- A vous tous réuinnis autour de cette table, commença Harry en regardant chacun d'entre eux. Je vous souhaite la bienvenue au Domaine et particulièrement à cette Grande réunion. Aucune attaque ne sera tolérée ici et si cela arrive, la personne et non l'entièreté de son clan, peuple, groupe sera renvoyé. Ici, chacun est responsable de son comportement et pour trouver une solution à nos inquiétudes nous devons nous allier et non nous battre.

- Mars brille haut dans les nuits étoilé, dit un centaure en prenant la parole. Les centaures de Poudlard baisse les armes et mettent de côté les rancunes du passé jusqu'à la fin du Grand Rassemblement.

- Nous n'avons aucune idée de comment brille Mars Noble Centaure, commença Ragnok, mais nos puits de lave bouillonne, Gringotts tremble et c'est pour nous présage de danger. Nous mettons nos querelles ancestrales de côté nous aussi.

- Une nouvelle ère approche, commença un elfe en se levant. Nous sortons de notre silence et de nos forêts afin de pouvoir à nouveau vivre en plein jour. Si même nos ennemis les gobelins sont prêts à mettre de côté leurs rancunes, nous ferons de même.

- Tout comme les nains ! Il ne sera pas dit que nous sommes un peuple sans honneur ! Nous n'aimons ni les elfes ni les gobelins mais s'ils sont prêts à renoncer aux querelles du passé nous le pouvons aussi ! Qu'il en soit ainsi !

- Que le temps du Grand Rassemblement Seigneur nain, dit Ragnok avec un sourire carnassier. Si mes souvenirs sont bons votre peuple retient la lame de mon ancêtre Snailbrain.

- Un de nos plu beau trophée ! Dit le nain en gonflant le torse. Une bataille épique il en convient, soit prêt à vider tes poches si tu veux espérer ne serait-ce que l'apercevoir !

- Est-ce ainsi que vous mettez de côtés vos rancunes mes Seigneurs ? Demanda le Centaure en élevant la voie pour se faire entendre des deux hommes.

- Nous ne faisons que nous saluer Grand centaure, dit le Nain en se rasseyant. De plus si je me trompe pas ils ont eux aussi une de nos Hache dans leurs caveaux remplis d'or.

- Très vrai, rigola Ragnok. Que dites-vous de nous rassembler plus tard en petit comité pour discuter d'un échange ?

- Cela peut s'arranger si bière et nourriture sont au rendez-vous, répondit le nain en hochant la tête.

- Veuillez m'excuser de vous interrompre mais les histoires du passé ne sont pas la raison de notre présence ici, fit une petite voix. Nous avons été conviés au premier Grand Rassemblement et c'est le premier depuis les Temps Anciens. Nous répondons présent mais nous souhaiterons connaitre la raison derrière l'Appel de la Cloche.

La personne qui venait de parler était la Reine des Korrigans. C'était la première fois qu'Harry en voyait. Ils étaient certes mentionnés dans les journaux des précédents Gardiens, mais il n'avait jamais eu l'occasion d'en rencontrer. De nature à la fois espiègle et horrible, ce peuple était de grands utilisateur de magie mais d'une manière…créative comme il était décrit. Il n'avait vu que leur aspect « gentil » pour le moment et n'espérait pas voir le mauvais côté un jour contre lui. Une des Gardiens en était mort d'ailleurs, la raison était inconnu mais son successeur l'avait appris par les habitants du Domaine et s'en méfier.

- Il y a peu, commença Harry. Le village proche du Domaine a été attaqué par une horde de détraqueurs. Ces derniers…

- Détraqueurs ? demanda la Korrigan, une expression confuse sur le visage.

- Âmes égarées ? Esprit perdus ? Âmes damnées ? Demanda l'elfe, essayant de traduire détraqueur à ce peuple qui ne les connaissait pas.

- Ce n'est pas bon ! s'écria la femme avec un air horrifié. Que sont devenus les habitants de ce village !?

- Mort, reprit Harry d'une voix triste. Une partie est morte à cause des accidents qui se sont produits pendants l'attaque. Effondrement, incendie, chute mortelle et j'en passe. La deuxième ont perdus leurs âmes et ont ensuite été achevées par le ministère de la magie.

- Ce n'était pas de ta faute Harry, fit Hagrid. Tu n'y es pour rien. J'ai appris qu'une petite fille en était sortie vivante, comment va-t-elle ?

- Je sais Hagrid, répondit Harry avec un petit sourire. J'aurais aimé y aller mais cela aurait mis à jour le Domaine et ce n'était pas mon rôle, même si j'aurais pu le faire.

- La sécurité des personnes dont on est responsable est primordiale. Grogna le nain. Vous avez protégé les vôtres en n'agissant pas. C'est ce qui fait d'un leader ce qu'il est. Quand les feux dévorent les tunnels, il faut savoir faire preuve de courage pour faire ce qui est le plus dur. fermer les portes avant de tous mourir, quitte à devoir sacrifier ceux qui ne le peuvent pas.

- Je suis entièrement d'accord, dit Ragnok en hochant la tête. L'évènement est triste et horrible mais il ne tenait pas à vous de protéger ce village, le Domaine, lui est à l'inverse sous votre responsabilité. Le garder secret était la bonne chose à faire, aussi malheureux que ce soit à dire.

- Cette attaque à t'elle donné suite à des représailles ? Dit le nain en plissant les yeux. Ces créatures n'ont aucun droit de souiller la terre. Comment les sorciers peuvent les accepter est un mystère pour moi.

- La Reine d'Angleterre ici présente à agis, poursuivit Harry. Sa réponse fut la destruction totale de la prison d'Azkaban, lieu de résidence des détraqueurs. Par ses propres moyens.

Le silence se fit autour de la table tandis que chacun absorber la réponse. La plupart s'attendait à une déclaration, des menaces mais rien d'aussi extrême. D'un seul coup, la Reine qui était assise tranquillement sans rien dire était devenu la cible de tous les regards, devenant non pas une simple participante, mais la représentante du peuple dominant le pays.

- Mes espions, commença calmement la Reine. Ont rapporté qu'il n'y a aucuns survivants. Ces viles créatures ont été annihilées ainsi que la plupart des responsables de la dernière guerre magique.

- Et que désirez-vous ? Demanda l'elfe en la regardant. Est-ce par la une déclaration de guerre contre le peuple magique ? Un signe de votre domination ? Une preuve de votre pouvoir ?

- Nullement, répondit-elle. J'avais déclaré à la fin de la dernière guerre sorcière contre le sorcier noir Voldemort, que je ne tolérerai plus que leurs querelles touchent une nouvelle fois mon peuple. J'ai agis en conséquence. Qu'il soit clair que je ne cherche pas à mener une guerre contre vous. Les sorciers sont en tort ainsi que leur politique et traditions. Comem la dit Monsieur Potter, chacun est responsable de ses actes. Gobelins, Vampires, centaures,…vous tous n'avez jamais agis comme une menace pour mon peuple, je n'ai aucune raison de vous attaquer.

- Alors c'est pour Harry que vous venez ? Demanda Hagrid d'une voix forte. Madame ! Avec tout le respect que je vous dois, Harry a assez fait ! Il n'a pas à mener une énième bataille !

- Et vous avez totalement raison, répondit la Reine en coupant la parole à Harry qui voulait parler. Monsieur Potter, ou Gardien ? Quelle est votre préférence ?

- Harry ira bien, dit-il, sachant qu'il ne sera jamais appelé ainsi par personne, il avait l'habitude.

- Harry alors, acquiesça la Reine. Êtes-vous un soldat ?

- Non, répondit harry, confus par la question.

- Avez-vous une quelconque formation de type militaire ?

- Non plus.

- Recevez-vous un salaire pour débarrasser le monde de criminels ?

- Non.

- Alors vous n'avez strictement rien à faire dans cette guerre. Vous êtes un civil et ce n'est pas votre rôle. Chaque année un budget faramineux est dépensé dans le département militaire afin de protéger le Royaume d'Angleterre. Les conflits à venir ne sont pas votre problème mais le mien. Mon peuple a été touché et c'est à moi d'agir, non à vous. Monsieur… ?

- Hagrid, dit l'intéressé. Ancien Gardien des clés et des lieux à Poudlard, l'école de sorcellerie. Je l'ai quitté avant qu'il ne soit trop tard. Les sorciers ont trop sombrés pour que je reste parmi eux. Je ne suis pas en sécurité devant leur racisme et je ne pouvais plus fermer les yeux devant leurs actes.

- Tu es un homme bon Hagrid, dit Firenze en approchant. Ne te sent pas responsable de leurs actes. S'il y a une personne qui a toujours respecter les peuples magiques c'est bien toi. Lève la tête mon ami, s'il y a une personne qui a le droit de le faire c'est bien toi.

- Depuis près d'un demi-siècle, dit un des elfes en prenant la parole. Des récits nous parlent d'un demi-géant qui ne regardait non pas l'espèce de la personne qui lui parle, mais qui regarde tout le monde de la même manière. S'il s'agit de vous, alors vous avez notre respect, peu sont comme vous.

- Et s'il tient à son poste je veillerai à ce qu'il le récupère une fois les choses régler. Reprit la Reine. Monsieur Hagrid vous avez raison. Monsieur Pot..Harry en a assez fait. Non que je dénigre vos actes Harry, dit-elle en le regardant. Mais ce n'était pas votre rôle de faire tout cela. Les sorciers ont un gouvernement, des gens payé pour faire ce que vous avez fait. Il est malheureux que cela soit retombé sur vos épaules mais c'est toujours un fait, ce n'était pas votre rôle. Vous deviez vous comporter comme un étudiant, choisir une carrière et fonder votre famille, c'est ainsi que doivent vivre chaque personne. Si le métier que vous aviez choisi vous amène à combattre des criminels, alors c'est votre travail, en dehors de cela ce ne l'est pas.

- Alors qu'elle est la raison de votre présence ici, fit Ragnok. Vous ne venez pas nous déclarer la guerre, ni chercher Harry Potter pour vous aider avec sa renommée. Que voulez-vous ?

- Deux choses, dit la Reine. La première est une demande. Je suis consciente qu'il y a des sorciers innocents, qui n'ont rien demandé dans cette histoire. J'aimerai que le Domaine devienne une terre d'exil pour ceux qui en ont besoin. La présence de Monsieur Potter ici les calmera plus qu'un endroit inconnu ou ils auront l'impression d'être des prisonniers.

- La deuxième ? Demanda Harry, réfléchissant déjà à la première demande.

- Une alliance entre tous les peuples magiques réunis ici et le Royaume d'Angleterre. Je demande soit votre neutralité totale dans les conflits à venir afin de me laisser le champ libre pour rebâtir un gouvernement sain. Votre aide est la bienvenue si vous le souhaitez mais non obligatoire.

- Cela ne semble pas nécessaire vous vous en sortez très bien ! Rigola le Roi nain. Mais nous nous sommes assez terrés sous terre et des problèmes menace mon peuple. Si des accords peuvent être faits entre nous alors nous vous aideront.

- Tout comme le nain nous avons je pense tous des problèmes avec le développement de votre population, dit le Seigneur Elfe. Nous rejoignons les nains dans leur proposition.

- Est-ce tout ? Demanda Ragnok. Tout détruire et faire à votre manière ? Qui dit que cela sera meilleur que le système actuel ?

- Rien, concéda la Reine. C'est pourquoi j'ai une troisième demande. Quand cela sera en cours, que des relations paisibles entre nos peuples respectifs arriveront, je demande une tolérance pour les sorciers. Je vais faire en sorte de changer leurs comportement mais soyons honnete, il ne changera pas du jour au lendemain. Il faudra une ? Deux ? Trois générations ? Faire disparaitre le comportement raciste des sorciers ne sera pas chose aisé et je connais le problème avec mon propre peuple.

- Vous demandez de faire table rase sur le passé ? Demanda à nouveau Ragnok. Cela est impossible.

- Et pouvez vous tous me dire que vous pourriez accepter de vivre à coté de vos ennemis sans vouloir venger une querelles du passé ? Non, constata-t-elle. Des changements comme ceux dont je parle prennent du temps pour tous. Il y aura des rates, des échecs, des monstruosité et attentats commis, mais on passera à travers tout cela en jugeant tout le monde de la même manière.

- Je comprends, dit Firenze. Et j'approuve votre honnêteté. Les conflits à venir seront rudes et nombreux. C'est un chemin difficile que nous allons entreprendre.

- De quels conflits parlez-vous d'ailleurs ? Demanda Harry. Avec la puissance de frappe que vous avez ainsi que vos espions, prendre le ministère de la magie ne devrait pas être difficile.

- Cela est en effet simple à gérer, répondit la Reine. Le plus gros de nos soucis est cette organisation de sang pur qui ont pour slogan « toujours purs »…