Attention ! Avis à la population des lecteurs : ceci est l'AVANT -DERNIER chapitre. Cette fic est donc presque terminée. Mais rassurez-vous, j'en ai une autre en cours. En attendant, bonne lecture !
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Pride laissa tomber le dernier rapport de Morris. Encore un échec. Ces foutus loups-garous tenaient tête à son armée depuis près d'un an à présent. Rien ne semblait pouvoir les mater. Les militaires les avaient appâtés, puis tenter de les abattre à plusieurs reprises, ils avaient même utilisé des chimères ... en vain. La meute était toujours là, et tuait encore. Elle semblait narguer les militaires.
L'homonculus se décida alors à aller voir la seule personne qui a sa connaissance, pouvait rétablir l'ordre de Central. Il se leva, et se rendit au fond de son bureau. Il abaissa une lampe, un pan de bibliothèque coulissa. Le généralissime entra dans un ascenseur. Il était sûr qu'Elle serait là, Elle traînait souvent dans la cité engloutie cer derniers temps. Effectivement, leur maître était là, dans une des maisons abandonnée. Dante le regarda s'incliner devant elle.
" Que viens-tu faire ici ?" demanda-t-elle.
Ca l'ennuyait de l'admettre, mais Pride avait besoin de son aide.
" Pardonnez-moi maître, mais la situation est grave. Voilà près d'un an qu'une meute de loups-garous sème la terreur à Central, et nous tiens en échec." répondit l'homonculus.
" Des loups-garous ? " s'étonna Dante.
" Oui maître. Il se pourrait que cette histoire retarde la création de la pierre philosophale."
" Hmmm ... intéressant, très intéressant. De telles bêtes ont certainement leur utilité." sourit Dante.
Pride sut immédiatement où elle voulait en venir, et ne put cacher sa surprise. Dante de son côté, vit que sa création avait compris son idée. Il s'inclina de nouveau, et sortit. Il trouva le reste de ses semblables dans un salon, qui sennuyaient ferme.
" Mais qui vois-je ? lança Envy d'une voix traînante. Le grrrrand généralissime qui daigne descendre de son piédestal. Comment ta tête et tes chevilles ont-elles pu passer la porte ?"
" Bonjour à toi aussi Envy. Je viens de voir notre maître, qui nous chagre d'une mission particulière." répondit Pride.
" Oh ? Genre quoi ?" questionna Wrath.
" Genre capturer des bêtes sauvages."
Envy fronça un sourcil. Leur maître voulait-elle se lancer dans l'élevage ? Ou bien désirait-elle un animal de compagnie ?
" Quel type de bêtes sauvages ?" demanda Lust.
" Une meute de loups-garous."
" Gné ? Elle nous confond avec la fourrière ou quoi ? " reprit la plante verte.
( Ndla : Envy quoi). Les autres homonculus semblaient penser la même chose.
" Non, mais elle pense qu'ils nous seront utiles."
Décidément, la vieille avait le fromage qui débordait grave de la casserole, se dit l'homonculus de l'envie. Enfin, si ces bestioles terrorisaient les humains, ça pouvait drôle. Pride précisa qu'il ignorait complètement où se terrait cette meute. Pour une fois que quelque chose lui échappait ...
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Evan soupira. Il commençait à être sérieusement à bout avec cette affaire de loups-garous. Jusque-là, toutes ses tentatives s'étaient soldées par un échec. Et lui se trouvait à court d'idées.
" Ils doivent pourtant bien avoir une faiblesse ! Tout le monde a ses faibleses !" se dit-il.
Riza le regardait se débattre d'un air assez indifférent. Elle n'était pas vraiment satisfaite de leurs échecs, mais bon, tant qu'ils ne capturaient pas Roy c'était l'essentiel à ses yeux. La jeune femme poursuivait inlassablement ses recherches sur ces créatures, sachant de dès qu'elle aurait trouvé leur point faible, elle devrait en avertir ses deux colonels. Roy venait la voir régulièrement, pour se tenir informé des plans des militaires. Mais depuis quelques jours, c'était le calme plat. Tant mieux pour les uns, tant pis pour les autres.
" Toujours rien ?" demanda Roy à Riza cette nuit-là.
" Non. Morris me paraît à deux doigts de craquer." annonça Riza.
" Je le comprends. Il doit maudire le jour où on l'a affecté à mon équipe."
" C'est sûr. Votre meute ne sait toujours rien à propos de ... nos rencontres ?"
" Non, je suis le chef donc je n'ai pas de comptes à leur rendre. J'évite qu'ils se fassent prendre, ils peuvent vivre aussi normalement que possible et c'est tout ce qui leur importe." expliqua Roy.
" Pourtant ... le jour viendra où vous allez devoir les trahir." rappela le lieutenant.
" Je ne l'oublie pas Riza. Mais en attendant ... je fais ce qu'il me plaît. Il est temps que je m'en aille."
Roy lui donna son petit bisou du soir, et disparut. En chemin, il perçut des voix non loin de lui. Roy se camoufla aussitôt dans le noir. Six personnes apparurent bientôt dans son champ de vision. Leur allure étrange lui donna à penser que ce n'était pas des gens ordinaires.
" Comment va-t-on s'y prendre pour les localiser ces bestioles ?" fit l'un d'eux, un enfant aux cheveux très longs.
" Faut qu'on attende la pleine lune. On ne les trouvera pas autrement." répondit une femme.
Oh oh. Ces personnes-là en avaient sûrement après sa meute, devina Roy. Ils allaient devoir se tenir sur leurs gardes. Mais qui étaient-ils ? Les humains normaux avaient bien trop peur pour s'en prendre à eux.
" Y'a quelqu'un." fit une voix masculine.
Roy sut qu'on l'avait repéré. Il décampa aussitôt. Il revint ainsi au manoir, et regagna sa chmabre en silence. Roy n'oublia pas de verrouiller la porte. Kitsu essayait toujours de le rejoindre, et il savait que si elle y parvenait il ne lui résisterait pas. Or sa partie humaine n'avait aucune envie que ça se produise.
Le lendemain, il avisa sa meute de sa découverte.
" Qui ça peut bien être ?" interrogea Luigi.
" Aucune idée. Mais on a intérêt à faire gaffe, la pleine lune est dans une semaine." fit Enrique.
Tous acquiescèrent. La semaine en question passa vite, et la lune ronde arrriva. Chacun revêti sa " tenue de soirée en fourrure", et ils s'élancèrent hors du manoir, précédés comme toujours par leur chef. La meute arriva dans les bois.
Bien à l'abri dans un arbre, Wrath les vit passer avec une certaine appréhension. Ces bêtes étaient énormes. Et nombreuses. A six contre une quinzaine ainsi qu'il les dénombra, ça allait être coton. Wrath alla rejoindre les autres pour les informer de ce qu'il venait de voir.
" Quinze ? Huiiii-phuuuuu !" siffla Envy.
" Allons-y sinon on va les perdre." préconisa Sloth.
Les homonculus s'élancèrent à la poursuite des loups-garous. La meute avait ralenti son allure, et s'approchait de la ville. Tout à coup, quelque chose les emprisonna. Une tornade d'eau. Les loups se débattirent. Certains, qui avait senti le danger s'étaient écartés. Ils virent les autres homonculus s'élancer vers eux.
Les loups grognèrent et se dressèrent sur leurs pattes arrières. Envy bondit haut, droit sur Kitsu qui semblait la moins épaisse. Mais la louve le balaya d'un puissant coup de patte. Elle se rua ensuite vers lui gueule en avant. Envy parvint à bloquer la puissante mâchoire, et à la faire voltiger à son tour.
Mais un autre loup marron se jeta sur et le mordit sauvagement. Roy pour sa part affrontait Gluttony. Ce dernier s'était déjà fait copieusement lacérer le ventre. Roy finit par planter ses crocs dans la tête du petit homme, et la lui arracha. Puis le loup hurla de douleur. Lust venait de lui planter ses ongles dans les épaules et les pattes arrières, le clouant ainsi au sol. Un des compagnons de Roy lui vint en aide en griffant Lust dans le dos.
Roy put ainsi se libérer, mais fut happé par Sloth qui tenait déjà les autres. Elle captura le reste de la meute. Les homonculus se relevèrent, assez grièvement blessés. Gluttonny se reconstituait lentement.
" Je me charge de les amener au maître." annonça Sloth.
" Ouais c'est ça." répondit Envy, qui avait un bras à moité arraché.
Sloth disparut. Les autres homonculus se remettaient de leur combat. Ces sales bêtes les avaient bien amochées. Sloth balança les loups dans des cages, que Pride ferma soigneusement, marquant de se faire écharper au passage.
" Je me demande comment le maître va arriver à les dompter." fit Sloth.
" Aucune idée."
Ils les laissèrent là. Les cages contenaient de l'électricité qui calmaient les bêtes.
Le lendemain, Roy se réveilla nu dans une cage ( Ndla : hmmm ... un Roy tout nu ça doit être sacrément appétissant ça. Miam.) Il regarda autour de lui pour tenter de reconnaître l'endroit où il se trouvait. Il ne vit que ses compagnons, dans le même état que lui.
" Ca y est on est réveillé les louloups ?" fit une voix arrogante.
La meute découvrit un adolescent tout vêtu de noir, et aux longs cheveux verts.
" T'es qui toi ? " lança Dorian.
" Mon p'tit nom c'est Envy."
Roy remarqua le symbole sur sa cuisse. Il savait ce que ça voulait dire : le gamin était un homonculus.
" Colonel Mustang ! Ca alors quelle surprise de vous découvrir là." entendit-il.
Roy tourna la tête. Cette voix ... il la connaissait. Ce qu'il vit le surprit au dernier point.
" Généralissime ? Mais ... que ... "
Pride s'avança vers lui. Il regarda les zébrures sur la cuisse du colonel.
" Si vous êtes là ... ça veut dire que vous êtes un homonculus vous aussi." reprit Roy.
Pride ôta alors son cache-oeil, et lui dévoila sa marque. Roy ouvrit de grands yeux.
" Je n'arrive pas à le croire." souffla Roy.
" C'est réciproque mon cher Mustang. Je n'aurais jamais pensé vous trouver là." répondit le généralissime.
" Qu'est-ce que vous nous voulez ?" demanda Roy.
" Vous allez vous contenter d'obéir à notre maître, ça ne devrait pas être trop compliqué pour vous." répondit Pride.
" RAAAARRR !" rugit Roy en se précipitant vers lui.
Pride recula imperceptiblement. Roy reçut une décharge qui le fit vivement reculer avec un cri de douleur. Le généralissime se releva, et s'en alla. Envy lui jeta un regard narquois, et partit lui aussi. Quelques heures plus tard; Dante leur rendit visite. La meute découvrit que le maître des homonculus était une vieille dame, inoffensive au premier abord.
" Je me présente : mon nom est Dante. Un nom que vous devrez vénérer désormais. Je serais votre nouveau maître." annonça-t-elle.
" Non mais tu rêve la vieille !" lança Jonathan.
Dante tourna la tête vers lui. Elle joignit ensuite les mains. Tout à coup, des éclairs jaillirent dans la cage de Jonathan, et il se reçut une grosse décharge. Roy nota qu'elle avait fait ça sans cercle de transmutation, et sans même poser les mains sur le sol.
" C'est une redoutable alchimiste celle-là. On va avoir du mal à la mater." songea-t-il.
" Si vous m'obéissez bien gentiment il n'y aura pas de problème. Autrement je vous punirais." prévint Dante.
Elle repartit. Jonathan gisait dans sa cage. Roy soupira : cette fois, ils étaient mal barrés. Dante savait que c'était un alchimiste, et le faisait surveiller comme le lait sur le feu. Il vit ainsi défiler les six homonculus, parmi lesquels la secrétaire du généralissime. Deux homonculus à l'armée. Fantastique. Les jours passèrent.
Chacun sentait que la pleine lune approchait. Ils devraient en profiter pour tenter de s'évader. Dante venait les voir tous les jours, et leur faisaient subir divers sévices pour les soumettre.
Jonathan remarqua que les cages étaient reliées par des câbles à un boîtier central. Du regard, il le désigna à Roy. C'est par là qu'ils devraient commencer pour parvenir à s'enfuir. En attendant, il fallait donner le change. Aussi firent-ils semblant d'être soumis. Même durant la pleine lune. Si bien que Dante pensa les avoir domptés. Elle les envoya sur un groupe d'humains qui avaient osé la repousser, et ils lui donnèrent satisfaction.
" Faut qu'on sorte de là. J'en ai marre d'être enfermé." fit Léo.
" Ouais je sais. J'ai un plan ne vous en faites pas." répondit Roy.
Chacun tendit l'oreille.
" Parfait. Je ferais ce qui faut." dit Jonathan.
" Je me chargerais de la vioque. Tenez vous prêts à bondir dès que ce sera fait." reprit Roy.
La nouvelle pleine lune approcha. Dante vint les voir après leur dîner, pour leur confier une nouvelle tâche. Roy remua, attirant son attention. Dante le vit tracer quelque chose sur le sol.
" Qu'est-ce que tu fais sale bête ?" s'exclama-t-elle.
Elle n'entendit pas quelque chose siffler. Ce qu'elle perçut en revanche c'était des crépitements. Dante tourna la tête pour voir un couteau planté dans le boîter des cages. Roy activa son cercle de transmutation et enflamma Dante. La lune fit ensuite son oeuvre.
" AAAAAAH !" s'écria Roy en sentant la métamorphose débuter.
Quelques minutes plus tard, il arrachait sa porte. Les homonculus, alertés par les cris de Dante, arrivèrent pour le découvrir hors de sa cage. Roy montra les crocs en les voyant.
" Merde ! Où est le maître ?" fit Envy.
Les grognements s'intensifièrent. Tous les loups étaient sortis de leur prison. Sans plus attendre, ils se ruèrent vers les six péchés. Pride, qui avait vu Roy se métamorphoser le mois dernier, savait à quoi il ressemblait. Un grand noir. Le généralissime sortit un sabre et se précipita vers lui, qui lui tournait le dos.
Roy se retourna soudainement, et bloqua le sabre. Puis il déchira la gorge de Pride. Il s'attaqua ensuite au coeur qu'il lui arracha, avant de lui ouvrir le ventre. Roy le vida ainsi de ses pierres rouges, qui fondirent sur le sol.
Il se releva, et regarda où en étaient les autres. Sloth assurément, leur compliquait la tâche. Roy attrapa un câble dans sa gueule, qu'il arracha. Le courant était encore dedans. Le chef de la meute se précipita vers la Paresse, et jeta le câble. L'électricité eut tôt fait d'avoir raison d'elle, au moins pour lui rendre forme humaine.
" Maman !" s'exclama Wrath.
Il voulut la rejoindre, mais fut assailli par deux loups. Roy lui, se chargea de Sloth. Tout comme avec Pride, il la vida de ses pierres rouges avant de la dépiauter. La meute eut finalement la peau des homonculus. Privés leurs précieuses pierres, garantes de leur immortalité, et en morceaux, ils ne purent se reconstituer. Les loups hurlèrent en signe de triomphe. Leur chef les conduisit ensuite hors d'ici.
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Quelques jours plus tard, en pleine nuit, Riza entendit sonner. Elle ouvrit pour découvrir Roy sur son palier.
" Roy ! Vous êtes revenu !" s'exclama-t-elle en se jetant à son cou.
Il la souleva légèrement, avança et referma la porte. Riza le relâcha, embarrassée.
" Je me suis fait tant de souci ... où étiez-vous ?" demanda-t-elle.
" Chez les homonculus. Leur maître nous voulait comme esclaves de plus." révéla Roy.
Riza l'emmena au salon, où il lui raconta toute l'histoire. Elle n'en revint pas de savoir que leur supérieur était un de ces êtres artificiels.
" Donc vous l'avez tué." dit-elle à la fin de son récit.
" Oui. Et à moins qu'ils savent pour moi, on n'est pas prêt de m'accuser." ajouta Roy.
" Ils ne sauront rien. En ce moment ils s'étonnent de votre calme." l'informa Riza.
" J'espère qu'ils en ont bien profité. Bon, il est temps, je venais juste vous rassurer et vous expliquer."
Ils se levèrent en même temps. Roy enlaça Riza, heureux de la retrouver. La jeune femme le serra assez fort. Il lui donna un baiser léger sur les lèvres, un autre sur le front et s'en alla.
