Disclaimer : Fma pas a moi … patata
Comme d'habitude, merci à tous pour les reviews, ça me fait toujours autant plaisir !
Un remerciement spécial à Serleena qui me suit depuis le début :)
Et désolée pour le retard, mais j'étais partie durant le WE :s et de plus, ce chapitre, (comme le précédent) n'était pas déjà écrit, donc j'ai du m'y remettre xD … mais voilà il est enfin en ligne !

Bonne lecture !

Riza :

Enfin sortie de ce bâtiment de fou ! Un peu plus et je me faisais interné … et tous ça à cause de l'équipe de nuit.

Hier soir, quand je les ais vu arrivé, j'ai d'abord cru à une hallucination.
J'étais à moitié endormie, en train de penser à une meilleure cachette pour mettre le journal, quand un homme grand, blond, bronzé, musclé, est rentré dans la pièce. Bref, le parfait surfeur. (1)

N'ayant toujours pas les idées très nettes, j'ai pensé que je devais rêver. Donc je me suis dit que puisque je me sentais seule, parler à une apparition, c'est mieux que rien. Alors j'ai lancé :
«Ca fait longtemps que vous surfez ? »
Manque de chance. C'était pas un surfeur. Mais l'infirmier de l'équipe de nuit.

Il m'a répondu qu'à vrai dire, il avait jamais commencé, mais qu'il avait été infirmier assez longtemps pour savoir que j'avais de la fièvre.
Suite à quoi il m'a donné une aspirine, m'a passé un peu d'eau fraîche sur le visage, et m'a fait boire. Puis il est parti en me disant que si j'avais besoin de quelque chose, je n'avais qu'a tirer la petite corde là, et quelqu'un viendrait tout de suite.
J'aurais parié n'importe quoi qu'il partait raconter mes divagations à tout le monde. Je ne retourne pas à l'hôpital avant 50 ans au moins, le temps qu'ils m'oublient. Et je me suis promis de ne pas tirer sur la corde. Avec ma fièvre, le prochain qui rentre, je risquerai de le prendre pour le père noël.

Quelques heures plus tard, je me suis réveillé avec un mal de crâne affreux. Encore ! J'ai maudis la grippe, le colonel, la pluie, les maladies, l'hôpital, les infirmiers, les infirmières, les insectes, les surfeurs, les bouées, les vagues, les militaires et tous le reste.
A part un profond sentiment de satisfaction personnelle, ça n'a rien changé à mon état.
Je me suis donc résignée à appeler quelqu'un.
Quelques minutes plus tard, mon infirmier de tout à l'heure (enfin je le croyais) est arrivé. Tout naturellement, je lui ai demandé poliment s'il pouvait me repasser la même aspirine qu'il m'avait donné avant.
Il m'a regardé bizarrement et m'a dit qu'il ne m'avait jamais vu.
J'ai cru qu'il se moquait de moi, mais il avait l'air trop sérieux pour ça …
Alors à partir de là, j'ai commencé à paniqué et à me dire que c'était la fin, que la maladie m'avait ôté quelques neurones.
Mais l'infirmier a éclaté de rire et m'a dit que je devais sûrement avoir vu son frère Jack. Ils se ressemblaient tous les deux comme deux gouttes d'eau. Lui, il s'appelait Robert. Jack et Robert …. Huhu.

Enfin après ça, il m'a redonné une aspirine, un verre d'eau, et juste avant de partir il m'a dit, très sérieusement, que si jvoulais un conseil pour les distinguer, c'était tout simple : Jack avait 3 taches de rousseur de plus que lui et des cils plus longs (2).
Puis il est parti.
Si jamais un des deux infirmiers décidait de me tuer, pour savoir lequel, j'aurais juste à lui demander de s'approcher pour compter ces taches de rousseur et voir ses cils. Merci. Ca m'aide.

Enfin j'étais quand même curieuse de savoir si je pouvais les distinguer … alors j'ai rappuyé sur la corde (On s'amuse comme on peux !)
Un des deux clones est entré. J'ai cru apercevoir des cils plus longs, alors j'ai lancé : Jack ?
Et ben … devine ce qu'il a répondu …
« - Non moi c'est Pierre miss. »
S'ensuivit une longue discussion où il m'expliqua qu'il était le cousin des deux autres.
M'en fous. Je le crois pas. Je le savais bien qu'il se passait des trucs pas nets dans cet hôpital. Il doit y avoir une machine à clone-surfeurs. Plus vite je serai sorti d'ici, mieux ce sera.

Pierre est finalement parti, en me donnant un verre d'eau et une aspirine.
J'ai juré de ne plus appeler personne, et la fatigue et le médicament aidant , je me suis rendormie. J'ai rêvé qu'une armée de clones m'attaquait.(3) Je me demande bien pourquoi.

Le lendemain, quand je me suis réveillée, j'ai vu le visage du colonel penché sur moi. Mais alors vraiment proche. Quand il a vu que j'avais ouvert les yeux, il s'est rejeté en arrière d'un mouvement brusque et a rougi. C'était … chou, oui j'avoue.
Roy m'a dit qu'il devait aller travailler absolument aujourd'hui, et qu'il passait donc assez tôt pour voir comment j'allais.
J'ai dit que si je voyais encore un seul homme blond-bronzé-musclé, c'était un homme mort.
Il m'a lancé un regard interrogateur, mais je n'y ai pas répondu. Il sait déjà assez de choses compromettantes sur moi comme ça, inutile d'en rajouter !
Il est parti assez rapidement, et peu après, ce sont mes collègues qui sont venus.

J'étais contente de leur visite, jusqu'à ce qu'Havoc me dise qu'ils avaient une tonne de boulot et qu'ils cherchaient comment l'éviter.
J'ai dégainé le flingue qui ne me quitte jamais, mais les autres se sont jetés sur lui et m'ont dit qu'il plaisantait voyons !
Mouais ….
A ce moment là, la porte à volé en éclats, et le major Armstrong est entré dans la pièce les larmes aux yeux et m'a serré dans ses bras en me disant qu'il avait eu peur pour moi.
Oé ben moi, c'est maintenant que j'ai peur…

Il m'a dit qu'il arrivait un peu en retard parce qu'il était passé à l'accueil pour avoir des nouvelles du colonel qui s'était pris un boulet de canon perdu en pleine face . Là j'avoue je n'ai pas bien compris, surtout que Roy m'avait l'air d'aller très bien ce matin ! D'ailleurs Armstrong m'a avoué d'un ton perplexe que les infirmières lui ont dit qu'il n'y avait pas de colonel Roy Mustang ici ….

Finalement l'infirmière est venue, et m'a dit que je pouvais sortir cette après-midi. Les autres ont eu l'air réjoui jusqu'à ce que j'annonce que j'allais leur faire terminer le travail en retard … Vengeance !

Et me voilà enfin dehors ! Jvais rentré chez moi pour me reposer. Les hôpitaux, c'est fatiguant pour un malade !

Roy :

Ce matin quand je me suis réveillé, j'ai eu une impression bizarre. Comme si ma vie allait être encore plus réussie que d'habitude (ben oui, je considère que ma vie est déjà pas mal …)
Fort de ce sentiment, je suis parti voir Riza à l'hopital. Quand je suis arrivé dans sa chambre, elle dormait.
J'aurais bien dit qu'elle ressemblait à un ange, mais j'en ai jamais vu … t'imagines, si ces créatures sont en fait totalement hideuses ? La comparaison ne marcherait pas …

Et puis, ma Riza n'est pas un ange, ma Riza est ma Riza et elle est belle. Point.
(Mon dieu qu'est-ce que j'écris moi ?)

Je me suis approché d'elle, mû par un désir irrésistible. Ca y est, ça me refait le coup de la dernière fois, dans la voiture !
Malheureusement, elle a ouvert les yeux à ce moment … j'ai vite reculé et j'ai bredouillé deux trois mots qui n'avait pas vraiment de sens pendant qu'elle me fixait avec un petit sourire.
Je suis parti assez rapidement, même si je n'en avait pas vraiment envie …
En plus … à cause de ce qui s'est passé hier soir, toute la base va me traiter d'amis des animaux …
Arg je veux tomber malade aussi !

C'est le portier qu'a commencé avec un : « Dites, ça vous dirait pas de venir vous inscrire au CSP ? » CSP… Comité de Soutien des Perruches … j'ai failli me défenestrer …
Puis, quand j'ai ouvert la porte de mon bureau, Fuery s'est jeté dans mes bras en pleurant, et en me disant qu'il savait que tout au fond de moi, j'étais pas aussi cruel. Havoc et Breda ont du le tirer par les pieds pour qu'il me lâche.
Farman est venu me faire le salut militaire en me disant qu'il était fier d'avoir un colonel engagé dans une cause aussi noble patata …. Havoc m'a jeté un regard et un sourire moqueur, quand à Breda, il eut un soupir dédaigneux.
Le comble, c'est quand Fuery m'a dit qu'il m'enverrait tous les animaux qu'il a recueillis dans la rue. C'était la flamme qui fait déborder l'alchimiste. J'ai crié que s'ils ne fermaient pas leur g------ tout de suite, ils finiraient en crevettes grillées et que vous avez intérêt à bosser sinon je vous rajoute encore du travail!

Du fin fond du bâtiment militaire, on a soudainement entendu une voix étouffée qui disait : « C'EST QUI LA CREVETTE TELLEMENT PETITE QU'ELLE SE FAIT BOUFFER PAR NEMO ? »

Havoc s'est relevé de la chaise où il s'était laissé tombé et m'a dit qu'ils ne pouvaient pas bosser car ils allaient rendre visite au lieutenant Hawkeye.
Ah les lâcheurs ! Moi aussi j'aurais bien voulu lui rerendre visite…

C'est là que m'est venue une image affreuse, celle d'un géant blond m'écrasant dans ses bras, et me répétant que mon amour des bêtes était tout à fait semblable à l'amour éternel que la famille Armstrong vouait aux animaux. Alors j'ai demandé à mes collègues que, s'ils croisaient le major, qu'ils lui disent n'importe quoi, que j'étais parti en vacances, que je m'étais fait capturé par des sauvages carnivores, que je venais de mourir dans une tempête de neige, que Scar m'avait invité à dîner, mais que par pitié, ils ne lui disent pas que j'étais dans mon bureau.

Ma matinée fut bien morne … entre les passages fréquents du généralissime qui passait tous les quart d'heure, me regardait, puis partait en riant, et les milliers de dossiers à remplir, c'était pas brillant …
L'après-midi, je décidai alors de sortir. Tant pis pour les rapports. Le lieutenant n'était pas là de toute façon. Je suis sorti en douce du bâtiment militaire, juste poursuivi par le gardien qui voulait absolument que j'adhère à son club.

Alors que je me promenais tranquillement en ville, je suis passé devant l'hopital … et j'ai vu Riza en sortant !
Mon premier geste fut de me précipiter vers elle, mais je m'arrêtais net. Si elle me croise l'après-midi, en ville, alors que je suis sensé travaillé … même si elle est malade, c'est pas bon pour moi …
Je fis doucement demi-tour mais la poisse me poursuivant … je tombais pile sur le major ! Qui s'exclama qu'il m'avait cherché partout et qu'il voulait savoir si j'allais mieux, après ce mauvais coup de boulet de canon.
Ils auraient pu trouver plus simple et plus plausible quand même …
Et bon, évidemment, Riza me remarqua et se dirigea vers nous. Elle me demanda pourquoi je n'étais pas au travail. Aïe …
Et Armstrong, loin de me soutenir, déclara soudain qu'il devait y aller, me laissant seul avec mon lieutenant et son flingue …Mes collègues sont tous des lâcheurs. Monde cruel.

Je réussis cependant à esquiver la question de Riza en déclarant que je la raccompagnais chez elle. Et je me suis mis à marché vite, pour qu'elle ne me demande rien.
Une fois arrivé chez elle, elle entra, mais laissa la porte ouverte. Je me tenais devant sa porte, l'air un peu stupide, me demandant si elle me ferait entrer chez elle ou pas.
Après tout, elle avait ptête laissé sa porte ouverte pour aérer la maison…
La question fut vite réglée quand elle me dit de ne pas être stupide, d'entrer et de fermer la porte.

Petit carnet, je commence à t'apprécier, c'est vrai. Mais le passage qui suit, même si toi tu t'en fous parce que t'es un carnet et que tu penses pas, le psy, s'il le lit, je suis fichu. Et mon lieutenant avec moi… Donc jvais sûrement arracher cette page après pour la cacher dans un endroit sur…

Donc :
Je suis rentré, et je l'ai suivi dans la cuisine, où elle commença à s'affairer, me demandant si jvoulais quelque chose à boire. Je m'approchai d'elle pour l'aider quand elle se retourna brusquement, pile quand j'étais juste derrière elle. Elle était toute proche de moi … il y avait juste une théière entre nous deux.
On était donc seuls, tous les deux, chez elle, elle était tout proche de moi, elle me lançait un de ces regards auquel on ne peux pas résister …

Ah non zut. Il y avait son flingue aussi. C'est ce qui m'a fait un peu hésité (un peu…) mais a cet instant, elle a posé sa main sur mon bras, et ça m'a fait l'effet d'un coup de jus. Et je me suis décidé.

J'ai adressé une prière à tous les dieux, j'ai promis de leur déposer une offrande, et j'ai posé mes lèvres sur celles de mon lieutenant.
Je m'attendais à tout. Qu'elle me repousse, qu'elle me frappe, qu'elle me crie dessus, qu'elle soit horrifiée ou même, qu'elle intensifie le baiser.
Mais non. Elle m'a fixé dans les yeux, et m'a demandé si je ne craignais pas d'attraper la grippe.

D'abord, j'ai cru avoir mal compris. Et je me suis pincé discrètement. Pourtant elle m'a reposé la même question, et cette fois je suis sur que ce n'est pas un rêve. Cependant je ne savais pas comment réagir. C'est gentil de s'inquiéter de ma santé c'est sur … mais tout de même ! Je dois le prendre comment ?

J'ai décidé d'être honnête, je lui ai dit que non, je ne craignais pas de l'attraper, et puis même que je voulais bien être terrassé par la grippe toute une semaine si c'était pour un baiser d'elle.
Elle a alors eu un sourire magnifique, et elle m'a dit que j'avais dit pile ce qu'elle attendait.
Glups. Je préfère pas savoir ce qu'elle m'aurait fait si j'avais mal répondu …
Je lui ai souri aussi et jme suis doucement penché vers ses lèvres pour lui déposer un second baiser, qui dura plus longtemps et qui fut plus …euh… appronfondi …

Elle a reposé la théière sur la table, parce que oui, elle gênait un peu.
Puis elle s'est hissé sur la pointe des pieds pour me murmurer trois petits mots.
Juste trois petits mots.
Trois petits mots que je lui ais répété.
Elle m'a dit : je t'aime.

Puis elle m'a demandé si on avait le droit de faire ça … Je lui ai répondu que pour vivre heureux, vivons cachés. Riza a sourit. J'ai ajouté que de toute façon, on était quand même assez irremplaçable, et l'armée le sait bien !
Mon lieutenant a ajouté que j'avais un ego surdimensionné, et que mes chevilles le savaient bien aussi.

Puis je l'ai pris dans mes bras et … la suite ne peut pas être raconté dans un honnête journal …

(Héhé comme ça, ca vous laisse imaginer … jsuis pas douée pour écrire ces passages xD)
1. Euh on va dire que le surf existe dans le monde d'FMA xD jviens de l'inventer xp
2. Ca me fait penser aux cils de la sœur d'Amstrong xD
3. L'attaque des clones huhu xD (désolée Georges lucas…)

Arf …. Dans quelques secondes je vais vous annoncer une mauvaise nouvelle … dont vous vous doutez ptête un peu ….
Attention :

C'est la fin de cette fic !
/ part pleurer dans un coin /
Désolée pour ceux qui pense qu'elle se finit un peu vite … mais j'ai une philosophie dans la vie c'est que les blagues les plus courtes sont les meilleures xD
Bon je sais, là, c'est pas vraiment une blague, mais c'est de l'humour quoi x)
Et a force, je pense que ça aurait fini par être lassant …De plus, je suis en train d'écrire une aut' fic, celle-ci beaucoup plus longue, et j'ai du mal à me concentrer sur les deux (oui je sais je suis pas douée xD)
Enfin, il y aura bel et bien un chapitre bonus avec un extrait des journaux intimes de tous les autres militaires, je l'ai dit donc je le fais :)
Pis tiens… si quelqu'un a envie de reprendre le principe des journaux intimes, ou même de continuer la fic à ma place x) ça ne me pose pas de problèmes ! XD
Donc wala … encore merci à ceux qui m'ont lu !

Matane !