Chapitre 5 : Combinaisons impossibles
Désolée pour ce chapitre un peu court, passage obligé pour faire avancer l'histoire
Bonne lecture !
Après un bref passage chez son oncle, Lalitha se rendit au supermarché à pieds. Par chance, il ne pleuvait pas, aussi, elle profita du trajet pour découvrir la ville et le paysage.
Après 20 minutes au supermarché, Lalitha se rendit compte qu'à aucun moment elle ne pourrait porter tout ce qu'elle était en train d'amasser dans son chariot : légumes, condiments, sucreries, viandes et fruits de mer sans compter les desserts, les produits d'entretiens et de première nécessité. Et évidement car il était pour elle improbable qu'une fille passe dans un hyper sans s'arrêter au rayon déco et vaisselle, elle entreprit d'acheter des tasses à café et des assiettes. Lalitha se félicitait mentalement d'avoir fait passer son compte en banque sous une formule pour utilisation à l'étranger.
La jeune française continuait ses courses, et réfléchissait aux produits de la mer qu'elle allait prendre et cuisiner, hésitant entre de la sèche ou du poulpe pour la paëla du soir quand des voix pas très loin d'elle attirèrent son attention.
Se retournant, elle découvrit un couple occupé à choisir leur viande.
Sans comprendre pourquoi, elle tendit l'oreille pour écouter leur conversation :
_ Je pense qu'Emmett voudra du steak de boeuf, bien saignant, tu ne penses pas chéri ? demanda la femme
_ Oui, je pense aussi, mais Rosalie ne va certainement pas apprécier. Edward non plus.
Étonnée de la coïncidence de trouver les parents de Rosalie et Alice, elle décida de se présenter à eux.
S'approchant doucement, elle s'arrêta à quelques pas d'eux et s'excusa de les déranger :
_ Bonjour ! Excusez-moi de vous déranger ; je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter votre conversation bien que cela soit très indiscret de ma part, dit-elle. Êtes bien les parents de Rosalie Hale et Alice Cullen ?
_ Oh ce n'est rien ma chère, nous n'étions pas très discrets je le pense, dit la femme en jetant un regard entendu à son compagnon. Bien que Lalitha, elle, n'ait pas compris ce qui était entendu dans cette phrase. Oui nous sommes leurs parents et vous êtes ?
_ Oh oui, excusez mon impolitesse. Je suis Lalitha Hauru, la cousine de Bella et camarade de classe de Rosalie et Alice. Je suis ravie de vous rencontrer, commença-t-elle. Je suis désolée de vous aborder ainsi, je suis plus polie que cela en général, mais je dois avouer avoir agi avant de m'en rendre compte.
_ N'en t'en fait pas, c'est rafraichissant de se faire accoster, sourit la mère des cullens/ hale.
_ Nous sommes ravies de te rencontrer, laisse-moi nous présenter officiellement. Je suis Carlisle Cullen et voici ma femme Esme. Dit-il en désignant sa femme à ses côtés.
_ Ravie ma chère, mais dis-moi je ne savais pas que Bella avait une cousine ?!
_ Oh ! Mon père vit en France, du coup nous n'avons Bella et moi que peu de contact. Mon oncle Charlie est le frère de mon père, il nous rend visite en France tous les 2 ans mais Isabelle ne l'accompagne que très rarement.
_ Oh, c'est bien dommage pour Bella mais c'est très gentil au shérif de venir jusqu'en France pour vous voir, remarqua Carlisle.
_ Oui, on apprécie énormément ses passages, et essayons d'en profiter au maximum.
_ C'est étonnant cependant, tu ne portes pas le même nom que Bella et le shérif mais ton père est bien le frère du shérif ? Demande Esme avant de se reprendre : Excuse-moi, je suis indiscrète.
_ Non pas du tout, cela m'étonne même que les gens n'aient pas remarqué. Je porte le nom de jeune fille de ma mère. Officiellement, je porte les 2 noms : Swann-Hauru, mais je préfère utiliser le nom de ma grand-mère, avec qui j'étais très proche. Une manière de l'honorer va-t-on dire.
_ Oh, toutes mes condoléances ma chérie, je suis désolée d'avoir ravivé de mauvais souvenirs.
_ Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas de mauvais souvenirs avec ma grand-mère. Et puis, c'est la vie. Sourit Lalitha.
_ Pour nous excusez, nous t'invitons à diner avec nous… commença Esme.
_ Non, vraiment ce n'est pas la peine, je ne suis absolument pas vexée. Et puis je vous aie abordé alors que vous faisiez vos courses. La curiosité a tué le chat dis-t-on.
_ Je vais te dire un secret, commença Carlisle, quand ma femme a quelque chose en tête, il y a peu de chance que tu la fasses changer d'avis. Alors autant t'épargner la peine et dire oui tout de suite, ria Carlisle à la fin de sa tirade.
_ Oh ! Et bien si vous insistez, je vous remercie en tout cas.
Le couple passa à la caisse, suivi par Lalitha qui donna l'adresse de son oncle pour la livraison des courses. La jeune fille les suivit enfin dans un restaurant en face du centre commercial où ils finirent par passer 2 heures à discuter des études de la jeune fille, du mode de vie nomade des Cullens, de la passion d'Esme pour la décoration. Lalitha l'avait même complimenté pour la décoration de sa chambre une fois qu'elle eut découvert qu'Esme était le designer que son oncle avait contacté.
Alors qu'il sortait du restaurant, Lalitha apperçut Emilie sortant du magasin et l'interpela. Cette dernière se retourna à l'entente de son nom et salua la jeune fille qu'elle avait rencontré quelques jours plus tôt, et traversa pour la rejoindre. Ce n'est qu'après avoir enlacé la jeune fille qu'elle remarqua le couple derrière elle et se figea.
Lalitha qui prit note du sourire figée de sa nouvelle amie et qu'elle attribua à de la gêne, les présenta :
Emilie, je te présente Esme et Carlisle Cullen. Ce sont les parents de camarades de classe.
Esme, Carlisle, je vous présente Emilie, qui vit à la réserve Quilleute et que j'ai rencontré il y peu.
Ravie de faire votre connaissance, salua Carlisle. Je pense connaitre votre mari Sam, c'est bien cela ?
Oui, répondit Emilie en fixant le couple intensément. Les Cullens était un sujet sensible chez les quilleute et Sam n'allait pas être ravie de savoir qu'elle avait été aussi proche d'eux. Paul non plus, il allait certainement sentir leur odeur sur elle, et ceux bien qu'elle ne les ait pas touchés ?
Toujours partante pour notre virée la semaine prochaine j'espère ? demanda Lalitha interrompant par la même occasion les pensées d'Emilie.
Euh… oui bien sûr.
Oh ! mais j'y pense. J'ai prévu de demander une sortie à Esme aussi, pourquoi n'irions-nous pas toutes les trois ! Ça serait super, en plus Emilie, il faut absolument que tu voies les design d'Esme, Magnifique ! Toi qui voulais modéliser ta maison, elle te donnera des idées et en plus, avec ton budget. Elle s'est occupée de ma chambre et le rendu est incroyable pour ce qui a été utilisé. Les designers ont vraiment des yeux qui voit le monde différemment, débita Lalaitha sans s'arrêter sous les yeux ahuris d'Emilie et ceux étonné d'Esme. Vous aussi, il faut que vous goutiez la cuisine d'Emilie et ses brioches… J'en salive déjà.
Les deux femmes se sentaient gênés de l'enthousiasme de la jeune fille. Leurs regards se croisèrent avec hésitation et d'un commun d'accord, elles se sourirent en se disant qu'il n'y avait aucune raison qu'elles n'aient pas de relations entre elles. Emilie était humaine et Esme se nourrissait du sang d'animaux. De ce fait, elle était on ne peut plus apte à se côtoyer sans incident. Enfin si Sam gardait son sang-froid. Mais Emilie se dit qu'Elle en ferait son affaire le moment venu. Dans le pire des cas, elle lui lâcherait Lalitha aux fesses pour le convaincre.
C'est une bonne idée, déclara Esme en souriant
Ça me va aussi, répondit Emilie
Oh, ça va être génial – j'ai déjà hate. Virée entre fille donc. Pas de garçons. Sans vouloir vous offenser Carlisle.
Pas le moins du monde. Répondit se dernier.
Sur ces paroles, Emilie repartit faire ses courses et Lalita et les Cullens montèrent dans la voiture du couple.
Ils se séparèrent devant la porte du shérif Swan lorsqu'ils déposèrent Lalitha chez elle, mais pas avant d'avoir arraché une promesse à Lalitha de passer le vendredi suivant avec Esme chez elle.
Lalitha entra chez son oncle le visage radieux, elle avait passé une excellente journée avec le couple.
Je suis rentrée ! annonça t'elle
Cuisine !
La jeune fille entra dans la cuisine pour y découvrir Charlie marinant des steaks et des mergez.
Oh, y'a match ce soir ! super !
Pour sûr !
Est-ce que les Black sont invités ?
Billy et sa petite copine seront de la partie, je crois que Jacob emmène Bella à la Push. Et toi, tu es d'office avec moi ma petite, je vais te montrer ce que c'est que le football.
Haha, ne me fais pas rire, ton sport c'est du Rugby pour les nuls. C'est quoi l'histoire, ils avaient trop peur de se faire mal, du coup, ils se rajoutent des protections. Pas capable de se rentrer dedans comme des mecs, des vrais, se moqua la jeune fille en faisant les gestes du Waka.
Peste ! Sacrilège ! Tu ne connais rien à rien au sport, t'es une fille !
C'est mysoginic ce que tu viens de dire ! dit-elle le sourire aux lèvres. Et pour information, je regarde le sport, le football ! Le vrai ! Qui se joue avec les pieds comme dans le mot foot. Tu connais Arsenal tonton, et le real de Madrid, tu devrais tonton ! Et puis je regarde aussi la box et le MMA et pas votre fausse ligue de WWE.
Arrête de parler où je te désavoue comme nièce, menaca Charlie en pointant la spatule dégoulinant de marinade vers Lalitha. Menace qui n'eut pour effet que de faire rire Lalitha, puis Charlie.
Les deux compagnons continuèrent en silence. Lalitha prépara des pommes de terre rissolées en accompagnement avec une salade césar et une mousse au chocolat pendant que Charlie s'occupait de la cuisson du reste.
Billy black et Sue Clearwater arrivèrent peu avant le début du match et tout le monde s'installa au salon pour en profiter. Lalitha ne connaissant pas grand-chose aux équipes américaines s'amusa à prendre en grippe l'équipe défendue par Charlie, ce qui provoquait de nombreuses disputes amicales mais qui faisaient rire tout le monde.
Vers 22h30, Lalitha leur souhaita une bonne soirée et monta faire ses devoirs. Elle s'occupa de son devoir de maths sur lequel elle resta à se gratter la tête et à relire les notes de ses cours en français une bonne demi-heure avant de comprendre ce qu'il lui était demandé. Du moins, elle pensait avoir compris. Les maths était déjà une torture en soit mais les maths en anglais c'était tout bonnement du charabia pour elle. Et elle n'était pas nulle en anglais.
Une fois finie, elle décida d'avancer dans la lecture de son roman de littérature dans son lit. Aussi, elle enfila son pyjama, se brossa les dents et descendit souhaiter une bonne une à son oncle qui rangeait le salon après le départ des invités. Elle passa ensuite la tête dans la chambre de Bella qu'elle salua avant de rentrer dans son lit avec son bouquin.
