-1Chapitre 9
Il ouvrit les yeux et réalisa qu'il voyait floue. Une femme douce lui mit ses lunettes sur le nez avant de l'embrasser. Quand elle se redressa, il la reconnu, la trouvant plus belle que jamais et Merlin ! Qu'Est-ce qu'il l'aimait ! Il sentit une petite main sur son ventre et il tourna la tête pour voir son fils. Il vit aussi un jeune homme brun, son meilleur ami, et un autre homme châtain qui était son petit loup préféré. James Potter se redressa sur son lit d'infirmerie.
- Euh, on est quel jour, demanda-t-il.
- Alors nous sommes le quinze février et il est deux heures de l'après-midi, l'informa Sirius.
- Le quinze février ? Mais alors j'ai dormit pendant …
- Et oui,dix jours mon petit Prongs, que le temps passe n'Est-ce pas ?
James réfléchit un moment.
- Harry a sept mois alors ?
- Oui, autant que quand tu t'es pratiquement fait tué par Voldemort, confirma Lily.
- Qu'Est-ce que j'ai raté, demanda James.
- Harry sait dire Sirius, se venta le parrain.
James éclata de rire et se redressa. Il eut un léger vertige puis attira son fils à lui et lui fit un gros câlin.
- De l'air, tout le monde dehors, ordonna Madame Pomfresh. Je veux être seule avec Monsieur Potter.
- Mon vieux Prongs, tu as une touche, lui dit Sirius en prenant Harry sur le lit avant de partir.
Le pauvre Prongs en question eut juste le temps de voir Remus passer son pouce sur sa gorge en signe de mort et puis il ne vit plus que son pire cauchemar, une infirmière qui pourrait faire détraqueur.
Après avoir montrer trente six phénix à James Potter, qui était sûr d'avoir misé sur le mauvais centaure, elle lui annonça qu'il pourrait partir le lendemain s'il n'avait plus de vertige. Comment elle le savait, d'abord, qu'il avait des vertiges ? Alors qu'il était resté un vrai langue de plomb ! Sur ordre et supplication de James, Sirius usa de son charme légendaire pour époustoufler Madame Pomfresh et permettre à James de rentrer chez lui.
Une fois dans son salon avec sa femme, son fils et ses deux amis, James se détendit.
- Il paraît que tu as mordu Sirius,Moony ?
- Oui, mais, ça va, il ne sera pas un loup-garou.
- Je suis étonné que tu ne t'en veuille pas plus que ça.
- Tu rigoles, il s'en voulait à mort, lâcha Sirius. Alors comme j'aurais qu'une petite cicatrice, je lu ai dit que ce n'était vraiment pas grave.
- J'ai cru que tu étais mort, avoua Remus. Je ne t'ai pas touché pendant cinq heures. Tout ce temps,tu n'as pas fait un mouvement. Je te croyais vraiment mort.
- Je t'ai pardonné Remus . Je ne peux pas te pardonner pour toi-même. Ca c'est à toi de le faire.
- Tu es quelqu'un de génial Sirius.
-Je sais,qu'Est-ce que tu veux ? Je suis beau, intelligent, beau, riche, beau, humble et je crois que j'ai oublié beau aussi.
James, Lily, Remus et Sirius éclatèrent de rire.
Dans les jours qui suivirent, Sirius accompagna Remus au Ministère de la Magie et ils y croisèrent Cornélius Fudge, le futur Ministre de la Magie ( NDA: moi, je le verrais plutôt en Ministre de la Connerie, mais après tout, j'y suis pas. …Ouin !)
- Bonjour Monsieur Lupin, Monsieur Black, dit le futur Ministre en leur serrant la main.
- Bonjour, répondirent les Maraudeurs.
- Monsieur Lupin, je voudrais votre avis sur le nouveau statue demandé par les Aurors.
- Honnêtement, mes amis Sirius et James sont Aurors. Je ne vous dirais donc pas de refuser. Demandez onc l'avis du professeur Dumbledore, suggéra Remus.
Cornélius hocha la tête et les quitta.
- Notre petit Moony national serait-il monté en grade ?
- Un jour, je lui ai donné mon avis sur un truc sans importance et depuis j'ai l'impression d'être un saint, il prend tout ce que je dis comme parole de Merlin.
Sirius posa une main sur l'épaule de son ami et lui lança un regard compatissant.
Ils furent rattrapés par une note de bureau. Sirius la saisit et reconnut l'écriture régulière Lily.
- Vas-y tout seul Moony . James, mon éternel coéquipier m'appelle au secours !
- Mais c'est l'écriture de Lily !
- Le fait que ce soit notre secrétaire ne rend-il pas la chose évidente, demanda Sirius moqueur.
- Je croyais qu'elle était toujours en congé maternité pour Harry.
« Et c'est moi qui débarque de quinze ans plus tard » pensa Sirius à demi-désespéré.
- Bon, je vais voir.
Sirius monta deux étages. Il entendit la voix de James de l'ascenseur.
Quand il entra dans le couloir des Aurors, Sirius croisa Edgar Bones, un membres de l'Ordre du Phénix.
- Salut Edgar. Tu saurais pas qui est avec James ?
- Si,c'est Barty Croupton. James lui crie dessus depuis vingt minutes et Lily essaie de le calmer.
- Ils m'ont appeler au secours, je ferais mieux d'y aller.
Sirius entra dans son bureau sans frapper et tout le monde se tut à son entrer. Seule Lily poussa un soupir de soulagement.
- Qu'Est-ce qui se passe , interrogea l'animagus chien.(Non déclarer évidemment sinon c'est pas marrant!)
- Il veut que nous allions faire une mission pour arrêter un sorcier qui a prophétiser la fin du monde par Voldemort sur le Chemin de Traverse.
- Toutes façons on va tous crever , dit Sirius à James.
- Je suis désolé, fit son ami, mais on a pas bossé comme des dingues à Poudlard et à l'académie des Aurors pour finir ramasseurs de Fin du Monde.
- Vus devez y aller, c'est votre travail, cria Croupton.
- Non,gronda James ! Mon boulot, c'est d'arrêter les vrais méchants. Pas les pauvres clochard qui espèrent que le monde vase écrouler !
- C'est un ordre !
- Et alors, dit Sirius.
- OBEISSEZ !
- On ne reçoit nos ordres que du département des Mystères ou d'Alastor Maugrey, cracha James.
- James, dit doucement Lily.
- Quoi, cet abrutit, qui est pire qu'un Mangemort, se prend pour Merlin tout puissant parce qu'il est directeur du département de la Justice Magique !
Ca commençait vraiment à énerver Sirius.
- Y a une procédure,cria le Maraudeur. Soit vous la respectez, soit vous vous cassez !
Sirius ouvrit la porte et la désigna. Il savait au regard de Croupton qu'il n'aurait pas dû faire ça, mais s'il y avait bien une règle des Black qu'il avait toujours respectée, c'était bien « Un Black ne se fait jamais dominé. »
Sirius claqua la porte derrière Croutpon et soupira.
- Doux Merlin ! Que ça fait du bien quand ça s'arrêtes.
Lily rie un instant puis se tourna vers James.
- Tu es en colère ?
- Lily, il me prend pour son larbin, ça fait un mois et demi, deux mois qu'il essaie de nous refiler ses missions à deux morilles là ! Ca va bien.
- Il a toujours pas réussit, ajouta Sirius avec un sourire fière.
- Bah, c'est pas aujourd'hui qu'il va réussir. On est des Maraudeurs.
- Nous, tout ce qu'on fait, ça à de la classe, conclut Sirius. Lily secoua la tête et retourna derrière son bureau.
- En fait, j'ai servit à rien, dit Sirius.
- On devait te voir de toutes façons, affirma Lily.
- Est-ce que tu es libre ce soir ?
- Tu me proposes un rancard Prongsy, fit Sirius en papillonnant de la paupière vers lui, les mains entre les genoux.
- Oui, avec belle-mère, répondit James avec un rire.
Sirius fit la grimace et Lily lui envoya un regard sévère qui laissa le pauvre Sirius Orion Black penaud.
- Tu pourrais aller chercher Harry là-bas ?
- Il y aura ta sœur Lily chérie,l'informa James avec douceur pour ne pas se prendre les foudres de sa déesse.
- Bah,c'est ok alors, fit Sirius impatient. Depuis le temps que vous en parlez…Je veux la voir.
- Comme quoi que … Maintenant je sais que tu es un psychopathe fou dangereux comme le dit ta mère, s'exclama Lily.
- Elle est si terrible ?
- Tu n'as pas idée,intervint Prongs. Déjà, pour elle, tout ce qui est magie est bannie et nous rends tous complètement fous et abruti. Elle est comme ceux de ta famille, mais à l'envers.
- Tu veux dire que au lieu que ce soit les moldus, les gens inférieurs, c'est nous les sorciers ?
James et Lily approuvèrent.
- Mais c'est débile; s'écria Sirius. Finalement, après réflexion je veux pas voir ta sœur Lily !
- Tu vas aller chercher Harry tout de même ?
- Oui, mais c'est pour la bonne cause alors !
Sirius était en train de terminer son rapport quand Lily s'approcha.
- Sirius, il est six heures.
- Oui et alors ?
- Tu as rancard, intervint James avec un grand sourire.
- Je termine et j'y vais.
Il signa le rapport et le tendit à Lily.
- C'est pour Maugrey. J'y vais, dit Sirius en prenant sa veste. Je vous attends chez vous avec lui.
Sirius sortit des locaux du Ministère et transplanta devant chez Monsieur et Madame Evans. Il les avait déjà vu, une fois à la gare de King's Cross à la fin de leur cinquième année et au mariage de James et Lily. Il frappa.
- Bonjour Sirius, entrer, l'invita Madame Evans.
Colline Evans était rousse aux yeux bleus et avait donné son charmant sourire à sa fille. Sirius s'exécuta et suivit la grand-mère de son filleul jusqu'au salon où jouaient deux enfants. Il y avait Harry et le second devait faire trois fois sa largeur.
- Bonjour, dit Sirius à la femme au visage chevalin qui était assise près du feu, dans un fauteuil de velours bordeaux.
- Rius, s'exclama Harry en le voyant.
L'enfant tendit les bras vers lui.
La mère de Lily l'avait laissé en plan avec Harry, un gamin et une inconnue. C'était pas la joie. Il s'approcha de Harry et lui tint les mains afin qu'il puisse se tenir debout. Son filleul lui sourit et Sirius fit de même.
- Bonjour Monsieur Black, dit Monsieur Evans en entrant dans le salon.
Sirius se redressa et serra la main à l'homme brun qui se tenait en face de lui. Sirius l'étudia un moment et il trouva certaines caractéristiques physiques qui étaient les mêmes que Lily, comme la couleur des yeux, la formes de visage.
- Voici ma fille aîné, Pétunia. Elle s'est mariée aussi.
Sirius serra la main à Pétunia Evans ou …En fait il ne connaissait pas son nom actuel.
- Là, c'est son fils Dudley.
Le jeune homme brun acquiesça et se tourna à nouveau vers son filleul.
- Il a été sage, demanda-t-il.
- Un véritable petit ange, avoua Madame Evans.
Dudley s'approcha de Harry qui lui jeta un sort pour le repousser.
- Harry, gronda Sirius en s'accroupissant près de l'enfant. Tu n'as pas le droit! Tu es trop petit!
Harry baissa la tête et passa une petite main dans ses cheveux. Comme le faisait James quand il était désolé ou angoissé.
- Pas de magie, ajouta Sirius plus doucement en menaçant le jeune (très jeune) sorcier d'un doigt. Pas avant l'école.
Harry lui jeta un regard repentant puis lui tendit les bras. Sirius lui fit un câlin.
- Merlin, se désola l'animagus, que je peux être magnanime parfois !
- Tu vois, dit la sœur à Lily en s'adressant à son père. C'est une tare. Il a voulu tuer mon fils.
Sirius observa une seconde l'autre enfant qu'il avait baptisé le cochonnet. Il n'avait rien. Harry avait sûrement usé d'un simple extrio.
- Il n'a rien, affirma Sirius.
- Bien sûr,allez-y, défendez le ! De toutes façons vous êtes pareil!
- Vous avez de la chance Madame que ne sois pas mon frère. Il y a, de l'autre côté, des sorciers moins patient que moi, prévint Sirius.
- Comment vont Lily et James, demanda Madame Evans pour détendre l'atmosphère.
-Bien, très bien.
- Nous n'avions plus de nouvelles depuis longtemps,ajouta son mari. Nous commencions à nous inquiéter.
Sirius sourit. Lily ne devait pas avoir avoué à ses parents qu'il y avait la guerre et qu'elle exécutait des missions pour le plus grand sorcier de tout les temps. Ce n'était pas à lui de le leur dire, c'était à Lily de le faire.
- Vous resterez bien dîner, proposa Monsieur Evans en consultant sa montre.
- Euh,je ne sais pas,il faut que je ramène Harry. Mais…
- Mais James nous a dit que vous le gardiez pour la soirée, dit Madame Evans.
Sirius ne voulait pas abuser de l'hospitalité de Monsieur et Madame Evans. Pourtant, les parents de Lily insistaient. Il finit par accepter. Un homme blond, gras et avec une énorme moustache arriva. Monsieur Vernon Dursley dans toute sa splendeur ( NDA: enfin, c'est très glorifiant pour lui, beurk ! Et heureusement que le procédé de l'ironie a été inventé,sinon, avec lui, on l'aurait inventé ). Pour que Sirius soit vraiment désespéré, les Dursley restèrent aussi dîner. Sean Evans invita les convives à s'installer autour de la table. Sirius prit Harry et suivit Colline Evans pour gagner la salle à manger. Il mit l'enfant dans la chaise haute libre alors que Pétunia mettait Dudley dans la seconde. Sirius gagna la cuisine et proposa son aide à Sean pour mettre la table. L'homme accepta et lui tendit les assiettes qu'il étala sur la table. Sean arriva avec les couverts et sa femme avec les verres. Pétunia mit un peula main à la patte, mais Sirius en fit bien plus qu'elle. Quand Sirius et Colline vinrent s'asseoir, Dudley entre ses parents et Harry entre Sean et Vernon. L'animagus ne dit rien et sa plaça à droite de Madame Evans. Dudley lança sa petite cuillère à la figure de Harry qui se mit à pleurer en fusillant son cousin du regard.
- Rius, pleura Harry en se calmant.
Vernon et Pétunia ne dirent rien à leur fils, ce fut Sean qui s'en chargea, changeant Harry de place, le mettant entre lui et Sirius.
- Que faîtes-vous dans la vie, demanda Colline à Sirius.
- Euh, je suis le coéquipier de James, dit-il après un moment d'hésitation.
Devant les deux êtres anti-magie présents, il ne voulait pas révéler tous les fondements de leur société. Sean s'accouda à la table et se servit un verre d'eau.
- James ne nous a jamais dit ce qu'il faisait et Lily nous a dis qu'il était un peu comme un policier.
Sirius réfléchit. Bon, ce n'était pas si terrible. Il devait répondre à la question en plus maintenant. Il était un peu comme piégé.
- Je suis Aurors, dit-il. Les Aurors ne sont pas vraiment l'équivalant de vos policiers. Notre Ministère…
- Vous avez un Ministère, demanda Colline.
- Oui. Ministère de la Magie est divisé en plusieurs départements. Les Aurors dépendent du département des Mystères. C'est qui chez vous équivaut au secret défense. Personne ne sait vraiment ce que sont les recherches menées dans notre départements. Seulement les Aurors ne forment un service du département. Nous traquons et enfermons à Azkaban les sorciers les plus dangereux.
- Azkaban, demanda Pétunia comme si cela lui rappelait quelque chose.
- Oui, c'est la meilleur prison sorcière parce qu'elle est gardée parce que nous appelons des détraqueurs.
Harry fit une grimace.
- Qu'Est-ce que c'est, demanda Sean.
- Ce sont des créatures qui se nourrissent de nos souvenirs heureux et font ressurgir les pires de notre vie en nous emprisonnant dans notre désespoir et ils peuvent nous…
Sirius s'arrêta et baissa la tête. Il se souvenait de ça aussi, il avait faillit…perdre son âme.
- Que peuvent-ils faire ?
- Ils peuvent vous mettre dans un état où vous êtes pire que mort Monsieur Evans, avoua Sirius.
- C'est-à-dire, dit Colline.
- Ils vous embrassent et avalent vôtre âme. Alors vous n'êtes plus rien. Vous n'avez plus de souvenirs ni rien et pourtant,vous continuez à vivre. Votre justice dispense la mort, la notre nous fait embrasser.
- C'est horrible, affirma Colline.
- Oui, le pire,c'est pour vous, expliqua Sirius. Vous ne pouvez pas les voir…
Cela jeta un froid.
- Lily nous a parlé d'un sport, annonça Sean après un temps.
- Le Quidditch, confirma Sirius avec un sourire.
Harry se mit à sourire et à applaudir.
- Oui Harry, un jour, tu seras un aussi bon attrapeur que ton père ! En faite,ajouta-t-il pour les autres. Le Quidditch a des règles très simple même s'il est très compliqué d'y jouer.
Alors qu'ils sortaient de table et retournaient au salon, Madame Evans lui demanda de montrer sa baguette. Sirius sortit le morceau de bois fin et gracieux. Harry tendit les bras vers la baguette que Sirius lui tendit.
- Mais tu ne fais pas de magie, imposa-t-il.
Harry lui sourit et porta la baguette à sa bouche.
Au milieu de la conversation, Sirius tendit soudainement la main en avant et la referma sur un éclat doré. Harry, qui riait depuis un moment arriva à quatre pattes. La baguette à Sirius au milieu du salon, sur le tapis. Le sorcier se leva, la rangea dans sa poche et montra aux autres le vif d'or qu'il avait dans la main.
- C'est un vif d'or, expliqua-t-il. Une des balle de notre sport.
Il se tourna vers l'enfant, son filleul.
- Viens là Harry, dit Sirius en la prenant sur ses genoux. Je n'avais pas dit pas de magie par hasard ? Tu es bien comme ton père. James était pareil à l'école.
- Donnes, fit Harry.
- Certainement pas.
Sirius ressortit sa baguette et fit disparaître la balle. Harry lui lança un regard déçu puis il posa sa tête contre le torse de l'homme brun. Il se mit à sucer son pouce alors que son autre main jouait avec la manche de son parrain. Il finit par s'endormir. Aux alentour de onze heures, Sirius s'excusa et partit. Madame Evans lui proposa une couverture pour que le petit ne prenne pas froid sur la route.
- Non, merci, c'est bon, je vais rentrer directement.
- Mais ils n'habitent pas à côté, fit remarquer Sean.
- Oui, mais je rentre par la magie. Pour la sécurité de Harry, précisa Sirius.
Il prit le sac que lui tendait Colline et alla sur la pas de la porte où il transplana
