Hey ! Bonjour à vous tous !

J'ai oublié de faire un petit message au chapitre précédent, je le fais donc ici ^^ alors allons-y

D'abord je vous remercie de lire et surtout aimer ma fanfiction. Dans l'idée de base, que j'ai eu il y a bien des années, était totalement différente de ce qu'elle est maintenant. Harry sauvait bien quelqu'un, mais c'était une femme moldue auquel il va faire visiter le domaine, se mettre à l'aimer, puis à défendre la femme contre les sorciers qui veulent lui effacer la mémoire. Lily-May n'existait pas ni le reste.

2 petites réponses aux commentaires, dont 1 qui est une explication. Je te remercie fightgirl-skipbeat pour l'artiste que tu as donnée, ces tableaux sont magnifiques, ils me donnent envie d'en acheter un (mais mes murs sont remplis déjà, donc impossible -")
Pour Ron et Hermione: quand bien même Harry ne veux plus avoir à faire à eux, ils ont une place importante dans l'histoire. Parler du passé de Harry, que ce soit à l'école ou juste après la guerre, ILS sont là. C'est impossible de supprimer ça, que ce soit pour Harry ou l'histoire, ce ne sont pas des personnes facilement retirable comme Alicia Spinnet par exemple. Je l'ai inséré, mais elle n'a pas de rôle "important" dans le passé de Harry, au contraire de Hermione et Ron.

Le chapitre précédent (le 40 du coup) était bourré de faute et je m'en excuse personnellement. Il s'avère que la faute me revient directement (et non à la personne qui me corrige les chapitres) car j'ai inversé le chapitre corrigé avec l'original, l'erreur à été corrigé et je m'excuse pour les yeux crevés ^^.

Je m'arrête là ! Bonne lecture et merci de votre présence !


- Fuite, puis colère. Dit George à la surprise de tous. Je pense avoir gagné. Envoyez vos gallions messieurs dames !

- Absolument pas d'accord, dit Ginny en se levant les poings appuyé sur la table. Je ne considère pas rentrer dans une maison comme une fuite. C'est la colère en premier ! JE gagne !

- Je suis d'accord avec Ginny sur ce coup là chérie, dit Angelica. Rentrer dans une maison pour ne pas que les enfants entendent n'est pas une fuite.

- Je pense avoir gagné, fit la voix d'Alicia. J'ai dit qu'il ne ferait rien devant des enfants non ?

- Elle a un point, dit Dean. Désolé Gin' mais tu as perdu aussi.

- Rhaaaa ! Dit Ginny en fouillant dans ses poches avant de lancer une pièce à Alicia.

- Merci beaucoup ! Chantonna l'ancienne poursuiveuse en ramassant les pièces à droite à gauche.

- Dites, intervint Justin dans les festivités qui ont suivi. Je pense qu'il va vraiment exploser si vous continuer ainsi.

- « Il » n'aime pas trop que l'on parle de lui comme s'il n'était pas là, Dit Harry qui n'arrivait pas à décolérer.

- Merlin j'avais oublié à quel point il peut être effrayant en colère. Dit George à voix basse. Tu sais quoi Harry ? Un jour, un grand sorcier m'a dit des mots qui sont devenu un credo pour moi. Je me souviens de ce jour comme l'un des plus beaux que j'ai. Il m'a dit ceci : «J'ai besoin de rire. On en a tous besoin. Et j'ai l'impression que, dans quelques temps, on en aura encore plus besoin que d'habitude ». J'ai vite compris que l'important n'était pas les blagues ou juste faire rire, mais plus que ça. « Si dans les pires moments tu arrives à rire, alors tout est possible ». Voilà comment j'ai traduit ses mots. Tu sais qui me les a dits ? C'est toi.

Tous pouvaient voir que les mots de George faisaient descendre la colère d'Harry. La raison des paris n'était pas stupide ou inutile, mais avait pour but ce moment précis. Avec ses connaissances sur Harry, George Weasley avait tout anticipé, non pour éviter la confrontation, mais la rendre plus calme. C'était cela qu'Angelica avait vu chez son mari, un homme capable de faire honte à n'importe quel Serpentard quand il devenait sérieux. Et il l'était en permanence, si bien que le nombre de personne connaissant réellement George était infime.

Pour l'Angleterre magique, George Weasley ne possédait que la célèbre boutique de farce, ayant été jusqu'à mettre sur la paille Zonko. Ce dernier, possédant une place de rêve à Pré-au-lard près de Poudlard, ne pensais pas être menacé par ce nouveau concurrent. C'est jusqu'à ce qu'il apprenne que George ne se contentait pas d'une boutique physique, mais était capable de mener des commandes par envoie rivalisant avec une vente en magasin. Zonko le faisait lui aussi, mais il facturait le service cher, dû à la location de hibou postier pour livrer ses clients. Georges Weasley avait détruit cette méthode, totalement. Cela ne lui coûtait rien, peut-être une dizaine de gallions par mois. Dans les journaux, et par là TOUS les journaux, il y avait un bon de commande à découper. Il suffisait de le remplir avec le montant du et George envoyait la commande en retour avec le hibou de la personne, sans facturer de frais. Evidemment, le délai pouvait être plus long selon les périodes, comme Noel par exemple, ou avec des légers frais si la commande demandait plus de travail, comme un article très volumineux ou fragile. Cela aidait que la principale clientèle que visait George était les élèves de Poudlard, connaissant le budget qu'ils avaient et ajustant ses prix en conséquence. Zonko avait donc vu son public baisser rapidement, jusqu'à disparaître et être remplacé par la deuxième boutique de George.

Pourtant, à l'insu de tous, George voulait se diversifier dans plusieurs secteurs comme les vêtements, le mobilier et bien d'autres. La possibilité était réelle, avec un soutien total des gobelins, impressionnés par le profit réalisé par sa boutique avec seulement mille gallions comme apport. S'il décidait de se diversifier, il arriverait sans problème à ruiner toutes les enseignes existantes. George Weasley n'était plus un farceur, du moins pour le public, mais un homme d'affaire capable d'évincer son concurrent sans souci ni difficulté.

Ce qui l'empêchait de commencer ce plan était ce qu'il pensait de l'Angleterre magique. Voir comment elle vivait et agissait après la mort de son frère, le départ de Harry, du nombre de morts face à Voldemort ne lui donnait pas envie de le faire. Dans un certain sens, il aurait pu amener les sorciers dans une nouvelle ère en le faisant, mais il ne voulait pas aider ces personnes qui n'avaient rien appris en deux guerres. La boutique de farce était une exceptions, c'était le fruit du travail de son frère et lui, réalisable par la confiance qu'Harry avait mis en eux. C'était son hommage à eux deux, et il s'assurait d'en faire LE magasin numéro un.

- Pourquoi tu demandes Harry ? Continua George en voyant Harry rester silencieux. Pourquoi quoi ? Pourquoi nous sommes là ? Pourquoi n'avons-nous rien fait après la guerre ? Pourquoi tu t'es retrouvé seul ?

- Pas tout seul George. Intervint Neville de derrière Harry. Luna et moi étions là.

- Et je vous remercie Nev', répondit George, mais tu as compris ce que je voulais dire. Maintenant Harry, je ne peux pas répondre pour tout le monde, que pour moi. Chacun a ses raisons, bonnes ou mauvaises importe peu. Certaines viennes avec l'âge et que je suis parvenu à comprendre, d'autre sont purement égoïste et immoral. Tu veux que je te donne les raisons de mon absence Harry ? Veux-tu les entendre ? Je te préviens néanmoins, ne pense pas un seul moment que ma vie était magnifique après la guerre.

- Je compte pour du beurre alors ? Demanda Angelica. Margot et Chloé aussi j'imagine, et que dirais…

- Je rectifie, ma vie est devenu meilleur, mais pas directement. Maintenant veux-tu entendre ce que j'ai à dire.

- Je t'écoute.

Deux mots. D'un ton neutre, mais tous pouvaient entendre la colère descendre dans sa voix. Elle était toujours là, on pouvait la voir dans ses yeux, tout comme de la souffrance. Tous comprenais que Harry n'avais jamais réussi à sortir de tous ses combats. Harry était devenu un vieux soldat dont la guerre ne s'arrête jamais. Ils avaient en face d'eux leur Alastor « Fol Œil » Maugrey. Le plus triste était qu'il avait toujours eu raison, que cela allait le ronger jusqu'à la fin, car il n'avait connu que les conflits. Dans leurs têtes, ils venaient tous de se donner un nouvel objectif, embellir la vie de leur ami et frère.

- Tu le sais Harry, Fred est mort pendant la guerre, commença George en se perdant dans ses souvenirs. Ce que tu ignores est qu'il était mon jumeau. Ce n'est pas juste une question de naissance Harry, du moins pas quand tu ajoutes la magie au milieu. J'ai perdu une moitié de mon âme ce jour-là. Je ne peux pas te décrire ce que ça fait Harry, mais je ne le souhaite à personne. Pendant des années, je n'étais plus moi-même, plus du tout. Tu te souviens que Fred et moi nous nous amusions à finir la phrase de l'autre ? Et bien il m'a fallu des années pour arrêter de stopper mes phrases car dans ma tête il y avait Fred qui reprenaient.

Il y avait un grand silence alors que George parlait. Même Harry avait perdu sa colère en entendant le farceur confessait ce moment de sa vie. Pour la plupart, ils ne prenaient conscience que maintenant ce qu'avoir un jumeau impliquait réellement. Padma et Parvati était les pires, entendant pour la première fois ce qui arriverait si l'une d'elle venait à mourir. Elles avaient peut-être des caractères différents, mais elles étaient elles aussi de véritables jumelles. Silencieusement, elles se promirent de faire plus attentions à l'autre dans le futur, pour éviter que cela ne leur arrive.

- Quand j'ai réussi à réparer mon âme, continua George. J'ai réalisé que je n'avais rien fait. Angelica était là, avec Lee en soutien, pour faire marcher la boutique et m'aider dans mes pires besoin. Sache le Harry, si la boutique existe toujours ce n'est pas grâce à moi, mais c'est dû au travail qu'ils ont fourni pour moi. Pendant des années, ils ont tout faits pour me guérir, me redonner le sourire, le gout à la vie. Je me suis retrouvé marié sans vraiment le savoir, puis père, et c'est à ce moment que je suis redevenu moi-même. Mais il était trop tard ! Je n'avais pas vu ton départ, je ne savais pas où tu étais et ce fut dur pour moi, car je venais de perdre un deuxième frère. Angelica peut témoigner de ma colère quand je m'en suis finalement rendu compte. Personnellement, je ne peux pas te demander pardon pour ne pas être à tes cotés quand tu en avais besoin, car c'était impossible pour moi.

- C'est moi qui m'excuse George, dit Harry à voix basse. De te faire dire tout ça. Je suis désolé.

- Non Harry, tu as le droit d'être en colère. Mais ne pense pas qu'il n'y avait aucune raison derrière nos gestes. Chacun a ses propres raisons, mais demande toi une chose. J'ai vu et lu tous les articles de l'époque pour comprendre ce qui t'a fait partir une fois que j'étais saint d'esprit et…

- Tu es beaucoup de chose Forge, mais certainement pas sait d'esprit, se moqua Ginny.

- Merci Ginny, c'est pourquoi je prospère si bien après tout, mais revenons au sujet. Dans tous ces articles Harry, et même en dehors, as-tu entendu un seul membre de l'AD te critiquer ou te tourner le dos ?

- Ils n'ont rien fait pour m'aider non plus, siffla Harry de colère. Sais-tu ce que ça fait, même après tout ce temps, de se retrouver seul en sachant que rien n'était finit ? Que tout allait recommencer ? Que ce pourquoi tu avais tant sacrifié n'allait au final servi à rien ?

- A ton échelle ? Non. De nous tous, tu es celui qui a le plus perdu. Ce que je peux dire est que tous autour de cette table nous avons eu nos lots de cauchemars, de perte, de difficulté à reprendre une vie normale, de ne pas sortir nos baguettes au moindre bruit et j'en passe. Aujourd'hui, plus que jamais, je comprends maman quand elle disait « vous êtes trop jeune ». Et elle avait raison ! Je vois comment j'ai fini cette guerre, comment tous les membres de l'AD l'ont vécu, et ce n'est même pas un dixième de ce que tu as vécu ! Tu ne te vois pas comment on te voit en ce moment Harry ! Car, et je suis prêt à mettre ma boutique sur la table, que chacun de nous à vue Maugrey et non Harry en face de nous !

- Le même regard, dit Ginny en se tournant vers lui pour la première fois. La même posture, prêt à devoir esquiver des sorts. Même sans œil magique, tu regardes chacun de nous en permanence. Tu attends un geste menaçant, un mouvement suspect, une attaque. Si on ne t'avait pas vu plus tôt dehors, je penserai que j'ai Maugrey en face de moi sous polynectar.

- Dans la guerre, dit Katie en prenant la parole pour la première fois. J'ai perdu ma famille entière lors d'un raid sur la maison de mes parents. Je me suis retrouvé seul et je n'ai vécu que pour la vengeance. Une fois cela fait, je n'avais aucun but, endroit où aller, affaire autre qu'une baguette et un change. J'ai dû réapprendre tout. Avant la bataille finale, j'étais seule dans ma guerre, j'ai mené ma vengeance seule. Sais-tu à quel point c'est dur ? Même acheter de la nourriture était difficile, car mon premier réflexe était de voler, comme j'ai dû le faire pendant une année entière.

- Nos vie n'ont pas été simple non plus. fis Parvati en levant sa manche, révélant de nombreuses cicatrices. Cette collection de cicatrices vient d'un vendeur d'esclave qui m'a « puni » pour avoir tenté de fuir. Évidement je n'étais plus « vendable » après. Si Padma ne m'avais pas trouvé je serais morte. Nous avons pris plaisir à le tuer, seulement pour se rendre compte qu'une nouvelle guerre commençait pour elle et moi.

- Tu vois Harry ? Repris George. Chacun de nous avait ses propres combats auxquels ils devaient faire face. Et tout ça c'est le résultat d'une guerre ! Et aucun de nous n'a eu la moitié de ce que tu as vécu toi. Quand je vois comment nos vies ont basculé, je n'ose penser à quoi tu ressemblais. On était jeune, trop pour ce à quoi nous devions faire face. Les adultes auraient dû se battre à notre place, mais parce qu'ils avaient peur, comme aujourd'hui, nous avons dû le faire, sans être préparer.

- Même si tu as eu mal Harry, je pense que c'est une bonne chose que tu sois partis à l'époque, continua Alicia en pleurant doucement. Je ne veux pas penser à quoi tu aurais ressemblé à la fin. Tu aurais surement réussi, vu que personne n'est aussi puissant et capable que toi, mais mentalement,…Quand j'y pense, la seule image que je vois est ta mort, sans avoir rien connu de l'amour, de la famille ou d'une vie calme. Et je suis triste, car ce n'est pas ce que je te souhaite, jamais. Ni à toi, ni à mon pire ennemi.

- Car même après tout ça, même après vingt-cinq ans, tu restes notre frère Harry. Tu n'as ni le même nom, ni le même sang, mais dans nos cœur et tête, tu es notre frère, finit Angelica.