Chapitre 12

"Phénix… ?"

Toujours assis en tailleur devant la tombe de bois, le jeune homme ouvrit les yeux et se retourna. Derrière lui se tenait Shun, l'air gêné, mais il le regardait franchement, sans se détourner comme si avait l'habitude de le faire. Il fronça les sourcils et se retourna, la colère ravivée. La simple vue de ce garçon faisait bouillir son sang et ramenait à lui des souvenirs douloureux. Il se souvenait de leur première "rencontre officielle" comme si c'était la veille. Après une absence, il s'était retrouvé dans le jardin sans trop savoir comment il avait atterri là. Il s'était retrouvé devant cette même tombe, triste et en deuil, après avoir tourné en rond pour découvrir à quoi ressemblait le Monde hors de son volcan, et c'était là qu'il était apparu, des fleurs dans les mains. Sans trop comprendre comment, tous deux avaient su à qui ils avaient affaire. Si Shun avait paru sincèrement effrayé en voyant son visage, lui avait senti la rage l'envahir, mêlée à une profonde tristesse… car il ressemblait trait pour trait à celle qui était morte dans leurs bras. Depuis, il ne l'avait haï que davantage. À chaque fois qu'il avait le contrôle et qu'il se regardait dans le miroir, il revoyait encore les traits d'Esmeralda et ça lui déchirait le cœur.

"Je… Je peux m'asseoir près de toi, demanda Shun poliment ?
– Je m'en fiche."

Le garçon eut un rapide mouvement de recul face à son ton brutal. Il sembla hésiter un instant puis finit par s'avancer, avant de s'asseoir à son tour devant la tombe, remontant ses jambes contre lui pour les serrer entre ses bras. Le silence s'installa brièvement, teinté de mal aise, aucun des deux ne sachant quoi dire. Pour Phénix, tout était dit, et il n'avait pas envie de se remettre à crier. Pas ici.

"Elle me manque beaucoup, à moi aussi.
– C'est pas l'impression que tu donnes, avec ta tendance à essayer de mourir.
– Je suis…"

Shun s'arrêta. "Je suis désolé", voilà ce qu'il allait encore dire. Il n'avait que ces mots-là à la bouche, de toute façon.

"Elle était quoi, pour toi ? demanda soudainement Phénix. Esmeralda, elle était quoi, pour toi ?
– … Elle était ma meilleure amie. avoua Shun après un silence. Presque… comme une grande sœur. Je tenais beaucoup à elle.
– Mh…
– Et… Et toi ?
– Moi… ? Je l'aimais. annonça-t-il d'un ton mélancolique. Profondément et sincèrement. C'est elle qui m'empêchait de devenir fou."

La bouche entrouverte sur une expression de choc, Shun sentit une vague de culpabilité l'envahir. Il n'avait jamais eu vent des sentiments de Phénix à l'égard d'Esmeralda, alors apprendre qu'il en était amoureux… Il baissa la tête et serra davantage ses jambes contre lui. Il comprenait tout, à présent : il y avait tellement plus que ce qu'il lui reprochait. Il n'était pas stupide, il avait bien remarqué leur ressemblance.

"Je suis désolé.
– Oh, ferme-la un peu… !
– Non, Phénix, je suis sincère. Je n'ai jamais pris le temps de savoir ce que tu ressentais… Je pensais que j'étais le seul à souffrir de ta présence dans toute cette histoire. Je pensais être le seul à être perturbé par ton apparence.
– Sympa.
– Mais… je me rends compte que je te faisais du mal, à toi aussi. Je n'en avais aucune idée et je te demande pardon d'avoir été… aussi égoïste."

Phénix tourna ses yeux rouges vers le garçon à ses côtés. Son regard était braqué sur lui, encore une fois sans s'en détourner. S'était-il enfin trouvé le cran de regarder les gens dans les yeux ?

"Tu sais, j'ai jamais demandé à être là. gronda Phénix. Je n'ai pas non plus choisi d'avoir cette tête-là, et je ne t'engueule pas par plaisir. Bouge-toi les fesses, bats-toi, pour une fois dans ta vie, et j'envisagerai peut-être d'accepter tes excuses… Crétin."

Shun eut un léger sourire malgré l'insulte. Qui aurait cru qu'il leur aurait suffit de discuter depuis le début ? En toute honnêteté, depuis qu'il avait entendu sa voix pour la première fois, il avait tout de suite été intimidé et avait tenté par tous les moyens de le fuir. Puis, à la mort d'Esmeralda, il s'était terré dans le Monde Dans le Noir, et n'avait eu le contrôle de son corps que de très brefs instants. Si bref qu'il n'avait pratiquement aucun souvenir de tout ce qu'il s'était passé entre l'obtention de leur armure et son réveil au Mont Fuji, entouré de ses frères. C'est pendant cette période qu'il était tombé un jour sur lui, complètement par hasard. Il l'avait, depuis, soigneusement esquivé, comme un démon qui le hantait.

"Bon, les confidences et les pleurnicheries, c'est bien mignon, mais on ne sait toujours pas comment sortir de cet état ! annonça soudainement Phénix, le sortant de ses pensées. Encore une fois, merci à toi !"

Le jeune homme se releva, salua la tombe d'un signe de tête puis s'éloigna. Shun le regarda d'abord s'éloigner, avant de se lever d'un bond pour le suivre.

"Peut-être que Saori… enfin, Athéna…
– Si tu sous-entends encore une fois que cette gamine prétentieuse est Athéna, je te jette dans le volcan, le coupa Phénix !
– … Tu es conscient qu'on ne peut pas mourir, ici ?
– T'en sais quoi, t'as essayé ?
– Eh bien…
– Non, en fait, ne réponds pas."

Shun tira alors une moue, s'imposant le silence. Il savait qu'il n'avait plus l'immunité du cimetière et n'avait pas envie que Phénix se mette à nouveau à crier. Alors il le suivit sagement, réfléchissant à une solution. Si Saori ne pouvait rien faire face à cette malédiction, il restait Ikki, Shiryu et Hyoga… quoique Hyoga semblait le détester particulièrement. Shun leva les yeux sur Phénix, se demandant ce qu'il avait bien pu faire de si affreux au chevalier du Cygne – si ce n'était le trou béant qu'il avait dans la poitrine.

"Shun… ! Shun, réveille-toi… !"

Le garçon s'arrêta et regarda autour de lui, avant de relever la tête vers Phénix, qui continuait d'avancer comme si de rien n'était. Sa vision se brouilla lentement, et il cligna des yeux à plusieurs reprises. À un moment, le décor changea tout autour de lui, remplacé par le canyon, au Japon, dans lequel Seiya avait sauté avec Saori. Il lui fallut quelques secondes pour récupérer la sensation de son corps engourdi et se rendre compte, même, que Ikki était juste devant lui, le secouant par les épaules pour le ramener à la réalité.

"Shun, tu m'entends… ?"

Quand sa vision fut claire, il regarda Ikki de haut en bas, puis jeta un coup d'œil autour d'eux. Argol était au sol, son armure et son bouclier en miettes, visiblement mort. Shiryu se tenait debout près de lui, s'accrochant à Hyoga. Il avait les yeux fermés et… dégoulinants de sang ? Shun pâlit et demanda d'une voix blanche.

"Mais… qu'est-ce qu'il s'est passé… ?"

...

Adossé au mur, les bras croisés, Ikki regardait son petit frère se faire poser un pansement au bras droit, encore affecté par la gelure que Hyoga lui avait infligée. Il semblait nerveux, depuis qu'ils étaient entrés dans la clinique de la Fondation Graad, regardant autour de lui comme un animal traqué. L'Oiseau de Paradis avait alors décidé qu'il ne le laisserait pas tout seul : il avait trop peur qu'il ne finisse par s'enfuir, et qu'il doive aller le chercher il-ne-savait-où. Il avait dû négocier un moment avec lui pour qu'il accepte d'enlever son armure pour la laisser dans un coin de la pièce, près de la sienne, et pour qu'il accepte de se tenir tranquille en attendant de se faire examiner.

Quand l'infirmière quitta enfin leur chambre d'examen, Shun regarda un petit instant la porte, triturant ses mains nerveusement, avant que ses doigts ne caressent machinalement le bracelet de cuir qu'il portait, comme si la texture du bijou l'apaisait.

"Toujours cette angoisse des médecins ?" demanda Ikki.

Leur regard se croisèrent, et le jeune homme lut de la confusion dans le yeux de son petit frère, comme s'il ne comprenait pas la question.

"Quand tu étais petit, tu détestais les visites médicales imposées par la Fondation.
– Je ne m'en souviens pas… Pas vraiment."

Il le rejoignit sur le lit, s'asseyant à ses côtés. Fuyant son regard, il le vit baisser les yeux sur son bandage et passer ses doigts dessus, avant de les retirer aussitôt en sifflant douloureusement.

"Hyoga n'y est pas allé de main morte.
– J'imagine qu'il n'a fait que se défendre.
– Ça non-plus, tu ne en souviens pas ?"

Après un court silence, Shun secoua la tête et se leva, faisant les cents pas dans la pièce. Il avait l'air très mal à l'aise, et son regard arpentait les murs, la porte, le mobilier. À un moment, il s'approcha de la fenêtre et regarda les étoiles. Ikki se souvint qu'il avait toujours aimé regarder la lune et les étoiles, étant petit. À l'orphelinat, quand il n'arrivait pas à dormir, il s'asseyait la fenêtre et observait le ciel en silence. Au moins une chose n'avait pas changé, constata-t-il avec soulagement… mais cela n'apaisait aucunement ses craintes.

"Shun… ?
– Oui ?
– Ce que tu as dit, au Mont Fuji… C'est vraiment ce que tu ressens ? Quand tu disais que tu étais possédé ?"

Shun baissa à nouveau la tête avec une moue, avant de murmurer quelque chose en grec, que Ikki ne comprit pas. Il passa une main dans ses cheveux avec un air gêné puis le regarda, avant de se tourner à nouveau vers la fenêtre.

"Oui et non… j'étais mort de peur et je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Je t'ai dit ce qui m'était passé par la tête.
– Qu'est-ce qui est vrai, dans tout ça, alors ? Je veux savoir ce qu'il t'arrive.
– Si seulement je le savais moi-même. soupira le cadet. Ça n'est pas facile.
– Prends ton temps."

Son frère le regarda à nouveau, le fixant pendant quelques secondes. Ikki arqua un sourcil, craignant un instant une nouvelle absence, mais Shun finit par lever les yeux vers le plafond, fit une petite moue, puis hocha très légèrement la tête, si légèrement que Ikki crut l'avoir imaginé.

"Pour l'histoire de la possession, c'est juste… c'est comme ça que je le ressens, en fait… je ne sais pas du tout ce que c'est… mais, tout ce que j'ai dit, c'est la vérité… Je te le promets…
– Tu aurais un exemple concret ?
– Tu ne me crois pas… ?
– Ça n'a rien à voir… ! se rattrapa Ikki, en voyant la tristesse passer sur le visage de son frère. J'essaie de comprendre, c'est un peu confus, ce que tu m'as dit."

Shun sembla hésiter, regardant la fenêtre. Il regarda un petit instant son reflet, comme s'il allait lui être d'une quelconque utilité, avant de finalement annoncer.

"J'entends des voix depuis toujours… je crois. Je ne me souviens pas avoir été… tout seul. Si tu vois ce que je veux dire."

Ikki fronça les sourcils. Comment ça, "depuis toujours" ? Ça voudrait dire que, depuis tout petit, il entendait des voix, et il ne lui en avait jamais parlé ? Shun se retourna vers lui, les yeux baissés, adossé à la fenêtre.

"Et pour tout le reste… je ne sais pas comment expliquer… Parfois, je ne contrôle vraiment rien, je… Quand j'ai frappé Hyoga en pleine poitrine, quand j'ai eu son rosaire en main… Je voyais tout ce qu'il se passait mais je ne contrôlait rien… expliqua Shun tant bien que mal, d'une voix tremblante. C'est Phénix qui agissait et je ne pouvais que le regarder faire et…
– Phénix ?
– Eh bien… Oui… C-c'est comme ça qu'il s'appelle…"

Devant lui, Shun semblait sur le point de se remettre à pleurer. Malgré tout ce que Hyoga avait l'air de croire, Ikki ne pourrait jamais se convaincre que son frère lui mentirait, à cet instant.

"Et, Phénix, c'est quoi, au juste ?
– Je ne sais pas… C'est comme… quelqu'un d'autre… comme un autre "moi" sans être moi… Je n'en sais rien."

Ikki hésita en voyant sa détresse. Depuis que Shiryu avait mentionné sa théorie, sur la plage, il avait essayé d'y réfléchir un peu. Il avait plaidé la folie, mais… il ne pouvait juste pas y croire. Il ne sut trop s'il devait en parler au principal concerné ou non. Il pouvait très facilement mal le prendre et se mettre en colère.

Des coups sur la porte, soudain, le sortirent de ses pensées, et il se leva pour aller ouvrir. Saori se tenait là, bien droite malgré son visage marqué par la fatigue de la nuit éprouvante qu'ils venaient de vivre. Sa robe avait été changée, et elle portait une petite cape couvrant ses bras, dissimulant sans doute les nombreux hématomes qui devaient les entacher. Derrière elle se tenait Tatsumi, qui lança un regard perçant et désapprobateur aux deux frères.

"Bonsoir, Ikki. commença la jeune femme. Je ne dérange pas ?
– L'infirmière vient de partir. répondit Ikki d'un ton neutre, tout juste poli. C'est pour quoi ?
– Je viens vous apporter des nouvelles des autres. Et voir comment vous vous portez, bien sûr."

Même s'il avait envie – très envie, même – de la mettre dehors, il s'écarta pour la laisser entrer avec son majordome. Il ferma la porte et se rendit compte que Shun avait adopté une posture défensive, seul contre sa fenêtre, bras croisés. Tatsumi prit une chaise dans un coin et la posa proche du lit, pour que Saori puisse s'asseoir, à une distance prudente du jeune garçon qui les regardait d'un air absent, toute détresse ayant quitté ses yeux.

"Je suis heureuse de voir que vous vous portez bien, tous les deux. commença la jeune fille, une fois assise. Comment va ton bras, Shun ? Hyoga m'a dit qu'il l'avait gelé, et que c'était très sérieux.
– Engourdi et douloureux, mais on a évité la nécrose de justesse. répondit-il avec un calme qui surprit son frère. Comment se portent Seiya et Shiryu ?
– Seiya est tiré d'affaires. annonça Saori avec un soulagement non feint. Il a une fracture du crâne, un poignet cassé et quelques hématomes, mais il va s'en sortir. Il est encore inconscient pour l'instant, mais vous pourrez le voir dès son réveil.
– Et Shiryu ?"

Saori baissa les yeux, visiblement tracassée. Elle serra un pan de sa robe entre ses mains et prit une grande inspiration, avant de regarder à nouveau les deux garçons.

"Il est encore en salle d'opération, pour l'instant. Les chirurgiens tentent de sauver ses yeux, mais… ils ne veulent pas nous donner de faux espoirs. Nous devons nous préparer à ce qu'il soit aveugle toute sa vie."

Ikki pâlit, sous le choc. Shiryu, aveugle pour toujours ? Il se tourna naturellement vers Shun pour observer sa réaction. Il regardait Saori, la bouche entrouverte, sans avoir l'air de savoir comment réagir, clignant des yeux plusieurs fois, sans dire le moindre mot.

"Je suis sincèrement désolée de vous l'annoncer comme ça, pardonnez-moi…
– Vous n'avez pas à vous en vouloir, mademoiselle. s'empressa de contrer Tatsumi. Ces garçons ne font que leur devoir.
– Shiryu n'aurait pas dû avoir à en arriver là. répondit fermement la jeune fille. J'aurais dû être plus prudente."

Ikki serra le poing. Très franchement, si son frère se remettait en colère et décidait de frapper à nouveau le majordome, il ne le retiendrait pas. D'ailleurs, il ne devait pas avoir l'air très sympathique, à ce moment, car Tatsumi eut un mouvement de recul en posant les yeux sur lui… ou bien avait-il encore un souvenir trop net de sa rencontre avec le mur.

Saori se releva, attirant son attention. Elle avait vraiment l'air de culpabiliser et un regard triste, quand elle posa ses yeux sur eux.

"Puisque Hyoga et vous deux vous portez bien, vous êtes libres de quitter la clinique. L'aile qui vous était réservée, au manoir, vous est toujours ouverte : vous pouvez y passer la nuit, si vous n'avez rien d'autre. Toi aussi, Shun. Hyoga doit déjà être en chemin. Nous vous donnerons des nouvelles de Shiryu dès que possible."

Elle s'inclina rapidement pour les saluer, puis se retourna pour se diriger vers la porte, que le majordome alla ouvrir pour elle. Une fois dans le couloir, elle s'arrêta et se tourna à nouveau vers les garçons.

"Au fait, Shun…
– Oui ?"

Elle eut un léger sourire.

"Je suis heureuse que tu aies changé d'avis et que tu aies décidé de nous rejoindre.
– … Je ne vous garantis pas que je resterai sagement au manoir. répondit-il après une hésitation. Disons qu'il y a encore débat…"

Saori hocha la tête, comme si elle comprenait ce qu'il sous-entendait, avant de s'en aller dans le couloir alors que Tatsumi fermait la porte derrière elle. Ikki se tourna vers son frère, qui regardait toujours la porte d'un air absent, sa posture un peu plus détendue. Après un instant de silence, il décroisa les bras et retint tant bien que mal un bâillement, avant de sécher une larme de fatigue au coin de son œil. La nuit avait été longue pour lui aussi.

"Tu as vraiment l'intention de partir ?
– Je ne sais pas trop… répondit Shun. Je te l'ai dit, parfois je ne contrôle rien…"

Ikki hocha la tête, même s'il était moyennement satisfait de la réponse, et le regarda se diriger vers l'urne de l'armure du Phénix pour la ramasser. Après un silence, il se tourna vers son grand frère et lui demanda.

"C'était quoi, ce gros bleu, sur la tête de Tatsumi ?"

Malgré la gravité de la situation – et peut-être à cause de la fatigue accumulée – Ikki pouffa de rire à la question, sous le regard surpris de Shun.


Bonjour !

J'ai encore failli oublier de mettre le chapitre en ligne à l'heure ! J'en suis vraiment désolé. J'ai entamé un projet (qui promet d'être assez conséquent) avec un ami, et je n'avais pas vu l'heure tant j'étais absorbé dans mon travail.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Que pensez-vous de Phénix, à présent ? Je vous le demande parce que j'ai reçu un commentaire l'insultant un peu gratuitement, au dernier chapitre, et je l'ai un peu mal vécu. ^^" La concernée se reconnaîtra.

Comme je vous l'ai déjà dit, les trois prochains chapitres seront postés en décalé, car le boulot ne me permettra pas de poster à l'heure, mais ça sera uniquement pendant le mois d'octobre, rassurez-vous !

Sur ce, je vous dis à dans deux semaines ! Promis, je posterai !