Chapitre 8

C'est une explosion de cosmos qui le réveilla. Quand il ouvrit les yeux, il fut aussitôt ébloui par le soleil, haut dans le ciel, qui chauffait sa peau et le sable sur lequel il reposait. Il se redressa, et son regard se perdit un petit moment sur les vagues décrivant de lents va-et-vient à quelques mètres de lui, avant d'observer les alentours. Des rochers, une falaise, du sable partout… il était seul, à première vue, dans une crique inconnue. Comment s'était-il retrouvé là ? Il se releva, le corps douloureux et courbaturé, et chercha à se souvenir des derniers événements. Il se souvenait des Trous des Dix Vents, vaguement… les chevaliers noirs, son frère, l'Envol du Phénix… Ça ne lui expliquait pas comment il avait atterri là ! Frustré, il s'éloigna du cœur de la crique et se concentra sur le cosmos qui l'avait réveillé. Il était à peu près sûr qu'il devait s'agir de Seiya : il l'avait senti exploser… mais, à présent, il ne sentait plus rien. Il ne venait tout de même pas de se faire tuer alors qu'ils sortaient du traquenard de Shun… Pas vrai ?

Il suivit la trace que le Pégase avait laissée pour en avoir le cœur net. Il fallait qu'il le retrouve pour avoir des réponses : peut-être que lui savait comment il était arrivé dans la crique, peut-être qu'il savait quand ils avaient quitté les grottes du Mont Fuji et si son frère allait bien… La dernière question était la plus importante. Au fond de lui, il priait pour que Seiya n'ait pas été contraint de le tuer : il savait qu'il ne le lui pardonnerait sans doute jamais, peu importe les circonstances. Il était sûr qu'il n'était qu'une victime, dans cette histoire, son comportement après avoir reçu l'Illusion du Phénix le prouvait.

Il dut marcher un long moment, longeant la mer allant et venant sur le sable, avant de trouver Seiya. Il était assis, seul, vêtu de son armure brisée, le regard perdu sur l'horizon. Il avait quelques bleus, en plus des blessures récoltées lors de ses précédents combats. L'œuvre de Shun ou du responsable de son explosion de cosmos ? Peu importe. Ikki s'avança vers lui et vit, en plus de l'armure d'or démantelée, traînant à ses côtés, un message marqué dans le sable qu'il manqua de peu d'écraser : « Seiya protège Athéna ». Il arqua un sourcil, puis regarda son camarade, qui s'était tourné vers lui.

"Ikki…
– J'ai l'impression que tu as passé un sale moment."

Seiya eut un pauvre sourire, et regarda à nouveau la mer en silence, triturant ses mains. L'Oiseau de Paradis se dit rapidement qu'il n'avait pas l'air dans son état normal : il était trop calme, trop silencieux, il avait presque l'air gêné.

"Je suis désolé, Ikki…"

Ces simples mots lui nouèrent la gorge, et il sentit ses poings se serrer tout seuls. Il maudit un instant sa voix tremblante quand il lui demanda, le plus calmement possible.

"Désolé de quoi ?"

Seiya le regarda, les yeux voilés de mélancolie, avant de les baisser sur le sable. Ikki le vit passer en vitesse sur chaque pièce de l'armure d'or, serrant les poings à son tour.

"Shun… Il a encore… changé de personnalité, avant que la grotte ne s'écroule sur nous."

Ikki fronça les sourcils d'incompréhension : la grotte s'était écroulée ? Mais comment s'en était-il sorti, alors qu'ils étaient inconscients ? Comme pour lui répondre, le Pégase désigna d'un geste vague des tombes improvisées, à l'aspect très rustique, à quelques mètres d'eux. Des croix de bois, au nombre de trois, étaient plantées dans le sable, qui avait été retourné devant l'une d'elle.

"C'est une longue histoire… reprit Seiya. Mais, en gros, Mû nous a téléporté hors du mon Fuji avec les chevaliers noirs. Il les a fait passer pour nous et des chevaliers d'argent les ont enterrés en nous croyant morts…
– Et Shun ? Il n'y a que trois tombes, et il n'y avait plus de Phénix noir pour prendre sa…"

Il croisa le regard désolé de Seiya et se tut. Il avait eu une seconde d'espoir… Une seconde pour se dire que, peut-être, Shun s'en était sorti comme eux. Ses poings se serrèrent plus fort encore, à s'en faire mal quand il se rendit à l'évidence.

"Avant l'effondrement… il m'a demandé de vous présenter ses excuses, à Hyoga et toi…
– Tais-toi."

Seiya obéit et se détourna, regardant à nouveau la mer. Il pouvait comprendre la brusquerie d'Ikki : son petit frère était, selon ses propres mots, tout ce qu'il avait au monde… et il l'avait à peine retrouvé qu'il le lui était arraché. Il ne put empêcher une pointe de culpabilité de s'enfoncer dans son cœur. S'il ne l'avait pas frappé si fort, s'il ne l'avait pas tant blessé… peut-être qu'il aurait pu se relever et s'enfuir avant que le plafond ne leur tombe dessus… Se convaincre qu'il n'avait fait que se défendre de ses assauts n'enlevait rien à sa peine, et dire à Ikki qu'il avait tout tenté pour éviter d'en arriver là ne changerait rien à sa colère. Soupirant, il passa une main dans ses cheveux, en faisant tomber quelques grains de sable.

"Il est plus coriace qu'il en a l'air. murmura soudain Ikki, avant de s'asseoir à son tour dans le sable. Il a survécu à l'Île de la Reine Morte… Il a sûrement trouvé un moyen de s'en tirer…"

Seiya se tourna de moitié pour le regarder. Il lui tournait le dos, son casque posé à ses côtés. Il voulut approuver ses mots, lui confirmer que Shun aurait pu survivre… mais, maintenant qu'il y pensait, il se rappela que le Phénix avait l'air… étrangement calme, comme si mourir ne le dérangeait pas vraiment. Il en vint à se demander s'il était vraiment trop faible pour fuir, ou si cet effondrement n'avait pas été un prétexte pour se donner la mort. Cette idée lui noua désagréablement les entrailles… Shun était-il vraiment devenu suicidaire, après tout ce qui lui était arrivé ?

C'est à ce moment-là qu'il sentit deux présences se rapprocher à leur tour : un cosmos froid, polaire, et un autre, calme comme une rivière. Il se tourna encore pour voir, plus loin, Hyoga et Shiryu qui s'approchaient en courant. Ils avaient dû s'inquiéter en sentant les cosmos s'affronter sur la plage, et s'étaient laissés guider jusqu'à lui, comme Ikki. D'un coup d'œil, Seiya remarqua qu'il n'avait même pas daigné relever la tête dans leur direction.

"Seiya ! l'appela Shiryu, une fois à leur hauteur. Tout va bien ?
– Ça va, ne vous en faites pas. J'ai pu m'en tirer grâce à Marine.
– Hyoga m'a dit que des chevaliers d'argent rôdaient dans le coin et qu'ils avaient pour mission de nous tuer. Où sont-ils ?
– Ce problème est réglé pour l'instant. Je me suis réveillé ici, et il n'y avait plus personne. Juste ce message laissé dans le sable…
– … et l'armure d'or, compléta Hyoga."

Seiya eut un rire jaune à cette évocation. L'armure d'or, oui… ou plutôt cette fausse armure créée de toute pièce par la Fondation, c'est Misty qui le lui avait révélé… mais dans quel but ? Pourquoi faire fabriquer une fausse armure d'or, ça n'avait aucun sens !

"Cette armure n'a aucune valeur.
– Comment ça ?
– … C'est une fausse… répondit Seiya après un silence. Fabriquée par la Fondation.
– Je te demande pardon ?!"

En une seconde, Ikki s'était relevé et s'était planté devant lui, son regard accroché au sien, son cosmos pulsant soudainement de colère.

"Tu te paies notre tête, pas vrai ? Tu n'es quand même pas en train de dire qu'on a fait tout ça pour rien ?
– Je suis désolé, Ikki.
– Shun est peut-être mort pour un bout de métal sans valeur, c'est ça ?!"

Seiya baissa les yeux sans savoir quoi répondre. Une partie de lui trouvait injuste que l'Oiseau de Paradis s'en prenne à lui, à cet instant. Après tout, il n'était pas responsable de ce qu'il s'était passé – du moins, pas entièrement. L'autre partie se disait que, finalement, c'était du Ikki tout craché : quand il se laissait envahir par l'émotion, peu importe le responsable, tout le monde en prenait pour son grade. Ça lui avait déjà attiré des ennuis, par le passé.

Le Pégase releva la tête juste au moment où Ikki repoussait la main de Shiryu, qu'il avait posée sur son épaule en signe de soutien, avant de se diriger vers le bord de l'eau. Un silence tendu s'installa alors, teinté de gêne et, dans un soupir, Seiya se laissa tomber, allongé dans le sable. Il était fatigué de tout ça : fatigué de cette histoire d'armure, fatigué de ces combats sans aucun sens… et pourtant, il le savait, il n'était pas au bout de ses peines.

"Et, du coup, ce message, dans le sable ? demanda soudainement Shiryu. Qu'est-ce que ça signifie ?
– J'en sais rien. rétorqua Seiya avec humeur. Marine a dû laisser ça là, avant de disparaître.
– Pourquoi voudrait-elle que tu protèges Athéna, maintenant ? Existe-t-elle vraiment ?
– Bah, de toute façon, ça ne me regarde pas ! J'en ai assez, de toutes ces histoires…
– … Tu as tout d'un enfant que sa mère aurait laissé tout seul.
– Oh, ça suffit !"

Quelques secondes s'écoulèrent, pendant lesquelles Seiya profita de la douce chaleur du soleil couchant, du sable moelleux et du son des vagues. Il aurait tant aimé pouvoir rester là, entouré de ses frères – il avait encore un peu de mal à le réaliser – et oublier tous leurs problèmes. Oublier Kido, les chevaliers noirs et leur sort funeste, les chevaliers d'argent…

"Au moins, nous nous en sommes tous sortis en un morceau, commenta Hyoga.
– C'est triste de savoir que les chevaliers noirs ont dû prendre notre place… Sans parler de Shun."

Le Pégase se redressa à l'évocation du Phénix, jetant un œil à Ikki. Celui-ci ne semblait plus les écouter, le regard fixe sur l'horizon. Il ne s'attendait pas à le voir pleurer : Ikki ne pleurait jamais ; mais son silence et son apathie l'inquiétaient.

"À ce propos, Hyoga… Shun voulait que je te dise…
– Il me le dira lui-même. coupa le Cygne. Je suis sûr qu'il a trouvé un moyen de s'en tirer. Ce ne sera pas la première fois qu'il nous fera croire à sa mort."

Sur ses mots, il se dirigea vers les pièces d'armure d'or laissées au sol et en ramassa une au hasard pour l'inspecter rapidement, comme s'il cherchait une trace prouvant son imposture. Il la retourna rapidement dans tous les sens avant de regarder ses camarades.

"On fait quoi, avec ça ? On les ramène quand même à Kido ?
– On la jette. trancha Seiya en se levant. Ce n'est pas la véritable armure d'or, je ne vois pas pourquoi on la garderait."

Il s'approcha à son tour de la mer, restant cependant à une distance raisonnable de l'Oiseau de Paradis – juste au cas où il aurait l'idée de passer ses nerfs sur quelqu'un.

"Quelle ironie. soupira-t-il. Dire qu'on s'est donné tout ce mal pour une fausse armure… du Tournoi Intergalactique au combat contre les Chevaliers Noirs, des hommes sont morts pour elle… !"

Il jeta rapidement un regard en coin à Ikki : celui-ci n'avait pas bougé, comme s'il ne l'écoutait pas vraiment. Cependant, ses poings étaient serrés à s'en faire mal, au point que Seiya se dit qu'il était tout de même attentif. Regardant à nouveau la mer, il reprit.

"Tout ça… nous le devons à la Fondation Graad de Saori Kido… ou plutôt à son grand-père. Pour qui se prenait-il ?! Au fond, ce n'était qu'un homme qui utilisait l'argent et le pouvoir pour assouvir ses désirs ! Même le Tournoi : c'est lui qui avait demandé à ce qu'il soit organisé. Sait-il seulement combien de larmes ont coulé par sa faute ?"

Il se tourna un petit instant sur chacun de ses camarades. Ils l'écoutaient tous en silence, le laissant monologuer sans l'interrompre. En parlant de Kido, il se dit… qu'il fallait peut-être leur dire le véritable lien qui les unissait tous ? Ils méritaient de savoir. Alors, il se tourna à nouveau vers l'horizon, prit une grande inspiration, puis annonça d'une traite.

"Êtes-vous prêts à croire que cet homme était notre père ?"

Un silence choqué prit place sur la plage. Un cliquetis d'armure, sur sa droite, lui fit comprendre que même Ikki avait réagi. Ça n'était pas étonnant : c'était sans doute lui qui haïssait le plus Mitsumasa Kido.

"Tu te fous de nous, là ?!
– Mitsumasa Kido serait notre père ? renchérit Shiryu. C'est impossible !
– C'est pourtant vrai !"

Tous les regards se tournèrent alors vers Hyoga. Même Seiya ne cacha pas sa surprise, quand le Cygne poursuivit.

"Je l'ai appris quand je suis venu au Japon pour la première fois, il y a sept ans…"

Il croisa les bras et détourna le regard un instant, soupirant.

"Mitsumasa Kido a mis enceintes des dizaines de femmes, un peu partout dans le monde, et ma mère en faisait partie. J'avais 7 ans lorsque, pour la première fois, ma mère et moi, nous nous préparions à arriver au Japon. Malheureusement, le bateau coula et ma mère mourut… Orphelin, le père qui m'attendait au Japon n'était autre que Kido."

Son poing se serra, et ses sourcils se froncèrent. Visiblement, ce souvenir l'affectait toujours, et sa haine n'avait pas faibli.

"Mais il ne m'adressa aucune parole digne d'un père. Il me regarda à peine, comme si je n'étais qu'un simple garçon trouvé dans les rues."

Il les regarda à nouveau, desserrant le poing. Ses yeux bleu glacé passèrent sur chacun de ses frères.

"La suite, vous la connaissez. Nous avons tous été envoyés dans des camps aux quatre coins du monde pour devenir chevaliers. Moi, j'ai eu de la chance, j'ai été envoyé en Sibérie, où repose ma mère. J'avais bien l'intention de rester auprès d'elle, en gardant sa tombe mais… après être devenu chevalier, il était impossible de mener une vie aussi tranquille. Je reçus l'ordre du Sanctuaire de vous éliminer, parce que vous aviez violé les règles de la chevalerie en vous battant pour des intérêts personnels."

Quelques regards s'échangèrent. Étrangement, aucun des jeunes hommes ne semblaient surpris par sa déclaration.

"Nous nous sommes retrouvés et j'ai douté de la mission qu'on m'avait confiée… Je ne savais plus si je devais vous tuer ou bien… En fin de compte, cette indécision l'a rendu complice aux yeux du Sanctuaire, et je suis devenu une proie supplémentaire…"

Le Cygne se tourna alors vers Ikki. L'Oiseau de Paradis gardait les poings fermés, et avait l'air sur le point d'exploser.

"Quant à Shun, j'imagine que… savoir que son père n'était autre que le responsable de son Enfer a contribué à le faire vriller. Je veux dire… son entraînement sur l'Île de la Reine Morte l'a certainement fait énormément changer, mais apprendre que son père était Mitsumasa Kido a dû lui donner le coup de grâce et faire de lui le démon qu'on a affronté.
– Ne parles pas de lui comme ça. grinça Ikki. Ça n'est pas sa faute, il a dit qu'il était possédé.
– Je ne crois pas à cette histoire de possession.
– Moi non-plus."

Les dents serrées, l'aîné se tourna vers Shiryu, qui s'avança avec son habituel air calme – trop calme, selon lui. Il le regarda se planter entre Hyoga et lui, comme s'il craignait qu'il ne le frappe.

"Tu crois aussi que Shun avait l'intention de nous faire tout ce mal ? Tu crois aussi que c'est quelqu'un de mauvais ?
– Ce n'est pas ce que j'ai dit. Il s'est forcément passé quelque chose, mais je doute qu'une quelconque possession soit à l'origine de son état.
– Et ce serait quoi, alors ?! s'emporta Ikki. Qu'est-ce qui pourrait expliquer que quelqu'un comme Shun devienne… comme ça ?!
– Je n'en sais rien. contra Shiryu, avec toujours autant de calme. Mais j'ai vu une chose qui est restée plus ou moins constante pendant tout notre affrontement, quelle que soit la personnalité qu'il avait : il était désespéré. Peut-être que… il est juste devenu complètement fou.
– Je t'interdis de- !
– Réfléchis-y ! le coupa le Dragon. Je ne dis pas ça méchamment. Shun est traumatisé. Et qui sait ce que ça a pu provoquer dans son esprit ?"

Seiya, de son côté, baissa les yeux, plongé dans ses réflexions. Si ça n'était pas une possession… qu'était Phénix ? Il s'exprimait vraiment comme une entité à part entière, se différenciant de Shun, tout comme Shun se différenciait de lui. Ce n'était pas qu'un changement de personnalité, c'était une identité complètement à part… comme si deux personnes habitaient le même corps. Une autre chose qui le titillait était ces problèmes de souvenirs incohérents : Shun ne semblait pas se souvenir de ce que Phénix avait fait durant le Tournoi, pourtant il avait semblé avoir conscience de tout ce qu'il s'était passé entre ses deux… "apparitions" ? Comment cela était-il possible, si c'était vraiment deux personnes qui s'échangeaient les places ?

Il soupira en se grattant la tête : tout cela était vraiment trop compliqué et commençait à lui donner la migraine. Peut-être qu'il était trop fatigué pour réfléchir à tout ça malgré sa petite sieste sur la plage ? Il s'avança vers les pièces d'armure et en ramassa quelques unes.

"On réfléchira à tout ça plus tard… Je crois que, finalement, on devrait ramener tout ça à Kido, et on en profitera pour lui dire qu'on abandonne le Tournoi et toutes ces histoires. Vous en pensez quoi ?"

Après une rapide réflexion, les garçons approuvèrent, avant de ramasser également l'armure d'or. Seul Ikki resta silencieux tout le long, en proie aux réflexions. Aucun d'eux ne lui en tint rigueur : eux-mêmes auraient aimé comprendre ce qu'il se passait. Ils se dirigèrent donc vers le Colisée, souhaitant tirer un trait sur toute cette histoire.


Bonjour, bonjour

Comme on se retrouve ! Désolé pour ma longue absence. Je ne comptais pas retomber dans mes vieux travers, mais il se trouve que ma situation professionnelle a un peu changée… Ce qui fait que je travaille le dimanche aussi, maintenant, et que mes horaires sont assez instables. Du coup, ça me laisse très peu de temps pour écrire et avancer sur cette histoire, et ça va être comme ça jusqu'en novembre. J'ai trouvé le temps de mettre le nouveau chapitre en ligne aujourd'hui parce que… je suis en arrêt de travail à cause d'une entorse (j'aime ma vie). Mauvaise nouvelle pour moi, mais bonne nouvelle pour vous !

Mais assez parlé de ma vie ! J'espère que vous avez apprécié ce chapitre, même si je me suis énormément aidé du manga pour celui-là.
Pourquoi je fais ça ? Car le manga est assez différent de l'animé, et je voulais que ceux qui ne connaissent que l'animé puissent suivre (et je voulais être le plus fidèle possible même si je prends quelques libertés). N'hésitez pas à me dire, du coup, ce que vous en pensez en commentaire.

Je ne sais pas quand j'aurai fini d'écrire le chapitre 9, et je ne peux pas vous promettre une update dans deux semaines, mais je ferai de mon mieux pour le finir au plus vite.

Bonne journée et à la prochaine !