J Chapitre 2: Paradis sans magie.

Olivier ouvrit les yeux.

Fred !

Je suis là George !

Les jumeaux se jetèrent dans les bras l'un de l'autre. Ron et Alicia arrivaient sur sa droite, Angélina et Katie sur la gauche.

Olivier !

Angélina l'aida à se relever.

Combien êtes vous, demanda une voix glaciale.

Euh, fit Olivier.

Nous sommes huit, neuf avec vous, dit Hermione qui était à ces côtés.

Fred et George enlevèrent leurs chaussures et leurs chaussettes et se mirent à courir sur le sable doré, chauffé par le Soleil éblouissant. Les premiers ondulants au fil du vent et les vagues couleur azur qui venaient rouler sur la plage laissèrent tout le monde sans voix. Tout le monde ? NON !

On est au paradis George !

Fred lança un sourire éclatant à son jumeau et ils commencèrent une course.

Messieurs Weasley, cria Rogue. Revenez !

Fred revint en courant deux minutes plus tard.

Monsieur…Monsieur. On a trouvé Harry. Il est inconscient.

Fred mena l'exécrable professeur de potions auprès de Harry. Il était étendu sur le sable, George à ses côté. Sévérus pu observer un éclat doré dans sa main. Il s'approcha et y vit le vif d'or.

Bien comme son père, maugréa Sévérus.

Il commença à soulever le dos à Harry en passant une main sous son coude.

Qu'est ce que vous faîtes, demanda Olivier.

Il ne faut pas le laisser au Soleil, il va attraper une insolation, expliqua Rogue.

Personne ne dit rien alors que Sévérus prenait Harry dans ses bras et allait le déposer sous l'ombre d'un palmier.

On peut aller faire un tour, demanda George.

Tout le monde peu aller faire un tour si il reste dans mon champs de vision, approuva Rogue. Tant qu'à faire, je ne veux personne dans mes jambes.

Les filles allèrent s'asseoir sur la plage en bavardant et s'y assirent. Ron et Hermione s'assirent près de Harry, mais sous le regard noir de Rogue, ils décidèrent de partir. Ils firent des aller-retour sur la plage en se rongeant les sangs. Fred et George avaient, comme les autres, enlevé leurs robes de Quidditch et leurs pulls. Ils étaient donc tous en pantalon et en t-shirt. Seul Rogue et Harry étaient encore habillés comme à leur arrivée. Ils avaient tous mis leur affaires près de Harry et Rogue en un tas de vêtements.

Rogue doit commencer à frire, murmura George à Fred alors qu'ils jetaient un coup d'œil au professeur qui enlevait lui aussi sa robe et son pull.

Personne n'avait pensé à enlever le vif d'or de la main à Harry. Olivier était resté près de Rogue et malgré les regards noirs que lui envoyait Rogue.

Pourquoi est ce que vous restez là Dubois ?

Je veille sur Harry, ses intérêts et les miens.

Aidez moi, on va lui enlever sa robe et son pull. Qu'il nous fasse pas une déshydratation en plus.

Est ce que vous seriez en train de vous inquiéter pour lui.

Manquerait plus que ça ! Soulevez le, le faîtes pas tomber, il a l'air déjà assez abîmé comme ça !

Je fais attention je vous signale.

Fred se mit torse nu et marcha avec George vers la mer. Ils trempèrent leurs pieds et George imbiba d'eau salée le t-shirt de son frère. Ils retournaient auprès de Sévérus quand Ron et Hermione les croisèrent.

Professeur, dit George en lui tendant le t-shirt mouillé. Faudrait peut-être le mouiller.

Sévérus lui lança un regard méprisant. Si ça ne lui fait pas de bien, ça ne lui fera pas de mal, pensa-t-il. Il laissa faire George en surveillant de près Harry qui ouvrit difficilement les yeux. Il était éblouit par la lumière. La dernière fois qu'il avait les yeux ouvert, il faisait gris. Il se souvint vaguement de la scène.

Les cognards, fit Harry en se redressant.

Doucement Potter, lui dit Rogue.

Il était toujours éblouit, il avait chaud et une affreuse migraine.

Il sentit un mouvement dans sa main et la regarda de plus près.

Je l'ai eu, dit-il incrédule.

Oui Potter, tout cela est fascinant. Mais comment, vous sentez-vous ?

J'ai mal à la tête, dit Harry en faisant signe à Fred de l'aider à se relever.

Une fois sur ses pieds, Harry regarda autour de lui.

On est mort, demanda Harry.

Personne ne répondit et le regard à Harry se posa instinctivement sur Sévérus.

Mais non, on est pas mort. Parce que le professeur Rogue n'a rien à faire au paradis. Pourquoi est ce que vous n'êtes pas en enfer ?

Nous ne sommes pas mort Potter.

Je me doute. Et nous ne sommes pas dans un rêve, je me vois mal rêver de vous.

Harry se tourna vers Hermione qui était remonter vers eux avec Ron quand Harry s'était réveillé.

Qu'est ce qui s'est passé ?

Euh…et bien je crois qu'il y a eu une interférence magique quand l'éclair a touché les deux cognards lors de l'impact. Tu as été le dernier à te réveiller parce que tu étais le plus près.

On est où et qu'est qu'on fait là ?

Aucune idée Harry, répondit Fred. Mais c'est le paradis.

Où sont Angélina, Alicia et Katie ?

Potter, comment savez-vous qu'elles sont ici ?

J'ai pensé à chacun d'entre vous de tomber. Même si ça fait mal de l'avouer, j'ai pensé à vous et à chaque membres de l'équipe, à Ron et Hermione aussi, avant d'avoir une impression de tourbillon et enfin je suis tombé.

Angélina, Alicia et Katie prirent Harry dans leurs bras.

Tu as vu où on est, c'est génial, lui dit Katie.

C'est à cause de lui que nous sommes tous ici, l'accusa Rogue.

Mais on est pas coincé, demanda Alicia.

Est ce que quelqu'un a une baguette, demanda Ron.

Tous se regardèrent et comprenant qu'aucun d'eux n'avaient de baguette, ils finirent pas fixer leur professeur de potions.

Non, je n'ai pas la mienne.

Donc, fit Harry, ce n'est pas ma faute, c'est la votre.

Je vous demande pardon Potter ?

Nous, on jouait donc nous n'avions pas de baguette sur nous parce que c'est interdit. Vous, vous aviez l'autorisation. C'est donc votre faute.

Ce n'est la faute de personne, intervint Hermione. C'est une interférence avec la foudre et le sort qui se trouve sur les cognards.

Résumons nous, fit Olivier, nous sommes seul, à dix, sur une île déserte, sans magie pour rentrer. Nous allons devoir vivre ici jusqu'à ce qu'on nous retrouve.

Il faut que quelqu'un est de l'autorité sur les autres, sinon ça va être le bazar, lâcha Alicia en regardant Fred et George.

Moi, dit Rogue. J'ai déjà de l'autorité sur vous.

Harry eu un rire sans joie.

Si vous avez autant d'autorité ici qu'à Poudlard.

Harry les laissa planté là et quitta l'ombre du palmier où il n'eut pas le temps de faire cinq pas qu'il s'écroulait. Rogue le rattrapa avant qu'il ne touche le sol.

Voilà où vous conduit votre orgueil Monsieur Potter.

Il faut arrêter ça, dit Ron, les Monsieur, les Miss. Il faut qu'on soit tous ensemble et que celui qui n'est pas content s'en aille.

Pourtant, dit Hermione, moi je suis d'accord avec le professeur Rogue. Il faut que ce soit lui qui commande.

Harry ouvrit les yeux. Il porta tout de suite la main à ses yeux en repoussant ses lunettes. Fred et George l'adossèrent à l'arbre.

Harry, appela Hermione en s'agenouillant près de lui. Ca va ?

Y a trop de lumière.

On ne peut rien faire pour toi, lui expliqua Ron. On est sur une île déserte où Rogue est le chef.

Oh non…se lamenta Harry.

Rogue lança une robe sur la tête à Harry pour lui abriter la tête de la lumière.

Qu'est ce que j'ai, demanda Harry à Hermione.

Tu es devenu photosensible à la lumière du jour. Ca passera. Tu es d'accord ?

Avec quoi ?

Le professeur Rogue va être notre chef.

Si je suis le seul contre, je me plierai à la volonté des autres.

Il n'y plus de professeur Potter. Nous devons vivre comme si nous étions à Poudlard.

Bah j'aimerais bien y être moi ! A Poudlard !

Harry repoussa la robe et se mit à pleurer dans ses bras qui entouraient ses genoux.

Potter, ne vous mettez pas dans…

Mais lâchez moi. Vous l'avez dit, je suis d'accord avec vous. D'accord, c'est sûrement moi. C'est de ma faute.

Sévérus jugea préférable de partir et il alla vers l'eau. Il regarda la marée remonter. L'équipe le rejoignit sans Harry.

Monsieur…

C'est finit Dubois. Potter a raison. Je ne peux pas commander.

Vous êtes le plus expérimenté de nous tous, affirma Angélina.

Qu'est ce qu'on fait, demanda Ron, on doit dormir quelque part.

Je crois Weasley, dit doucement Rogue, que nous devons créer ce quelque part.

Les garçons hochèrent la tête.

Mesdemoiselles, occupez-vous de trouver quelque chose à manger. Nous, nous allons construire un abris, proposa Rogue.

Et Harry, demanda Hermione. A cause de sa photosensibilité, il faut qu'il reste à l'ombre.

Nous n'allons pas faire un abris sur la plage Granger…

Hermione. Il n'y a plus de Granger ici.

Tous hochèrent la tête.

Il faudrait qu'on s'appelle par nos prénoms, confirma Olivier.

D'accord, alors vous pouvez m'appeler Sévérus et on se tutoie tous.

Ils montrèrent leur accord et les garçons partirent à la recherche d'un endroit où construire quelque chose.

Il doit y avoir des animaux, affirma Sévérus. Pour aujourd'hui, on va faire un truc vite fait. On fera un truc dans les arbres demain. Je suppose messieurs que vous ne désirez pas avoir de filles dans votre lit toutes les nuits parce qu'elles ont entendu un bruit.

Ils hochèrent la tête. Ils se mirent au travail. Tard dans l'après-midi, quand le soleil commença à se coucher à vrai dire, ils rejoignirent les filles. Elles avaient fait du feu et faisaient cuire des poissons et Harry était monté dans un arbre pour aller chercher des noix de cocos.

Ca va mieux Harry, lui demanda Ron en s'asseyant à côté de lui.

Oui, j'ai presque plus mal aux yeux. Je vais pouvoir vous aider demain.

Là, on a fait juste un truc comme ça, on fera un truc plus concret demain, avoua Rogue.

Tant, mieux, comme ça je participerais. Olivier, tu peux me donner du poisson ?

Olivier tandis un desdits poissons au professeur.

Je crois que j'ai raté quelque chose, fit Harry.

On se tutoie tous et on s'appelle par nos prénoms.

Ah………