Chapitre 3

C'était peu après Noël, et Sevy me suivait partout dans le dortoir et la salle commune. Quand à Sev, il continuait a me donner des cours de magie noire. Un jour, le professeur Dumbledore nous fit tous venir à la grande salle. Il nous parla en fessant attention a soigner son anglais.

-Pendant un mois, unécrivain Français viendra nous tenir compagnie pour nous présenter son livre qu'il vient de sortir en librairie. Applaudissez s'il vous plait Mr. Narcisse Lockart !

Il entra par la porte qui se tenait derrière l'estrade des professeurs. Des cheveux blonds frisés, un regard bleu...Les filles poussèrent des exclamations de joie.

-Il est plutôt sexy...murmura Narcissia avec une voix appréciatrice, avant que Lucius lui lance un regard noir. Mais Lucius est mon préféré !

-Je me nomme...Narcisse Lockart, expert en défense contre les forces du mal, et détentateur du dernier prix du plus beau sourire. Pour la promotion de mon premier livreà l'adresse des jeunes sorciers, j'ai tenu a faire présent d'un exemplaire de mon livre à chacun des élèves de première année de l'école Hogwarts...Dédicacé, évidement.

Les premières années crièrent de joie. Je vis Sev lever les yeux au ciel. Moi aussi, ce bonhomme m'exaspérait.

-Et voici maintenant le temps de vous présenter ce livre...Qui m'a pris quelques temps à écrire, je dois l'avouer...Et qui regroupe tout les sorts que j'ai pratiquer pendant ma jeune enfance. Voici...Mes Premiers Sorts !

Le public se mit à applaudir. Toutes les premières années se précipitèrent devant l'estrade pour recevoir leur livre. A chacune des jeunes filles, Lockart lançaient un regard langoureux qui les fessaient crier de joie. Foutu imbécile... Pareille à son fils. Ce dernier allait tellement exaspérer mon père qu'il allait le rendre amnésique en deuxième année, pour finalement le tuerà la fin de sa sixième année.

Deux semaines plus tard, Sybille entra dans la salle commune, se laissa tomber sur un fauteuil, et éclata en sanglots.

-Sybille ? Qu'est-ce que tu as ? demandais-je.

-Je suis... une mauvaise sorcière...pleura t'elle. Je ne sais pas utiliser les sort de Lochart...Regarde !

Elle posa une plume devant elle et sortit sa baguette.

-Wingardium Lépiosa !

La plume ne bougea évidement pas. Je sortis ma baguette à mon tour.

-Wingardium Léviosa !

La plume s'éleva dans les airs, tel porté par un souffle invisible. La formule du livre était fausse. Je regarda toutes les formules une par une. Toutes fausses. Aucune n'était écrite correctement. Comment le Ministère de la Magie laissait-il publier une telle escroquerie ? Je me leva, le livre sous le bras. Je sortis de la salle commune et marcha jusqu'à la chambre que Dumbledore avait laissée a notre invité.

-Lockart ! Ouvrez, j'ai à vous parler !

-Me parlez, à moi ? demanda une voix derrière la porte. J'arrive, je cours, je vole vous ouvrir !

La porte s'ouvrit, pour me montrer un Lockart habillé sur son 31 comme toujours.

-Mais que vois-je ? s'écria t'il. Qui est donc cette exquise apparition qui hanteras mes nuits pour le restant de mes jours ? Un visage d'ange, une voix a dompter les ours de Sybérie ! Une chevelure a faire verdir de jalousie la belle Aphrodite elle-même !Un corps a mettre tout les mannequins sans travail !

-Ça pour hanter tes nuits, je peux te jurer que je vais te les hanter ! dis-je en le rentrant dans le mur en le tenant par le collet.

-Et aussi une grande force dans le poignet...Ne pourrions-nous pas nous asseoir pour discuter comme des gens civilisés ?

-Civilisé ?Vous trouvez civiliser d'escroquer les gens avec votre bouquin dont pas un sort n'est authentique ?

-Allons allons...Il y a peut-être quelques petites erreurs de frappe, mais mes sorts sont tout a fait...

-Erreur de frappe ?Lépiosa au lieu de Léviosa ! Luminios au lieu de Lumos ! Expertiliamus au lieu de Experliamus ! Oblitiagada au lieu de Obliviate ! C'est de l'arnaque ! Pas un de vos sorts n'est véritable !

Il se dégagea et replaça son veston devant le miroir, mais je vis bien qu'il prenait sa baguette cachée à sa ceinture.

-Experliamus ! criais-je.

Sa baguette me tomba dans la main. Je le regarda froidement.

-Partez d'ici...Et ne revenez pas tant qu'un seul Potter seras dans cette école !sifflais-je entre mes dents.

Il prit sa valise a la hâte puis se sauva en prenant sa baguette à toute vitesse.

-Encore une fois, tu dois faire la justice, Shéra ?

Je me retourna.

-Sev ? Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je venais lui parler de ses faux sorts, mais tu l'as déjà fais...dit-il en croissant les bras derrière sa tête et en s'appuyant contre le mur.

-J'ignorais que jouer les justiciers te tenait tant à cœur, Snape...dis-je en riant.

-Il ne faut pas jouer avec la justice, dit-il en soulevant un sourcil.

Une forme au contour transparent passa devant nous.

-Vous pratiquez la magie noire à la nuit tombée...dit la forme. Je vous vois...Tout les soirs... Je vais le dire à Dumbledore ! Vous serez bannis de l'école !

-Peeves ! Vas t'en !criais-je.

Le fantôme s'en alla en riant. Je regarda Sev, qui haussa les épaules. Qu'est-ce qu'il pourrait bien raconter que Dumbledore ne savait déjà pas ?


-Phoenix...Severus...dit Dumbledore en nous montrant les sièges devant lui.

On nous avait demander en plein cours de potion, et les élèves trouvèrent bizarre que nous soyons convoqués chez le directeur en-sem-ble.

-Professeur Dumbledore, peu importe ce que Peeves vous a dis, vous le saviez déjà.

-Non, Miss Princea, je ne savais pas.

-Mais vous m'avez demander de lui apprendre...commença Severus.

-Je vous ai demander, Mr. Snape, de lui apprendre l'art de la magie noire, et non l'art de la luxure ! dit le Professeur Dumbledore d'un ton tranchant.

Nous figèrent sur nos sièges. J'ouvris la bouche, outrée, puis la referma, avant de l'ouvrir à nouveau.

-Lu...Luxure...Vous avez dit luxure...dis-je.

-Oui.

Je réprima une envie de vomir. Non mais ça ne tournais pas rond dans sa tête ! Sev était mon tuteur ! Celui qui m'avait élevée ! Bon, d'accord, là, il avait mon âge, mais je ne pouvais le voir autrement que comme étant mon futur père adoptif !

-Mais vous avez pétés les plombs ! cria Severus.

-Mr.Snape ! Veuillez être un peu plus polisà l'adresse de votre directeur !

-Je vais être malade...dis-je.

-Peeves m'a raconté vous avoir surpris dans les cachots, la nuit du 24 Décembre, en plein ébats sous les chandelles et vous auriez même invités la jeune Trewlaney à vous rejoindre ! Dans une école aussi respectable que Hogwarts, de tels actes sont des scandales !

En rage, je sortis mon retourneur de temps, et le nous emmena le soir du 24 Décembre.

-Où voyez-vous des...ébats, Dumbledore ? Tout ce que je vois, c'est une jeune fille qui se vide le cœur ! dit Severus.

Dumbledore se tourna vers nous, songeur.

-Oui, je vois la même chose que vous...Je crois que je ne devrai plus prendre les déclarations de Peeves au sérieux...

-Ça fait longtemps que vous devriez le savoir ! s'exclama Severus. Combien de fois Peeves a dis la vérité, depuis qu'il est dans cette école ?

-Dès que cela permettait de mettre des élèves en retenues, ou de les faire renvoyer.

Nous revinrent dans le bureau de Dumbledore, et Severus se tourna vers moi.

-Comment as-tu eu ce retourneur de temps ?

Je regarda le Professeur Dumbledore.

-Puis-je lui dire ?

-Croyez-vous qu'il garderas le secret, Miss Princea?

-Je crois bien que oui. Et… Cela vous permettrais, à tous deux, de comprendre certaines de mes actions…

-Alors, faites.

Je raconta tout à Severus et à Dumbledore, qui en savait déjà les grandes lignes. Je leur raconta comment mon père avait tuer ou fait prisonnier tout ses amis, toute sa famille. Il avait même voulu tuer Dumbledore lui-même. Je leur raconta comment il avait voulu me tuer moi aussi. Comment le Snape du futur d'où je venais m'avait sauvée de justesse, puis m'avait élevée. Comment les gens de mon école me détestaient parce que j'étais la pupille du professeur le plus célèbre de l'histoire de Hogwarts après Dumbledore et du plus sévère et détesté de l'école Milfeng. Comment Harry avait lancé les Mangemorts, maintenant à son service, contre mon école. Pendant que ses serviteurs m'épargnaient, mon père allait tuer Sev. Comment notre maison avait été détruite, comment mon tuteur était mort dans mes bras. Comment Hermionne était arrivée en pleurs et en priant le ciel que je sois sauve. Elle m'avait donné son retourneur de temps, et m'avait demander de changer l'histoire. Elle était morte peu après. Il lui avait fallu beaucoup de force pour se libérer du cachot où mon père l'avait enfermer et ensuite transplanner jusqu'à la maison de Sev. Comment j'étais arriver dans leur époque sans rien, habitant au Chaudron Baveur en attendant que l'école commence. Comment j'avais du me servir de la clef que mon père m'avait donner dans un élan de tendresse, et qui ouvrait le compte de la famille Potter, chez Gringots. Que j'espérais que James et sa famille ne s'en rendrait pas compte...

-...Serais-tu en train de me dire que tu serais la petite fille de James Potter et de Lily Evans ? demanda mon jeune professeur.

-Oui Sev. Ils vont mourir bientôt… En laissant leur fils seul, après qu'il ait battus Voldemort. Si je ne change rien…

-Tu es venue pour empêcher ça, n'est-ce pas ? C'est pour ça que je t'apprends la magie noire ?

-Oui.

-Mais… Ça va changer le cours du temps ! Tu n'existeras plus à ton époque ! Pourquoi tu fais ça ?

-Sev… A quoi ça me servirait d'y retourner,à mon époque ? Il n'y a plus personne pour m'attendre, là-bas ! Tu es mort ! Tu peux comprendre ça ? Tu es la seule personne que j'aimais, et tu es mort !

-Parlant de magie noire...demanda Dumbledore afin de changer de sujet. Comment cela se passe ?

-Très bien, Pr Dumbledore. Shéhérazade devrait être prête avant la fin de l'année.

-Oh...Ainsi donc, vous connaissez son véritable nom...

-Oui, je lui ai dis la veille de Noël.

-Très bien. Vous pouvez retourner en classe.

Nous nous levâmes, pour nous rendre compte que le cours était finis. Je rejoignis Lily, James, Sirius, Remus et Peter. Je devais me changer les idées, ne plus penser à mon époque. Ne plus penser au point que j'avais au cœur lorsque je repensais à mon tuteur.

-Hello ! dis-je.

-Salut Phoenix, dit Sirius.

-Tu sais ce qui se dit dans l'école ?

-Non. Quoi ?

-Une fille a forcer Lockart a quitter l'école, et elle lui aurait dit de ne jamais revenir tant qu'il y aurait un Potter dans cette école… Mais je suis le seul Potter ici ! dit James.

-Ah ? Bizarre, dis-je en fessant semblant de ne pas y avoir porter une plus grande attention.

-C'est pas tout… J'ai reçu une lettre de ma mère… Notre coffre à Gringotts a été ouvert, par une fille qui avait le double de la clef. Une fille avec de longs cheveux noirs, d'après ce que les gobelins ont dit. Elle n'a pas prit grand chose, mais ça inquiète mes parents. Mon père a mit quelques agents du Ministère sur ses traces, continua James, très pâle.

-Je suis désolée pour toi, dis-je. Oh !Merde ! Je suis en retard !

Et je courus vers le dortoir. J'avais mentis. Je n'étais pas en retard, je ne voulais seulement éviter de porter l'attention sur moi. Fichus Maraudeurs. Quand on veut rire, ils sont sérieux, et quand on veut la paix, ils font les idiots pour faire rire ! Sevy m'accueillis en miaulant, et je le pris dans mes bras. Il mit sa petite patte contre ma joue, et je souris. Je lui donna un bec sur la tête, puis le mit par terre. C'est alors que j'entendis du bruit dans mon dortoir. Je devais pourtant être seule, j'avais vus mes compagnes dans la salle commune...J'ouvris la porte doucement... et ce que je vis me glaça le sang. IL était là. Le Seigneur. Le Monstre que mon père allait tuer, puis remplacer. Il leva vers moi un doigt squelettique.

-Potter...murmura t'il.

Je vis sa baguette se lever, mais trop tard pour que je réagisse.

-ADAVRA KEDAVRA !

Je mourus sur le coup. Enfin, c'est ce que je crus.


J'ouvris les yeux. J'étais à l'infirmerie. Je sentis quelque chose dans ma main, et regarda. Sev tenait ma main, la tête appuyée sur son bras, endormit. Il avait du intervenir(lui ou quelqu'un d'autre)et faire fuir Voldemort, faisant se perdre le sort, sinon, je serais morte. Mme Pomfresh se dirigea vers moi, un petit sourire aux lèvres.

-Il est rester avec vous depuis qu'il vous a emmener ici. Donc, depuis 2 jours.

Je regarda Sev dormir.

-...T'étais pas obligé, Sev...

Pomfresh secoua la tête.

-Il a insister, et Dumbledore lui-même a insister pour qu'il reste. Il a dit que c'était plus prudent. Hormis lui et le directeur, je n'avais permis à personne de venir…

Quelques minutes plus tard, pourtant, je vis Lily, James, Sirius, Remus et Peter entrer.

-Comment tu vas, Phoenix ? demanda Rémus.

-Mmmm...Bien, merci.

C'est alors qu'ils remarquèrent Sev.

-SNAPE? demanda James, les yeux grands ouverts.

-Heuh...oh...oui...

-...C'est ton petit ami ? demanda Lily.

-QUOI ? Mais pourquoi tout le monde pense ça !Non non non non non !Il m'aide en potions et dans les cours que j'ai jamais eu ! On est amis, c'est tout !

-Ok. Mais... Panique pas. Tu peux aimer qui tu veux, tu sais. On est tes amis, on peux comprendre, dit Peter.

Le menteur. Le serviteur de Voldemort. Je le regarda avec haine, et il vit que je savais. Il vit aussi que je ne dirais rien. Lui non plus ne dirais rien. Pas tout de suite en tout cas. Sev se réveilla.

-Mmmmmm...Ah non...

-Salut Severus, dit James.

-...Tu… me parle ? demanda Sev, surpris.

-...Tu es un ami de Phoenix, dit Sirius avec un sourire forcé.

C'est ainsi que les Maraudeurs apprirent à apprécier Severus Snape. Cela prit du temps, ce ne fut pas toujours évident, mais la guerre entre eux cessa, au moins. Il n'était pas rare maintenant de nous voir tous les sept assit dehors.

Maintenant qu'il savait toute l'histoire, et pourquoi j'avais si souvent prit sa défense, pourquoi j'étais son amie, Severus se montra très protecteur avec moi. Un peu comme il l'était dans le futur… Cela nous permis de nous rapprocher, et lorsque mon époque me manquait, lorsque je faisais des cauchemars ou lorsque je doutais, il m'écoutait toujours. Lui parler de notre vie tous les deux le faisait sourire. Si les élèves se posaient des questions sur le fait que nous soyons proches, ils ne posèrent jamais de questions, pas même lorsqu'ils nous trouvèrent endormis l'un contre l'autre, assit sur un canapé de la salle commune. C'était une habitude que j'avais prise, enfant. Lorsque je faisais des cauchemars, j'allais le rejoindre dans le salon, je m'assoyais contre lui, et je m'endormais, la tête appuyée contre son torse. Il ne me demandait jamais quel était mes cauchemars. Il attendait que je lui en parle.

Il ne me parla jamais du fait que Voldemort avait faillis me tuer. Cela semblait être un sujet tabou. Tout ce qui mettait ma santé en jeu le mettait dans un état de rage seulement visible par l'éclat de ses yeux, et ses lèvres pincées. Voldemort ne revint pas à Poudlard, Dumbledore semblait avoir prit des mesures de sécurité à ce sujet. Je reçu par contre un message…

"Tu veux me tuer ? Essais si tu t'en crois capable, ma belle Shéhérazade Potter...Essais donc de battre Lord Voldemort...Mais n'oublies pas que j'ai des espions...Dont trois qui sont très proche de toi...Garde les yeux ouverts, ma Shéry..."

Je savais déjà de qui il s'agissait pour deux d'entre eux: Lucius Malefoy et Peter Pettigrow. Mais qui étais donc le troisième ? Ce n'est que quelques jours après que je l'ai su...Lorsque je vis Sev pencher la tête en même temps que Lucius, se tenant fermement l'avant-bras gauche. Cela me fit peur de savoir que mon tuteur était un Mangemort. Mais comme il était avec Dumbledore à mon époque, je supposai qu'il avait changer d'avis. Je savais que jamais il ne m'aurait livrée à Voldemort. Par contre, je me demandai comment ce dernier l'avait su. Ce n'est que trois semaines plus tard que j'appris que la jeune Sybille, qui était une voyante, avait fait une prédiction dans sa petite enfance. Une prophétie qui annonçait que du futur les milles et une nuit allaient venir pour empêcher de tuer son père, né sous le nom de Potter. Que le Seigneur des Ténèbres serait terrassé, et le futur, épargné. Ce fut Severus qui nous l'annonça, à Dumbledore et moi. Le directeur semblait savoir que Sev était un Mangemort, et j'appris qu'il était un espion.

Ce soir-là, je lui dis l'avoir aperçu se tenir le bras en même temps se Lucius, et ma peur de le savoir avec eux. Il sourit et m'embrassa sur le front, comme le faisait si souvent mon tuteur.

-Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'allais te livrée ? Plus tôt mourir que de faire ça. Jamais je te ferai du mal, Shery.

Et comme futur et présent confondu, il était le seul a pouvoir m'appeler ainsi, je ne dis rien.

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Voici donc le chapitre trois, j'espère qu'il vous aura plu. Pour ma part, je suis en train de travailler sur le chapitre six, la suite ne devrait donc pas tarder.