Allez la suite, je n'y résiste pas à la publier. Mais en échange, je veux une tonne de reviews ok :D

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Riza se demandait quand est-ce qu'elle reverrait Roy. Ca lui avait fait plaisir de le voir sous sa forme humaine, même si ça avait été pour un court laps de temps. En attendant, elle devait se mettre à chercher un moyen de le rendre à nouveau comme avant et pour ça, le lieutenant devait se documenter sur les loups-garous.

" Je ne pense pas qu'ils aient ça à la grande bibliothèque. Elle ne contient que des ouvrages sur l'alchimie, or là il ne s'agit absolument pas de ça." se dit-elle.

Riza devrait donc se rendre dans une librairie ou une bibliothèque ordinaires. La jeune femme se résolut d'y aller dès la fin de son service. En entrant dans une bibliothèque, elle constata qu'il ne lui restait plus qu'une heure avant la fermeture. Un peu court pour des recherches approfondies. Riza se rendit dans la section science-fiction.

" Ah voilà : Anthologie des loups-garous. Voilà qui me paraît un bon début." dit-elle en prenant un livre assez épais.

Elle continua à observer les livres, et en prit deux de plus. Ensuite, Riza rentra chez elle pour commencer son étude sur ces bêtes. Elle commença donc par l'anthologie des loups-garous.

" On ne connaît pas précisément l'origine des loups-garous, mais on suppose que cela remonte à l'antiquité. Les loup-garous sont des êtres humains capables de se métamorphoser en loup sous l'influence de la pleine lune. A ne pas confondre avec la lycanthropie, maladie qui pousse le sujet à se croire transformé en loup alors que physiquement il reste le même. La contamination passe par une griffure ou une morsure, et la métamorphose qui en résulte est très douloureuse." lut-elle.

Roy s'était fait griffé par un des loups. Riza le plaignait d'avoir à subir cette métamorphose chaque mois.

" Les loups-garous se nourrissent exclusivement de coeurs humains durant les trois jours que dure la pleine lune. Ces bêtes sont taillées pour la chasse : une grande force musculaire, de l'endurance, l'agilité et la rapidité caractérisent ces terribles prédateurs." continua-t-elle.

Des coeurs humains ... voilà qui expliquait le trou béant dans la poitrine de toutes les victimes. Cela horrifia le lieutenant en même temps que ça lui donnait la nausée. Elle inspira durant un moment avant de poursuivre sa lecture.

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De son côté, Roy avait décidé d'envoyer quelques membres de la meute surveiller les activités des militaires, histoire d'éviter un nouveau piège. Tour à tour, chacun se rendait en ville prendre des nouvelles de ce qui s'y passait. L'inquiétude des habitants était toujours la même, et ceux qui avaient pu partir étaient loin. Mais savoir exactement ce qui se passait au Q.G n'était pas possible à moins d'en faire partie. Et Roy était le seul dans ce cas-là, or il ne pouvait pas se pointer à la caserne la bouche en coeur, et demander à ses subordonnés ce qu'ils complotaient pour capturer sa meute.

" En revanche, Riza pourrait me tenir informé. Je sais que ce n'est pas la meilleure solution, seulement je ne tiens pas à finir sur une table d'autopsie. Et puis, je dois rester libre si je veux pouvoir trouver un remède à ma condition." pensa-t-il.

Car Roy allait de temps à autre faire un tour dans différentes bibliothèques et librairies afin de mieux connaître son état de loup-garou, et savoir s'il existait un remède. Jusque-là, il n'avait rien trouvé de concret pour cette deuxième partie. Le colonel décida qu'il irait rendre visite à sa subordonnée cette nuit même. Il attendit donc que la meute soit couchée pour sortir en douce. Roy se camoufla le visage sous un chapeau et une fausse moustache, puis se rendit en ville.

Quelques instants plus tard, il frappait aux volets de la chambre de sa subordonnée. Il se doutait bien qu'elle dormait. De la lumière filtra.

" Riza, c'est Roy." lança-t-il à mi-voix.

Les volets s'ouvrirent, révélant une Riza étonnée. Elle lui fit signe de faire le tour, et le fit entrer. Il se débarrassa de son déguisement.

" Colonel ! Je ne pensais pas vous revoir si vite." dit-elle.

" Je vous avais dit que je viendrais vers vous. Si je suis là c'est pour vous demander un service assez risqué." annonça Roy.

" Je vous écoute. Vous souhaitez boire ou manger quelque chose ?" proposa-t-elle.

" Non merci. Je vais faire vite. Voilà, je suis en train de chercher un remède à mon état, et pour ça, il faut que je reste libre. Pour ça, je dois savoir ce que complotent les militaires, et donc je voudrais que vous teniez informé." expliqua-t-il.

" Je suis également en train d'effectuer des recherches. Et ne vous en faites pas : je n'avais pas l'intention de les laisser vous capturer encore une fois." révéla Riza.

Roy sourit, touché de son dévouement.

" Je viendrais vous voir aussi souvent que possible. Merci de votre aide."

Il s'approcha d'elle, et déposa un baiser appuyé sur sa joue. Ensuite, il remit son chapeau et sa moustache, puis s'en alla.

Riza se rendit au Q.G le lendemain, où elle y apprit une nouvelle qui elle en était sûre, intéresserait Roy.

" On a retrouvé Shou Tucker. Des policiers de la ville où il s'était réfugié nous l'ont ramené." annonça Jean.

" Pour un interrogatoire ? " fit Riza d'un ton neutre.

" Entre autres oui. J'ai entendu dire qu'Evan veut lui demander de nous "prêter" ses chimères. On les lancera contre les loups-garous" expliqua Havoc.

Aïe. La meute était-elle assez forte pour lutter contre d'autres sales bêtes ? Riza demanda à assister à l'interrogatoire de Tucker. Il n'avait pas changé de tête, et était toujours moitié homme moitié chimère. Il raconta qu'il ne créait plus de chimères depuis longtemps. On l'informa de ce qui se passait à Central. Shou était au courant, tout le pays savait. Puis Morris lui proposa de créer de nouvelles bêtes. Tucker garda le silence un long moment.

" J'accepte." fit-il de sa voix éraillée.

Evan fut satisfait et lui serra la main, ou plutôt la patte. Riza quitta la pièce. Maintenant, il fallait avertir Roy. Elle espéra qu'il ne viendrait pas trop tard.

Trois jours passèrent. Le colonel brun vint rendre visite à son lieutenant la troisième nuit. Riza le mit au courant de la situation en quelques mots.

" Des chimères, rien que ça. Vous avez une idée du nombre ?" interrogea Roy.

" Euh ... une dizaine je crois. Ils pensent que vous n'êtes que huit." répondit Riza.

" Bien. On devrait pouvoir s'en sortir. Autre chose ?"

" J'ignore encore quand ils vont les lâcher, ni où ni comment."

" C'est déjà bien qu'on sache."

Comme il en prenait l'habitude, Roy lui fit une bise. Ce que Riza affectionnait tout particulièrement.

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Roy informa sa meute de ce que les militaires tramaient. Léo lui demanda d'où il tenait cette information.

" J'ai des sources sûres. Ca et vos infos, on arrivera à leur couper l'herbe sous le pied." répondit Roy.

" Ouais, c'est clair." approuva Léo.

Deux mois passèrent sans qu'ils ne rencontrent les chimères. Riza continuait ses comptes-rendus à son colonel, qui l'en remercia avec un bisou et en la serrant contre lui.

" Soyez prudent, mon colonel." dit-elle.

" Mais oui ne vous en faites pas Riza. Par contre, appelez-moi Roy."

" Entendu, bonne nuit Roy."

Nouvelle bise, et au revoir. Quelques jours plus tard, Riza apprit enfin le moment de l'attaque. Les militaires comptaient réutiliser la ruse du rassemblement, dans une place déserte cette fois. L'information parvint aux oreilles de la meute par le biais d'un de leur membre. Ayant déjà eu affaire à ces sales bêtes, Roy préféra cette fois emmener la totalité de la meute. Ils auraient ainsi l'effet de surprise pour eux.

" Va falloir qu'on s'occupe ausi de leur créateur, autrement on en finira pas." préconisa Roy.

" Tu le connais ?" demanda Kitsu.

" Oui, j'ai déjà eu affaire à lui. J'ignore encore comment on va pouvoir lui mettre la main dessus." répondit Roy.

" Occupons-nous déjà de ces chimères, on verra pour l'autre ensuite." fit Francesco.

" Ne tardons pas trop quand même." reprit Roy.

Le grand soir arriva. Comme les soldats s'y attendaient la meute débarqua sur le parking désert. Seulement Roy avait prévu de ne montrer que huit des siens, le reste attendait son signal. Les chimères furent lâchées, et se ruèrent vers les loups-garous. Le chef de la meute hurla, appelant les autres en renforts.

" Mais ... ils sont plus nombreux que nos chimères !" s'exclama Morris, qui surveillaient les opérations de loin.

" On dirait. Le noir vient juste de les appeler, comme s'il avait prévu le coup." ajouta Breda.

Les loups étaient un peu plus gros que les nouvelles chimères de Tucker. Ils eurent nettement l'avantage. Le parking résonna de grognements et de rugissements de la part des deux clans. Les chimères se firent ratiboiser quelque chose de mignon. L'un des loups huma l'air ensuite. L'odeur des militiares lui parvint. Les autres aussi localisèrent la présence des humains.

" Je crois qu'ils savent qu'on est là." fit Tucker, présent lui aussi.

Effectivement, la meute se rua vers les soldats. Ceux-ci se jetèrent dans leur jeep pêle-mêle. Les loups étaient tout proche. Les voitures démarrèrent dans un crissement de pneus. Les loups étaient étonnament rapides. La jeep de Morris prit brutalement un virage. Tucker à l'arrière, tenait mal à cause de sa taille.

" AAAAAAAH !" hurla-t-il.

" ET MERDE !" s'écria Morris en se retournant.

L'alchimiste tisseur de vie venait de tomber du véhicule. La meute se jeta sur lui et le dépeça. Les militaires ne purent rien pour lui. Cette tentative fut un échec complet. Les chimères n'avaient pas fait le poids face à la meute, et leur créateur venait de périr à son tour. Ils entendirent les hurlements de la meute derrière, qui célébrait par là sa nouvelle victoire sur les bleus ( Ndla :mais non pas les joueurs de foot, mwarf ! ).Les soldats rentrèrent au Q.G le moral dans les talons.

" Peut-être que Tucker a laissé des notes. Auquel cas, un autre alchimiste pourrait reprendre son travail." suggéra Falman.

" Faut voir. Quoique je doute qu'il pouvait écrire, vu l'état dans lequel il était." répondit Morris.

Les militaires se rendirent dans le labo qui avait été affecté à Tucker. Comme le colonel roux s'y attendait, il n'y avait pas de notes. Tucker avait emporté son secret de fabrication des chimères dans la tombe. Ou plutôt dans l'estomac de la meute. Les soldats n'auraient plus qu'à trouver autre chose pour éliminer les loups-garous.

" Est-ce que quelqu'un a pu les dénombrer ?" demanda Evan.

" Non, ils sont plus d'une dizaine c'est tout ce qu'on a pu savoir dans le feu de l'action." répondit Havoc.

" La dernière fois il ne sont venus qu'en partie, et cette fois aussi. Ces bêtes sont plus intelligentes qu'il n'y paraît. Va falloir qu'on essaie de l'être davantage." reprit Morris.

Quand la pleine lune fut passée, Roy revint voir Riza.

" J'ai appris que vous aviez décimé les chimères en beauté. Et Tucker aussi." dit-elle en le faisant asseoir au salon.

" Oui. Tucker était tombé d'une voiture, nous avons saisi l'occasion." répondit Roy.

" Morris est déterminé à avoir votre peau, et celle de votre meute." prévint Riza.

" Qu'il aie celle des autres ne me dérange pas, la mienne en revanche il aura du mal à l'obtenir." répliqua Roy.

" Pourtant vous protégez votre meute." releva Riza.

" Oui, en apparence. Mais honnêtement, la mort de l' un d'eux ne m'empêchera pas de dormir."

" Je comprends bien, vous n'avez pas demandé à devenir un des leurs."

Roy hocha la tête. Il demanda si les militaires avaient l'intention de refaire d'autres chimères. Riza lui dit que Tucker n'avait pas laissé de recette. Le brun sourit, satisfait de cette nouvelle. Au moins il ne transmuterait plus d'humains avec les animaux.

" Vos recherches avancent-elles au fait ?" questionna Riza.

" Broaf, je sais que les loups-garous détestent les vampires, je pense que de ce côté-là on ne risque rien. La contamination se fait par griffure ou morsure j'avais remarqué merci. Par contre, personne n'a l'air d'avoir trouvé un remède." exposa Roy.

" J'ai trouvé la même chose que vous. Pourtant je suis convaincue qu'il y a une solution. Autrement il y aurait davantage de loups-garous dans le monde." dit Riza.

" Sans doute. En tout cas je l'espère." soupira le colonel.

" Nous allons le trouver, je vous en fait la promesse." fit Riza avec force.

Roy lui fit un beau sourire qui la fit rosir. Il se leva, signe qu'il allait rentrer au manoir. Riza fit de même. Son supérieur vint vers elle, l'enlaça et ce coup-ci l'embrassa sur la bouche. La jeune femme savoura ce premier baiser, puis se pelotonna contre lui. Roy la relâcha un long moment après. Il lui donna un dernier baiser sur la bouche et la joue avant de partir.

Riza soupira. Il fallait qu'elle lui trouve un remède. Elle en avait assez de ne le voir que la nuit. Elle, elle le voulait le jour et la nuit. Elle le voulait comme avant, il lui manquait trop.

" Je trouverais comment vous guérir, Roy. Je vous le jure. Je ne trouverais pas de repos tant que vous ne serez pas de nouveau derrière votre bureau." dit-elle dos à sa porte.