Arg suis désoléééééée mais j'ai encore changé mes plans XD
En fait, j'ai pas eu le temps d'écrire le point de vue des autres militaires... Alors j'ai hésité entre attendre que je l'ai écrit pour poster un nouveau chapitre (ce qui aurait bien pris deux semaines, me connaissant XD) , ou poster un extrait deja écrit tout de suite..
Et pis finalement, jme suis décidée, et jmettrais les journaux intimes de Havoc, Breda, etc ... à la fin (comme ça j'ai le temps de les écrire XD)
Promis maintenant, jchange plus!
Encore merci à tous pour les reviews! Et merci à ceux qui me lisent mais qui laissent pas de reviews aussi XD JE VOUS ZAIMEUH!
Bonne lecture!
Riza:
Salut,
misérable carnet rouge. Je crois que je commence à
apprécier les journaux intimes… J'ai trente-neuf degrés
de fièvre, je suis malade à en crever, jviens tout
juste de me réveiller mais j'écris ! Le psy a du
verser une drogue dans mon médicament. C'est la seule
solution. Ou alors on m'a fait subir un lavage de cerveau... Pour
écrire dans un journal ?
On ne sait
jamais avec ces médecins. Ils sont capables de tout pour
garder leurs patients.
Enfin,
tout ça pour dire que là, je suis allongée sur
un lit dans l'infirmerie du QG. Je déteste ces endroits.
Mais bon, pas le choix…
Le colonel
vient de sortir de la chambre pour prévenir l'infirmière
que j'étais réveillée, et la première
chose qui m'est venue à l'esprit quand il est parti, c'est
d'écrire dans le journal.
Je ne me
souviens plus très bien de comment je suis arrivée ici.
Il paraît que je délirais. En effet, je me rappelle que
j'avais rêvé que le colonel disait que j'étais
bornée et que j'adorais le terroriser. N'importe quoi.
Ensuite…
et ben… pas grand-chose sauf l'impression étrange d'avoir
gâché… ou raté … une chance. Mais une chance
de quoi ?
Je me suis
réveillée à l'entrée de l'infirmerie,
dans les bras de quelqu'un. Et quand j'ai entrouvert mes
paupières, j'ai pu voir que ce quelqu'un était le
colonel. Alors j'ai refermé les yeux. Ben c'est vrai quoi,
c'est pas tous les jours qu'on est dans les bras d'un beau
gars !
Je me
serais ptête même rendormie si des bras beaucoup moins
chaleureux ne m'avaient pas tout à coup saisis pour me poser
brusquement sur un lit. La douceur dans l'hôpital militaire, on repassera.
Et là
par contre, j'ai ouvert les yeux parce que je voulais voir ce
qu'ils allaient me faire. On ne sait jamais. J'aime pas les
hôpitaux militaires. Ils font des trucs pas nets à leurs
patients. Il y a une rumeur qui court à Central, comme quoi un
patient de l'hôpital s'est transformé en monstrueux
loup-garou à cause d'une mauvaise manipulation du personnel.
Personnellement,
je n'y crois pas.
Mais je
préfère vérifier ce qu'ils font. Si c'est
pour me transformer en mouche-garou, autant que je vois comment ils
ont fait ça.
Je me
demande comment c'est la vie d'une mouche ?
Ca doit
être marrant de voler.
Moins de se faire écraser…
Arg, je veux pas finir en mouche ! Et v'là l'infirmière qui arrive ! Avec une seringue ! Colonel sauvez-moi ! Si jamais quelqu'un tombe sur ce journal, sache que tu es en train de lire les derniers instants d'une future mouche.
Me
revoilà. En fait non, je ne me suis pas transformée en
monstrueuse bestiole. Mais j'ai honte … Quand l'infirmière
est partie, je me suis endormie, persuadée de vivre mes
derniers instants d'humaine. Ca doit être la fièvre
qui m'a fait penser ça…
Je me suis
réveillée alors qu'il commençait à
faire nuit. Le colonel était à mon chevet. Il m'a
fait un grand sourire quand il a vu que j'étais réveillée,
et m'a demandé si j'avais besoin de quelque chose. Je
n'avais aucune envie qu'il rappelle l'infirmière, alors
j'ai dit non. Même si j'aurais bien eu besoin d'une
aspirine. J'avais un de ces maux de tête !
Je me suis
redressée, et j'ai demandé à mon supérieur
de me dire ce qu'il s'était passé. Il s'est
approché et s'est assis sur le bord de mon lit.
Roy m'a
alors raconté que je m'étais évanouie en
pleine rue. Première honte. Ensuite qu'il m'avait ramené
au QG, mais que c'était Amstrong qui avait conduit. C'est
pour ça que nous sommes arrivés entiers ici.
Il paraît
que j'ai une mauvaise grippe. Avec la journée d'hier, tu
m'étonnes. Il s'est aussi excusé. Pas de quoi.
J'aurais du me couvrir plus. Et puis, c'était deja bien
gentil de sa part de m'emmener ici (bon, ça j'avoue, je
l'ai juste dit pour le rassuré).
Je lui ai
demandé s'il était à mon chevet depuis
longtemps. Il m'a dit qu'il ne m'avait pas quitté depuis
le début. Sauf quand on m'a déshabillée. C'est
moi ou il avait l'air déçu quand il m'a dit ça ?
Le colonel
a fait soudain CE sourire, celui qu'il réserve à Ed
d'habitude, lorsqu'il le provoque… et il m'a demandé
ce que c'était que cette histoire de mouche.
Sur le
coup, j'avoue que j'ai cru qu'il avait lu le journal. Je
l'avais glissé sous mon oreiller quand l'infirmière
est venue, mais quelqu'un aurait facilement pu le prendre … Je
suis passée par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, et je
réfléchissais à pleins d'arguments pour
expliquer ce que j'avais écrit sur lui, quand il a éclaté
de rire, en me disant que j'avais beaucoup parlé durant mon sommeil. Ca m'a tellement
soulagée que je me suis brutalement laissé retomber sur
mon oreiller. Un oreiller qui était tout plat … et j'avais
oublié ce p... de carnet de m... ! Je vous jure qu'un
carnet de 184 pages dans la tête, ca fait pas du bien. Et je me
suis tordue de douleur en me tenant le crâne sous
l'incompréhension totale du colonel.
Si je me sors dignement de cette affaire, je me cotise pour acheter à l'infirmerie des bons gros oreillers.
J'ai pretexté avoir eu un mal de crâne pas possible. C'était pas tout à fait faux… J'ai bredouillé deux, trois mots pour la mouche, ça ressemblait à ça : « Hum … dans ma chambre … euh… hum … tout à l'heure …euh… mouche … rentrée… euh » Et en plus je devais etre toute rouge j'en suis sure. Il a encore ri. J'espère que je n'ai pas dit de choses plus compromettantes durant mon délire…
Il a
arrêté de rire et est redevenu tout sérieux.
Etrange.
Puis il
m'a pris ma main dans la sienne et l'a serré très
fort. Il m'a aussi lancé un regard très … ben…
étrange aussi. Je ne sais pas si ma fièvre a altéré
mon intelligence, mais en tout cas je n'arrivais pas à
déchiffrer ce regard. En fait… si. Mais ce que je pensais ne
pouvait pas être vrai, donc j'ai relegué mon hypothèse
au fin fond de mon esprit.
Je sais
que la scène fait cliché, mais on se fixait tous les
deux dans les yeux, et je sentais comme … une intimité ?
… entre nous. Mais il a fallu que cette stupide infirmière
passe la tête par la porte pour nous dire que l'heure des
visites était bientôt terminée. En plus d'acheter
des oreillers, il faut que je pense à renvoyer le personnel.
Un hôpital sans infirmiers, c'est le rêve non ?
Le colonel s'est donc relevé, et a laché ma main. Mais avant de partir, il m'a embrassé sur le front et m'a dit de me rétablir vite, puis il est parti en vitesse.
Je suis
dégoutée. Pourquoi sur le front ?
M'enfin,
c'est déjà pas mal. Mais ça me fait trop
penser au magicien d'Oz. Si, si quand la bonne sorcière de
l'Est ou alors de l'Ouest... (ou peut-être du Nord ?)
Enfin en tout cas, une bonne sorcière donne un baiser sur le
front à Dorothée pour lui donner du courage.
Oula, si je me confonds avec Dorothée, c'est l'heure de dormir.
Jviens de penser au colonel avec une robe et un chapeau pointu.
J'imagine bien le généralissime faire le magicien d'Oz mouhahaha.
C'est normal de rigoler toute seule le soir dans une infirmerie quand on a la crève ?
Roy:
Ca y est,
je suis sorti de l'infirmerie-hôpital. Il pleuvait encore
dehors (foutu mois d'avril !).
Je suis
resté au chevet de mon lieutenant le plus longtemps possible.
Je serais resté plus longtemps encore si l'infirmière
ne m'avait pas jeté dehors. Quelle brute.
Je ne vois
pas en quoi ma présence pouvait déranger Riza ! Et
puis juste au moment où… ha ! Inutile d'y penser. Ca
me donne envie de decimer la population de cet hôpital.
Mais je ne le ferais pas. Et ils peuvent en remercier le lieutenant ! Car même si on a été interrompu, ce moment … où je lui ai tenu la main … me rend tout heureux ! Pour un peu, j'aurais envie de danser !
D'ailleurs,
j'ai dansé. Dans la rue. Alors qu'il y avait encore du
monde. JE SUIS FOU ! Fou d'amour, c'est vrai. Mais j'espère
que la prochaine fois, ça s'exprimera autrement, et j'espère
VRAIMENT que tout le monde était trop occupé par ses
propres affaires personnelles pour regarder un cinglé danser
dans le caniveau.
Tiens, on
sonne.
Je
reviens.
………….
Dans la
catégorie « le plus grand idiot de l'année »
nous avons un vainqueur : Roy Mustang !
ON M'A
VU DANSER !
Et ce
« ON » , comble de malchance … c'est le
généralissime …
C'est
lui qui vient de sonner. Je lui ai ouvert, étonné de sa
visite à cette heure-ci. On peut dire qu'il y est allé
d'emblée. Il a pas pris de gants. J'aurais su, je lui
aurai prêté les miens. Un exemple avec la première
phrase qu'il m'a dite :
« Vous
avez des entrechats fabuleux, mon cher mustang ! »
Si encore
je lui avez répondu quelque chose d'intelligent. Mais non.
Bon, c'est vrai que moi et la danse, ça fait trente-six
milles. Mais j'aurais du réfléchir un peu avant de
dire que non, je n'ai pas de chats mais qu'il avait certainement
aperçu ceux de la voisine.
Le
généralissime est partit d'un grand rire, et m'a
asséné une grande claque sur le dos, en me disant qu'en
plus, j'avais vraiment le sens de l'humour.
S'il
savait …
C'est là
qu'il m'a dit qu'il était en voiture quand il a soudain
aperçu sur le bord de la route un truc bizarre qui bougeait.
Le truc
bizarre… c'était moi.
Il m'a
expliqué qu'alors 3 hypothèses lui sont venues à
l'esprit :
1. J'étais
bourré.
2. J'étais
devenu fou.
3. La
danse était ma passion cachée, que j'exerçais
chaque nuit dans un club en secret, parce que je craignais la
réaction des autres.
Me demande
pas d'où il sort la dernière idée. Il est
complètement frappé. Ou alors, notre généralissime
est un grand romantique, et son livre de chevet c'est Billy
Elliot.
Il avait
alors décidé de venir me demander plus d'explications.
Il m'a donc questionné sur ma conduite…
Là,
j'ai paniqué. Ce que je ressentais envers Riza, aucune
chance pour que je lui dise ! Suis pas suicidaire ! Mais
j'avais pas d'excuses en tête … En plus, j'étais
crevé, il était tard … bref, je n'avais aucune idée
pour me sortir de là. Puis soudain il y a eut comme un éclair
de lumière dans ma tête, et j'ai vu une mouche.
Sur le
coup, j'en suis venu a une dure conclusion. Dans les situations
difficiles, certains voient Dieu. D'autres des proches défunts.
D'autres encore des Anges. Moi c'est des mouches.
Maintenant
que je suis au calme, j'y ai réfléchi et je me suis
souvenu des divagations de Riza sur une mouche dans son sommeil.
C'est certainement pour ça que j'y ai pensé.
Mais bon… QU'EST-CE QUI M'A PRIS DE DIRE QUE JE NE DANSAIS PAS, QUE JE CHASSAIS UNE MOUCHE ?
Mon
supérieur m'a regardé bizarrement, puis m'a lancé
que je dansais peut-être avec la mouche, mais que, une
chose est sure, je ne la chassais pas. Mes mouvements était
selon lui trop gracieux pour ça.
Au moins,
si je suis licencié, je sais quoi faire comme prochain métier
…
Bon allez,
autant allez jusqu'au bout. Ce que j'ai répondu après
fut ma dernière bourde de la soirée, mais non la
moindre…
« Mais
c'est parce que je ne voulais pas lui faire du mal ! On ne
doit pas faire souffrir les êtres vivants ! »
Le
généralissime m'a lancé un regard
indéchiffrable, puis m'a sourit en me disant qu'il ne
m'imaginait pas aussi soucieux des animaux. Puis il m'a salué
et est parti sur un dernier : « Roy Mustang, l'ami
des animaux » qui l'a fait bien rire. Moi, j'étais
comme une larve sur le canapé, complètement sonné.
Demain toute la base va être au courant c'est sûr. Je
suis fichu.
'Fin
bon, vais aller dormir … la nuit porte conseil, dis-t-on.
P.S : SI J'ENTEND ENCORE UNE FOIS PARLER DE MOUCHES, JE NE REPOND PLUS DE MOI !
Arf jsuis comme Roy! Je peux plus entendre le mot "mouche" XD
A vrai dire, cette idée m'est venue ... d'un rêve! Et wé, j'avais rêvé que tous les patients de l'hôpital de Central-city (d'ailleurs, ça ressemblait plus à une école enfin bref) se transformaient en mouche ... Même que Ed les combattaient avec une baguette de pain O.o (on ne contrôle pas ses rêves XD)
Wala! Merci de m'avoir lue ;)
Matane!
