Note de l'Auteur : Voilà… On arrive à la fin ! Je vous remercie pour toutes vos reviews sites confondus il n'y a pas à dire, c'est la meilleure façon de motiver quelqu'un !

Je pense que j'écrirais quelques One Shot sur Numb3rs prochainement… Maintenant, place à l'Epilogue que vous attendiez tous.

.Oo+oO.

-EPILOGUE-

« Charlie ! Dépêche toi, on va être en retard ! » cria Don en direction des étages.

- J'arrive ! lui répondit son jeune frère. »

Don secoua la tête, affligé. Depuis l'enlèvement de Charlie, trois mois s'étaient écoulés déjà. McAndrews était passé devant le tribunal et avait écopé de quinze ans de prison pour enlèvement et recèlement forcé. On avait finalement établi que son frère, Mickaël, ignorait les attentions de son frère. Il ne fut donc pas impliqué dans cette affaire mais retourna bien vite en prison pour purger le reste de sa peine.

Charlie avait insisté pour assister au procès, et accompagné de Don, ils avaient suivis les débats concernant l'affaire. Le coup de grâce fut porté à McAndrews lorsqu'il put voir que les frères Eppes se tenaient l'un à côté de l'autre sans aucune trace de malentendus entre eux. Il lança un regard mauvais à Charlie et Don, se rendant compte qu'il avait échoué dans toutes ses manipulations. Il disparut entre deux policiers, la mine dépitée.

En effet, depuis que cette histoire les avait amené à se confier mutuellement leurs doutes, Charlie et Don ne s'étaient jamais aussi bien entendus. Il devaient, ce soir-là, assister à un match de baseball avec leur père. Charlie était remonté en catastrophe dans sa chambre en voyant qu'il avait tâché sa chemise au dîner. Don et Alan l'attendaient, quelque peu impatients.

« Alors, Charlie ? Ca vient ? »

Pour toute réponse, le bruit annonçant que quelqu'un dévalait les escaliers à vive allure se fit entendre. Charlie apparut, une chemise jaune sur le dos.

« On peut y aller ! » lança t'il avec entrain.

Alan Eppes ouvrit la porte et sortit dehors. Don regardait Charlie, un sourire amusé sur les lèvres.

« Je ne savais pas que le jeune canari était à la mode, dis moi… Tu veux te faire remarquer par quelqu'un peut-être ? » fit-il la voix pleine de sous-entendus.

Charlie regarda sa chemise et fronça légèrement les sourcils. Puis, en reportant son attention sur son frère, il lui parut évident que celui-ci se jouait de lui. Il s'approcha donc et le poussa hors de la maison.

« Arrête de dire des âneries pareilles, Don !

- Tu ne veux pas me faire part des taux de réussite que l'on peut espérer en mettant pareille chemise ? se moqua gentiment son frère. »

Prit au jeu, Charlie répliqua malicieusement :

« Tu veux vraiment le savoir ?

- Euh… Non pas vraiment ! reconnut Don avec une mimique sceptique.

- Alors avance ! C'est toi qui nous mets en retard avec tes bêtises ! » riposta le Mathématicien et donna une tape dans le dos de son frère.

Tout deux quittèrent finalement la maison, et fermèrent la porte. Ils rejoignirent bien vite leur père qui les attendait près de la voiture, bras dessus dessous. Leur rires francs et joyeux retentirent encore quelques minutes dans le jardin, et se fut bientôt le silence. Le silence paisible et agréable de la nuit qui tombe doucement…