Allez, à la demande générale, la FIN de ma fic. Je mettrais sûrement le premier chapitre de la nouvelle dans la journée, si vous êtes d'accord bin sûr. Ce sera (encore) un royai, où je prévois de mettre de l'humour. Alors dites-moi si ça vaut le coup.
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Il étaitlà. Central, la cité où depuis un an et trois mois se poduisait des meurtres horribles. Il avait pensé de jamais revivre ça. Enfin, il ne le revivait pas exactment, mais il se sentait concerné comme s'il était le coupable. En tout cas, il avait la possibilité de mettre fin à tout ça.
" C'est bien ce que je craignais. Ronan a dû se constituer une nouvelle meute.Espérons que cette fois ce sera la dernière." pensa le nouvel arrivant.
Il partit de la gare et héla un taxi. Direction le Q.G de Central. Devant les marches, il aperçut une militaire blonde qui montait les marches. Il sortit précipitamment du véhicule avec sa valise, et courut après elle.
" Mademoiselle ! S'il vous plaît mademoiselle !" appela-t-il.
Riza se retourna, pour voir un homme brun aux cheveux longs courir vers elle. Il arriva près d'elle, essoufflé.
" Que désirez-vous monsieur ?" interrogea-t-elle.
" Vous apporter mon aide au sujet d'un problème de loup." répondit-il.
" Vous savez des choses ?" reprit-elle.
" Oui, beaucoup."
Riza le regarda un instant. S'il savait comment guérir Roy ...
" Entendu. Mais je ne peux vous accorder d'entretien pour le moment. Où puis-je vous joindre ?"
" Je vais à l'hôtel Aqualia. Vous pourriez m'y retrouver si vous le souhaitez."
" J'y serais après 18h00."
" Parfait. A ce soir donc."
Riza le regarda partir, intriguée. Espérons qu'il avait des informations valables. Ces questions la taraudèrent toute la journée. Ce fut avec une impatience non dissimulée qu'elle quitta la caserne. Elle se gara ensuite devant l'hôtel où était censé se trouver cet individu. Il l'attendait justement devant, et se leva pour l'accueillir.
" Ah ! Bonsoir mademoiselle. Je me présente quand même : Jonas Farrell." dit-il en lui tendant la main.
" Lieutenant Riza Hawkeye."
" Venez, nous serons mieux à l'intérieur pour discuter."
Riza suivit Jonas jusque dans sa chambre. Il lui avança une chaise, et s'assit sur le rebord du lit juste en face. Jonas lui proposa une boisson, qu'elle déclina.
" Entrons dans le vif du sujet voulez-vous. Que savez-vous exactement ?" dit-elle.
" Je sais par exemple comment cette meute existe, et surtout, comment vous en débarrasser définitivement." répondit Jonas.
Riza garda le silence, le temps d'assimiler ces informations.
" Je vous écoute." dit-elle au bout d'un moment.
" Très bien. Je comencerais donc par le pourquoi du comment, c'est-à-dire comment je détiens ces informations. C'est en fait tout simple : il fut un temps où j'étais moi-même un loup-garou."
Riza écarquilla les yeux, soudain mal à l'aise.
" Etais ?" répéta-t-elle.
" Parfaiment. Ce qui veut dire que je ne suis plus." répondit Jonas.
" Vous avez guéri ? Mais comment ? Y'a un remède ?" s'exclama Riza.
" Tut tut ! J'y arrive, ne soyez pas si impatiente. Je disais donc, que j'avais été un loup-garou. Je m'étais fait mordre par l'un d'eux quand j'avais 23 ans. L'un d'eux m'a retrouvé, et conduit parmi la meute. J'ai vécu avec eux pendant sept ans. Vous comprenez donc je connais très bien ce genre de créature. Un jour en lisant un ouvrage qui leur était consacré, j'ai appris qu'une seule chose pouvait tuer un loup-garou. Un métal bien particulier. J'ai entrevu là la possibilité de retrouver une vie normale, et me suis donc empressé de trahir ma meute." raconta Jonas.
Riza était suspendue à ses lèvres. Jonas avait baissé les yeux et fait une pause.
" Un soir de pleine lune, les autorités du village dont je suis issu et où sévissaient les loups-garous leur ont tendu une embuscade. Equipé du métal dont je leur avais parlé, ils ont fait feu sur eux. Ceux qui ont été touché ne se sont pas relevés cette fois. Voyant ça le reste, où je me trouvais, a pris la fuite. Ils nous ont poursuivi jusqu'au lendemain."
Riza brûlait de lui demander comment avait-il pu en réchapper. Jonas la regarda à nouveau.
" Vous vous demandez de quel métal il s'agit n'est-ce pas ?" sourit-il.
" Entre autres oui." répondit-elle.
" Il n'est pas compliqué à trouver rassurez-vous. Il s'agit de l'argent. Croyez-moi ils ne le supportent pas."
" Et ... comment avez-vous guéri ?" redemanda Riza.
Jonas parut étonné par cette question.
" Ca vous intéresse ? Je croyais que vous vouliez les détruire." dit-il.
" Oui mais ... il se trouve qu'un ami à moi très cher s'est fait contaminé." révéla-t-elle.
" Oh je vois. En fait, j'ai découvert ça par hasard, et il m'a fallu un certain temps avant de comprendre. Revenons à mon histoire pour que vous puissiez comprendre. Le soir où nous avions perdu nombre de nos proches, nous sommes parvenus à nous échapper dans les montagnes. Nous y sommes restés un bon moment. On ne comprenait pas ce qui avait pu se passer. Vous savez, normalement on ne garde aucun souvenir de nos nuits, sauf cas particuliers." exposa Jonas.
Riza repensa à Roy. Il l'avait reconnue grâce au parfum qu'elle portait, et s'était souvenu de qui il était.
" Et même si nous en avons des réminiscences, elles sont assez floues. Moi, je savais que la police avait suivi mon conseil, et que ça avait marché. Je me souvenais donc brièvement de l'attaque, c'est ce qui m'a sauvé plus tard. Je m'étais résigné à mourir, mais avant je voulais m'assurer qu'aucun des membres de la meute n'en réchapperait. Pas question qu'ils aillent contaminer ou tuer d'autres personnes. Je fis donc en sorte qu'on sache où nous trouver. La pleine lune suivante vit recommencer la descente des nôtres. Moi, je m'occupais des fuyards. Et il se trouva que le premier que je combattit fut celui qui m'avait mordu. L'instant d'après, je me suis retrouvé à nouveau humain, alors que c'était encore la nuit. Je n'ai pas cherché à comprendre. La fusillade était tout près, et s'ils me trouvaient ils comprendraient ce que j'étais, et par conséquent ils pourraient vouloir me tuer avant que je puisse m'expliquer. Je me suis donc enfui. Hélas, je sus bien plus tard que je ne fus pas le seul survivant si on peut dire. L'un des loups était parvenu à s'échapper lui aussi. Je devine qu'aujourd'hui il s'est constitué une nouvelle meute." raconta Jonas.
" Qui est-ce ?" questionna le lieutenant.
" Il s'appelle Ronan. Je suppose que c'est le chef actuellement."
" Non. Mon ami m'a dit qu'il l'avait tué et prit sa place." révéla Riza.
" Ah bon ? Vous avez pu garder le contact ?"
" Hin-hin. Il a failli m'attaquer, mais m'a reconnue au dernier moment grâce à mon parfum."
" Il doit donc garder des bribes de souvenirs de ce qui se passe quand il est métamorphosé. Puisque c'est le chef, il devrait pouvoir nous aider à piéger la meute. Vous pensez qu'il acceptera ?"
" Oh oui, lui aussi veut redevenir comme avant. Mais vous ne m'avez pas dit comment vous vous avez fait. Vous êtes battu contre un des vôtres et c'est tout ?"
" Exact. J'ai tué celui qui m'avait mordu, et ça a rompu la malédiction. Car c'est à cause de ça que les loups-garous sont nés : jadis un mauvais sorcier a ensorcelé un homme qu'il détestait, et ce dernier à commencé à tuer et contaminer." révéla Jonas.
" Je vois. Je vous remercie pour ces précieux renseignements, M. Farrell."
" Il n'y a pas de quoi. Si ça peut mettre fin au cauchemar une bonne fois pour toutes, ce fut un plaisir."
Riza se leva, et lui serra la main. Jonas la raccompagna jusqu'à la porte de l'hôtel. Riza rentra chez elle, le coeur léger. Ca y est, Roy allait pouvoir être guéri, et reviendrait au Q.G. La meute serait décimée, et tout rentrerait dans l'ordre. Elle espéra que son colonel passerait rapidement. Ce dernier vint cette nuit même.
" Entrez vite, j'ai de grandes nouvelles !" s'exclama-t-elle en le tirant à l'intérieur.
" Ah ?" fit celui-ci un peu surprit de cet accueil.
" Oui. Je sais comment vous guérir."
Roy haussa les sourcils. Riza était toute guillerette.
" C'est vrai ?" dit-il.
" Oui oui. Et aussi comment tuer la meute."
Roy l'incita à poursuivre. Riza le fit asseoir au salon, et lui relata son entrevue avec Jonas. Le colonel l'écouta sans l'interrompre.
" Le seul souci c'est que je ne sais pas du tout qui m'a griffé." dit-il.
" C'est vrai, Jonas a eut le sien par hasard. Mais j'y pense, vous l'avez blessé. Il en a peut-être la cicatrice." rappela-t-elle.
" Eh mais oui ! Je n'ai qu'à regarder. Quand à l'embuscade, on conviendra d'un plan dès que je saurais qui m'a contaminé." reprit Roy.
" D'accord." acquiesça.
Roy se leva, et vint droit vers elle. Là, il plaqua un baiser appuyé sur les lèvres. Même si elle en avait l'habitude depuis un certain temps, ça l'étonna un brin.
" Merci infiniment pour aide et votre soutien. Je serais perdu sans vous, ma louve." murmura-t-il.
Il l'embrassa, tendrement cette fois. Ensuite, il quitta son appartement.
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Trouver celui qui l'avait griffé ne serait pas aussi simple que Riza l'avait pensé. Roy ne lui avait rien dit, pour ne pas la démoraliser. Car la blessure se trouvait à l'intérieur de l'épaule, un endroit toujours couvert en principe. Il n'allait quand même pas leur demander de se déshabiller.
Roy se rendit dans la salle de musculation. Dylan, Thomas et Jonathan s'y trouvaient également. Roy s'intalla pour entamer une série d'abdominaux. Il s'y attela durant un quart d'heure avant de faire une pause.
" Houlà là là ! Je suis trempe." fit Dylan en enlevant son débardeur.
Roy dirigea distraitement son regard vers lui. Ce qu'il vit le cloua sur place.
" Ainsi c'était toi. Cette cicatrice sur l'épaule correspond bien à la blessure que j'ai faite au loup qui m'a blessé." songea-t-il.
Roy se remit à ses exercices. Maintenant qu'il savait qui l'avait condamné à tuer des innocents, la vie de Dylan ne tenait plus qu'à un fil. Ou plutôt un coup de mâchoire. Ca, il n'allait pas le rater.
La nuit suivante, Roy alla trouver Riza. La jeune femmme l'accueillit souriante, comme toujours. Qu'est-ce que ça lui allait bien le sourire.
" J'ai trouvé qui m'a griffé." annonça Roy.
" Ca y est ? Vous avez fait vite." dit-elle.
" Je n'ai pas vraiment de mérites, ça s'est fait par hasard. L'essentiel maintenant, c'est de convenir d'un plan pour piéger la meute." reprit Roy.
" Oui. Je vais parler de ma trouvaile à Morris, il va sûrement concocter une nouvelle ruse. Je vous en informerais par la suite." exposa Riza.
" Entendu ma louve. A plus tard."
" Bonne nuit Roy."
Petit bisou et bonsoir. Le lendemain, Riza alla voir Morris.
" J'ai trouvé la solution à notre problème." lança-t-elle.
" Quoi ?" fit Morris.
" Les loups-garous. Je sais comment les tuer." répondit Riza.
" Vous êtes sérieuse lieutenant ?" s'exclama-t-il.
" Oui. Mine de rien j'ai fait des recherches. Figurez-vous que seul l'argent peut tuer un loup-garou."
" Mais c'est fantastique ! Et vous êtes sûre que ça marche ?"
Riza le regarda d'un air blasé. Vivement que Roy revienne.
" Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de faire une expérience." répondit-elle.
" Oui évidemment. Excusez-moi. Nous allons donc tenter le coup." décida Morris.
Il se mit à réfléchir à un plan avec l'aide de ses subordonnés. Il fallait rassembler cette meute, et les acculer pour qu'ils ne puissant pas s'enfuir. Havoc proposa de les appâter, et de les attirer dans le court de tennis pas loin. Evan approuva son plan. Riza n'avait plus qu'à avertir Roy.
" Entendu Riza. Ne vous en faites pas, je m'occuperais de Dylan. Faites attention à vous en attendant d'accord ?" dit-il lors de sa dernière visite.
" J'y pense : comment allons-nous justifier votre absence ?" interrogea Riza.
" Pas de problème ma louve. On n'aura qu'à dire qu'ils m'avaient kidnappé parce qu'ils croyaient que j'allais devenir comme eux." sourit Roy.
" Espérons que ça marchera."
La nuit tant attendue par tout le monde arriva. Comme convenu, Roy mena sa meute en ville. Riza émit un déclic en ôtant le cran de sécurité de son fusil. Elle et Roy avaient convenu que ce serait leur signal. Roy détala, les militaires firent feu. Ce coup-ci, nombre des loups ne se relevèrent pas. Une partie prit la fuite, les soldats à leurs trousses. Roy atteignit le parc. Un endroit parfait pour un piège. Kitsu avisa Riza à sa portée. La jeune femme était seule. La louve se précipita vers elle. Riza la vit à la dernière minute.
Heureusement, Roy veillait sur sa louve blonde. Il bondit et faucha Kitsu. Cette dernière marqua un temps d'arrêt en découvrant son chef. Roy lui, l'attaqua aussi sec. Le lieutenant ne put qu'assiter à leur combat. Dressés sur leur pattes arrières, ils s'affrontaient assez sauvagement. Roy finit par saisir Kitsu à la gorge.
La louve couina. Roy serra jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus. Quand la louve fut morte, Roy leva la tête vers Riza.
" Filez avant que les autres n'arrivent." dit-elle.
Roy ne bougea pas, la regardant et haletant comme un toutou.
" Allez file, pssshhhht !" reprit-elle.
Roy s'en alla cette fois. Il se faufilait parmi les buissons, évitant les militaires. Tout à coup, il trouva Dylan tapis dans un buisson. Roy gronda, et se rua vers lui. Le bruit de leur affrontement parvint jusqu'à Riza. Elle se précipita vers le lieu du combat. Roy achevait Dylan quand elle arriva. Puis le loup noir se mit à se contorsionner. Le lieutenant le regarda reprendre forme humaine petit à petit.
" AAAAaaaaah !" fit Roy.
Il était à bout de souffle. Riza remarqua avec gêne qu'il ne portait aucun vêtement. Roy se redressa, et fila aussitôt sans l'attendre. Elle voulut le retenir, mais ne put que tendre la main. Partout autour résonnaient les claquements des fusils. Un long moment plus tard, les militaires rassemblèrent les corps des loups-garous. Ces derniers reprirent forme humaine doucement.
" Ils y sont tous ?" demanda Morris.
" On dirait oui." répondit Breda.
Les soldats ramenèrent les corps. Le lendemain, tous eurent la surprise de voir Roy revenir. Il raconta qu'il avait été retenu captif dans un manoir par un groupe de personne qui se disaient des loups-garous. Ils l'avaient drogué, mais il avait pu s'échapper. Visiblement, on cru à son histoire. L'essentiel était qu'il soit là.
Evan fut soulagé de lui rendre son poste. Riza fut récompensée pour avoir trouvé comment éliminer la meute. Elle passa ainsi lieutenant-colonel. Un dimanche, Riza reçut de la visite. Quand elle ouvrit, elle se trouva nez-à-nez avec un gros bouquet de roses rouges. Derrière, son colonel.
" Pour vous dire merci de tout ce que vous avez fait, et faites toujours." dit-il.
Riza rougit et prit le bouquet en souriant. Elle le fit entrer, et alla mettre les roses dans un vase. Roy vint se mettre derrière elle. Riza trembla un peu en le sentant si près. Le colonel finit par l'enlacer et l'embrasser dans la nuque et le cou.
" Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans toi ma louve." sussurra-t-il.
" Euh ..." fit Riza écarlate.
Roy posa son menton sur son épaule.
" Dis-moi, tu es libre pour la journée ma toute belle ?" demanda-t-il d'une voix câline.
" Ou... oui. P-pourquoi ?"
" Pour la passer avec moi mon ange. Que penserais-tu d'une balade et d'un pique-nique au parc ?"
" Oui ... c'est ... une bonne idée." répondit Riza, toujours aussi rouge.
" Parfait."
Roy la fit pivoter pour qu'elle soit face à lui, et l'embrassa.
" Je ... voulais te dire ..." reprit-il.
" Quoi ?" souffla-t-elle.
Roy se mordit la lèvre, et rosit.
" Je ... je t'aime ma Riza."
Il rougit carrément cette fois.
" Eh bien il était temps." dit-elle simplement avant de l'embrasser.
Tu l'as dit ! Mieux vaut tard que jamais en même temps. N'est-ce pas ?
