Auteur : Killua11

Email : killua11free.fr ou Killua11hotmail.fr

Origine : Gundam Wing, nan ?

Genre : certainement yaoï (quoi d'autre bien sûr ?), deathfic (mais rassurez-vous, nos 5 pilotes vont rester en vie), OOC des fois, songfic (au chapitre 6), lime, lemon (pas avant le chapitre 7), torture mentale et ptèt un chtouille d'angst. Donc pour ceux à qui ça plaît pas, désolée !

Couples : 3x4, je vais certainement mettre du 1x2, à voir. Y aura aussi peut-être du 5x13

Disclaimer : Si on compare les G-boys à des chevaux, vous croyez qu'en leur mettant un licol j'arriverai à les attraper ? J'ai bien le droit de rêver, non ? (Pour info, un licol est un harnachement qui permet d'attraper facilement un cheval ou un poney, de l'attacher ou de le tenir en main )

Bonne lecture et tite review si possible…

La flûte rejoint le violon

Chapitre 7/11

-J'espère que tout va bien se passer…

-Ne t'en fais pas, tout ira bien.

Trowa rapprocha Quatre de lui et mit ses bras autour de la taille du petit Arabe, fermant les yeux tout en posant sa tête au creux du cou de son petit ange. Quatre ferma lui aussi les yeux et descendit ses mains sur celles de Trowa.

-Je t'aime Quatre…plus que ces mots ne veulent le dire…

Quatre, ému, laissa une larme de joie couler doucement sur sa joue blanche. C'était la première fois qu'il lui disait ces mots. Juste trois mots qui voulaient tellement signifier pour lui. Il tourna la tête et déposa un baiser sur les fines lèvres du pilote du Heavyarms qui lui en rendit un plus passionné.

Ils séparèrent leurs lèvres un instant pour mieux les unir. Quatre se retourna complètement, faisant maintenant face à son amour. Il leva les bras et les posa sur la nuque de Trowa. Les deux pilotes entrouvrirent la bouche et leurs langues se frôlèrent, se touchèrent timidement puis finirent par s'enrouler l'une autour de l'autre.

Ils haletaient tous les deux, manquant cruellement d'oxygène, mais aucun des deux ne voulait rompre ce baiser. Ils voulaient rester comme ça à jamais. Eternellement, à travers le temps et l'espace, où qu'ils soient, quoi qu'on leur dise, quoi qu'on leur reproche. A contrecœur, ils séparèrent leurs langues emmêlées.

-Je t'en prie, ne me laisse jamais…ça fait trop mal…

-Jamais. J'en mourrai sinon.

Ils s'embrassèrent à nouveau, et, tout en gardant leurs lèvres collées, ne les séparant que quelques fractions de secondes, montèrent dans leur chambre. Quatre se laissa tomber sur son lit en entraînant Trowa avec lui. Leur fièvre commune ne se tarissait pas, au contraire, elle s'intensifiait, brûlait, leur picotait la peau. Cependant, Trowa s'arrêta. Son corps avait envie de Quatre, mais son esprit lui disait qu'il était un peu trop tôt. Son combat intérieur se prolongeait. L'Arabe le regarda. Lui aussi se retrouvait face au même problème. Il se redressa et entoura juste Trowa de ses bras.

-On a tout notre temps…

Trowa, d'abord surpris, esquissa un sourire.

-Oui mon ange…

L'acrobate effleura les lèvres de Quatre de ses doigts. L'empathe rougit légèrement et les embrassa. Trowa approcha son visage et après avoir à nouveau goûté aux lèvres du petit blond, il posa sa tête contre son cou en le serrant contre lui.

Repensant tout d'un coup à la blessure de Quatre, Trowa jeta un œil dessus.

-Elle te fait mal ?

-Non.

-Attends-moi là, je vais chercher de quoi changer le pansement.

Le pilote 03 se leva et courut en bas, là où se trouvait la boîte à pharmacie. Quand il mit la main dessus, il remonta aussi vite qu'il était descendu. Il défit délicatement le bandage de l'Arabe et examina la plaie. Le gonflement avait cessé et avait même un peu diminué, la main restait un peu rouge, mais moins que la veille.

Quatre ne s'attendit pas à ce que Trowa pose ses lèvres sur la blessure. Le dompteur releva la tête et sourit tendrement. Ensuite, il imbiba une compresse de désinfectant et nettoya délicatement la coupure.

-Tu as mal ? Dis-le-moi si c'est le cas.

Quatre nia de la tête, mais Trowa n'était pas dupe : si Quatre serrait le drap aussi fort entre ses doigts, ce n'était certainement pas pour rien. Le Français posa sa main sur celle de Quatre, crispée sur le drap. Il força le petit blond à lâcher prise et à tenir sa main, mais étant obligé de bander la plaie à l'aide de ses deux mains, il lâcha à regret l'empathe. Une fois le pansement neuf mis en place, Trowa reprit les doigts de l'Arabe et glissa les siens entre eux.

Quatre ne put réprimer un bâillement imperceptible. Trowa le remarqua et amena le petit blond à poser sa tête sur ses cuisses. L'Arabe ne s'en plaignit pas et serra ses doigts sur la main de son Français. En quelques minutes, le sommeil les terrassa tous les deux.

De leur côté, Heero et Duo étaient bel et bien réveillés. La peur de s'être fait griller dès les 5 premières minutes de leur mission leur mordait le ventre.

-Vous pouvez m'aider à porter ça ? C'est méga lourd !

Soulagés, Heero et Duo se dirigèrent vers le militaire. En effet, la caisse qu'il portait devait bien peser une centaine de kilos. Ils se mirent à trois pour hisser la cargaison vers la salle d'armement la plus proche.

-Fiouu ! Merci les gars.

-De rien.

Les deux espions quittèrent le soldat et se dirigèrent vers une salle de recherche où ils devaient poser des explosifs à retardement. Duo resta à l'extérieur pour prévenir d'une éventuelle venue d'un soldat ennemi et Heero programma et plaça la bombe.

Pendant toute la journée, il placèrent des explosifs. La seule pause qu'ils firent fut à midi, où ils étaient obligé de venir manger avec les autres. Cette interruption leur permit de savoir où Wufei en était de son côté.

Bien vite, la nuit arriva. Les espions firent comme les autres et allèrent se coucher. Wufei manquait à l'appel.

-J'espère qu'il n'a pas été repéré, ou sinon…

-T'en fais pas Hee-chan.

Ils finirent leur courte discussion. Le portable de mission de Heero vibra. Le Japonais informa Duo que Wufei avait été sur le point de se faire arrêter par le colonel Treize Khuskrenada et qu'il préférait déguerpir avant que le pire n'arrive. Désormais, ils n'étaient plus que tous les deux.

Flash-back

(POV Wufei)

Je pénètre dans la base, revêtant l'uniforme volé au cadavre du militaire gisant à mes pieds. J'ajuste ma nouvelle veste et marche d'un pas fier. Je ne suis pas fier pour autant, surtout avec cet horrible uniforme sur le dos, mais je dois faire comme si.

Je marche dans un long couloir. J'entends des bruits de pas devant moi. Je reste confiant, aucun risque de se faire repérer. Un homme apparaît. Au vu de ses insignes, il doit être lieutenant. Il s'arrête d'un coup.

-Toi…quel est ton nom ?

J'avale ma salive difficilement.

-Wufei, lieutenant.

-Wufei…Wufei…ce nom ne me dit rien.

Je garde une expression neutre, même si à l'intérieur, je bous.

-Tu es une des recrues fraîchement arrivées de la semaine dernière ?

-Oui, lieutenant.

Il semble réfléchir.

-Je vois…

Il fait un pas de plus. En passant près de mon oreille, il me glisse :

-Très mignon…

Mes joues prennent une belle teinte rouge. Je me fais draguer par un ennemi ! Je lui lance un regard furibond.

-Oh ! Belle expression ! Fais-moi voir ça d'un peu plus près…

Je le vois se rapprocher, mais mon corps ne réagit pas. Pour la première fois depuis que je l'ai aperçu, je vois clairement ses yeux. Ils sont bleu clair. Je vois son visage de plus en plus proche du mien. Sa fine bouche forme un rictus victorieux. Ses joues sont légèrement creuses, et une barbe vieille sans doute d'un ou deux jours y figure. Sans préavis, il me colle contre le mur et m'embrasse violemment.

J'essaye de le repousser, mais il me force la main. Quand enfin il se décide à retirer ses lèvres de ma bouche, je lui colle une gifle. Il sourit. Il est malade ce gars ou quoi ? Il m'embrasse, je le repousse, je lui fous une tarte, et lui, il trouve pas mieux que de sourire ?

-J'adore tes yeux…

Ah ouais ? Mais moi, j'en ai rien à faire que tu aimes mes yeux, plus loin tu seras de moi, mieux je me porterai !

C'est pas vrai ! Il remet ça ! Je vais lui en foutre une qu'il risque pas d'oublier ! Lâche mes mains pauvre taré ! Mais lâche-moi ! Tu l'aura mérité !

Je lui donne un magistral coup de genoux bien placé, si vous voyez ce que je veux dire…A ce moment, j'entends une voix dans le dos de ce fichu lieutenant.

-Ce n'est pas bien de forcer la main des nouveau officiers, lieutenant.

J'essaye de voir le visage de mon sauveur, mais déjà, il part. Cependant, j'arrive à le reconnaître. Sa silhouette, ses cheveux, oui, c'est bien lui…Treize Khuskrenada ! Prions pour qu'il n'ait pas vu mon visage ! D'une pace qu'il m'aurait reconnu tout de suite, et de deux, parce que je serais mort de honte ! Me faire embrasser, c'est déjà une honte, me faire surprendre…par lui en plus ! Je ne m'en remettrai sans doute jamais !

-Pff…Dommage !

Ce salaud me glisse une main avant de partir ! J'ai envie de lui faire une petite démonstration de karaté, mais mieux vaut ne pas se faire remarquer…surtout si le colonel Treize est dans le coin !

Il me lance un sourire. Moi, je lui répond en le fusillant du regard. Je crois que ça l'amuse, mais je jure que s'il recommence encore une fois, je le décalque.

Je lui tourne le dos et commence à marcher. A ce moment, je n'entends pas ce qu'il dit.

-Je t'aurai…

Je disparais dans une salle, échappant ainsi à mon pot de colle de lieutenant. J'essaye de me fixer sur mon but initial : la mission, mais les cinq dernières minutes passées dans ce couloir m'y empêchent. Je frotte vigoureusement mes lèvres avec la manche de mon uniforme, mais cela ne change rien au fait que j'aie ce goût dans la bouche. Le goût de cet homme. Je crache au sol. Ça me dégoûte trop ! Avec un inconnu en plus ! J'en ai des frissons de répulsion.

Et l'idée que Treize Khuskrenada m'a peut-être vu…ça me dégoûte ! Tout me dégoûte ! Tout ! Absolument tout !

Je tape d'un coup de poing rageur sur le mur. Ce gars ! Je le maudis ! Qu'il crève la bouche ouverte ! Oz n'est décidément qu'un ramassis de détritus ! Encore pire que les onna ! Et pourtant, pire qu'une onna, il faut trouver !

Au bout de 10 minutes, je me force à faire abstraction des évènements et à me concentrer sur la mission. C'est dur, mais j'y arrive. Je me suis bien défoulé sur le mur, ma main est toute rouge, comme mes lèvres, d'ailleurs, à force de les avoir trop frottées.

De toute la matinée, j'ai dû placer seulement trois bombes…ça ne va pas ! Je vais me rattraper sur l'après-midi.

Lorsque je quitte ma table après le repas et l'échange d'informations avec Yuy et Maxwell, je vois le lieutenant de mes cauchemars arriver vers moi. Je le plante magistralement là et sort dans le couloir. Il sourit. Ça m'énerve de le voir sourire tout le temps ! Il m'a suivi. Mais je m'y attendais plus ou moins.

-Hé ! C'est pas beau de m'ignorer comme ça Wufei !

Je me retourne avec exaspération.

-Ecoutez lieutenant, arrêtez de me suivre.

-Et pourquoi ça ?

-Parce que si vous continuez, vous sentirez votre douleur.

-Oh !Ho ! Je vois ! Ça ne t'a pas plu ?

-Non, pas DU TOUT !

-Hm…Problématique…

-Je pourrais savoir en quoi c'est " problématique " ?

-Moi qui pensais que tu succomberais à mon charme…

-Ah oui ? Et quel " charme " ?

-Tu es bien agressif…C'est ce que j'aime chez toi.

-Désolé, mais ce n'est pas du tout partagé.

-Pas du tout ?

-NON ! Allez voir ailleurs bon sang !

Je ne lui laisse pas le temps d'en placer une et pars.

-Désolé Wufei, mais je n'abandonne pas comme ça…(Killua11 : Persistant ce protagoniste…Tu te fais draguer par un gars borné Wuffy ! Wufei : C'est Wufei, onna. Killua11 : Tu pourrais me traiter autrement, non ? Wufei : si tu l'envoie à l'autre bout du monde…non, même carrément dans l'autre monde, je consentirais à réviser mon jugement…)

J'en ai vraiment ma claque de ce blanc-bec de lieutenant. D'ailleurs, je ne sais même pas comment il s'appelle. Et je m'en contrefous. Je ne regarde pas où je vais tellement ce type m'a mis les nerfs à vif. Devant mes yeux, j'aperçois un uniforme bleu. Trop tard pour l'éviter, je me cogne dans l'homme de plein fouet…enfin, c'est ce que je crois.

La personne que j'ai percutée à mis ses mains sur mes épaules un quart de seconde avant que je ne le touche, évitant une collision trop brutale. Je lève les yeux. Par Nataku ! C'est Treize Khuskrenada ! J'avale ma salive péniblement. Là, plus aucun doute : il a vu mon visage. Je le vois ouvrir de grand yeux et rester bouche bée. Ça doit être assez rare de le voir comme ça.

Je me mords la lèvre. Qu'est-ce que je vais faire ? Avant que je puisse me répondre, Treize me force à le suivre. Je le sens mal ! Hyper mal ! On entre dans une pièce vide et il ferme la porte derrière nous.

-Bon sang ! Si je m'étais douté…

Je me tais. De toute façon, qu'est-ce que je pourrais dire ? Treize s'approche de moi. Il me fixe d'un air mi-sérieux, mi-amusé. J'essaye de garder un visage impassible.

A vrai dire, c'est la première fois que je suis aussi troublé de ma vie. Mes yeux se noient dans l'immensité de ses prunelles, mais je ne laisse rien transparaître sur mon visage. Il tend la main. Elle se pose sur ma joue, puis glisse vers mon menton.

Je ne sais pas pourquoi il scrute mes yeux avec tant d'insistance, mais ça commence à vraiment me gêner. J'essaye de détourner la tête, mais il m'en empêche avec fermeté. Il me pousse contre une table. Un sourire se forme sur ses lèvres. Pourquoi? Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'il s'approche de plus en plus.

Tout devient noir. Je crois qu'il m'a posé la mains sur les yeux. Je sens quelque chose se poser sur mes lèvres. C'est doux, c'est agréable, mais ce n'est pas pour autant que je me laisse faire. Bien que temporairement dans le noir, j'essaye de repousser ce qui ce trouve devant moi : c'est-à-dire Treize. Au lieu de se pousser, il fait encore plus pression sur mes yeux et mes lèvres. Une langue avide est en contact avec ma bouche. Sans que j'aie fait exprès, mes lèvres s'entrouvrent. C'est ce qu'attendait Treize pour s'introduire.

Il s'impose et commence à explorer le moindre recoin de l'intérieur de ma bouche. Je lâche un gémissement étouffé. J'ai perdu ma respiration et n'arrive pas à la retrouver (Killua11 : Va faire un tour aux objets trouvés ! Bon, ok, j'arrête de dire des conneries…mais j'ai pas pu résister…irrécupérable…). Treize a entraîné ma langue dans un ballet infernal.

D'un coup, je recouvre la vue. La langue inquisitrice vient aussi de se retirer. Je inspire une bonne bouffée d'air. J'ai bien cru ne plus jamais savoir ce qu'était l'oxygène.

Un peu rouge, je regarde Treize. Il semble satisfait, pour je ne sais quelle raison. Il pose sa main sur ma cuisse et se mets à la caresser. Je vire au rouge tomate. Sa main remonte et me fait frissonner. Elle s'arrête au niveau de ma ceinture et s'active à la déboucler.

Je lâche un gémissement. J'attrape ses bras pour le stopper, mais Treize n'a pas de mal à repousser mes faibles tentatives. Il m'embrasse à nouveau tout en focalisant son attention sur la braguette de mon pantalon. Mon corps entier est parcouru d'un frisson.

D'un mouvement, Treize me fait basculer sur la table tandis qu'il rompt le baiser pour laisser vagabonder sa langue sur mon oreille, la mordillant, puis mon cou, ma clavicule, l'arrondi de mon épaule, mon torse, en déboutonnant ma chemise, descendant de plus en plus bas. Ses mains habiles me dépossèdent de mon pantalon, caressant sciemment mes jambes en faisant glisser le tissu. Ma respiration se fait plus courte et irrégulière.

La langue de Treize se met en quête de me taquiner le nombril et les reins. Je gémis plus fort. Ses mains caressent mon corps de long en large. Je sens mon boxer réprimer mon désir.

Treize se redresse et retire son uniforme. Il faut dire qu'en l'espace de 5 minutes, l'atmosphère est devenue presque suffocante. Il dépose un baiser sulfureux sur mes lèvres tandis que ses mains se décident à laisser à l'air libre ma virilité. Ses doigts m'empoignent. Je laisse un gémissement très proche d'un cri s'échapper de ma gorge. J'agrippe ses cheveux et les serre comme si ma vie en dépendait. Il descend s'occuper comme il le faut de mon sexe dressé. Une de ses mains caresse mon dos et d'un coup, il englobe la totalité de mon désir de sa bouche.

Je suffoque sous le plaisir. Inconsciemment, j'écarte les jambes. Treize débute un mouvement sur mon sexe. Il présente ses doigts à ma bouche. Je ne me pose pas de questions et les accueille avidement. Bien vite, les allées et venues s'accentuent sur ma virilité, la titillant. Je ne tarde pas à me libérer dans la bouche de Treize. Celui-ci se redresse encore une fois et me force à faire de même. Il conduit ma tête jusqu'à son bassin. Comme un automate, je m'exécute et enlève le boxer de Treize.

Je sors ma langue et lèche avec application le sexe durci de Treize. Il décide de me détacher les cheveux. L'élastique qui les retenait glisse. Il passe ses mains dans ma chevelure, puis, brusquement, pousse ma tête de façon à ce que sa virilité entière soit dans ma bouche. Je continue mon action. Quelques secondes plus tard, je sens un liquide gicler dans ma bouche.

Je sens deux bras me soulever. Je me retrouve à nouveau sur la table.

Sans préavis, je sens une vive douleur au niveau de mes fesses. Je crie. Treize rajoute un autre doigt, puis encore un autre dans mon intimité. Ensuite, il les bouge, cherchant l'endroit le plus sensible. Quand il le trouve, il retire ses doigts, remplacés par quelque chose de beaucoup plus impressionnant. Un nouveau cri franchit la barrière de mes lèvres, mais il ne vas pas plus loin car de puissantes lèvres l'en empêchent.

Une fois habitué à la présence du colonel d'Oz, je me décontracte un peu. Aussitôt, Treize se met en mouvement, oscillant les hanches afin de s'aventurer de plus en plus loin en moi. Pour la énième fois, nos langues tourbillonnent ensemble. Je pose mes bras autour du cou de mon amant. Une vague intense de plaisir me submerge. Je me cambre et me libère. Treize donne un dernier coup de bassin et m'imite. Il s'effondre sur moi, puis trouve la force de se retirer.

Je lui caresse les cheveux, lui, les miens. Ça fait du bien…

Fin du Flash-back

A suivre…