pourriez vous ne pas être au courant ? –, l'année 1999 vient de commencer. Nous sommes le premier janvier.

La fin du monde est proche.

C'est un peu tôt, me direz-vous, pour s'en préoccuper. Un peu tôt, ou bien un peu tard. L'inquiétude peut attendre. Les préparatifs, eux, devraient déjà être faits.

Pourtant, c'est à ce sujet que je vous écris.

Vous conviendrez au moins, je pense, que cet événement est assez inattendu pour être noté. C'est d'ailleurs, Irihi-san vient de m'en faire la remarque, tout ce qui pourrais vous pousser à lire cette lettre au lieu de la brûler. Comme vous le voyez, elle n'a rien perdu de l'insolence que vous lui avez en partie enseignée.

Non. Je ne suis pas là pour vous critiquer.

Je suis là pour vous demander une faveur.

Oui, vous avez bien lu. Une faveur. Oh, bien sûr, je sais que vous ne me l'accorderez pas ! Vous ne m'aimez guère, et je ne vous offre rien en échange.
Enfin, je devrais plutôt dire que vous ne me l'accorderiez pas. Si j'étais la seule impliquée, ça n'aurait que peu d'importance pour vous, n'est-ce-pas ?

Mais cela concerne Irihi. Son rôle dans cet histoire est capital, du moins c'est ce que je crois. Elle ne le sait pas, bien sûr. Comment pourrait-elle le savoir ?

Même si elle lisait tout ça, elle ne saurait toujours pas. Elle ne peut pas comprendre. Pourtant, il faut qu'elle comprenne. Il faut qu'elle l'accepte.

Je m'égare encore, direz-vous. Mais vous allez voir que je ne suis pas si loin du sujet.

En effet, j'aimerais vous demander une simple chose. Veillez sur Irihi, s'il vous plait.

Je vous laisse imaginer le mal que j'ai eu pour écrire cette simple phrase.

Oui, je l'admet, je ne peux pas être à la hauteur. Personne ne pourrait l'être. Irihi doit juste vivre jusqu'à ce qu'elle comprenne ce qu'elle doit faire, et pourquoi elle doit le faire.

Je ne vous apprends rien en vous disant qu'elle à toujours été réticente quant à « l'héritage » de notre famille. Savoir à quel point ce sera dangereux pour elle n'arrangera rien.

Et à Tokyo, elle ne sera pas en sécurité.

Pas tant qu'elle n'aura pas trouvé les Sceaux. Elle aura du mal, j'en suis persuadée – après tout, ce n'est pas comme si elle pouvait utiliser un sort de détection.

Voilà pourquoi je vous demande de l'aider.

Encore une fois, je vais avoir des difficultés à écrire, mais je dois m'excuser.

M'excuser de vous mettre dans cette situation, tout d'abord. J'espère juste que vous ne jugerez pas utile de demander une compensation à Irihi pour ça.

M'excuser de ne pas vous en dire plus, ensuite.

Je ne suis pas libre de vous donner d'autres informations, et je ne le ferais certainement pas par courrier. Je ne vous apprends rien, encore une fois, en vous précisant que si je devais me confier à quelqu'un, ce ne serait certainement pas à vous.
Irihi arrivera demain matin à Tokyo.

Je ne vous ferais pas l'affront de vous présenter mes sentiments distingués, vous savez bien ce qu'il en est.

T. Magami,

Chef du clan Magami

Nara, 8h30, le 12/02/1999