Chapitre 16

"Mademoiselle, les préparatifs pour le décollage sont terminés."

Shun sursauta, sortant de sa somnolence, et retint tant bien que mal un bâillement avant de frotter son œil. Cela faisait deux jours qu'il ne cessait d'échanger sa place avec Phénix et Teru, sans qu'il n'ait le moindre contrôle sur ce qu'il se passait… Un instant, il était dans le jardin, tentant de se reposer, et, après un clignement d'yeux, il était dans la salle de sport qui leur était attribuée, s'entraînant avec Ikki sans qu'il n'ait la moindre idée de comment il avait atterri là. Son frère devait à chaque fois lui réexpliquer ce qu'il venait de se passer, et le pauvre ne savait plus où donner de la tête, l'appelant par tous les noms possibles tant il était perdu. Une telle agitation les avait fatigués tous les deux, si bien que l'aîné dormait presque sur son épaule, sur la piste d'atterrissage derrière la résidence Kido.

"Merci. répondit Saori au pilote. Ne perdons pas de temps, allons-y.
– Attendez, Mademoiselle !"

Ikki sursauta à son tour, et les deux frères se relevèrent des urnes de leur armure sur lesquelles ils étaient assis. Ils virent Tatsumi courir vers eux, dans une tenue des plus ridicules. À moins qu'ils ne se trompent, le majordome avait enfilé son armure de kendo directement par-dessus son pyjama, et s'était armé de son épée de bambou.

"Je rêve ou…
– Tatsumi !? s'étonna Saori. Que fais-tu dans cette tenue ?
– Je ne peux pas vous laisser partir en Grèce comme ça ! Moi, Tatsumi Tokumaru, troisième dan de kendo, je vous accompagnerai !"

L'Oiseau de Paradis, sans doute aidé par la fatigue accumulée, pouffa de rire devant l'air solennel du vieil homme, et Shun s'efforça de regarder ailleurs pour ne pas en faire de même.

"Arrête, Tatsumi. Aucun chevalier ne se bat avec un bâton de bambou."

Surpris, Shun regarda à nouveau vers Tatsumi. Derrière lui, l'urne de son armure sur le dos, se tenait Seiya, l'air amusé, lui aussi, par l'accoutrement du majordome.

"Seiya !
– Je me suis dit qu'un petit voyage en Grèce me ferait du bien. Je vous accompagne.
– Et alors !? s'écria Tatsumi, venant presque se coller au Pégase. Où étais-tu jusqu'à présent ?! Quel manque de reconnaissance !
– Merci, Seiya, sourit Saori malgré tout.
– Ne me remercie pas, je ne fais pas ça pour toi."

Alors que Seiya s'approchait nonchalamment de Shun et Ikki, qui avaient ramassé leurs urnes pour les charger sur leur dos, deux cosmos bien connus s'élevèrent légèrement, et les garçons se tournèrent vers leurs propriétaires. Hyoga et Shiryu approchaient à leur tour, côte à côte.

"Shiryu ? s'étonna aussitôt Shun. Qu'est-ce que tu fais là ?
– Tu n'es pas sérieux, tu es toujours aveugle. renchérit Seiya. Chercherais-tu à mourir ?
– Je ne voulais pas vous laisser mourir seuls.
– Vous êtes venus aussi…" soupira Saori, soulagée.

En voyant le Cygne s'approcher, Shun ne put empêcher un mouvement de recul, alors qu'il sentait son regard de glace peser sur lui, presque le transpercer. S'il avait pu prévoir sa venue, il l'aurait parié : il n'approuvait pas du tout sa présence… et il était à peu près sûr que Seiya était de son avis sans vouloir l'admettre. Quant à Shiryu… impassible comme il était, c'était difficile à dire.

"Bien. Si on y allait, Saori ? Plus tôt nous attaquerons, mieux ce sera !
– Oui, tu as raison. Allons-y."

Elle se retourna et monta à bord du jet de la Fondation, suivie de près par Tatsumi. Les garçons montèrent finalement à sa suite. L'intérieur ressemblait en tout point à un avion classique, si ce n'était le confort amélioré, et l'agencement digne d'une première classe : il y avait un long couloir central et, de part et d'autre, les sièges s'alignaient de manière à ce que les passagers puissent rester par groupes de quatre, se faisant face. Ils s'installèrent tous et, du coin de l'œil, Saori vit Ikki saisir la manche de son frère pour l'inciter à s'asseoir avec les autres, comme s'il avait tenté de se mettre à l'écart. Ils mirent tous leur ceinture et le jet décolla finalement, pour un long trajet de près de dix heures.

Au bout de quelques minutes, tous étaient tombés endormis sur leurs sièges. Ikki et Shun avaient été les premiers à sombrer, épuisés. Shiryu avait vite suivi, ainsi que Hyoga et Tatsumi. Seiya, lui, restait éveillé. Son regard se posait parfois sur leur cadet, avant de regarder le siège vide qui lui faisait face d'un air absent. Saori se leva et alla s'asseoir devant le Pégase, prenant garde à ne pas réveiller Shiryu ou Hyoga, occupant les deux sièges côté hublot, tout près d'eux. Les deux frères étaient assis, eux, de l'autre côté du couloir central, face à face.

Seiya releva les yeux vers Saori, semblant surpris de la voir s'asseoir devant lui. Elle souriait.

"Tu ne dors pas, demanda-t-elle dans un murmure ?
– Non, je pensais au Grand Pope. répondit-il sur le même ton. On parle de lui comme d'un être à l'égal d'un dieu, autant que comme de quelqu'un qui incarnerait le mal… Pendant mes six années passées au Sanctuaire, je n'ai jamais ressenti qu'il puisse être quelqu'un de si mauvais. C'est vrai aussi que je ne l'ai que rarement approché…"

Leurs regards se tournèrent de concert vers le Shun, toujours endormi.

"Un dieu et un diable, deux êtres si opposés… continua Seiya. J'ai l'impression que derrière le Grand Pope se cachent deux personnes… Un peu comme Shun et Phénix mais… Pire, je dirais…
– Deux personnes différentes… murmura Saori. C'est vrai qu'on peut voir les choses de cette manière… Mais j'ai une autre théorie à ce sujet.
– Hein ?
– Je pense que le Grand Pope est un des douze chevaliers d'or."

Seiya resta interdit un instant, la regardant dans les yeux.

"Qu'est-ce que tu dis ? Le Grand Pope… un des chevaliers d'or ? Mais lequel ?
– Ce n'est qu'une supposition, je préfère ne pas citer de nom… mais je suis persuadée qu'un des chevaliers d'or se cacherait derrière le Grand Pope."

Le silence revint dans le jet, seulement perturbé par les ronflements de Tatsumi, derrière Seiya, qui tenta malgré tout de réfléchir à la théorie de Saori.

Descendant du jet, Shun posa le pied sur le sol grec pour la première fois, avant de jeter un regard autour de lui. Il avait passé le trajet à dormir et se sentait enfin reposé et d'attaque pour la première fois depuis des jours.

"Où sommes-nous, Seiya ?
– Nous sommes dans les arènes. C'est ici que j'ai affronté Cassios et obtenu mon armure."

En effet, le jet avait atterri en plein milieu de la structure, entouré par d'immenses gradins en pierre… vides. Il n'y avait pas un bruit, comme si le Sanctuaire avait été déserté.

"On dirait bien qu'il n'y a personne, commenta Hyoga.
– Comment cela se fait-il ?
– Il n'y a pas d'inquiétude à avoir. annonça Saori calmement. Quelqu'un vient à notre rencontre."

Se tournant vers les marches se dessinant entre les gradins, tous purent remarquer l'apparition d'un curieux personnage. Il était vêtu d'une épaisse et sombre robe à capuche, ainsi que d'un masque en métal, lisse, laissant à peine deviner ses yeux. Aussitôt, une petite alarme mentale résonna en Shun.

"Vous êtes Mademoiselle Saori Kido ? demanda l'homme, descendant les marches menant au centre de l'arène. Soyez la bienvenue au Sanctuaire. Le Grand Pope vous attend.
– Il a donc reçu la lettre que je lui ai envoyée…
– Le Grand Pope désire vous rencontrer, ainsi que vos chevaliers. ajouta-t-il avant de désigner les escaliers derrière lui. Si vous voulez bien me suivre."

Resté à l'arrière, Shun regarda l'homme s'éloigner vers les escaliers, suivi par le groupe auquel il emboîta le pas. Il serrait nerveusement les sangles de son urne, restant sur ses gardes. Cet homme était trop bizarre, le calme du Sanctuaire était trop bizarre. N'étaient-ils pas censés se trouver au quartier général de la chevalerie d'Athéna ? Ça devait grouiller de monde, normalement : des apprentis, des gardes, des chevaliers… mais ils ne croisèrent personne.

Après de longues minutes de marche, ils s'arrêtèrent en bas d'un immense escalier serpentant jusqu'à un énorme temple, qu'ils purent voir plus haut. Leur guide se tourna vers eux et pointa le temple du doigt.

"Ce que vous voyez là-bas est la première des douze maisons du zodiaque : celle du Bélier."

Shun fronça les sourcils d'incompréhension, et ses frères semblèrent aussi perdus que lui, sur le moment.

"Pour parvenir jusqu'à la salle du Grand Pope, il faut traverser les douze maisons. précisa l'homme masqué. Bien sûr, chaque maison est gardée par un chevalier d'or.
– Nous y voilà ! comprit Seiya. Et pour voir le Grand Pope, nous devons d'abord vaincre les douze chevaliers d'or, n'est-ce pas ?
– Héhéhé… Je vois que vous comprenez vite… ! Après la maison du Bélier, il y a celles du Taureau, des Gémeaux, du Cancer, du Lion, de la Vierge, de la Balance, du Scorpion, du Sagittaire, du Capricorne, du Verseau et des Poissons. Et vous arriverez ensuite à la salle du Grand Pope. Mais, je dois vous prévenir : depuis la mythologie, nul ne parvint à traverser les douze maisons."

Soudain, sans qu'aucun d'eux n'aient pu faire le moindre geste, l'homme arracha sa robe et son masque, révélant son visage et son armure d'argent.

"Mais grâce à moi, Trémi, de la constellation de la Flèche, vous n'atteindrez même pas la Maison du Bélier !"

Les chevaliers de bronze se mirent rapidement en garde et, aussitôt, Trémi frappa.

"Par les flèches fantômes !"

Les garçons tentèrent d'esquiver la pluie de flèches dorées qui leur tomba dessus. Puis, après quelques secondes, Hyoga les avertit :

"C'est inutile, ce ne sont que des illusions !
– Quoi !?"

Réagissant aussitôt, Seiya arma son poing et riposta avec les Météores de Pégase, qui fusèrent vers le chevalier d'argent avant de le frapper de toutes parts, l'envoyant rapidement au sol et faisant disparaître les flèches fantômes.

"Eh bien, il n'est pas très résistant. commenta Seiya, assez surpris par son effet. Ce chevalier ne prétend quand même pas protéger la Maison du Bélier ?
– Tu as tout à fait raison… articula péniblement le chevalier d'argent. Mon unique mission ordonnée par le Grand Pope était de tuer Saori Kido…
– Quoi !?"

Shun retourna rapidement et se figea, blême. Saori, derrière eux, avait la main sur une blessure dans la poitrine, d'où ressortait une flèche, et le sang coulait lentement sur sa robe blanche, la teintant de rouge. Cette vision… elle était beaucoup trop familière… Sa vue se brouilla un peu et des éclats de voix retentirent autour de lui, sans qu'il n'arrive à en comprendre le sens. Tout lui semblait venir de beaucoup trop loin. Il sentait même à peine la sueur froide qui glissa dans sa nuque.

"Mademoiselle ! cria Tatsumi. Appelez un médecin, on doit la faire soigner au plus vite !
– C'est inutile… vous ne pourrez pas ôter cette flèche de sa poitrine. répondit Trémi. Le seul capable de la lui retirer, c'est le Grand Pope. Mais le temps presse pour vous… ! Vous n'avez que douze heures pour traverser les douze maisons et ramener le Grand Pope ici… Ce délai écoulé, la flèche transpercera le cœur de la fille… !"

Le chevaliers d'argent laissa retomber sa tête sur le sol et ses yeux se fermèrent, puis son corps eut un rapide soubresaut quand il expira l'air qu'il lui restait dans les poumons. Les chevaliers de bronze mirent une seconde à réaliser toute l'ampleur de ses paroles, le regard rivé sur son corps sans vie, avant de s'élancer vers les escaliers.

"Tatsumi, nous te confions Saori !
– Et moi, je compte sur vous pour ramener le Grand Pope dans moins de douze heures !"

Seiya en tête, les chevaliers de bronze gravirent les marches au pas de course, s'approchant rapidement de la fameuse Maison du Bélier. Elle ressemblait à un temple très ancien, dont le symbole du signe zodiacal ornait la façade, au-dessus de l'entrée. Plus ils avançaient, plus ils voyaient nettement la silhouette du gardien se dessiner : c'était un homme aux traits fins, avec de longs cheveux blonds cascadant dans son dos. Une cape blanche flottait au vent, rajoutant de la prestance au personnage que l'armure d'or sublimait déjà.

"C'est Mû ! s'écria Shiryu, ouvertement surpris. Mû de Jamir ! Que faites-vous ici ?
– Il est normal que la Maison du Bélier soit gardée par le chevalier d'or du Bélier, souffla Hyoga sur le ton de l'évidence.
– J'espère que vous n'êtes pas ici pour nous empêcher de passer."

Un court silence suivit Seiya, tandis que le chevalier d'or les regardait un à un, sans trahir la moindre émotion.

"Déposez vos armures ici." ordonna-t-il presque. Les garçons s'échangèrent un regard incertain, puis Shiryu fit le premier pas, déposant son armure devant le chevalier avant d'en ouvrir l'urne, révélant le dragon de bronze rugissant. Rassurés par cette marque de confiance, ses frères suivirent le mouvement, laissant leur protection devant Mû. Quand le Phénix, les ailes étendues, apparut enfin sous les yeux du chevalier d'or, celui-ci les observa un instant, sans dire un seul mot, avant de fermer les yeux.

"C'est bien ce que je pensais : elles se sont régénérées partiellement, mais elles restent quand même très endommagées. Vous ne pouvez pas le voir, mais elles ont des milliers de petites fissures.
– Comment ?
– les armures s'auto-régénèrent jusqu'à un certain point, certaines plus vites que d'autres. Un peu comme un homme dont les blessures guérissent, mais…
– Écoutez… l'interrompit Seiya. Nous n'avons pas de temps à perdre à écouter vos explications sur les armures ! Nous devons atteindre la salle du Grand Pope en moins de douze heures et…
– Libre à vous de vous battre dans cet état mais, au premier contact avec l'adversaire, vos armures se briseront !
– Hein ?
– Surtout toi, Seiya : tu comptes te battre sans casque ? Les chevaliers d'or ne sont pas des adversaires ordinaires ! Ils sont bien plus forts que vous ne pouvez l'imaginer ! Vous ne pourrez pas vaincre en vous battant comme vous l'avez toujours fait ! Dites-vous que la puissance d'un chevalier d'or est dix ou vingt fois supérieure à ce que vous imaginez ! N'oubliez pas cela !"

L'atmosphère s'était soudain alourdie, alors que les chevaliers de bronze furent bien forcés de réaliser l'ampleur de la tâche qui les attendait. Quelques regards se tournèrent vers Seiya, en attente d'une décision : perdre de précieuses minutes ici pour réparer les armures et se donner une chance, ou bien privilégier le temps et avancer, au risque de se retrouver sans armure dès la seconde maison ?

"Je comprends… finit par admettre Seiya. S'il te plait, répare nos armures.
– Kiki, prépare mes outils, demanda aussitôt Mû !
– Oui, oui !"

Le petit garçon, apparemment dissimulé à ses côtés depuis le début, s'en fut vers la Maison du Bélier pour obéir à son Maître, qui d'un geste vague de la main, fit disparaître les armures de bronze.

"Attendez-moi ici." ordonna le chevalier d'or, avant de suivre son disciple d'un pas plus tranquille. Les garçons restèrent quelques secondes silencieux, regardant l'entrée du temple, avant qu'un soupir n'échappe à Ikki.

"Ça commence bien. Nous n'avons que douze heures, et nous perdons déjà on-ne-sait-combien de temps.
– Je ne cracherais pas sur l'aide de Mû, si j'étais toi. Sans son talent, Seiya et moi-même n'aurions peut-être pas survécu à Phénix et aux chevaliers noirs.
– En parlant de lui… commença Hyoga, avant de se tourner vers leur cadet. Shun, il est encore temps de faire demi-tour."

L'interpelé le regarda un petit instant, avant de détourner les yeux en soupirant, comme s'il s'attendait à ce que la conversation prenne une telle tournure. Le Cygne ajouta alors, face à son silence.

"Je ne sais pas qui t'a poussé à être là mais je ne pense pas que tu sois en état de te battre. Si tu veux vraiment te rendre utile, redescends veiller sur Saori, au cas où quelqu'un ait l'idée de l'achever prématurément. Avec l'armure du Phénix, à défaut de te battre, tu pourras au moins être dissuasif."

Le plus jeune chevalier de bronze resta un petit instant silencieux, sans réagir, le regard perdu sur l'horizon. Si Hyoga, un peu irrité, put croire qu'il l'ignorait purement et simplement, Ikki reconnut aisément une des nombreuses absences que pouvait avoir son frère, comme s'il fallait plus de temps à son esprit pour traiter les informations. Il lui semblait d'ailleurs que son frère lui avait parlé d'un terme spécifique, pour ça, mais il n'avait pas retenu.

"Personne ne m'a obligé. répondit finalement le garçon. C'était ma décision, ni Saori ni Ikki n'ont quoi que ce soit à voir là-dedans.
– Ça doit venir de Phénix, alors.
– Ça va te surprendre, mais non. rétorqua calmement Shun, le regardant enfin. Je pense juste que Saori pourrait effectivement être Athéna, et je ne voulais pas la laisser aller toute seule au-devant du danger. Je n'ai pas demandé à être chevalier, mais je le suis, et c'est mon devoir d'être aux côtés d'Athéna pour me battre. C'est tout."

Un silence choqué s'abattit entre eux. Même à son grand frère, qui avait pourtant tenté par tous les moyens de le dissuader, Shun n'avait pas expliqué ses motivations, et ils étaient tous surpris par son sens du devoir, après tout ce qu'il s'était passé. Qui aurait pu croire que celui qui les avait trahi – certes, dans un état second – serait l'un des premiers à suivre Saori de sa propre initiative ? Un léger sourire germa sur les lèvres du plus jeune, et il ajouta.

"C'est très gentil de t'inquiéter pour moi, Hyoga, mais j'ai passé trois jours à m'entraîner avec Ikki pour être en conditions."

Détournant le regard, l'Oiseau de Paradis se retint de justesse de lui faire remarquer qu'il ne se souvenait même pas de la moitié de leurs séances d'entraînement, gardant le silence pour ne pas enfoncer son cadet devant leurs frères. Pour une fois qu'il arrivait à aligner deux phrases sans bafouiller, ce n'était pas le moment de mettre un coup dans son estime de lui.


Voilà le chapitre 16, avec quelques heures d'avance.

Malheureusement, je n'ai pas pu beaucoup avancer sur le chapitre 17. Je galère énormément sur l'écriture de la montée des marches. C'est pourquoi je vais prendre une pause, dans les parutions, pour les fêtes de fin d'année. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop.

Je vais essayer, néanmoins, de vous faire parvenir une petite surprise, que j'ai écrite il y a quelques jours. Ce sera votre petit cadeau de Noël, dimanche prochain.

On se retrouve donc la semaine prochaine. Je vous souhaite de très bonne fêtes !