Le vampire rentra dans la chambre du gardien avec qu'une envie, ressortir. Il se demandait encore pourquoi le sort s'acharnait sur son ami. Il était arrivé ici il y a des années, amené par un gobelin, et pas n'importe lequel, le Seigneur Ragnok, Roi des profondeurs de Gringotts et d'Angleterre. Il avait aidé à endormir le garçon qui tenait à peine sur ses jambes, et l'avait installé dans un lit, comme était la tradition et loi dans le domaine. Peu importe qui vient, que ce soit le fils de ton ennemi, d'une race dont la haine était présente depuis des millénaires, ou même un humain, tous ceux qui se réfugié ici se voyait accorder respect et aide, et avait accès aux soins qui étaient nécessaires. Libre à eux de rester ou de partir ensuite, tant qu'ils respectaient la paix de ceux qui réside dans Le Domaine.

Harry Potter n'était pas différent, et le vampire, un des résidents les plus anciens, avait joué ce rôle d'aide, et avait endormie le garçon qui ne demandait qu'à dormir. Il s'était installé dans un fauteuil en face du gobelin, qui lui expliqua la situation, et de la présence du sauveur. Le vampire écouta, analysa, accepta. Et un cri le fit ce redresser, en proie à un cauchemar violent, le garçon criait et gesticulait dans son lit, et seulement la présence de fée que le vampire appela permis au garçon de ce calmer. Les fées avait ce pouvoir de paix que personnes, sauf peut-être les licornes, ne pouvait égaler. Elles c'était installées tout autour du lit, une dizaine, et avait veillé sur le jeune Potter, tout en le regardant avec curiosité, babillant dans leurs langue qui sonnait comme un concert de clochette pour quelqu'un qui avait son esprit fermé. Elles étaient nombreuses à vivre sur le Domaine, et étaient d'une aide précieuse en chaque occasion, et un signe de paix incontestable, ne s'installant jamais dans des lieux habitaient par la colère, haine, ou tout autre sentiment mauvais.

Il y avait bien sur des disputes, différents, ou même tension de temps à autres, c'était évident, tant de races différentes au même endroit crée forcément ce genre de désagrément, mais la règle de paix était vénéré, et immuable. Le vampire pouvait compter sur les doigts d'une seul main le nombre de personne à avoir été banni du Domaine, car c'était un endroit sacré, un paradis, et pour chaque race, ce lieu était un sanctuaire qu'ils pouvaient rejoindre sans crainte.

Mais aujourd'hui, aujourd'hui des personnes voulaient briser cette paix. Des humains. Pour la plupart des races, que ce soit vampire, loup garou, gobelin, elfe pour n'en citer que quelques une, c'étaient les humains qu'ils fuyaient, mettant toujours plus de contraintes, d'interdiction, d'humiliation, dénigrement, c'était leurs fléaux. Il était étonnant que sans la présence d'humain, les loups garou et vampire pouvaient être cordial entre eux. Pas amis certes, mais aimable et tolérant oui. Tout avait changé avec l'arrivé de Harry Potter, ce dernier acceptant tout le monde, demandant seulement de l'ignorer, qu'il avait eu sa part de guerre. Il avait surpris le vampire quand, en se réveillant, il avait accepté un verre d'eau que lui tendait une elfe de maison, et lui avait interdit de l'appeler autre chose que Harry, qu'il n'était le maître de personne. L'elfe, qui avait réussi à fuir une famille violente, avait fondu en larmes devant ses paroles, n'en ayant jamais reçu de la part d'un humain. En s'agenouillant devant elle, un geste qui avait réduit à silence les fées et surpris encore plus le vampire, il avait raconté une histoire. L'histoire d'un ami, un ami qui avait voulu le protéger de la pire manière qui soit, un ami qui l'avait aidé à chaque fois qu'il le pouvait, un ami qui l'avait sauvé et qui en était mort, un ami qui était un elfe de maison, le premier elfe de maison libre, un elfe de maison qui s'appelait Dobby.

L'histoire avait fait pleurer l'elfe, les fées avait tenu un silence respectueux en hommage à l'elfe de maison, et le vampire lui-même avait baissé la tête par respect. Une chose rare c'était passé, une chose qui était resté à jamais gravé dans l'esprit du vampire, un nouveau Gardien était né. Seule les fées avait ce droit, le droit de nommer un gardien, et en quelques instants, juste en écoutant l'humain raconté une histoire, elles avaient fait leurs choix. Le garçon avait brillait, les fées virevoltaient autour de lui répandant de la magie sur lui, et était apparu une fine chaîne autour de son cou. Attaché à cette dernière tenait un médaillon rond, ou était gravé en son centre un arbre au milieu de bois de cerf, l'emblème du Domaine. Le garçon avait caressé doucement le symbole, murmurant un nom puissant, Cornedrue. Il s'agissait ni plus ni moins du nom du Grand Cerf, le gardien des bois du Domaine, mort il y a un peu plus d'une vingtaine d'année.

Quand le vampire avait demandé comment il connaissait ce nom, deux yeux verts émeraude c'étaient tourné vers lui, s'apercevant seulement de la présence du vampire dans la pièce. Doucement, le garçon l'informa qu'il s'agissait du nom que son père avait quand il se transformait en cerf. Pour le vampire, il s'agissait là d'un signe. Le Grand Cerf était mort peu après sa rencontre avec un dénommé James Potter, venu rencontrer le lieu qu'un de ses ancêtres avait créé. Maintenant, le fis de cet homme était là ramenant l'esprit de Cornedrue à la maison. Il y avait un nouveau Gardien, et maintenant, encore plus que jamais, le lieu allait grandir et développer des défenses plus forte, car c'était le rôle du Gardien, un protecteur, un médiateur quand il le fallait, un sauveur pour ceux qui recherchent une vie paisible.

Pourtant, aujourd'hui, le Gardien était en proie à son passé, un qu'il n'avait jamais abordé depuis qu'il avait trouvé la paix, un qu'il avait laissé derrière lui pour se consacrer pleinement sur le domaine, acceptant et aimant la paix qu'il avait trouvé dans ce lieu. Le vampire ne voulait pas briser l'image qu'il voyait devant lui, Harry était installé au piano, jouant pour les petites fées présentes, dansant avec bonheur sur le piano, répandant des étincelles de magie autours d'elles, qu'une elfe des bois ramassait et tissé dans une toile magique à côté d'eux. Le vampire attendit que l'homme finisse son morceau, ne voulant pas casser ce moment. C'était une des règles non dites du Domaine, attendre, ne jamais casser une activité, attendre qu'il se termine ou qu'on lui demande de parler, ne jamais casser un moment apaisant.

La mélodie s'arrêta, et Harry se tourna vers lui, attendant de savoir ce que voulait son ami. Le regard qu'il reçut suffit à lui faire perdre le sourire, et doucement il chuchota des mots aux petites fées, et malgré leurs plaintes, supplique de continuer à jouer pour elles, il refusa, leur demandant pardon, qu'il avait de affaires urgentes à régler. Pour les fées, la notions d'urgence est inconnu, mais comprirent qu'elles n'auraient plus de musique pour le moment, alors elles s'en allèrent, et le vampire compris par les morceaux de phrases qu'il entendait qu'elles partaient tissé une couronne de fleur pour la petite humaine. Il sourit légèrement, les fées étaient un réel bonheur à côtoyer, elles n'étaient que rarement triste ou peureuse, et remontaient le morale de tous ceux dont elles bénissaient de leurs présences.

- Alors, dit le Gardien en perdant son sourire, qui était au portail ?

- Des humains du ministère, ils ont remonté la piste jusqu'ici grave à l'esprit collectif des esprits perdus.

- Que voulaient-ils ?

- La petite fille, de ce que j'ai pu voir dans leurs esprits, ils comptent l'oublier et l'abandonner chez les non-mages comme orpheline abandonné. Ils ont totalement supprimé le village, les corps ont été détruits et le lieu est vierge d'habitation. Pour les non-mages présents qui s'étaient déplacé suite aux appels de détresse, ils ont été oubliés et renvoyer chez eux.

Harry explosa, et un éclat de magie brisa la fenêtre de la pièce. Comment pouvait-on faire ça ? Comment pouvaient-ils être aussi stupides ? Ils n'étaient pas au Moyen-Age, un village n'allait pas disparaître comme ça, des questions seraient posé, des enquêtes auront lieux, des personnes allaient se déplacer.

- Ils ont l'intention de revenir ?

- Assurément, répondit le vampire, ils n'ont pas…apprécié ma présence et le fait qu'ils ignoraient que je résidais ici. Apparemment je devais signaler mon habitation, ou quelque chose comme ça, je n'ai pas vraiment écouté. Bref, ils vont revenir, surtout le couple.

- Le couple ?

- Oui, un homme roux, de ce que j'ai lu dans son esprit c'est le chef des aurors, il n'aime pas trop les vampires de ce que j'ai compris. La femme, une brune avec les cheveux légèrement bouclé est à la tête de la régularisions des créatures magiques et va vouloir…me régulariser.

- Tu as pu découvrir leurs noms ? Demanda Harry en essayant de garder son calme, priant silencieusement que ce n'était pas qui il pensait.

- Je n'avais jusqu'à maintenant que leurs noms, j'ai découvert aujourd'hui leurs physiques. Je suis désolé mon ami, répondit le vampire d'un ton compatissant. C'était Ronald Et Hermione Weasley qui était à nos portes.

La seule chose qui empêcha Harry d'exploser, ce fut l'éclat de rire qu'il entendit venant de sa chambre. Les fées n'avaient pas une voix qui portaient autant, cela ne voulait dire qu'une chose, la petite fille était réveillée.