Chapitre 1
J'entre avec les première année, bien que je sois en septième année. Il fallait bien me répartir… Dumbledore me sourit. Il semblait tout savoir. C'est pour cela que mon père avait refuser de m'envoyer à Hogwarts... Il refusait que le vieux fou mette la main sur moi. Quant à mon tuteur... Il voulait me garder loin de l'Angleterre, et m'avait élevée en France.
-Cette année nous accueillons une jeune fille qui vient d'une petite école de sorcellerie de France. Elle passera sa dernière année avec nous, et j'espère que vous lui témoignerez amitié et respect. Phoenix Princea, si vous voulez bien venir mettre le Choipeau magique...
Je me leva et me dirigea sur l'estrade des professeurs. Mon père m'avait tant parler de Hogwarts... Je ne comprenais pas pourquoi il n'avait jamais voulu m'y envoyer, surtout que ses raisons étaient exécrables. Celles de mon tuteur était un peu meilleures… Je pris place sur la banc. J'entendis James et ses amis me crier: « Bonne chance ! ». Même Lily me regardait en souriant. Je vis ses yeux verts luirent avant que je ne ferme les yeux. Elle avait les même yeux que mon père...
-Mmmmm...murmura le Choipeau. Des ondes temporelles...Tu viens du futur... Je sais quel liens t'unissent avec certaines personnes ici...Des liens...qui te viennent du futur...Tu ne dois pas trop te tenir avec eux...Sinon...Ils pourraient découvrir ton secret...Tu iras donc à...SLYTHERIN !
La table des Slytherin se mit à hurler de joie. Je me leva, en proie à une rage sans limites.
-SLYTHERIN ? SLYTHERIN ? ALORS QUE TOUS MES ANCÊTRES ONT ÉTÉ À GRYFFINDIR ? JE REFUSE D'ALLER DANS CETTE MAISON DONT LES GENS MANGENT DANS LA MAIN DE VOLDEMORT !
Le silence s'était installé dans la salle. James et Sirius se levèrent pour m'applaudirent.
-James Potter ! Sirius Black ! cria une femme au chignon sévère.
-...Désolé MacGonagall...dit Sirius en se rassoyant.
James lui sourit, avant d'hausser les épaules et de s'asseoir. Je jeta un regards déchirant à Dumbledore, mais il me montra ma table d'un geste de la main. Narcissia poussa sa voisine plus loin pour que je m'assois à coté d'elle.
-Slytherin...Slytherin...murmurais-je...C'est la fin de ma vie...
-Non. Slytherin est une bonne maison. Tout le monde ne suit pas Voldemort. C'est faux.
-Tu crois ? J'ai connu quelqu'un qui avait été à Slytherin… Sa vie a été…
-…a été ? demanda Narcissia.
-…a été dédié au malheur, dis-je en appuyant ma tête sur la table.
Je retenais les larmes qui menaçaient de couler sur mes joues. Depuis ma fuite, je n'avais pas vraiment eu le temps de faire le point sur ce qui s'était passé. J'avais vu tout le monde mourir autour de moi, sans pouvoir faire mon deuil. Et si cela ne me prendrait pas trop longtemps à oublier les gens de mon école… Il me faudrait une éternité à oublier une personne, la plus importante pour moi.
Depuis quelque instant, le Choipeau criait les noms des maisons. Mais j'étais dans la mauvaise. Mon père, mon grand-père, ma grand-mère, les parents de mon grand-père… Tous avaient été à Gryffindor...et moi...moi, on m'avait envoyée à Slytherin. Une jeune fille vint nous rejoindre, comme beaucoup de première année avant elle.
-Hello ! Je m'appelle Sybile ! Et vous ? demanda t'elle.
-C'est pas de tes affaires, dit Lucius en me souriant.
Je détourna la tête, dégoûtée. Mon regard croisa celui d'un jeune homme. Les cheveux noirs, assez longs. Le regard d'encre bouillant de rage. Je cru le reconnaître, mais en doutai.
-Qui est-ce ? demandais-je à Narcissia.
-Qui ? Lui ? C'est Snape. Severus Snape. Le meilleur élève en potion. Il n'est pas très amical.
-Je ne suis pas très amicale non plus... murmurais-je.
Le repas se termina alors que je n'avais même pas encore toucher à mon assiette. Narcissia me demanda de la suivre. Snape passa devant nous en me jetant un regard sombre. Je lui offris mon plus beau sourire, ce qui le fit encore plus voir en noir. Je suivis Narcissia le long des couloirs, n'essayant même pas de retenir le chemin par cœur. Nous arrivèrent enfin à la salle commune. Narcissia me montra mon dortoir, qui était voisin au sien, puis, elle me souhaita bonne nuit et se retira. Je sorti de la salle commune, après que Snape m'ait lancé un regard noir. Il faudrait que j'ai une bonne conversation avec lui, histoire de lui apprendre qu'il n'était pas le seul à pouvoir lancer des regards noirs. J'avais eu le meilleur des professeurs.
Je marchais depuis un moment, lorsque je vis Sirius Black, James Potter et Peter Pettigrew tenant un élève contre le mur. Je m'approchai pour voir Severus Snape. Du sang sur sa joue laissait présager que les trois imbéciles lui étaient tombés dessus. Je sortis rapidement ma baguette.
-Stupéfix!
Puis, je les fis léviter plus loin, avant de les laisser tomber directement devant un escalier, avant de les ranimer. Leurs cris alors qu'ils déboulèrent les marches me firent sourire. Puis, je me tourna vers le garçon toujours contre le mur, et lui sourit.
-Ils sont imbéciles et lâches. C'est des Gryffindors, ça ? Ils dénaturent leur maison. Ce sont des abrutis. Trois contre un, c'est pervers. Ils sont pire que les Slytherin.
-Pourquoi… Pourquoi tu m'a aidé ? demanda t'il avec méfiance.
-J'ai besoin d'une raison ? J'en avais envie. C'est tout. Je n'avais aucune raison de les laisser te taper dessus comme ça. Ceux qui profitent du pouvoir ou de la force comme ça me donnent envie de vomir.
Je désignai sa joue en sang.
-Tu devrais aller faire soigner ça, avant que le couvre-feu. Salut !
Et je m'éloignai sans lui laisser le temps de répondre.
Le temps passa. Combien exactement, je ne sais pas. Je me déplaçai dans les couloirs sombres, alors qu'un mince reflet de la lune venait caresser ma joue, passant à travers les fenêtres à demi-close. Je vis une silhouette se dessiner devant moi. Dumbledore.
-...Il n'est pas prudent de vous promener ainsi la nuit, Miss Princea...
-La nuit, professeur ?
Je regarda ma montre. Il était minuit et demi, en effet. Le temps avait passé trop vite.
-Oui, la nuit. Venez avec moi, Miss Princea.
Je le suivis dans les couloirs, dans les profondeurs du château. Enfin, nous arrivèrent devant un phénix. Il me fit monter sur la première marche, puis dis le code.
-Confiture de grenouille.
L'escalier me monta dans une pièce mystérieuse. Le bureau de Dumbledore. Il arriva quelques instants après moi. Il s'assit dans un fauteuil, et me fit signe de prendre place sur celui face à son bureau. Il enleva ses lunettes en demi-lune, les essuya, puis les remis sur son nez.
-Miss Princea...Ou devrais-je plutôt dire...Miss Potter...
Une larme coula sur ma joue lorsqu'il prononça mon véritable nom.
-Oui...Miss Potter... Shéhérazade Potter... Une nouvelle élève très douée... La fille de...
-De Harry Potter, oui... De celui qui tua Voldemort pour mieux le remplacer ! Je n'appelle pas ça un père ! C'est un dictateur, voilà tout !
Il réprima un sourire.
-Et c'est pour cela que vous êtes venue ici, dans le passé. Pour faire quoi au juste ?
-Pour tuer Voldemort, le jour où il voudra s'en prendre à mes grand-parents et à mon père encore bébé. Harry n'auras pas à se défendre. Il ne deviendras pas célèbre. Il vivra avec ses parents, et seras heureux. De plus...De plus, il ne remplaceras jamais le Seigneur des Ténèbres !
-Et vous ne serez jamais...de ce monde. Car votre époque n'existera plus.
-Le monde n'a jamais voulu de moi. Le monde m'a toujours méprisée.
-Alors pourquoi faire tout cela, si ce n'est pas pour sauver le monde ? Vous avez votre place tout autant qu'un autre, Miss Potter. Il faut seulement que vous appreniez quel est votre place dans ce monde. Chacun à un rôle a jouer dans la guerre entre le Bien et le Mal.
-Ma place...Mon rôle...C'est de tuer Voldemort, puis de disparaître. À mon époque… Il n'y a plus personne pour m'attendre, là-bas. J'ai perdu la seule personne qui m'ait jamais aimée ! Ce monde est perdu d'avance. Aussi bien pour eux que pour mon cœur.
-Vous êtes vraiment décidée ?
-Oui. Et rien ne me feras changer d'avis.
-Et bien...Votre détermination semble à toute épreuve...Je vous conseille d'apprendre quelques sort de magie noire, qui pourrait vous être utile contre Voldemort.
-Et qui me les apprendrais ? Vous ?
-Non...Mais je connais quelqu'un qui pourrait vous en montrer beaucoup sur ce sujet. Je vous le présenterai demain. Pour le moment, il vous faut aller dormir. Vous devez être en forme pour votre première journée d'école.
Il me fit un signe vers la porte. Je mit le pied sur la marche, et l'escalier descendit. Je vins pour sortir de la cavité, mais je m'arrêta, ayant entendit des voix. Pourtant, j'étais seule. Je sentis une présence à ma droite, et frappa.
-Aïe !James!On est repéré!J'ai reçu son coude dans l'œil!
-Sirius ! Chut !
Potter. Black. Comment pouvaient-ils être...invisible ? Ils apparurent devant moi. James tenait une cape dans ses mains. La cape d'invisibilité... Celle que mon père gardait dans un coffre, et qui lui avait été donné par son père. Son père... Mon grand-père... qui se tenait devant moi.
-...Potter ! Black ! Qu'est-ce que vous faites ici ?
-Heuh...Euh...Salut Phoenix ! dit Sirius.
-Qu'est-ce que tu faisais avec Dumbledore ? demanda James.
-...C'est pas de vos affaires, dis-je en marchant vers mon dortoir.
-C'était vraiment magnifique ce que tu a dis au sujet des Slytherin ! dit Sirius en emboîtant ses pas sur les miens.
-Je peux rester seule ?
-Seule avec Malfoy ? demanda James avec sévérité. C'est un pauvre con, et un sale pervers. J'ai vu comment il te regardait, dans le train, et au repas. Dans sa tête, tu es déjà dans son harem.
-Je hais Malfoy ! criais-je, avant de murmurer: Mais je déteste Potter aussi...
-Pourquoi ? demanda James en me prenant par les épaules avant de me faire tourner. Pourquoi tu déteste les Potter ?
-C'est pas de tes affaires.
-JE SUIS un Potter. Je peux savoir ?
-Non.
Je referma ma cape sur moi en rabattant la capuche, et disparue.
-Sirius ! Elle a une cape d'invisibilité !
-Ouais... C'est pas une fille comme les autres…
Je retourna au dortoir. Où plutôt essaya. Mais je n'avais pas suivie les explications de Narcissia, alors je ne fis que me perdre encore plus. Je m'endormis finalement au pied d'un tableau où une femme me regarda avec pitié.(J'avais enlevée ma cape.)
-Pauvre petite... Je voudrais pouvoir te laisser entrer, mais je vois à ton écusson que tu n'es pas de ma maison…
Je lui jetta un regard désespéré, avant de m'endormir.
Lorsque je me réveilla, les ornements sur le murs étaient de rouge et d'or, et un grand griffon me regardait avec fierté. Que fessais-je dans un dortoir de...de Gryffindor ?
- Oh! Tu es réveillée ?
-...Lily ? demandais-je.
- Oui, tu es bien dans un dortoir de Gryffindor. James et Sirius t'ont trouvé devant le portrait de la Grosse Dame. Sirius a réussit a la convaincre de ne rien dire aux professeurs. Il pourrait convaincre n'importe qui, celui-là...
-Mais... Les autres élèves ?
-Si James leur demande de ne rien dire, ils ne diront rien. Et tout le monde a apprécié ce que tu a dis durant la distribution..
-Oh...euh...Merci...
Je me leva et m'habilla en vitesse. Je ne pouvais pas rester ici. Le Choipeau avait raison, je m'en rendait compte a présent. Si je restais, ils voudraient que je devienne leur amie. Et je n'aurais pas le choix de leur dire la vérité. Ils ne devaient pas savoir. Je regarda Lily du coin de l'œil. Moi qui avait si souvent rêver d'avoir une grand-mère qui me gâterait, une mamie-gâteau, je me retrouvait avec une grand-mère de mon âge. Oui, c'était bien elle, la future Mrs Lily Evans Potter, la mère de mon père. Mon père qui ne naîtrait que dans quatre ans... Voldemort n'allait frapper qu'un an demi après sa naissance. Cette vérité me consterna. Où allais-je aller, après avoir eu mon diplôme, pendant ces années ? Il me restait encore du temps pour y penser. Je couru hors du dortoir, puis de la salle commune.
-Hé !Où est-ce que tu vas ? demanda Sirius.
-Voir Dumbledore!
Il devait me présenter cet expert en magie noire qui allait me montrer des sorts qui devaient tuer Voldemort. Je ne devais pas rater ça. J'arriva devant le bureau de Dumbledore.
-Confiture de grenouille !
Et j'entra dans le bureau.
-Miss Princea...J'étais justement en train d'expliquer la situation… Voici votre professeur de magie noire.
Celui-ci me lanca un regard noir qui me mit bouche-bée.
-Snape ?Ce sera Snape mon professeur?
-Pourquoi ? Cela vous pose problème ?
Je respira profondément.
-Non, Professeur Dumbledore...
Snape me sourit méchamment. Je savais déjà que j'allais l'adorer. Dumbledore nous fit sortir, en nous donnant une permission spéciale pour aller dans les cachots à tout les minuits. Quand nous sortirent de son bureau, Snape se tourna vers moi.
-Bonjour. Je m'appelle Severus Snape, mais tu semble déjà le savoir.
-Je suis Phoenix Princea, championne en regard noir.
-Oh !Vraiment ? Je suis Severus Snape, Maître en regard noir.
-Non.Je suis la meilleure, t'es qu'un débutant, dis-je.
-Quoi ? Stupide fille !
-Stupide Slytherin...murmurais-je.
-Tu es aussi une Slytherin.
-Dans mon coeur ? Non... Je n'appartiens à aucune maison...
Il s'arrêta en voyant une larme couler sur ma joue. Folle. Inconsciente. Pleurer devant lui. qu'il s'en serve plus tard ? Il ne faut jamais montrer sa faiblesse. Ne jamais montrer à quel point nous avons mal. A ma grande surprise, il fouilla dans l'une des poches de sa robe de sorcier et me tendit un mouchoir noir.
-Moi non plus, je n'appartiens pas vraiment à une maison… C'est pas une raison pour pleurer..
-...Merci...Snape...
-Tu peux m'appeler Severus.
-Non, professeur Snape. Je ne voudrais pas faire perdre des points à ma maison…
Il me sourit, et je me demanda si ce n'était pas à cet instant qu'il avait décider de devenir professeur. Je me demandai durant un moment pourquoi il était sympathique avec moi. Parce que je l'avais défendu des Maraudeurs ? Il aurait du me détester pour ça. Ou peut-être que le fait de m'en aller sans attendre de remerciement ni sans lui demander quelque chose en échange l'avait persuadé d'être sympa ? Je vis Lucius tourner le coin, et nous vis ensemble. Il marcha avec rage vers nous, suivi d'une Narcissia inquiète. Il poussa Snape contre le mur en le tenant par la gorge.
-Qu'est-ce que tu fais avec Phoenix, espèce de chien ?
-Lucius ! Arrête ! Lâche-le !
-Qu'est-ce que tu fais avec lui ?cria Lucius.
-Le professeur Dumbledore lui a demandé de me donner des cours de rattrapage en potion. Nous étions en train de décider du lieu de rendez-vous !
-C'est vrai ? demanda Lucius en resserrant son étreinte sur le cou de Snape.
-...Oui.
-...O.K.
Lucius lâcha Snape et lui tourna le dos. Puis, il se tourna vers lui dans un mouvement vif et lui donna un coup de poing en pleine figure. Narcissia et moi hurlèrent. Snape se releva, avec un magnifique oeil au beurre noir.
-Princea...Dans le dernier cachot...cette nuit...
Et il parti. En colère, je me tourna vers Lucius, qui me regardait en souriant méchamment.
-Que ce soit bien clair, Malfoy. Les filles de cette école accepte peut-être de faire parti de ton harem, mais moi, jamais je n'accepterai. Tu es peut-être le prince des Slytherin, mais tu n'a aucun ordre a me donner. Je parlerai à qui je veux, je ferai ce que je veux, et si jamais tu tente de me forcer a quoi que ce soit… Je t'éclate la tête.
-Allons chérie… Tu ne sais pas ce que tu dis…
Chérie… Shery… Une seule personne avait le droit de m'appeler ainsi. Et cette personne était morte.
Je pointai ma baguette sur son entre-jambe, et il blanchit légèrement,
-Que ce soit bien clair, Malfoy… Tu m'appelle encore comme ça, et tu peux dire adieu à ta descendance.
Je m'éloignai, puis rangeai ma baguette. Narcissia se mit à rire.
-Elle a raison, je devrais te mettre en laisse. On se revoit tout à l'heure, mon chéri !
Et elle me suivit. Narcissia me demanda où j'avais passer la nuit, et je lui répondit que j'avais toujours marcher. Elle me gronda un peu. Nous vîmes Lily arriver dans notre direction. Narcissia lui fit un signe de la main. Lily s'approcha, et Narcissia lui raconta ce qui c'était passé entre son Lucius adoré et le pauvre Snape. Personne ne semblait s'occuper de lui, et il ne semblait pas avoir d'amis. Tout comme moi dans le passé... Narcissia et Lily me montrèrent nos salle de cours. J'essayais de rester le plus loin d'elles, de ne pas me mêler à leur conversation, mais elles me demandèrent sans cesse mon avis sur tel ou tel sujet.
Tous ennuyèrent Snape au sujet de son oeil au beurre noir. Il gardait la tête haute, comme si les moqueries ne l'atteignaient pas. Je reconnaissais très bien cette technique, pour l'avoir moi-même utilisé très souvent. Je savais que ça ne menait a rien. Mais je ne lui dis pas. Il devait bien le savoir.
Grâce à nos cours de minuit, nous devîmes vite amis, même si je n'en avais pas le droit. C'était plus fort que moi, lorsque les élèves l'embêtaient, je ne pouvais m'empêcher de prendre sa défense. De manière impersonnelle, bien sur. En attaquant ceux qui l'embêtait, pour dire que ce n'était pas pour le défendre, lui, mais bien pour leur clouer le bec, à eux. Que leur voix me donnaient la migraine. Le soir venu, ça le faisait rire. Il voulait savoir pourquoi j'agissais ainsi. Je n'avais aucune réponse à lui donner. Nous ne parlions jamais en public, même si quelques fois, après nos cours de nuit, nous nous assoyions dans la salle commune vide pour parler.
Les mois passèrent, et j'appris à mieux connaître Hogwarts. Cette vieille école me plaisait. Ses professeurs étaient patients et gentils. Les élèves m'évitaient pour la plupart, et j'en étais vraiment contente. Mais certaines personnes ne me laissèrent aucun répit, ainsi qu'à mon pauvre professeur de magie noire. James Potter, Sirius Black, Remus Lupin et Peter Pettigrew (nommés dans l'école Les Maraudeurs) ainsi que Lily Evans. Ils ne voulaient absolument pas me laisser tranquille, convaincus que j'appartenais plus à Gryffindor qu'à Slytherin. Leur opinion sur Snape était partagée. James trouvait qu'il avait l'air hautain, Sirius ne pouvait pas le blairer, Peter le détestait cordialement. Remus était celui avec lequel je m'entendais le mieux. Il n'avait rien de particulier contre Snape mais ne voyait aucune raison d'être aimable avec lui alors que le Slytherin l'insultait toujours sur un petit problème… de lune. J'avais vite compris qu'il était loup-garou… Lily, elle, était seulement un peu jalouse que Severus ait de meilleure note qu'elle en potion. Tant qu'à mes deux compagnons de Slytherin, Narcissia et Lucius, ils ne pouvaient le supporter, ni l'un ni l'autre. Narcissia parce qu'elle le trouvait trop froid (et très laid) et Lucius parce que contrairement aux autres, Severus ne lui obéissait pas. Quand à Crabe et Goyle, leur sentiments étaient dicté par Lucius.
Dans cette école, j'étais la seule à lui parler. La seule a le faire rire. A lui faire perdre son air froid. Et ça m'allait. Seuls, on abandonnait les masques. Malgré l'amitié des Maraudeurs, je gardais une certaine réserve. Ils n'avaient toujours pas remarquer que j'avais les mêmes yeux que Lily, et je remerciais le ciel. Je les voyais, elle et James, se balader main dans la main, je les entendais parfois parler de leur avenir, et j'espérais de tout cœur pouvoir les sauver, eux et mon père. Ces soirs-là, Severus trouvait que j'apprenais très vite.
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Voici le premier chapitre de C'est pas de tes affaires ! J'espère qu'il vous aura plu, et n'hésitez pas à me laisser dfes reviews, ça fait toujours plaisir !
