Chapitre 3
"Comment ?! s'écria Tatsumi. C'est tout ce que vous avez ramené ?!"
Un soupir lui répondit. D'un coup d'œil distrait, Ikki compta les pièces d'armures d'or qui s'alignaient sur la table. Ils en avaient rapporté quatre : les deux bras et les deux jambes. Son frère gardait encore le buste et le casque.
"Incapables ! hurlait encore le majordome. Comment osez-vous revenir les mains vides !
– Ça suffit, Tatsumi."
L'homme se tut aussitôt, l'air tout penaud devant sa maîtresse. Seiya ne se priva pas pour se moquer de lui avec une grimace des plus matures, et Ikki ne put s'empêcher de ricaner. Comme il leur tournait à présent le dos, les garçons avaient tous une vue splendide sur la bosse légèrement bleutée que sa rencontre avec le mur avait provoquée. Dommage que ça ne lui donnait pas suffisamment la migraine pour qu'il arrête de les gronder comme des enfants, ne serait-ce qu'une journée. L'Oiseau de Paradis aurait presque songé à encourager son cadet à frapper plus fort, la prochaine fois, s'il avait été suffisamment mesquin. Tout plongé dans ses réflexions, il n'avait pas entendu la petite tirade de Saori avant qu'ils ne soient vivement invités à sortir.
Seiya, Shiryu et Ikki avaient été gentiment raccompagnés devant le manoir. Hyoga, lui, ne s'était pas présenté depuis la récupération des pièces d'armure. Après quelque discussion qui intéressa fort peu l'aîné, le Dragon prit son armure, celle de Pégase, et s'éloigna vers l'aéroport. Il avait été convenu qu'il se rendrait au Tibet pour faire réparer les protections, détruites lors de leur combat. Après de brèves salutations, Ikki partit de son côté à son tour.
"Hey, où tu vas ?
– J'ai un truc à faire, et je ne te veux pas dans mes pattes.
– On ne devrait pas se séparer, ton frère et les chevaliers noirs pourraient nous tomber dessus à tout moment.
– Je crois me souvenir qu'on les a mis au tapis, les chevaliers noirs. Et si tu crois que Shun me fait peur…
– Sois prudent quand même. le coupa Seiya. Je n'ai pas l'impression qu'il va nous laisser tranquilles, j'ai un mauvais pressentiment.
– C'est ça, ouais…"
...
Il ne fallut pas beaucoup de temps à Ikki pour retrouver l'arbre d'entraînement de son enfance. C'était le plus grand de la forêt, le plus épais, et le seul dont le tronc était un peu plus creusé que les autres. Étonnamment, la marque de ses poings ornait toujours l'écorce. Il passa ses doigts dessus pour en sentir le relief, se remémorant les séances d'entraînement comme si c'était la veille. Il se revoyait, frappant encore et encore, sans se fatiguer, avant de se tourner vers son petit frère, l'encourageant à en faire de même.
"Nous n'avons rien, nous ne sommes que des orphelins. disait-il. Nous devons devenir forts, si on veut s'en sortir. Alors prends sur toi, et frappe de toutes tes forces !
– Mais ça fait trop mal… protestait Shun en pleurant, les phalanges écorchées. Je ne veux pas…
– Il faut que tu comprennes que je ne serai pas toujours là pour te protéger. Alors fais un effort."
Bien souvent, en le voyant pleurer, Ikki cédait, et lui accordait cinq minutes avant de reprendre l'entraînement. Comment pouvait-il oublier ? Il soupira pour lui-même.
"Ça alors… Je ne te pensais pas aussi sentimental."
Ikki se retourna, surpris, pour trouver Shun, à quelques mètres de lui, adossé à un arbre, les bras croisés. Il avait attaché ses cheveux en une queue de cheval, dégageant un peu son visage, et portait une simple chemise pourpre avec un jean. Son regard était différent de leur dernière rencontre : plus serein et calme. Sa voix aussi semblait avoir changé, davantage posée et douce que ce ton agressif et cette voix rauque qu'il avait entendu. Il avait l'impression d'avoir un autre devant lui, encore. Plus proche du petit frère de son enfance.
"Et je pensais que tu avais rejeté ton passé. Du moins, c'est ce que Shiryu a dit.
– Que veux-tu dire par "rejeté mon passé" ? répondit Shun, le visage teinté d'une sincère confusion. Je ne comprends pas.
– Je ne sais pas, tu piques une crise dès qu'on t'appelle par ton prénom, et tu clames haut et fort que "Shun est mort". Admets que c'est...
– Si c'est vraiment ce que j'ai dit, et bien, je crois que c'est la vérité."
Un long silence suivit sa déclaration, comme la première fois. Cette fois, cependant, l'Oiseau de Paradis était las de ces paroles insensées. En quelques pas, il franchit la distance qui les séparait et le saisit par le col.
"Écoute, je commence à en avoir marre de ces conneries ! Je ne vais pas supporter ta petite crise identitaire bien longtemps !
– Tu devrais me lâcher ! répondit Shun, l'air paniqué. Je suis très sérieux, lâche-moi !"
Sans aucune douceur, Ikki relâcha son frère contre l'arbre qui, se cognant la tête, émit un couinement douloureux avant de se masser l'arrière du crâne dans une grimace. Il se détourna à moitié pour resserrer sa queue de cheval dans un geste sec, lui jetant tout de même un regard indigné.
"Tu devrais faire attention à ce que tu fais. Tu ne sais pas ce que tu pourrais provoquer.
– Ah oui ? Et je provoquerais quoi, la colère du grand Phénix ?
– … Si seulement tu savais à quel point tu es dans le vrai." soupira Shun après un silence.
Il s'éloigna de quelques pas, tournant le dos à son frère, avant de lui refaire face. Ses yeux étaient à présent voilés de tristesse.
"Écoute… Je t'expliquerais avec plaisir ce qu'il se passe, mais ça n'est pas si évident. Moi-même je suis perdu, personne ne comprend. C'est… bizarre.
– Et tu n'as pas envie d'essayer ? demanda Ikki, un peu plus sèchement que voulu. Peut-être que je peux comprendre.
– J'en doute. Je n'ai encore jamais vu une chose pareille se produire chez personne… Et pourtant ça fait longtemps qu'on…"
Il se tut subitement, puis regarda ailleurs, comme s'il s'apprêtait à dire quelque chose de compromettant. Il tritura ses mains , puis marcha vers l'arbre d'entraînement, sur lequel il passa sa main, sentant à son tour le relief des poings de son frère dans l'écorce.
"Tu frappais sacrément fort…
– Et ça n'a pas changé.
– Je te crois sur parole. dit Shun en se tournant vers lui. Contrairement à ce que j'ai pu dire, je n'ai pas envie qu'on se batte.
– … Tu ne l'as jamais dit."
De nouveau, le cadet détourna le regard, retrouvant de l'intérêt dans l'écorce de l'arbre, même s'il en ôta la main comme s'il venait de se brûler. Ikki le surprit même à se mordre la lèvre d'un air embarrassé, ses yeux courant partout sur l'écorce. N'était-ce pas la deuxième chose étrange qu'il disait en à peine deux minutes ?
"T'es vraiment bizarre. soupira Ikki. Non seulement ton comportement n'a rien à voir avec hier mais, en plus, tu n'as même pas l'air de te souvenir de ce que tu as dit. Je peux savoir ce qui va pas, chez toi ?"
Shun serra le poing, et le silence se prolongea pendant quelques minutes dans la forêt. Aucun des deux ne savait que dire et, pendant quelques secondes, l'Oiseau de Paradis se surprit à envisager l'idée farfelue qu'il avait peut-être eu affaire à un sosie bizarre de son frère, la veille. Il se retint de rire de sa propre stupidité, regardant à nouveau l'arbre. Il leva un peu les yeux et, là, un peu au-dessus de la tête de Shun, il vit d'autres marques de poings. Celles-ci étaient reliées entre elles par de longues fissures, formant une sorte de croix… Ou alors…
"Shun, c'est toi qui a fait ça ?"
Surpris, le jeune homme le regarda, avant de suivre son regard. Ses yeux s'agrandirent de surprise et il recula de quelques pas pour mieux voir. Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre ce qu'ils avaient sous les yeux.
"C'est pas bon, ça… murmura-t-il d'une voix blanche. Il ne faut pas que tu restes là.
– Quoi ? Qu'est-ce qui est pas bon ?
– C'est la Croix du Nord. On n'est pas seuls.
– Comment ça, "on n'est pas seuls" ?
– Arrête de poser des questions ! Il faut que tu t'en ailles !"
C'est alors que, les interrompant, des flocons de neige tombèrent entre eux. Cependant, ils ne ressemblaient pas à de la neige ordinaire, parés d'une teinte sombre. Si Ikki parut étonné de leur apparition, Shun, lui, regardait frénétiquement autour de lui, sur ses gardes. La température autour des deux frères chuta d'un coup, comme s'ils s'étaient retrouvés instantanément en hiver, et la neige s'accumulait à une vitesse anormale sur le sol, si bien qu'elle commença vite à craquer sous leurs pas. Soudainement, Ikki fut frappé d'un violent blizzard, qui l'envoya brutalement heurter un arbre un peu plus loin, le fracassant. Quand il se releva, sonné, quelqu'un se tenait entre Shun et lui.
"Hyoga ?"
L'autre lui sourit et, alors que sa vision devint plus nette, l'Oiseau de Paradis comprit son erreur. Ce Cygne-là avait des cheveux noirs, des yeux sombres, et l'armure assortie. Elle ressemblait à celle du Cygne, tout en étant son exact opposé.
"Alors, comme ça, c'est toi, le frère de mon Maître ? Tu n'es pas aussi terrible que je l'imaginais.
– Ne le sous-estime pas ! prévint Shun. Tu l'as attaqué par surprise.
– Parce que tu crois qu'il aurait pu parer, en d'autres circonstances ?
– J'en suis même certain."
Les deux chevaliers se regardèrent un instant, alors que Ikki se releva, prenant appui sur l'arbre derrière lui. L'air autour d'eux ne cessait de se refroidir.
"On va bien voir, s'il est aussi puissant que tu le prétends.
– Je te l'interdis !
– Promis, je le laisse en un morceau.
– Cygne Noir !"
Ignorant l'appel, le chevalier noir chargea son poing, pour attaquer à nouveau l'Oiseau de Paradis, sans doute avec la même technique que la première fois. Mais alors qu'il allait frapper, Ikki, non sans surprise, vit son petit frère se jeter devant son adversaire, et se prendre le blizzard noir de plein fouet, avant de disparaître entre les arbres, soufflé par l'attaque. Il n'y eut pas un cri, juste un silence effrayant.
"Shun ?!
– Mais qu'est-ce qui lui a pris ?! Maître !"
Le Cygne Noir sembla vouloir s'élancer à la recherche du Phénix mais, subitement, se figea, alors que sa jambe droite ne sembla pas vouloir se détacher du sol. En baissant les yeux, il remarqua, confus, la glace qui se formait lentement, grimpant sur son pied jusqu'à sa cheville. En quelques secondes, celle-ci se fit emprisonner.
"Mais… Comment est-ce possible ?!
– Ce n'est que le froid du vrai chevalier du Cygne !"
Les deux hommes se tournèrent d'un seul geste. Plus loin, sur une petite bute, entre les flocons noirs blanchissant peu à peu, se tenait Hyoga, dans son armure de bronze bleutée, le regard froid. Il fit quelques pas dans leur direction.
"Je me doutais que, parmi les chevaliers noirs, l'un d'eux aurait, comme moi, la Croix du Nord comme emblème… C'est donc toi…"
Sans attendre de réponse, Hyoga concentra son cosmos dans son poing et, d'un geste, envoya son alter ego atterrir quelques pas plus loin dans la neige.
"Hyoga, qu'est-ce que tu fiches ici, l'interpella Ikki ?!
– Ça se voit, non ? Je viens régler son compte au chevalier qui usurpe ma constellation.
– J'allais m'en occuper !
– Loin de moi l'envie de te donner des ordres, vraiment… mais tu devrais plutôt aller voir ton frère, pendant que je me charge de lui."
Un grondement désapprobateur lui échappa, avant que Ikki ne se relève pour courir dans la direction de Shun. Grâce à la neige qui s'était accumulée avant l'attaque du Cygne, il put facilement retrouver l'arbre contre lequel il avait atterri : il y avait un creux dans la poudreuse, au point d'impact… mais le jeune homme n'était pas là. Il y avait également du sang, sur l'arbre qu'il avait heurté, et en quantité. Ikki avait beau savoir que les plaies à la tête saignaient abondamment, il ne put empêcher la peur de le gagner. En cherchant frénétiquement autour de lui, il vit des traces de pas, dans la neige, menant vers la droite. Il les suivit au pas de course, appelant son frère.
"Shun ? Où es-tu, reviens !"
Seuls les bruits de l'affrontement des deux Cygnes lui répondirent. La température baissait encore, faisant naître des frissons de froid sur ses bras nus, alors que les Poussières de Diamants s'abattaient, à quelques mètres de lui. Les flocons blancs dansaient autour de lui, épais et légers, couvrant toujours le sol de la forêt. Malgré tout, il continua de suivre les empreintes de pas, et les quelques traces de sang sur les arbres jusqu'à ce que, sans raison apparente, les empreintes ne s'arrêtent. Ikki eut beau chercher aux alentours, mais rien… sa piste s'arrêtait définitivement ici, au milieu des arbres, comme si son frère s'était subitement envolé. Même le sang avait disparu.
"Shun…"
Il leva les yeux, espérant en vain trouver son frère caché entre les branches, et l'inquiétude laissa la place à la frustration. Shun avait semblé enclin au dialogue, et il était sûr qu'en insistant un peu, il aurait eu le fin mot de cette histoire… et il avait fallu que le Cygne noir intervienne. Ikki baissa la tête et mit un coup de pied dans la neige, avant de tourner les talons pour s'éloigner, les poings serrés, enfoncés dans ses poches.
"Je te le jure… Un jour, je saurai tout ce qu'il s'est passé."
Sur le chemin du retour, suivant ses propres empreintes, Ikki constata avec une certaine surprise que le silence était retombé dans la forêt. Les deux Cygnes avaient cessé de combattre, et il ne sentait plus la présence du chevalier noir. Était-il mort, ou avait-il simplement disparu, comme Shun ? Comme une illusion se dissipant, la neige s'évaporait lentement autour de lui, comme s'il ne s'était rien passé. Seules les quelques traces de sang, çà et là sur les arbres, étaient encore présentes. Il rejoignit Hyoga en quelques instants : celui-ci se tenait debout, devant l'arbre de son enfance réduit en une simple souche.
"Tu l'as eu ?
– Non. répondit froidement Hyoga. Un autre chevalier noir s'est pointé avec ton frère. L'Oiseau de Paradis Noir. Ils se sont chamaillés, et Shun lui a ordonné de repartir avec eux.
– Comment il allait ? demanda subitement Ikki. Shun, comment il allait ?
– Blessé. C'était superficiel. Et pas mal remonté, aussi. En tout cas, il était assez en forme pour remettre le Cygne Noir à sa place."
Sans un mot de plus, ni un regard vers Ikki, il se retourna pour passer à côté de lui, tenant son bras droit, que l'Oiseau de Paradis devina blessé. Hyoga fit quelques pas vers la sortie de la forêt, avant qu'il ne l'interrompt, se tournant vers lui.
"Tu n'as pas eu l'impression de revoir le Shun de notre enfance ?"
Le Russe arqua un sourcil et se tourna vers lui, semblant se demander s'il se moquait de lui. Mais il vit dans les yeux du jeune homme qu'il était sincèrement curieux, et un peu inquiet.
"Je ne m'intéressais pas beaucoup à Shun, tu te souviens ? Ni à aucun d'entre vous. Mais, il n'avait pas l'air différent d'hier, si c'est ta question. Il était arrogant et m'a regardé comme s'il voulait me tuer.
– Tu en es sur ?
– Certain."
Coupant court à la discussion, Hyoga s'en alla, laissant Ikki seul, et perdu dans ses pensées.
...
Le regard perdu sur la mer, le Phénix attendait, assis sur un rocher, que ses hommes les rejoignent. À sa droite, l'Oiseau de Paradis Noir s'occupait de sa plaie à la tête alors que, dans son dos, il sentait toujours la présence du Cygne Noir, un genou au sol, sans doute en train de penser à ses remords. Le chevalier ne lui avait adressé ni un regard, ni une parole depuis qu'ils avaient quitté la forêt, après lui avoir passé un savon humiliant devant son alter ego. Il savait, au fond de lui, que c'était idiot de lui en vouloir à lui, ça n'était pas de sa faute.
"Quel plaisir de vous revoir, Maître ! Il y avait longtemps…"
L'Oiseau de Paradis Noir s'éloigna de quelques pas, et le Phénix se releva, avant de faire face aux Chevaliers Noirs, qui mirent tous un genou au sol, le regard bas.
"Les quatre Chevaliers Noirs sont réunis ici pour vous servir !"
Son regard se posa tour à tour sur le Pégase, le Dragon, le Cygne et l'Oiseau de Paradis, tous revêtus d'armures d'un noir profond : les copies conformes des armures de bronze qu'il avait pu voir sur le ring. Et pourtant, c'était évident, leurs porteurs étaient bien différents.
"Si je vous ai fait venir de l'Île de la Reine Morte, c'est parce que je veux que vous veilliez sur l'armure d'or. Prenez-en soin !"
Sur ses mots, il ramassa les pièces de l'armure à ses pieds, et les lança une à une à ses sbires. La ceinture revint à Pégase, le Dragon obtint la poitrine, les épaules furent rattrapées par le Cygne et l'Oiseau de Paradis garda l'abdomen.
"Quant au casque, c'est moi qui le garderai. poursuivit le Phénix. L'armure est ainsi divisée en neuf parties. Votre mission ne consiste pas uniquement à veiller sur l'armure d'or…
– Nous l'avions bien compris, Maître… l'interrompit Pégase Noir. Non seulement nous vous ramènerons les parties manquantes de l'armure… Mais, en plus, vous aurez la dépouille des chevaliers de bronze… !"
Le Phénix se retourna vers la mer, perdant ses yeux bleus sur l'horizon, le poing serré. Il sentait ses entrailles se tordre douloureusement alors que, dans un coin de sa tête, un sanglot discret s'éleva.
Bonjour, bonjour !
Je mourrais d'envie de vous partager ENFIN ce petit tête-à-tête entre les deux frangins. J'ai adoré écrire cette scène même si elle était particulièrement difficile (dur dur de ne pas révéler des informations compromettantes). Le Phénix est passé en mode mystérieux, non ? Si vous avez une théorie sur les raisons de son comportement étrange, n'hésitez pas à m'en faire part en commentaire.
Sinon, j'ai repris le travail ce lundi, et je passe très peu de temps sur mon pc, depuis. Je vais essayer de vous mettre un chapitre en ligne toutes les deux semaines... je dis bien essayer parce que j'avance... lentement. Désolé :( (J'ai pas fini le cinquième, j'en suis qu'à la moitié ! ToT)
J'espère tenir le rythme ! Et je vous attends nombreux en commentaires !
À la prochaine !
