Chapitre 4

Hésitant, Seiya baissa les yeux sur la lettre qu'il avait en main, avant d'observer les grottes devant eux. Il avait reçu ce courrier quelques jours plus tôt, lui demandant, à lui et ses amis de se rendre aux Trous des Dix Vents, au sud-ouest d'Aokigahara, au pied du mont Fuji. Dans un grec parfait, Shun leur demandait d'amener les pièces de l'armure d'or en leur possession, et promettait que les chevaliers noirs et lui-même auraient les autres. "Nous nous affronterons, et les gagnants auront l'armure." avait-il ajouté, avant de signer de ce simple mot, "Phénix". Le jour décisif était arrivé, et Shiryu, parti au Tibet pour faire réparer les armures de Pégase et du Dragon, n'était pas encore revenu.

"Shiryu a échoué, annonça simplement Hyoga.
– Il a dû lui arriver quelque chose. répondit Seiya, préoccupé. Qu'importe, je me battrai sans armure.
– C'est très courageux, Seiya. commenta Ikki. Mais aussi profondément stupide et suicidaire."

Une grimace répondit à Ikki, avant que le Pégase ne jette un œil aux alentours. En se concentrant un peu sur son environnement, il sentit un cosmos, à quelques mètres d'eux. À cette altitude, la brume les empêchait de voir bien loin d'eux et, pourtant, une silhouette se dessina, se rapprochant peu à peu du groupe. Ils reconnurent aisément un jeune homme aux longs cheveux noirs, une urne d'armure sur le dos.

"Shiryu ?"

Sans réfléchir, Seiya s'empressa de le rejoindre, lui criant avec bonheur qu'il n'en pouvait plus d'attendre… mais quelque chose le chiffonnait : Shiryu ne réagissait pas, se contentant de sourire en silence, en le laissant venir à lui. Et puis, soudainement, alors que Seiya n'était qu'à quelques pas de lui, le dragon s'évapora tel un mirage, laissant l'armure de Pégase sur place. Le choc remplaça bien vite l'euphorie, et le garçon se précipita sur l'urne, qu'il ouvrit sans plus attendre. Ébahi, il resta un moment à contempler son armure, bien différente de quand il l'avait laissée à son ami.

"Non… murmura Seiya. Ce serait l'âme de Shiryu qui l'aurait amenée jusqu'ici…
– Ne perdons pas plus de temps, Seiya. grommela Ikki. Mets ton armure, et allons tabasser les chevaliers noirs."

Ils échangèrent rapidement un regard indéchiffrable, avant que le Pégase n'enfile son armure, pièce par pièce. Au fur et à mesure, il se rendit compte à quel point elle resplendissait, semblant plus forte et plus solide qu'avant… mais cela ne mit en aucun cas fin à ses interrogations. Quand il fut équipé, et prêt au combat, il se tourna cependant vers le coffret de l'armure, resté au sol.

"Mais comment cette armure a-t-elle fait pour me parvenir… ? Je doute que ça soit réellement l'âme de Shiryu qui l'ait conduite… Mais, que ?"

Subitement, sous leurs yeux, l'urne s'éleva du sol, lévitant comme par magie. Si Hyoga et Seiya restèrent stupéfaits devant ce spectacle, sans avoir l'air de savoir comment réagir, Ikki, lui, ne se laissa pas impressionner, et chargea son cosmos dans son poing pour donner un rapide coup vers l'armure. Son cosmos ainsi concentré frappa de plein fouet une masse invisible, qui lâcha aussitôt l'urne, avant d'apparaître devant les chevaliers de bronze, sous les traits d'un enfant aux cheveux blonds, glapissant de douleur.

"Bah voilà, soupira Ikki, c'était pas un fantôme.
– Mais qui es-tu, questionna aussitôt Seiya ?"

Le petit se redressa. Il ne devait pas avoir plus de dix ans, portait une tunique brune usée et arborait des petites taches sombres en guise de sourcils. Il se tourna vers Seiya et lui expliqua, l'air indigné.

"Tu devrais plutôt me remercier d'être venu de Jamir pour t'apporter l'armure...
– Comment ? C'est toi qui… ?
– C'est Mû qui m'a envoyé ici. le coupa l'enfant en se remettant sur ses pieds, époussetant sa tunique et son pantalon. L'autre, euh… Shiryu, il pouvait pas venir."

Un court silence s'imposa entre les garçons, juste le temps qu'ils digèrent la nouvelle. Quelques regards s'échangèrent en silence, avant que Seiya ne s'emporte.

"Tu as dit que Shiryu ne pouvait pas venir ?! demanda-t-il, avant de saisir le gamin par les épaules. Que lui est-il arrivé !?
– Eh, tu me fais mal… J'en sais rien, moi ! s'écria-t-il alors. J'ai juste entendu Mû lui dire que pour réparer les armures, il devrait prendre sa vie."

Seiya pâlit aussitôt, et lança un regard incertain à ses compagnons, qui détournèrent les yeux d'un air désolé. L'idée leur avait traversé l'esprit quand ils avaient vu l'illusion s'évaporer, sans vraiment y croire… mais avec ce que le gamin venait de dire, il était difficile d'espérer le retour de Shiryu.

"Alors Shiryu est mort ?! cria Seiya, hystérique, secouant le garçon entre ses mains. Réponds !
– Mais… aïe ! Je ne sais pas ! Aïïe !"

Ikki resta un instant derrière Seiya, le regardant malmener ce petit garçon qui ne cessait de clamer son ignorance, et suppliant que le Pégase le relâche. L'Oiseau de Paradis finit par poser une main sur son épaule, soupirant.

"Aller, lâche ce pauvre gamin, il te dit qu'il ne sait rien.
– Oui, c'est vrai… admit Seiya en relâchant sa prise, qui s'écarta de quelques pas. Pardonne-moi. Je te remercie d'être venu de si loin."

Ikki ôta sa main, et s'éloigna un peu du Pégase qui, toujours aussi pâle, resta figé sur place.

"Hey, Seiya… tenta le Cygne, un peu hésitant. Rien ne nous dit que Shiryu est mort. Garde espoir, d'accord ?
– C'est facile à dire.
– Je ne veux pas passer pour un enfoiré sans cœur, mais reste concentré. La princesse t'a donné une mission, tu as une armure à récupérer.
– Comment ça, "j'ai une armure à récupérer" ? Il me semble que c'est ta mission aussi.
– Je te l'ai dit, je me fiche pas mal de l'armure et de la petite Kido. Tout ce qui compte, pour moi, c'est de récupérer mon petit frère et comprendre pourquoi il a autant changé."

Le jeune homme se dirigea alors vers la grotte la plus proche, et y fit un pas, avant de s'arrêter. Il se tourna d'un quart vers ses camarades et lança par-dessus son épaule.

"Le premier qui se met sur mon chemin le regrettera amèrement, je vous le garantis."

Il s'engouffra ensuite dans la grotte, accompagné de l'écho de ses pas dans l'obscurité, sans plus s'occuper des deux chevaliers de bronze restés derrière lui.

...

"Comment ça, le Dragon manque à l'appel ?
– De ce que j'ai compris, il est parti faire réparer les armures de Pégase et du Dragon, et il n'est pas revenu, Maître. Mais les trois autres chevaliers sont bien là, avec l'armure d'or, comme vous l'avez demandé.
– … Très bien. Dans ce cas, la présence de Shiryu n'est pas indispensable."

Sans un mot de plus, le Phénix s'assit en tailleurs sur son promontoire de pierre, levant les yeux vers le plafond constellé de stalactites pendant quelques instants. Il avait directement apprécié le calme des lieux : ça n'était pas aussi mort et silencieux que ce qu'on pourrait croire au premier abord. Il y faisait froid, certes, et il y avait très peu de bruit. Mais, de temps en temps, une goutte d'eau tombait du plafond, quelque part, et résonnait délicatement jusqu'à ses oreilles.

Il tendit le bras, derrière lui, et ramassa le casque d'or, qu'il avait déposé dans son dos. Il le leva ensuite devant son visage, l'observant un moment, le faisant tourner un peu dans ses mains.

"Shun détestait la violence… souffla le chevalier, presque dans un murmure adressé au chevalier noir en contrebas. Il aurait été tellement déçu, en les voyant se battre pour cette armure… Quand je pense que Seiya et Shiryu ont failli mourir pour ça, ça me désespère…"

Seul le silence, et l'écho que de quelques gouttes d'eau lui répondirent. Il jeta un oeil au pied du promontoire de pierre, là où le chevalier du Dragon noir était agenouillé en silence, les yeux baissés. Quand bien même, il le savait, il n'avait pas besoin de le regarder pour savoir ce qu'il faisait. Il n'avait jamais eu besoin de ses yeux, pour le voir. Son ouïe, son toucher et son odorat lui donnaient toutes les informations dont il avait besoin.

"Dragon Noir…
– Maître ?
– En ce qui concerne Ikki… L'Oiseau de Paradis… Si tu devais l'affronter, il y a une chose que j'aimerais que tu fasses.
– Tout ce que vous voudrez.
– … Ne le tue que si tu n'as pas le choix. Je ne veux pas le voir mourir, c'est le seul pour qui j'ai un semblant d'estime. As-tu bien compris ?
– … Très bien, Maître.
– Dans ce cas, va rejoindre ton frère. ordonna le Phénix, baissant ses yeux clairs sur lui. Et rapportez-moi les pièces de l'armure qu'il nous manque. J'ose espérer que vous ne me décevrez pas.
– Comptez sur nous."

Le chevalier noir se redressa et s'éloigna sans un mot de plus, alors que le Phénix, toujours assis sur son promontoire le suivait des yeux, faisant passer le casque d'or d'une main à l'autre. Une fois certain d'être seul, un soupir lui échappa et il regarda à nouveau le plafond de la grotte en silence, avant de poser le casque d'or à côté de lui. Il ôta ensuite son propre casque et le posa sur ses genoux, avant de prendre un élastique à son poignet. Il attrapa ses longs cheveux caramel et s'empressa de les attacher en une queue de cheval basse, s'appliquant néanmoins pour qu'aucune mèche ne s'en échappe.

"Je déteste me faire passer pour toi. soupira le chevalier en ajustant sa frange. Si notre vie n'en dépendait pas, je m'en passerais.
– C'est sans doute pour ça que tu le fais si mal. lui répondit une voix moqueuse, semblant venir de derrière lui. Ça va bien finir par se voir, ton grec est chaotique.
– Parce que tu penses sincèrement que c'est ma mauvaise maîtrise du grec, le problème ? contra le jeune homme dans une grimace. Je pense plutôt que le problème vient de ton attitude.
– Et de ta mauvaise volonté.
– Ma mauvaise volonté ?"

Amer, le chevalier se releva et se retourna. S'il ne pouvait voir son interlocuteur, il sentait tout de même sa présence, comme une ombre accrochée à lui et lui murmurant des choses à l'oreille. Comme le chevalier noir du Dragon, il n'avait nul besoin de le voir, pour savoir qu'il était bien là.

"Tu oses me parler de mauvaise volonté ? Alors que nous parlons de la vie d'autres personnes ? Ce n'est pas une question de mauvaise volonté, Phénix, mais de conscience. Je ne veux pas voir des gens mourir par notre faute !
– Ils nous ont causé du tort.
– Kido nous a causé du tort. corrigea-t-il. Tatsumi nous a causé du tort, Jabu aussi… Mais ça n'est pas une raison pour organiser ce genre de massacre ! Seiya, Hyoga et Ikki n'ont rien à voir là-dedans !"

D'un geste empreint de colère, les mains tremblantes, le jeune homme se retourna pour ramasser son casque. Il le remit sur sa tête et son regard se perdit sur les parois de la grotte, et l'entrée du tunnel menant à cette salle. Il n'avait qu'une envie : courir à travers la pièce, foncer dans ce tunnel et retrouver les chevaliers de bronze pour tout arrêter. Il fallait qu'il mette fin à tout ça… Mais ça n'était pas si simple. Trop de choses avaient été faites, déjà, pour revenir en arrière. Il ne risquerait pas que sa vie, s'il intervenait : il entraînerait immanquablement Phénix dans sa chute.

"Au fond, ça t'arrangerait que les chevaliers noirs tombent au combat.
– Je t'interdis de dire ça ! Chaque vie est précieuse, on n'a pas le droit de souhaiter la mort de quelqu'un !
– Pourtant, ça arrangerait bien tes affaires. contra la voix à son oreille, avec sérieux. Sans eux, tu pourrais aisément rejoindre Ikki et tout lui dire. Tu as failli le faire, dans la forêt, ce n'est pas ce que tu m'as dit ?
– Parce que tu penses qu'il comprendrait ce que, nous, nous ne savons pas expliquer ? C'est pour ça que je n'ai rien dit.
– … Tu devrais essayer d'en parler. répondit la voix après un silence. Au moins à Ikki, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il arrive jusqu'ici.
– Et pourquoi tu ne le fais pas, toi ? s'impatienta le jeune homme. C'est toi qui nous a mis dans cette situation !
– Tu es plus intelligent que moi. Et plus vieux, aussi, tu es arrivé avant moi. Tu sauras mieux expliquer."

Soudain, la présence s'effaça sans un mot de plus, ne laissant qu'un affreux mal de tête au chevalier. Celui-ci soupira à nouveau et se massa les tempes, les yeux fermés, comme si cela allait atténuer la douleur.

"C'est ça… grommela-t-il avec humeur. Laisse-moi me débrouiller avec les conséquences de tes actes."

Il ramassa le casque d'or d'un geste las, et alla le reposer dans une cavité dans la paroi de la grotte, à l'abri des regards. Elle était tout juste assez grande pour accueillir l'objet, et assez sombre pour dissimuler son éclat doré : tout juste ce dont il avait besoin. Une fois le casque bien caché, il se retourna pour revenir à l'endroit où il comptait attendre les chevaliers de bronze… mais une petite forme rouge, au sol, attira son attention. Il baissa les yeux, étonné, puis se figea d'horreur en identifiant l'objet au sol.

"Qu'est-ce que…"

Là, dans une petite flaque de sang sombre… il y avait un œil, entier, comme s'il venait tout juste d'être arraché. L'iris était d'un bleu nuit, et le nerf optique y était encore accroché. Un haut-le-cœur le prit, et sa vue se brouilla un peu. Cet œil… d'où venait-il ? Comment avait-il atterri ici ? Alors que les questions sur l'apparition macabre tournaient dans sa tête, il se sentit lentement déconnecter avec la réalité.

...

Cela faisait quelques instants qu'il parcourait les galeries des grottes, après son combat contre le Cygne Noir, et il avait l'impression désagréable de s'être perdu en chemin. Tout de suite après que son adversaire ait fait le sacrifice sordide de son œil droit, Hyoga avait ramassé sa pièce d'armure d'or sans s'attarder, et s'était hâté pour suivre la faible trace de cosmos que la téléportation avait laissé derrière elle. C'était son unique moyen de retrouver le Phénix, il en était sûr : car, il l'avait très vite constaté, il n'avait pas senti son cosmos, dans les trous des dix vents, comme s'il n'était pas venu à son propre défi. Il avait trouvé ça très étrange, et avait posé plusieurs hypothèses : soit il était effectivement absent, et alors il s'était payé leur tête jusqu'au bout ; soit il étouffait son cosmos pour ne pas qu'ils le débusquent trop vite, et Hyoga ne l'avait pas imaginé si lâche ; soit les chevaliers noirs s'étaient retournés contre lui et l'avaient tué pour avoir l'armure d'or pour eux , ce dont il avait très fortement douté.

Les dernières paroles du Cygne Noir avaient éliminé sa dernière hypothèse, et il avait suivi la seule piste qui lui restait pour mettre la main sur le chevalier rebelle. Malheureusement, le cosmos qu'il suivait s'éteignait peu à peu, et il était sûr de s'être trompé de chemin… jusqu'à ce qu'il tombe sur cette immense salle. De nombreux tunnels y débouchaient, tous à des hauteurs différentes, et lui était arrivé tout en haut de la salle. Il fit quelques pas jusqu'au bord de sa plateforme et vit, en contrebas, le Phénix, seul, vêtu de son armure brillante comme le feu, immobile. Il n'avait même pas l'air d'avoir senti sa présence, alors qu'il ne faisait aucun effort pour se dissimuler et, plus étrange encore, Hyoga ne sentait pas de cosmos émaner de lui, comme s'il avait affaire à un civil des plus banals.

"Eh bien, Phénix, tu as si peur que tu fais le mort ?"

C'est alors que, comme en réponse à sa provocation, le chevalier releva la tête, et son cosmos s'alluma d'un seul coup, comme s'il s'éveillait enfin, et que les chaînes qui le retenaient se brisaient brutalement. Il le vit regarder un instant autour de lui, semblant découvrir les lieux – et faisant hausser un sourcil au Cygne – avant de regarder à nouveau le sol, passant une main dans ses cheveux pour les décoiffer.

"... Je vois. Le Cygne Noir ne t'a donc pas résisté, Hyoga.
– Il m'a sous-estimé.
– Peut-être. Mais son expérience me sera bien utile.
– J'en doute fort."

Sur ses mots, Hyoga lâcha les pièces d'armure d'or qu'il avait dans les mains, et le Phénix lui fit face. Un petit sourire victorieux étirait ses lèvres, l'air satisfait.

"Tu ne devrais pas rire, Shun, car je ne connais pas la défaite. Tu nous as défiés en ne cherchant qu'à servir tes propres intérêts. Tu vas mourir !"

Il eut juste le temps de le voir perdre son sourire, et froncer les sourcils, avant de sauter de sa hauteur.

"Que la poussière de diamant te transperce !" cria-t-il, envoyant une vague de fins cristaux de glace, tranchants, en direction du Phénix. C'est alors que, à sa grande surprise, il le vit juste lever la main et, avec une aisance déconcertante, lui renvoyer son attaque, qu'il se prit de plein fouet. Brutalement repoussé, il se heurta violemment au pied de la plateforme où il se trouvait quelques secondes plus tôt.

"Non... Il a réussi à retourner la poussière de diamant…
– Tu ne peux pas avoir la même personne deux fois avec la même attaque, Hyoga.
– De quoi tu parles ? Je ne t'ai encore jamais affronté.
– C'est vrai, je n'ai pas encore eu ce plaisir. approuva le Phénix. Mais j'ai bien observé ton combat contre Ichi, le chevalier de l'Hydre. Il n'était pas très résistant, pour succomber à si peu.
– Depuis quand as-tu observé les affrontements ?
– Depuis le début. Je vous ai tous vu combattre, j'ai vu toutes les techniques que vous avez utilisées et je les ai observées attentivement. J'ai un avantage sur chacun d'entre vous. Alors que, vous, vous n'avez même pas idée des effets de mon attaque la plus terrifiante."

Avec un calme effrayant – et toujours cet insupportable sourire satisfait – le Phénix leva la main et, subitement, lança son attaque.

"Par l'illusion du Phénix !"

Une douleur lancinante s'empara de la tête de Hyoga, qui plaqua ses mains sur ses tempes, alors qu'il se sentit partir… et que les images de sa petite enfance ne défilèrent devant ses yeux.


Hey, il semblerait que je sois dans les temps, pour l'instant ! Le chapitre 5 est entièrement rédigé au moment où je mets ce chapitre en ligne : je crois que je peux être fier de moi ! :)

Je vais vous avouer un truc : j'ai beaucoup, beaucoup de mal à rédiger les scènes de combat… c'est pour ça que je galère autant à être régulier – sérieusement, ça craint pas un peu, quand on écrit des fanfics de Saint Seiya, de pas savoir gérer les scènes de combat ? Cepandant, je fais tout mon possible pour que ça rende bien et espère sincèrement que ça vous plait quand même.

Du coup, comme je suis dans les temps, je vous dis à dans deux semaines pour le chapitre 5 et espère pouvoir lire vos commentaires (plus nombreux que pour les 3 premiers chapitres… s'il vous plait ;-;)

Salut, salut !