Titre : Encore et encore
Disclaimer :
ben jusqu'à preuve du contraire je reste une tortue
donc…..
Genre :
euh…ben c'est censé être une song-fic …
Couple :
euh…
Note :
j'ai retrouvé (au fin fond d'un placard) l'album de
Francis Cabrel que j'ai écouté (ça me change
du rock o) et puis en entendant cette chanson j'ai tout de suite
pensé à Bleach et ces très chères persos
…
Note bis
: celle la je sais que personne va la lire mais bon c'est po
rave…..comme je suis une ch'tite tortue qui a eu le courage de
sortir de sa carapace pour publier, une petite review se serait po de
trop (attaque zieux de tortue battue no jutsu).
Pititeprécision :
les passages en gras, italiques,
soulignés sont les morceaux de la chanson …
D'abord
vos corps qui se séparent, et puis tu entends sa
voix pleine de complaisance qui te « permet »
de te rhabiller et de partir.
Ensuite, t'es
seul dans la lumière des phares du jardin, seul
jusqu'à sa prochaine envie soudaine
« d'approfondir » votre relation.
Et tu vis dans
cet espoir, dans cette attente. Parce que, même si aux yeux de
tous ce type est étrange, à la limite de psychopathe. A
tes yeux à toi, cet homme est fascinant, à la limite du
Dieu.
T'entends
à chaque fois que tu respires, comme
une réponse à sa propre respiration. Et à ce
moment là, tu te demandes ce qui arrivera si un jour il n'est
plus là.
Comment feras
tu pour respirer, s'il n'est pas là pour te donner la
réplique.
Et puis tu
souris, tu feras comme avant de devenir son vice capitaine,
quelle question stupide.
Et là,
tu te rends compte que tu ne sais plus comment tu faisais,
avant.
Mais tu t'en contrefiches toi.
Parce qu'au
fond de toi, tu te dis qu'il sera toujours là. C'est ton
capitaine, celui à qui tu dois tout, alors tu sais
parfaitement qu'il seras toujours là.
Mais chaque
fois qu'il te congédie « gentiment »,
après avoir « approfondit » votre
relation, tu ne peux t'empêcher de sentir comme un
bout de tissu qui se déchire en plein milieu de
ton cœur.
Parce que,
peut être, ces sentiments à lui ne sont pas aussi
prononcés que les tiens.
Parce que,
peut être, pour lui ce n'est que jeu malsain.
Parce que,
peut être, pour lui tu n'es rien d'autre qu'un jouet dont
il peut disposer comme bon lui semble.
Mais tu
chasses rapidement ces idées. Jamais, ô grand jamais, il
ne pensera comme cela. Ton capitaine t'aime, oui il t'aime
d'amour. Et chacune des marques sur ton corps, chacune de ses
remarques acides, chacun de ses gestes un peu brutal, sont autant de
preuves qui te conforte dans ton idée.
Ton capitaine
t'aime.
Et ça continue encore et encore :
les remarques acides, les insinuations, les gestes attentionnés,
les morsures, les coups, les cicatrices … pourtant … c'est
que le début d'accord, d'accord..., parce qu'il
te prouve davantage son amour ensuite n'est ce pas.
L'instant
d'après le vent se déchaîne, car il y
a, pour toi, une preuve irréfutable … tu sais de laquelle il
s'agit … celle que tu entends quand au lieu de ton nom il en
prononce un autre. Mais toi tu souris à cela. Tu préfères
penser qu'il s'agit d'une méprise. Que la prochaine fois
il dira « Kira ». Et de toute façon
qu'importe le prénom, puisque avant il a dit « je
t'aime ».
Mais il ne le
dit jamais avant ton prénom, n'est ce pas.
Et tu
l'attends quand même, n'est ce pas.
Les
heures s'allongent comme des semaines. A genoux sur ton
futon, les mains posées sur les cuisses, le visage baissé.
Tu attends qu'il daigne revenir te voir.
Et quand
l'envie lui prend. Il passe la porte de ta chambre.
Tu te dis
qu'il fait cela pour ne pas que les autres aient des doutes sur
votre relation, pour ne pas avoir de problèmes, pour
n'éveiller aucun soupçons. Et tu étouffes la
petite voix dans ton esprit qui te dit que c'est sûrement
pour mieux te détruire.Pourtant, lorsqu'il part, tu
te retrouves seul assis par terre, toujours, sans
exception.
Dis moi Kira, n'en as tu pas assez de bondir
à chaque bruit de portière, parce que tu
penses que c'est lui qui revient. De le voir venir et repartir sans
même qu'il t'adresse un regard, une parole. Dis moi Kira,
penses tu réellement qu'il existe dans cet être, ne
serais ce qu'une ébauche de Dieu …
Mais ça
continue encore et encore, et tu sais que c'est
que le début d'accord, d'accord...
Quelque
chose vient de tomber, sur les lames de ton plancher,
serais ce ton cœur, Kira.
Il vient juste
de t'abandonner, de te trahir.
Il a blessé
ton amie alors qu'il avait juré qu'il ne lui ferait rien.
Mais tu
continues à refuser l'évidence.
Pourquoi Kira,
pourquoi continuer à aimer cet homme. Il t'as trahi, il t'as
laissé seul. Il le savait pourtant, tu lui avais dit une fois
« Si je vis, c'est uniquement parce que je vous entends
respirer ».
Dis moi Kira,
comment vas tu respirer désormais.
C'est
toujours le même film qui passe, t'es tout
seul au fond de l'espace. Et tu continues à
l'attendre. Il ne viendra pas ce soir Kira, ni demain soir, ni
après demain soir.
T'as personne devant...Kira,
parce que ton capitaine est parti. Il t'as abandonné, laissé
derrière comme on laisserai un vulgaire fardeau. Après
tout, tu le savais n'est ce pas, tu n'étais rien pour lui.
Juste un simple subordonné qu'il pouvait formater, utiliser,
détruire, pour arriver au fin de l'homme qui l'intéressait
vraiment.
Cela fait mal,
dis moi, Kira. Cela fait mal d'être trahi. Pourtant tu n'as
pas l'air de souffrir. A oui, j'allais oublier, tu savais TOUT.
Tu savais qu'il n'était pas mort, qu'il allait tous nous
trahir … dis moi, pourquoi Kira … pourquoi ces larmes dans
ton regard … as tu peur du haut conseil … ou bien est ce que ce
sont des larmes de colère … es tu en colère de t'être
fait utiliser de la sorte … tu l'aimais n'est ce pas … bien
sûr que tu l'aimais …
Mais tu sais
ce qui es pire Kira, c'est que désormais, même à
tes côtés, il n'y a plus personne …
La
même nuit que la nuit d'avant, et que celle d'avant
avant. Tu attends toujours, à genoux sur ton futon, les mains
posées sur les cuisses, le visage baissé. Sauf que
comme les nuits précédentes, dans ces mêmes
endroits deux fois trop grands, il n'y aura personne
pour te prouver son amour.
T'avances comme dans des
couloirs, tu t'arranges pour éviter les miroirs.
Parce que tu sais très bien que ce que tu as fait est mal. Tu
sais très bien que tu aurais dû en parler aux autres
capitaine. Mais tu ne voulais pas le trahir, et résultat, tu
es considéré comme un traître même si
personne ne l'a dit à voix haute. Tu l'entends toi dans
leur regard. Et tu le vois dans tes yeux.
Et tu sais que de votre
relation, il faudrait que t'arrives à en parler au
passé, qu'il faudrait que t'arrives à
ne plus penser à ça, qu'il faudrait
que tu l'oublies à longueur de journée.
Mais tu ne peux pas, parce que peut être qu'un jour il te
reviendra. Qui sait de quoi demain est fait. Personne, et encore
moins toi. Et tu espère secrètement, sans en parler à
quiconque, même à toi.
Et pourtant,
« Dis-toi qu'il est de l'autre côté
du pôle, dis-toi surtout qu'il ne
reviendra pas. » Voilà ce qu'ils te
disent tous. Et toi tu penses simplement qu'un jour il te reviendra
pour toujours.
Tu
comptes les chances qu'il te reste, de t'en sortir
indemne. De retrouver un tant soit peu de la confiance qu'autrefois
on te donnait, un peu de ta crédibilité d'antan. Un
peu de ta stabilité mentale aussi.
Et tu te rends
compte qu'il n'y a aucune chance pour que l'on te regarde comme
autrefois. Parce que tu es celui qui a cautionné la traîtrise
de son capitaine, mais qu'en plus, tu continues à lui vouer
une admiration malsaine.Un peu de son parfum sur ta
veste, voilà pourtant tous ce qu'il te reste de
lui. Ça et les marques de « son » amour
sur ton corps. Et les autres membres Shinigami, des amis d'avant,
ne cessent de penser que, tu avais dû confondre les
lumières d'une étoile et d'un réverbère.
Et toi tu continues d'attendre sagement, à genoux sur ton
futon, les mains posées sur les cuisses, le visage baissé.
Mais
ça continue encore et encore, même si lui
n'est plus la pour te prouver son amour. Ce n'est pas grave, tant
que tu gardes le souvenir de vos étreintes profondément
incrusté au fond de ton corps, l'espoir de le revoir ne
diminuera pas.
C'est
pourquoi tes poignets rougissent chaque soir … mais … c'est
que le début d'accord, d'accord...
FIN
J'arrête d'écouter du Cabrel … en plus j'ai un peu (beaucoup) modifier la chanson …
