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Chapitre 7

Une demi-heure après, Lily quitta la cuisine en riant avec Harry dans les bras. James et Sirius l'entendirent parler et se levèrent pour la rejoindre cinq minutes plus tard.

Quand ils entrèrent dans le salon, James et Sirius découvrirent Lily en train de parler pleurer et Harry qui la regardait, un peu comme inquiet.

- Lily, demanda James. Ca va ?

- Oh, James; s'exclama Lily en s'accrochant à lui.

- Qu'Est-ce qui se passe, interrogea Sirius.

- Marlène. Marlène Mac Kinnon est morte. Doras Meadowes aussi. Ils ont été tué par Voldemort lui-même, expliqua Lily en pleurant. Dumbledore vient de me le dire par cheminée.

- Deux de moins, fit Sirius. Les espoirs de l'Ordre s'amenuisent.

Il se laissa tomber auprès de Lily et James, et les regarda longuement.

- Je vais à Poudlard, annonça-t-il.

- Sirius, qu'Est-ce que tu espère changer, ça ne le fera pas revenir, prévint James

- Je vais voir s'il n'y a pas une mission, il faut que je m'occupe.

- Fais attention, la pria James.

Sirius acquiesça puis transplanta sur le quai de Pré-au-Lard. Quand il passa les portes du hall de Poudlard, le professeur Mac Gonagall l'attendait.

- James et Lily nous ont prévenu de ton arrivée.

- Bonjour Minerva. Je viens voir le professeur Dumbledore. Mais je suppose qu'il sait aussi.

Le professeur Mac Gonagall sourit et conduisit Sirius auprès du directeur.

- Bonjour Sirius,dit Dumbledore en lui faisant signe de s'asseoir.

- Bonjour professeur.

- Tiens bonjour Sirius. Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, dit l'un des anciens directeur dans son cadre.

- Bonjour Phinéas. Comment vas-tu ?

- Bien, je suis désolé pour la nouvelle.

Sirius baissa la tête devant Phinéas Nigellus,son arrière arrière-grand-père. Il s'assit.

- Que veux-tu, demanda doucement Dumbledore.

- Je sais que James et Lily sont en danger, même si ce n'est pas immédiat. Je voudrais que vous me confiez une mission.

- Ils m'en ont parlé. Ils veulent la faire avec toi.

- Non, fit Sirius. Ils vous l'ont demandé ?

- Oui. Vous allez veiller sur une des cachettes de Voldemort. C'est ici, indiqua Dumbledore d'un long doigt fin sur une carte.

- Oui. Et qui devons-nous surveiller précisément

- Vous veillerez durant quinze jours à ce qu'aucun membre de notre Ordre ne pénètre dans la forteresse. Il y a un espion parmi nous.

Sirius pâlit.

- Tu penses savoir de qui il s'agit, questionna Dumbledore.

- J'ai une petite idée, mais je ne voudrais pas m'avancer.

Dumbledore hocha la tête. On ne lançait pas d'accusation sans preuves.

- Vous vous rendez sur les lieux dès demain et dans quinze jours,Edgar Bones et son équipe viendrons vous relever.

Sirius hocha la tête avant de reprendre.

- Et Remus ?

- Ca tombe à la pleine lune. Remus aura une autre mission.

- Il faut quelqu'un pour le garder ce soir-là. Et Harry, qui veillera sur lui ?

- Je le confierais à Gidéon et Fabian Prewett.

Sirius parut soulagé. Il veillerait sur Lily et James, et Harry serait surveillé par Fabian et Gidéon. C'était parfait. Il ne manquait plus que d'éviter que Lily et James n'affrontent Voldemort.

- Et Remus ?

- Peter veillera sur lui, affirma Dumbledore.

- Alors c'est bon.

Sirius se leva et posa la main sur la poignée mais n'ouvrit pas la porte. Il se retourna

- Et si Voldemort vient ? Je veux dire, si il vient là où nous surveillons ses troupes ?

- Essayez d'entrer en contact avec ses Mangemorts.

Sirius hocha la tête à nouveau et cette fois quitta réellement le bureau du directeur.

Deux élèves lui rentrèrent dedans.

- Oh pardon, fit la première.

- Sirius ? Bonjour !

- Bonjour Nymphadora.

- M'appelle pas comme ça !

- Très bien Tonks, ma chère cousine. Ne devrais-tu pas être en cours ?

- Si, on y allait.

- Au revoir.

Sirius s'éloigna et quitta Poudlard après une rencontre avec Hagrid

- Tiens, Sirius.

- Bonjour Hagrid.

- Tu es venu voir Dumbledore ?

- Oui, je voulais qu'il me confie une mission. Je vais la faire avec James et Lily.

- Et Harry ?

- Fabian et Gidéon vont s'en charger.

Sirius transplanta chez James et Lily. Ils n'étaient pas seuls. Fabian et Gidéon étaient venus chercher le fils Potter.

- Salut Sirius !

- Salut ! Vous venez chercher mon petit protégé ?

- Et oui. Pendant deux semaines, nous serons les heureux gardiens d'Harry Potter, affirma Gidéon.

- Prenez en soin, ordonna James.

- Ou vous ne pourrez plus servir à grand-chose pour l'Ordre à part compter les Mangemorts, prévint Sirius.

- Ecoutes, on te le rends entier et en bon état, essaya de conclure Fabian.

- Arrêtez, dit Lily en entrant avec un sac qu'elle donna à Gidéon alors que James embrassait son fils. Sirius embrassa le bébé à son tour et Lily fit de même avant de confier Harry à Fabian.

Gidéon tendit un porto loin à son frère et transplanta. En comprenant qu'on allait l'emmener, Harry se mit à pleurer en tendant les bras vers James et Lily.

- Pa, appela Harry, Pa !

Sirius vit le visage de l'enfant se couvrir de larmes.

- Man !

Lily se détourna alors que son fils disparaissait. Quand ils ne furent plus que tous les trois. James reporta son attention sur la main qui serrait fermement sa chemise. Il vit alors que Lily pleurait. James passa une main sur ses larmes.

- Il est en sécurité Lily. Allons relever Caradoc et Benjy.

- Nous relevons Caradoc Dearborn et Benjy Fenwick, demanda Sirius.

- Oui, affirma James.

- Nous ne les relevons que demain normalement dit Lily.

- Je ne sais pas pour toi, fit James, mais moi, je ne peux pas rester ici alors que Harry n'y ait pas.

- C'est vrai, ajouta Sirius. C'est la première fois que vous le confiez à quelqu'un.

Lily fit un mouvement affirmatif de la tête. Elle savait qu'elle le reverrait dans quinze jours, mais c'était plus fort qu'elle, elle avait peur pour lui. Sirius posa une main sur son épaule et lui sourit doucement. Ils transplantèrent et repérèrent les lieux dans la journée. Ils restèrent un moment avec Benjy Fenwick, bond aux yeux marrons et avec Caradoc Dearborn, roux aux yeux bleus. Ils discutèrent de ce qu'ils avaient vu. Rien de très intéressant. Ils ne savaient pas encore qui était l'espion. Sirius pensa à dire à Dumbledore que la marque des ténèbres se trouvait sur le bras de tous les Mangemorts alors que les membres de l'Ordre du Phénix n'avait aucun moyen de reconnaissance.

Ils se couchèrent tôt et Sirius s'endormit vite alors que Lily et James parlèrent longtemps encore.

- T'inquiètes pas, répétait James à sa femme.

- Tu ne les auras pas ! Serpent ! Harry !

James se redressa et jeta un œil en direction du lit à Sirius. Lily se leva et s'assit sur le bord du lit du jeune homme brun. Il se retourna brusquement.

- Remus ? Remus, laisses pas Harry passer. C'est Rogue ! Il a trahit aussi.

Lily jeta un regard à James.

- Touches pas à Harry, cria Sirius en se redressant subitement.

Il resta un moment immobile, à essayer de reprendre son souffle. Il revoyait son cauchemars par pans entiers.

- Sirius ?

Il sursauta.

- Lily ? Tu m'as fait peur.

- Dis, tu en fais des cauchemars depuis un moment, fit remarquer James.

- Ca passera, affirma Sirius.

Sirius se rallongea et Lily passa sa main dans ses cheveux alors que Sirius tenait fermement la main de James. Il finit par se rendormir. Lily et James purent enfin regagner leur lit. Lily se blottit contre James et s'endormit lentement en respirant son odeur qu'elle connaissait si bien et qui la rassurait par sa seule présence. James trouva difficilement le sommeil et demeura une bonne partie de la nuit dans un état de demi veille. James trouvait le lit drôlement petit. Il ouvrit un œil et découvrit Lily tout contre lui. Une main dans la sienne et l'autre sur son torse, elle respirait encore de façon régulière. Elle dormait. Il leva les yeux vers le pied du lit et y trouva un grand chien noir.

- Pady, murmura James.

Le chien dressa une oreille puis s'approcha doucement du jeune homme.

- Qu'Est-ce que tu fous dans mon lit, demanda Prongs amusé.

Sirius reprit sa forme de beau brun aux superbes yeux bleus ( et c'est célibataire ? )

- J'ai eu peur qu'il vous arrive quelque chose, alors je me suis dit qu'en animagus, j'ai des sens plus développés alors un simple bruit ou une odeur pourrait me prévenir.

- C'est gentil, fit James en sortant doucement du lit. Réveilles-la doucement. Je vais faire le petit déjeuner.

Sirius acquiesça et s'approcha de la jeune femme rousse. Il la regarda longuement puis se pencha et la secoua délicatement.

- Salut Sirius, dit-elle en le fixant de ses yeux verts émeraudes.

Il se rappela la première fois qu'il les avait revu. Il n'avait pas osé y croire.

- Lèves-toi Lily. James est déjà debout.

Lily tendit la main sur sa gauche et trouva le lit vide mais encore emplit de l'odeur et de la chaleur de l'homme qu'elle aimait.

- Il vient de se lever, ajouta Sirius en sortant de la pièce.

Il alla rejoindre James et lui dit que Lily arrivait. Lorsque la jeune femme entra dans la pièce, elle trouva son mari et son meilleur ami en train de rire.

- Qu'Est-ce qu'il y a de si marrant ?

- On se remémorait ce que nous avons appelé la vengeance de Snivelus,expliqua Sirius.

- Tu veux dire la fois où vous avez finit dans la glace et où Lucius a prit cette superbe photo des Maraudeurs en glaçon alors que Sévérus était assit près de James. Je me souviens assez bien du rhume que vous avez eu après.

- Remus n'a même pas été malade, se plaignit James.

Lily laissa échapper un rire cristallin.

- Moi, fit Sirius. Je me souviens de la fois où on l'a prit dans un coin et qu'on lui a dis qu'on savait qu'il était un loup-garou.

- J'ai adoré la tête qu'il a fait, confirma James. Il a pratiquement pleurer de joie quand on lui a répété tous nos serments pour lui assurer qu'on ne le laisserait pas tomber.

- J'ai cru qu'il allait tomber dans les pommes quand tu lui as montré qu'on était des animagus seulement deux ans après.

- Mais non Sirius, c'était un an, c'est Peter qui a mit deux ans.

- On a bien rigolé, c'est en faisant la Carte du Maraudeur.

- Qu'on a réussit à se faire confisquer, dit James en maudissant Rusard jusqu'à la deux centièmes générations.

- Ton fils serra peut-être plus sérieux, affirma Lily.

- Mais nous étions sérieux, se défendirent James et Sirius.

Lily leur lança un regard soupçonneux. Ils allèrent prendre leur garde de la forteresse de Voldemort. Sirius se transforma en chien pour utiliser ses sens beaucoup plus aiguisés, il se cacha dans un fourré où James pouvait le voir mais pas l'ennemi et où il avait une vue parfaite sur l'entrée du Manoir. Tous les soirs, Lily ou James appelait les frères Prewett pour parler et voir Harry. Sirius avait aussi eu l'occasion voir l'enfant qui lui avait souvent sourit.

Ils continuaient à surveiller le Manoir. Rien d'intéressant n'arriva la première semaine mais au début de la seconde semaine, Sirius repéra un Mangemort qui avait un maintient, une odeur et une voix familière. Il savait qu'il s'agissait de Peter. Il n'en avait pas parlé à James et Lily. Il ne pouvait pas le faire.

Cette nuit-là, la veille de leur retour à Godric's Hollow, James avait prit la garde alors que Sirius gardait Lily sous sa forme de quadrupède. Il entendit distinctement un sifflement. Il reconnut la tonalité de la voix de James. Il reprit sa forme humaine et réveilla Lily.

- Hum…Quoi, maugréa la jeune femme.

- James nous appelle. Je crois que Voldemort est là.

Lily se leva, s'habilla, et elle et Sirius furent auprès de James en moins de temps qu'il ne le faut pour dire Quidditch.

- Il est là,dit James en montrant une silhouette noire.

Ils se mirent d'accord et transplanèrent devant le Lord Noir. Tels les trois Mousquetaires, ils croisèrent leurs trois baguettes et partirent à l'assaut de Voldemort.

- Coucou, fit James.

Il essaya de stupéfixer Voldemort qui évita le rayon rouge.

- Encore souple pour ton âge, lui lança Sirius.

Seulement le jeune Black ne fut pas assez rapide et fut touché par un éclair de Doloris. Il tomba en hurlant.

- Regulus a dû te rappeler ma proposition Black !

Quand le sort cessa, Sirius vit que son frère était auprès de Voldemort et Lily se battait dos à dos avec James.

- Tu devrais me rejoindre Black !

Sirius éclata de rire.

- Je ne m'appelle ni Regulus, ni Lucius. Et arrêtes s'il te plaît de prendre tes rêves pour des réalités !

Voldemort saisit un Mangemort par le bras droit et le mit à genoux devant lui, brusquement Sirius s'était relevé et il sentit deux mains se poser sur les siennes. Lily et James l'avaient rejoint et apparemment, plusieurs Mangemorts étaient blessés. Il savait très bien que James se débrouillait pas mal au corps à corps, puisque lui-même avait enseigné cet art à son ami. Ses parents avaient tenus à ce qu'il sache se battre à mains nues. Il était le meilleur dans cette discipline alors qu'il n'excellait pas vraiment dans la magie noire.

Voldemort retira la cagoule de l'homme à genou devant lui. C'était Regulus.

- Il dû te prévenir. Je vais le tuer si tu ne me rejoins pas.

- Je suis courant ! Mais si tu es si bien avec la mort, tu n'as pas peur qu'elle t'emporte ?

Voldemort éclata de rire à sa remarque.

- J'ai besoin de gens aussi intelligent que toi Black !

- Snape ne te suffit pas ?

- Je vais tuer ton frère.

- Vas-y ! Tu es sûr de me perdre comme ça.

Un éclair vert frappa Regulus qui s'écroula au sol avec seulement une expression de surprise sur le visage.

- Peut-être que tu ne veux pas, les Potter accepterons peut-être ! Rejoignez moi.

James le regarda et laissa échapper un rire sans joie.

- Non, mais tu rigoles ? Je savais pasque tu avais un sens de l'humour aussi pourri, lui dit James.

Il poussa Lily sur le côté et ils évitèrent un Avada Kedavra.

- Lucius, tu t'occupes de Black ! Je vais voir ce que valent les Potter.

Sirius s mit en garde devant Lucius qui lui lança un éclair bleu. Sirius le prit de plein fouet et tomba à terre.

- Expelliarmus, lança James à Lucius.

Il cassa la baguette de son adversaire en deux. James reporta son attention sur Voldemort et Lily.

- Impedimenta !

Voldemort avait un bouclier de protection mais Lily en avait un pour elle et James. Elle attira Sirius à elle pour le protéger aussi.

- Doloris !

Lily s'écroula ainsi que les défenses qu'elle avait mises en place. Elle resta un moment au sol après le sort puis elle entendit James crier. Du sang lui gicla dessus. Elle sentit une peur envahir son cœur et son âme. Elle murmura un « portus » sur une branchette qui traînait près d'elle. Lily se redressa et vit Voldemort approcher. Elle saisit Sirius et James d'une main, de l'autre, elle rangea sa baguette et prit le portoloin. Elle sentit un éclair vert et meurtrier les effleurer. Vidée, elle se laissa retomber au sol quand le tourbillon de couleurs devint net et qu'elle vit les étoiles au dessus d'elle. Elle tourna la tête vers Sirius. Il était inconscient et devait être fiévreux vu la sueur qui perlait sur son visage. Elle tourna difficilement les yeux vers James. Il était couvert de sang et de bleus. Elle regarda les étoiles en sentant des larmes couler sur ses joues puis tout devint noir et elle sombra.

- Albus, appela Minerva Mc Gonagall.

- Oui ?

- Hagrid a trouvé Lily et James Potter ainsi que Sirius Black dans le parc. Ils sont à l'infirmerie.

Le vieux directeur se leva et alla à l'infirmerie où il trouva Madame Pomfresh en train de s'affairer autour de trois lits.

- Comment vont-ils Pompom ?

- Lily Potter est la moins touchée. Elle est en hypothermie, a subit un doloris particulièrement grave, du troisième degré.

- Mais il n'y a que quatre niveau, fit remarquer Minerva.

- Oui, confirma Madame Pomfresh. Et puis il y a le choc émotionnel. James Potter est le pire. Je ne sais pas encore s'il survivra. Sirius Black est fiévreux et a subit un sortilège que je viens de lever.

Dumbledore s'avança vers le lit à Lily. Il vit que les larmes qui auraient dû couler avaient gelées sur sa peau. Madame Pomfresh lui administra une potion et la jeune femme ouvrit difficilement les yeux. Elle reconnut l'infirmerie et ne prêta aucune attention au directeur penché sur elle. Elle se redressa alors que Madame Pomfresh la forçait à se rallonger.

- James, appelait inlassablement Lily.

Elle aperçut finalement le lit à côté d'elle. Sans que personne ne puisse faire quelque chose, elle se leva et regarda James un moment. Elle passa doucement une main sur son front et l'embrassa avant de murmurer des paroles qu'elle seule comprit. Madame Pomfresh la força à retourner dans son lit. Lily redevint docile, mais ne quittait pas son mari des yeux. Elle resta silencieuse jusqu'au moment où Dumbledore allait quitter la pièce.

- Comment va Sirius ?

- Il est à côté de toi. Il est encore fiévreux Mais il s'en sortira, affirma la directeur.

- Est-ce que je pourrais voir mon fils, s'il vous plaît Monsieur ?

- Je vais demander à Fabian et Gidéon de l'amener.

Dumbledore allait de nouveau quitter la pièce quand Madame Pomfresh s'écria:

- Bienvenu parmi les vivants Monsieur Black.

Sirius se redressa un peu, la fièvre le faisait trembler, cela ne l'empêcha pas de voir Lily.

- Ca va Lily, demanda-t-il.

La jeune femme détourna le regard de James pour voir Sirius et finit par hocher la tête.

- Et…Et James, osa demander le Maraudeur.

Lily sentit des larmes couler de plus belle sur ses joues. Sirius le remarqua aussitôt.

- Non, murmura-t-il. NON ! Pas lui !

Lily se leva et alla rejoindre Sirius sur son lit. Il la prit dans ses bras. Elle pleura avec lui un moment.

- Monsieur Black, Monsieur Potter est toujours vivant, lui dit Madame Pomfresh. Il est mal en point.

L'infirmière lui donna une horrible potion qui fit tomber son quarante de fièvre en une heure. Ensuite,il se leva et marcha jusqu'au lit de James et s'assit.

- Je suis désolé James. J'étais sensé te protéger. C'est pour ça que je suis là. Moony va m'en vouloir.

- Non, affirma Lily, c'est Voldemort.

Elle s'assit sur le lit de James et lui prit la main. Sirius ramena Lily à son lit quand elle s'endormit. Il retourna au chevet de son meilleur ami. Il le veilla toute la nuit. Au petit matin, Madame Pomfresh arriva.

- Vous avez dormi ?

- Non, répondit Sirius.

Madame Pomfresh partit dans un long discours sur le fait que dormir était un remède puis examina James avant passer à Sirius. Lily se réveilla bientôt et retourna près de son époux qu'elle ne quitta pas. Elle eut le droit de quitter l'infirmerie dans la soirée et Fabien et Gidéon lui amenèrent Harry vers neuf heures du soir. Bien que l'enfant dormait, Lily le garda dans ses bras toute la nuit. Sirius,ce soir-là, coucha Lily dans le lit voisin et Harry dans le sien. Il veilla de nouveau sur James toute la nuit.

- Tu sais Prongs, Harry est ici. Lily et lui vont bien. Il t'aiment James. Tu dois te réveiller.

Comme la veille, Madame Pomfresh examina James puis Sirius.

- Quand Est-ce que je vais pouvoir partir ?

- Demain Monsieur Black.

- Est-ce que James serra réveillé.

- Je ne sais pas. Il n'est plus en danger de mort, mais son sommeil peut se transformer en coma.

Harry se mit à pleurer. Sirius devina facilement qu'il était perdu. Il se leva et prit Harry dans ses bras. Dès qu'il vit Lily, Harry l'appela en tendant les bras vers elle.

- Chut Harry, maman et papa dorment. Il ne faut pas les réveiller. Ils sont fatigués.

Comme s'il avait comprit, Harry passa un bras autour du cou de Sirius puis posa la têteau creux de son épaule avant commencer à sucer son pouce de sa main libre.

- Lily, entendit Sirius dans un souffle.

- Lily, appela Sirius en secouant la jeune femme. Réveilles toi, James t'appelle.

Lily se leva et alla vers James qui ne réagit pas à sa voix.

- Il dû avoir un éclair de conscience, expliqua Madame Pomfresh quand ils lui racontèrent. La douleur a dû lui faire reprendre connaissance.

Elle alla chercher une potion en vitesse et la donna à James. Harry était toujours dans les bras de Sirius. Une heure après avoir prit la potion, James ouvrit les yeux avec une grimace de douleur. Il vit Lily, Sirius et Harry penchés sur son lit. Il savait qu'il n'était pas seul, mais il sentit de nouveau happé par le néant.

- Il n'est pas rester conscient longtemps, s'inquiéta Lily en prenant Harry des bras de son parrain.

- Ce n'est pas grave, au moins,il s'est réveillé,affirma Madame Pomfresh.

- Pa, appela Harry en poussant James.

L'homme n'eut aucune réaction.

- Lily, dit doucement Sirius. Je vais aller prévenir Remus.

Elle hocha la tête et regarda Sirius disparaître derrière un rideau pour s'habille qu'e reporte son attention sur sa famille.