Chapitre 12 : La bibliothèque
Le prêtre du temple frappa à la porte de la chambre, et Hidan lui ouvrit.
- Je voulais vous signaler que la bibliothèque est à votre disposition pour l'enseignement de notre future prêtresse, il y a diverses pièces closes pour travailler en paix.
- C'est parfait, nous allons y aller alors, je vous remercie.
L'homme repartit et Hidan sourit. Deidara était encore sous la douche, c'était l'occasion rêvée pour s'éclipser. Il ouvrit la porte qui donnait sur la chambre de Sasori, et observa celui ci essayait d'attacher correctement ses cheveux.
- Allons à la bibliothèque, faut que je te donne un cours sinon ils vont s'apercevoir de la supercherie.
Sasori hocha la tête et ils sortirent jusqu'à la bibliothèque. Hidan prit plusieurs livres et ils s'enfermèrent dans une salle. Sasori commença à lire, pendant qu'Hidan consultait d'autres ouvrages.
- Est ce qu'on va vraiment apprendre où est le rouleau en lisant des bouquins ?
- Non, mais j'ai laissé une note dans la chambre pour que Deidara commence à fouiner comme il sait si bien le faire une fois qu'il aura fini de s'occuper de ses cheveux de gonzesse. Toi et moi, on est là pour maintenir notre couverture. Tu es censé étudier pour devenir une prêtresse, et moi je suis censé t'enseigner des trucs.
Sasori soupira, et il se concentra sur ce qu'il lisait pour ne pas s'ennuyer. Hidan eut un sourire, et il fixa la porte close avant de se placer derrière la chaise de son élève, et il baissa la tête pour embrasser son cou. Sasori se crispa en gémissant, surpris.
- Qu'est… qu'est ce que tu fais ?
Un ricanement retentit doucement à son oreille.
- Il n'y a que toi et moi ici Sasori. Les personnes dans ce temple nous ont vus prendre des livres et aller ici… Ils savent que nous travaillons… Alors nous pourrions nous amuser…
- Hors de question…
- Je ne t'ai pas demandé ton avis Sasori. Et je sais comment te rendre docile. Il suffit d'un contact, et tu deviens très conciliant.
Pour accompagner ses paroles, il glissa sa main à travers les tissus et caressa doucement la fente qui lui servait d'entrejambes sous sa métamorphose. Sasori s'étrangla dans un glapissement rendu plus aigu par son anatomie temporaire.
- Tu sais, susurra Hidan, j'aime beaucoup t'entendre couiner avec cette voix… Même si je préfère celle que tu as d'habitude. Je suis accro à ton corps Sasori, et à tes réactions de petite chienne constamment en chaleur…
Il le relâcha subitement, et Sasori essaya de reprendre son souffle, son rythme cardiaque était complètement affolé. Hidan profita de son moment à retrouver ses esprits pour disparaître sous le bureau à quatre pattes. Il dénoua sa robe pour glisser sa tête dessous et tira sur le sous vêtement pour le retirer, avant de saisir ses cuisses pour les écarter, et combler la distance entre l'objet de ses désirs et ses propres lèvres. il embrassa doucement, avant de laisser sa langue sortir et jouer sur les parties les plus sensibles de l'entrejambe du marionnettiste, qui se mordit violemment la lèvre pour ne pas gémir trop fort. Pendant de longues minutes qui lui parurent une éternité, Hidan joua entre ses jambes, faisant monter le plaisir sans lui permettre d'atteindre l'apogée du plaisir, pour le frustrer et le rendre plus réceptif à ses demandes. Quand il le sentit suffisamment fébrile, il sortit de sous le meuble, défit le haut de la robe que portait l'autre pour lui découvrir le torse en plus des jambes, baissa son pantalon pour révéler son sexe qui commençait déjà à s'éveiller, et il s'assit à la place du livre, juste devant Sasori.
- Y'a un truc que j'ai jamais pu faire avec toi vu que t'as pas de poitrine aussi forte avec ton corps normal, et pourtant j'adore ça, c'est la branlette espagnole. Alors tu vas prendre tes jolis seins que cette métamorphose te donne, et tu vas t'activer.
- Qu.. Quoi ?
- Oh putain, il faut tout t'expliquer. Tu vas mettre ma queue entre tes seins et me branler avec, c'est plus clair ?
Le visage de Sasori devint rouge vif. D'impatience, Hidan lui attrapa le visage avant de siffler.
- Je viens de te donner un ordre, et j'entends que tu obéisses, sinon crois moi t'es pas prêt d'avoir la paix, je te ferai languir jusqu'à ce que tu supplies que je te laisse jouir, et même à ce moment, je m'assurerai que l'intégralité des personnes de ce temple t'entendent, je sais que tu ne supporterais pas d'être surpris, tu tiens tellement à ta fierté. Alors obéis.
Honteux, et ne pouvant rien faire, comme d'habitude, Sasori obéit. Maladroit de par le manque d'habitude et le malaise avec un corps si différent du sien, il plaça le pénis de l'argenté entre ses seins, et entreprit de le faire coulisser. Hidan rejeta la tête en arrière, profitant des sensations. Puis, au bout d'un moment, il lui dit de s'arrêter.
- On aurait été au repaire, j'aurais adoré te jouir sur le visage, mais en pleine mission ce serait inconvenant qu'on te voit ainsi, surtout pour une jeune prêtresse.
Il se remit debout et saisit le bras de Sasori pour le relever avant de l'allonger sur la table là où il était juste avant.
- On va rester sobre du coup.
Il s'enfonça à l'intérieur du sexe modifié du marionnettiste, qui gémit, et commença à donner de violents coups de reins pour atteindre l'extase et se déverser finalement en lui.
- T'es vraiment trop sexy tu sais, murmura-t-il en souriant.
Il se retira et remit ses vêtements avant de récupérer les livres qui traînaient. sasori replaçaient ses vêtements correctement en le fusillant du regard.
- Je te tuerai un jour pour ça, dit-il froidement, humilié.
Hidan s'approcha pour lui saisir la mâchoire.
- Ne me menace pas Sasori, ça me fait bander. Et j'y crois pas un instant. La vérité, c'est que t'es très puissant, tu pourrais me tuer très facilement, mais dès que je te touche, tu en deviens incapable. Et comme tu sais que Pain t'en voudrait et te ferait payer cher si tu m'assassinais simplement à un moment où je ne m'y attends pas sans que je t'ai cherché, tu ne fais rien. Tu ne peux pas, t'es piégé, et j'adore ça. Et toi aussi d'ailleurs, tu veux juste pas assumer.
Il sortit de la pièce, ricanant doucement.
