Auteur : Killua11
Email : killua11free.fr ou Killua11hotmail.fr
Origine : Gundam Wing, nan ?
Genre : certainement yaoï (quoi d'autre bien sûr ?), deathfic (mais rassurez-vous, nos 5 pilotes vont rester en vie), OOC des fois, songfic (au chapitre 6), lime, lemon (pas avant le chapitre 7), torture mentale et ptèt un chtouille d'angst. Donc pour ceux à qui ça plaît pas, désolée !
Couples : Quatre x Trowa, je vais certainement mettre du Heero x Duo, à voir. Y aura aussi peut-être du Wufei x Treize
Disclaimer : Vous savez quoi ? sur la notice vendue avec les G-boys ( perso, je les ai jamais vus à vendre, sinon je les aurais achetés…) y devrait y avoir écrit : " Attention, ne pas laisser à la portée des fanfiqueuses ", un peu comme avec les médicaments quoi…en tout cas, je suis certaine que Quatre et Trowa que j'avais réussi à grand peine à cacher sous mon matelas se sont fait la malle…forcément, je suis pas leur propriétaire en titre.
Bonne lecture et tite review si possible…
La flûte rejoint le violon
Chapitre 5/11
-On se retrouve à quatre heures ici, ok ?
-Hn.
Sur ce, Wufei et Trowa partirent dans des directions opposées. Le Français fit une vingtaine de pas, mains dans les poches, réfléchissant, puis tourna dans une petite ruelle. Yeux baissés, le pilote 03 tourna à gauche, semblant connaître le coin comme s'il y avait toujours vécu. La ruelle déboucha sur une rue animée, remplie de monde, où de vives voix parlaient sans cesse. D'un coup, il se stoppa net, sans préavis. Il regarda la devanture d'une petite boutique et après réflexion, y entra.
-Merci de votre visite !
Le Français quitta la boutique, un sac à la main. Il regarda sa montre. 3h50. Il était temps de rejoindre Wufei. Il s'avança tranquillement dans la rue, se fondant dans la foule (Killua11 : T'as acheté quoi Tro-tro ? T'as acheté quoi ? Trowa : C'est toi l'auteur, non ? Me demande pas ce genre de trucs ! Killua11 : Rooooh ! t'es pas drôle… çç)
Au bout de quelques minutes, il arriva devant le véhicule. Wufei était là. Ils montèrent à l'intérieur et Trowa inséra les clefs dans l'espace prévu à cet effet. La voiture démarra.
-Voilà le matériel que tu m'as demandé, Yuy. Tout y est.
-Merci Wufei. Trowa, je peux te demander un service ? J'aurai besoin que tu continues le piratage des données.
-Hn.
Le Français posa son sac et reprit le travail du pilote 01 pendant ce celui-ci prenait le sac ramené par Wufei puis sortait de la maison.
Au bout de trois heures de silence acharné, Duo soupira et sortit son éternel " J'ai faiiiiiiim……. ", accompagné d'une approbation de son estomac. Quatre finit de coudre le dernier trou d'une chemise et se leva. Il rangea tout son matériel de couture et plia les vêtements rapiécés. L'Arabe sortit ensuite de la chambre pour aller à la cuisine.
-Hé, Tro-man, tu sais ce que fait Hee-chan ?
-Non, mais je pense qu'il est dans le hangar.
-Merci !
Duo se leva et s'étira, courbaturé à force de n'avoir pas bougé pendant autant de temps. Il avança jusqu'à la porte et l'ouvrit, puis la referma après qu'il fut sorti. Il s'en alla de la maison pour pénétrer dans le hangar.
-Hee-chan ?
-Hn.
-Je peux venir ?
-Hn.
Le Shinigami prit ce " hn " pour un " hn " affirmatif et entra.
-T'es où ?
-Là. Dit le Japonais et apparaissant brusquement de sous un Gundam, juste devant Duo.
L'Américain, ne s'y attendant pas, sursauta.
-C'est malin ! Tu m'as fichu une peur bleue !
Heero esquissa un sourire et Duo avait même l'impression que le brun aux yeux cobalt riait.
" Whoua ! Alors ça ! Si je m'y étais attendu ! " Pensa le Shinigami.
-Tu fais quoi ? Demanda-t-il alors que le Japonais disparaissait à nouveau sous l'armure mobile.
-Des modifications.
-Quel genre de modifications ?
-Un système crucial pour notre mission de demain. Un léger emprunt.
-Mouais, je vois l'genre. En tout cas t'as interdiction de toucher à Deathscythe.
-Tu m'en veux encore d'avoir emprunté quelques pièces auparavant ?
-Ouais ! T'aurais dû me demander de l'aide au lieu de jouer les grands indépendants si c'était pour me chourer des pièces !
-Hn.
Duo s'accroupit et resta comme ça encore 5 ou 10 minutes lorsque son ventre le rappela à l'ordre.
-Tu ferais mieux d'aller manger.
-Et toi ?
-Je ne mange pas, je reste là.
-Pff…Un de ces quatre tu vas tomber dans les pommes si tu sautes des repas !
-Tu t'en fais pour moi ?
-Mais bien sûr que je m'en fais pour toi, sinon je ne t'ai…
Heero cessa de bouger.
-Sinon tu quoi ?
-…non rien. Répondit Duo en mettant ses mains devant sa bouche pour éviter de sortir d'autres bêtises.
Il laissa Heero, perplexe, puis partit en courant. Il avait failli dire " Sinon je ne t'aimerais pas autant ".
Après ça, le pilote 01 ne put plus toucher à un seul outil pendant un quart d'heure.
" Qu'est-ce qu'il allait dire ? Bon sang, mais qu'est-ce qu'il allait dire ?… ".
Finalement, comme il n'arrivait plus à se concentrer assez pour faire convenablement son travail, il décida de venir manger avec les autres. Il quitta le hangar. Il fit quelques pas quand la pluie se mit à tomber, d'abord peu, puis de plus en plus fort. N'étant pas dérangé le moins du monde par ce caprice climatique, Heero marcha lentement vers la maison. Il saisit la poignée de la porte et l'abaissa pour accéder à l'entrée. Il alla à gauche, là où tous les autres se trouvaient. Sans un bruit, il s'assit à table.
-Euh…Heero, tu ne voudrais pas aller te sécher avant de manger ? Tu vas attraper froid…Dit Quatre.
-Hn.
Le pilote 01 se leva et fit ce que le petit blond lui avait conseillé. Il revint une minute après dans la cuisine avec une serviette autour du cou. Ils mangèrent silencieusement, sauf Duo et Wufei, qui, comme d'habitude, se chamaillaient. Heero sortit de table tout de suite après avoir fini le repas.
Trowa se tourna vers Duo.
-Tu lui as dit quelque chose ? Il est pas comme d'habitude.
-Ben euh…plus ou moins.
Trowa n'insista pas. Ça ne le regardait pas vraiment après tout, même s'il voulait que tout se termine bien entre le Japonais et l'Américain. Il sortit de la cuisine et chercha Heero. Le pilote 01 était debout, dehors, sous cette pluie battante.
Le Français s'approcha de son ami et posa ses deux mains sur ses épaules. Heero, qui avait fermé les yeux ; le visage levé vers le ciel, tourna la tête vers Trowa.
-Ça va ?
-Hn.
-Tu veux parler ?
-…
Le dompteur emmena le pilote 01 à l'abri de la pluie, dans le hangar. Il tira deux caisses et assit le Japonais sur l'une des deux tandis qu'il faisait de même. Heero ouvrit la bouche, puis se ravisa. Trowa l'encouragea d'un regard. Le Japonais planta ses iris cobalt dans les yeux vert émeraude de Trowa.
-Duo est dans le coup ?
-Hai.
-Il a dit ou fait quelque chose de particulier ?
-Je ne sais pas…je ne comprends pas pourquoi il est parti en courant…
-Qu'est-ce qui c'est passé avant ?
Heero raconta au Français ce qu'il s'était passé depuis l'arrivée du Shinigami. Trowa hocha la tête.
-Et toi, tu pensais qu'il allait dire quoi ?
A cette question, Heero s'arrêta. C'était vrai, qu'est-ce qu'il avait pensé ? La réponse n'était pas dure à trouver, mais elle échappait au Japonais. Trowa le mit un peu sur la voie.
-Qu'est-ce que tu as ressenti quand il n'a pas fini sa phrase ? Tristesse ? Curiosité ?
-…je crois que c'est plutôt…
-Plutôt quoi ?
-…déception…
-Qu'est-ce que tu ressentirait s'il te disait qu'il t'aime ?
-……espoir ou…
-Ou ?
-…amour. Dit-t-il en rougissant un peu. Enfin, je crois…(Killua11 : Wouah ! Hee-chan qui se rend compte de son amour pour Duo ! OO C'est moi qui ai écrit ça ? Lol ya pas un big OOC qui traîne ?)
Trowa était trop heureux. Enfin, oui, enfin, le Perfect Soldier admettait le fait d'éprouver de l'amour. Le Français eut un petit sourire. Il se leva. Heero posa sur lui un regard ou l'incompréhension se reflétait, exactement comme un petit enfant perdu qui n'attendait qu'une chose : qu'on lui prenne la main.
-Si tu t'es rendu compte de tout ça, je ne peux rien faire d'autre.
-……
Le Japonais se leva. Il remercia Trowa et se remit au travail, disparaissant sous un Gundam.
Avant de partir, Trowa dit à Heero qu'il avait fini le piratage, puis il s'éclipsa dehors. Chacun de ses pas s'enfonçait dans la terre boueuse. Bien que le trajet fut court, en l'espace de 2 minutes, Trowa se trouva trempé jusqu'aux os. Grelottant, il fut soulagé d'atteindre enfin la maison.
Le Français trouva Quatre et Duo en pleine conversation. Il ne les dérangea pas et monta prendre une bonne douche bien chaude.
-Je suis fatigué…
-Va prendre une douche Kitty-cat !
-Hm…je crois que c'est ce que je vais faire.
L'empathe se leva péniblement du canapé et monta les escaliers menant à l'étage. Complètement exténué, il alla directement à la salle de bain. Il ouvrit la porte.
-Hein ?
" C'était quoi ce cri ? "Se demanda Quatre. Il leva les yeux et cria lui aussi. Il n'avait pas remarqué que Trowa se trouvait sous la douche jusqu'à ce que le Français ne crie. Rouge carmin, il chercha ce qu'il était censé faire dans ce genre de situation.
" Je dois faire quoi ? Mais oui ! Je dois m'en aller ! " Aussitôt, il le fit.
" Je suis bête, j'aurais dû partir tout de suite. " Pensa Quatre en serrant son oreiller contre lui, allongé sur le ventre.
Mais maintenant, ça ne servait plus à rien de se torturer. L'Arabe entendit un bruit qu'il identifia comme être le mouvement de l'eau ou quelque chose comme la coupure du jet d'eau. Trowa était certainement en train de sortir de la baignoire…Sans qu'il le veuille vraiment, Quatre se mit à imaginer le Français sortant de l'eau, son corps rempli de gouttelettes, la lumière l'éclairant. Il ne put s'empêcher de rougir un peu plus.
Trowa mit à la hâte une serviette autour de ses fines hanches. La serviette était un peu bancale, mais le pilote 03, abasourdi, n'avait pas pu faire mieux, ses mains tremblantes l'en empêchant. Il était encore sous le choc. Quatre l'avait vu…Quatre l'avait vu…Cette simple phrase le perturbait comme jamais. Il enjamba la baignoire, manquant de tomber à la réception, mais il conservait quand même ses réflexes basiques. Il sortit de la pièce. Quatre essaya de se maîtriser et de ne pas laisser son regard dériver un peu partout. Pour y parvenir à coup sûr, il enfouit son visage au creux de l'oreiller. Méthode plus ou moins efficace, car, certes, il ne pouvait pas voir le corps athlétique du pilote du Heavyarms, mais à défaut de le voir, son imagination travaillait. En ce moment, son cerveau lui montrait des images de Trowa, peau scintillante sous la lumière, cheveux mouillés collants sensuellement au visage, serviette indésirable bloquant la vue, mais moulant le corps de rêve merveilleusement bien.
Quatre laissa échapper un gémissement inaudible, étouffé par l'oreiller. Son cerveau persistait à lui montrer ces images qui imprégnaient sa rétine. La réaction ne tarda pas à arriver. L'Arabe se tourna contre le mur, essayant par cette occasion de cacher la réaction de son entrejambe à Trowa.
De son côté, le Français n'arrivait pas à enfiler ses habits correctement et dût même s'y prendre plusieurs fois pour se vêtir convenablement de son haut de pyjama, une simple chemise. Quand il réussit enfin à mettre tous ses vêtements dans le bon sens, à leur emplacement prévu, il jeta un œil furtif vers Quatre. Il était recroquevillé et serrait son oreiller. Trowa n'apercevait que le dos du petit blond. Enfin, pas exactement…il voyait aussi…autre chose…Le pull de Quatre était remonté, et on pouvait voir la fine et blanche peau du dos du petit ange ainsi que le creux de ses reins. Trowa dût détourner les yeux pour éviter d'être tenté par la douce peau. C'était cruel. Cruel d'être aussi innocemment pur et beau.
-Trowa…
Le Français se retourna vers son partenaire de chambre.
-Désolé pour tout à l'heure…Je ne savais pas…
-C'est rien.
Quatre se sentit un peu soulagé. Il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna à moitié et vit Trowa à seulement quelques centimètres de lui. Il paniqua. Pour rien au monde, il n'aurait voulu que le Français voie son érection. Il se précipita pour cacher sa réaction. Trowa ne comprenait plus rien. Il préféra s'en aller.
-Je crois qu'il vaudrait mieux que je m'en aille, dit-t-il sur le point d'ouvrir la porte.
-Non ! Reste !
Le pilote 03 était complètement noyé. " Je pars ou je reste ? " Se demanda-t-il. Il tourna les talons. " Je reste. " Cependant, il préféra monter dans son lit.
Le petit blond vit le clown monter l'échelle en bois, puis disparaître, caché par les lattes du matelas. L'empathe soupira. Il ne savait plus ce qu'il voulait.
-Si…si je te dérange, dis-le-moi…
Quatre resta abasourdi.
-Non, Trowa, jamais tu ne m'as dérangé ! Pourquoi est-ce que tu me dis ça ?
-J'avais cru…
Le silence tomba. Quatre s'enhardit. Il ne voulait pas qu'il y ait de mauvaise interprétation à ses actes ou ses paroles.
-Tu sais Trowa…
-Hn ?
-Je…
-… ?
-…je t'aime…Souffla le blond.
A suivre…