Note (je ferai court cette fois c'est promis) : Tel que je vous l'avais dit, au menu du jour : du James/Lily ! Et aussi du Shan/Sirius, y'en a pour tous les goûts cette fois ;) Ah voui, pour ceux qui se poseraient la question, je précise qu'il n'y aura pas que de la romance, il y a une intrigue plus « aventure » qui est prévue. Je pose les bases des relations entre les persos avant de m'y lancer, c'est tout. Ça me permet d'apprivoiser les persos pour mieux les maîtriser et les connaître. Et ce sera plus facile de gérer la grosse intrigue une fois les relations posées… :)

Ambiance : Là, je vous conseille fortement « Heartbeats » de José Gonzalez pour le passage Shan/Sirius. C'est pratiquement une obligation !

Elise evans : Ma première review :D Le cassage de gueule de Lulu est prévu au programme, gniarf (j'aime pas Lucius, de toute manière, alors tu peux être sûre qu'il va morfler !) Et très bientôt, d'ailleurs. D'un autre côté, il faut retenir que Sirius n'est pas idiot et qu'il a conscience que ça pourrait causer une bonne dose d'ennuis à Narcissa (parce que c'est un fait connu que Lucius n'est pas un ange), mais il n'est pas exclu que Sirius s'emporte « un peu »… ;)

Chapitre 4 : Confusion

Shan se réveilla brusquement, le cœur battant à un rythme fou, la respiration saccadée. Il faisait noir dans la chambre, c'était encore la nuit. L'Asiatique avait le visage couvert de sueur, malgré la brise fraîche que lui apportait la fenêtre grande ouverte. Elle se roula en boule et regarda les longs rideaux de soie blanche flotter dans les airs, transportés par le vent. Le décor était rassurant, connu. Mais elle n'arrivait pas à se défaire de la peur qui lui nouait les entrailles. Légèrement tremblante, elle se leva et sortit de sa chambre. Shan avala de travers en marchant vers la chambre du préfet-en-chef. Il allait la trouver ridicule et lui demander de sortir, mais tant pis.

Elle entrouvrit la porte de la chambre de Sirius et se glissa à l'intérieur. Avec précaution, elle s'approcha de son lit. Il dormait paisiblement, un léger sourire aux lèvres, comme si son rêve lui était particulièrement agréable.

- Sirius, souffla-t-elle d'une voix hésitante.

Il grogna dans son sommeil.

- Sirius, répéta Shan un peu plus fort.

Le préfet-en-chef ouvrit les yeux à moitié. Surpris, il cligna des yeux en voyant Shan. Il se redressa lentement dans son lit, analysant la situation. Son rêve était-il devenu réalité ? Était-il bel et bien réveillé, premièrement ?

- Shan, qu'est-ce que tu fais là ?

- Je… euh… ça va te paraître idiot, mais… est-ce que je peux dormir avec toi ?

Malgré la noirceur, Sirius aurait pu jurer qu'elle rougissait violemment. Il se gratta la tête, perplexe.

- Tu as fait un mauvais rêve ?

- Oui, je… je crois que j'arriverai pas à me rendormir…

La fierté reprit le contrôle de Shan. Comment avait-elle pu dire un truc pareil ? Comment avait-elle pu lui dire ça à lui ? Elle avait sept ans ou dix-sept ?

- Laisse tomber, dit-elle.

Elle voulut s'éloigner, mais il la retint par le poignet. Il était parfaitement conscient que Shan ne dormirait pas si elle retournait seule dans sa chambre. Côtoyer une Shan rendue irritable par le manque de sommeil ne figurait pas dans les priorités de Sirius Black. D'autant plus que, même s'il détestait devoir l'admettre, il tenait déjà beaucoup à elle, sans pouvoir s'expliquer la raison de cet attachement.

- Attends, c'est bon. Tu peux rester, ça ne me gêne pas. Ne t'inquiète pas, dit-il, légèrement amusé devant son regard nouvellement hésitant. Je ne profiterai de la situation d'aucune façon que ce soit.

« Même si tu le faisais, je n'opposerais pas une bien grande résistance… » songea-t-elle en s'allongeant dans le grand lit à ses côtés. Elle ferma les yeux, rassurée par sa simple présence. La chaleur que dégageait son corps l'enveloppait, ainsi que son odeur, toutes deux étrangement réconfortantes. La jeune fille sombra lentement dans le sommeil.

Lorsque Shan se réveilla le lendemain matin, Sirius dormait encore. Du moins, c'est ce que laissait supposer sa respiration lente et régulière, qui chatouillait le cou de sa condisciple. Pendant leur sommeil, le bras du préfet-en-chef s'était enroulé autour de la fine taille de l'Asiatique, de sorte qu'il la tenait serrée contre lui. Shan-Rhâ sentait son torse ferme et bien découpé, collé sur son dos. Étrangement troublant. Sirius roula dans son sommeil, lâchant Shan. Sa déception la surprit elle-même. « Calme-toi, Shan… reprends-toi, parce que si tu t'accroches comme ça… t'es pas sortie de l'auberge ». Elle se retourna pour le regarder. Il dormait toujours. Qu'est-ce qu'il était beau… il était si près d'elle, si près… elle se gifla mentalement. Où diable étaient passés son indépendance et son détachement ? Elle n'en savait rien. Tout ce que la jeune fille savait, c'est qu'elle avait envie de le toucher, de l'embrasser… il ouvrit les yeux. Ses magnifiques yeux gris qui l'ensorcelaient…

En se réveillant, Sirius se retrouva nez à nez, et c'était le cas de le dire, avec Shan, qui le scrutait de ses yeux pratiquement hypnotiques. Il mit quelques secondes à se rappeler la raison de sa présence (fort agréable d'ailleurs) dans son lit. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.

- Salut, murmura-t-il.

- Salut, répondit-elle en souriant aussi.

Il caressa doucement sa joue.

- Si je t'embrasse, tu vas me griffer ? demanda-t-il.

- Si je te laisse faire, tu vas t'en aller après ? répliqua Shan.

- Pas cette fois…

Une heure plus tard, environ, Lily Evans leva la tête de son livre de métamorphose, et ce qu'elle vit l'aurait faite tomber sur les fesses si elle n'avait pas déjà été assise dessus. Shan et Sirius qui s'embrassaient. Elle n'avait pas bu, pourtant ! Shan était avec Sirius ? DEPUIS QUAND ? Deux jours plus tôt, elle jurait que c'était le pire idiot que la Terre ait porté. Vraisemblablement, elle avait changé d'avis, et Lily aurait beaucoup apprécié savoir quand exactement un tel changement d'opinion avait eut lieu. À côté d'elle, James (qu'elle avait vainement tenté de faire partir) esquissa un sourire en suivant son regard surpris.

- Un problème ? demanda-t-il.

La préfète détourna le regard comme une enfant prise en faute, ce qui, tout compte fait, n'était pas si loin de la vérité.

- La ferme, dit-elle en tentant de se replonger dans la lecture du manuel.

- Y a-t-il autre chose que tu saches me dire ? Je croyais que tu avais davantage de répondant. Tu n'es pas du matin ?

- Si, mais les mots qui me viennent en tête ne sont pas tous prononçables par une jeune fille bien élevée.

- Ben voyons, dit-il avec un sourire charmeur qu'elle arrivait à voir du coin de l'œil.

Ce qui l'agaçait prodigieusement. Ou bien qui provoquait en elle une vive attirance, au choix.

- Sombre connard, laissa-t-elle échappé.

- Que c'est élégant, dit-il, narquois.

- Pourquoi tu ne veux pas me ficher la paix ? s'exaspéra la jeune fille.

- Pourquoi tu refuses d'admettre que je puisse t'aimer ?

- Parce qu'un abruti dans ton genre n'aime pas. Pas assez évolué mentalement.

James encaissa. Mais, brusquement, il se sentit l'envie de répondre méchamment. De lui faire mal, terriblement mal. De la blesser comme elle le blessait à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. La réplique cinglante lui brûlait la langue, mais l'insulter serait franchir le point de non-retour, en un sens. Peut-être que ça réduirait à néant les chances infimes qu'il avait de se faire aimer d'elle, à supposer que ces chances infimes existent. Il se retenait, se mordait violemment la langue pour s'empêcher de répondre.

- Rien à répliquer, Potter ? dit Lily d'un ton terriblement haineux, qui donna à James l'impression d'être poignardé en plein cœur. Ça m'étonne.

« Au diable », songea-t-il. Le barrage céda :

- Ou alors, peut-être que la raison pour laquelle tu ne veux pas admettre que je puisse t'aimer, c'est que tu ne peux pas concevoir que quelqu'un t'aime aussi passionnément que je t'aime.

Sans laisser le temps au cerveau de la Gryffondor de trouver une réplique mordante à lui asséner, l'attrapeur se leva et quitta l'immense pièce. Remus secoua la tête en regardant Lily, passablement déstabilisée par les paroles de James. La phrase résonnait encore en elle, comme si elle était dotée d'une vie propre.

- Tu es dure avec lui, Lily, dit Remus d'un ton doux.

- C'est tout ce qu'il mérite, répliqua Lily en continuant son devoir de métamorphose.

- Non, répondit le lycanthrope avec la même douceur. Je connais James, Lily. Je sais qu'il souffre.

- Et allez, dit Lily en écrivant rageusement les dangers de la métamorphose humaine. Pauvre petit Potter qui souffre des tourments que lui inflige la vilaine Lily !

La « vilaine Lily » en question appuyait tellement fort sur sa plume d'hippogriffe que celle-ci se cassa, provoquant chez sa propriétaire un grognement digne du plus sauvage des fauves.

- Lily, continua Remus en la forçant à le regarder, tu sais que je ne te mentirais pas. Si James ne voulait que coucher avec toi, je le saurais et je te le dirais. Le James que tu te complais à voir et à continuer de repousser est mort depuis des mois, Lily. Il ne joue plus, il a vraiment changé. Il est du plus grand sérieux dans cette histoire. Tellement que ça m'étonne. Il n'arrête pas de le dire. Il ne se passe pas trois jours sans qu'il nous dise à quel point il est amoureux de toi. Après la millième fois, on finit par s'en rappeler et même à s'en lasser, mais il le répète encore et encore. Et il ne le dit pas, parce qu'il estime que son orgueil est déjà assez malmené comme ça, mais je sais qu'il a mal. Je sais que c'est difficile de vivre un amour impossible.

Il eut un regard furtif vers la table des Serpentard, provoquant un léger froncement de sourcils de Lily, avant de rapporter toute son attention sur la préfète de Gryffondor.

- Il a des tonnes de filles à ses pieds. Tu le sais. Je le sais. Et il le sait. Mais ce n'est pas elles qu'il veut. C'est toi. Penses-tu sérieusement que s'il ne voulait rien d'autre qu'un tour dans son lit, n'importe laquelle d'entre elles ne ferait pas l'affaire ?

Le loup-garou garda le silence un instant pour laisser à la rouquine le temps d'assimiler tout ce qu'il venait de dire.

- Donne une chance à James. Il le mérite.

Sur ce, il se leva et, pour la seconde fois en très peu de temps, Lily Evans regarda, interloquée, un Maraudeur quitter la Grande Salle. Shan et Sirius vinrent s'asseoir à côté d'elle. D'une façon purement égoïste, la préfète de Gryffondor songea que cette relation voulait dire plus de temps avec Sirius. Et, très probablement, plus de temps avec James, de manière indirecte. Merveilleux. Elle ne passa aucun commentaire sur l'amour apparemment récent qui les liait très visiblement et les salua. L'Asiatique eut pour l'Anglaise un regard complice qui signifiait qu'elle allait tout lui expliquer plus tard. « J'y compte bien » maugréa mentalement Lily. Ils entreprirent une conversation légère, comme si de rien était.

À un moment, le regard de Sirius se perdit vers le fond de la salle, et ses yeux gris prirent la teinte orageuse qui convenait à la rage qui venait de prendre possession de lui. Si Lunard voyait ça, il aurait définitivement une attaque. Lucius Malefoy plaquait Narcissa Black contre le mur de pierres pour l'embrasser. La salle était presque vide, puisqu'il était relativement tôt. La plupart des élèves dormaient encore, faisant la grasse matinée, comme le voulait la tradition un dimanche. Mais ceux qui étaient là et qui ne réagissaient pas… Sirius aurait voulu les défenestrer. Bande de trouillards. Tout le monde savait que la relation entre les deux Serpentard était extrêmement malsaine et qu'elle détruisait Narcissa. Pourtant, aucun d'eux n'avaient le courage d'aller se frotter à Lucius Malefoy. « Tu ne vaux guère mieux, à ruminer tout ça sans bouger le petit doigt pour aller l'aider » le nargua une petite voix nasillarde dans un recoin de sa tête. Il se leva.

- Siri… commença Lily, mais il la fit taire d'un geste de la main.

Il marcha d'un pas décidé vers le fond de la salle et repoussa vivement Lucius.

- Dégage, Malefoy, dit-il d'un ton hargneux, le regard flamboyant, se plaçant entre Malefoy et sa jeune cousine.

Lucius eut un sourire détestable et désigna l'insigne de préfet qui brillait fièrement sur sa poitrine.

- Préfet. Fais de l'air, Black, si tu ne veux pas que je te colle une retenue.

Narquois, Sirius sortit son propre insigne de la poche de son jean et l'épingla sur sa chemise noire.

- Préfet-en-chef, répliqua-t-il, parfaitement conscient de sa supériorité. Dégage avant que je te fasse copier des lignes jusqu'à la fin de ta minable existence. Et ne t'avise plus de la toucher.

- Être préfet-en-chef ne te donne pas le droit de gérer ma vie personnelle, Black.

- Non, répondit l'Animagus en résistant à une forte envie de se transformer et de planter ses longs crocs de chien dans la gorge du Serpentard. Mais être son cousin me donne le droit de te casser la figure pour ce que tu fais. L'envie est très forte, en ce moment. Et être préfet-en-chef m'oblige à te prévenir de mon intention actuelle de te casser le nez, Malefoy.

Il avait prononcé ce nom avec le plus grand dégoût dont il était capable. La main de Lucius Malefoy glissa paresseusement vers sa baguette magique. Rapide comme l'éclair, Sirius lui attrapa le poignet et l'écrasa violemment contre le mur où il avait osé plaquer sa cousine.

- Sirius… commença Narcissa d'une voix hésitante.

- Alors quoi, Malefoy ? dit Sirius sans se préoccuper de l'intervention de la cinquième année. Tu as un problème quand tu te retrouves face à quelqu'un qui a plus de force qu'une jeune fille de quinze ans ?

- Sirius ! répéta Narcissa d'un ton implorant et effrayé.

Cinq secondes. C'est le temps que Sirius mit à faire le lien entre le regard sadique de Lucius et le ton suppliant de sa jeune cousine : ce vicieux personnage allait faire payer très cher cette scène à Narcissa, bien qu'elle n'en était absolument pas responsable. Il le lâcha. « Qu'est-ce que tu fais avec lui, Cissy… » soupira-t-il mentalement. Sirius regarda avec dégoût Lucius avant de s'en aller. Lorsqu'il revint à la table, Lily était partie.

- Où est-elle ? demanda-t-il, les sourcils froncés.

- À la bibliothèque, répondit Shan en se servant à manger. Je ne sais pas pourquoi exactement.

En effet, Lily était désormais assise à la bibliothèque, son havre habituel, essayant désespérément de se concentrer sur « La sorcière des temps perdus », un roman qui la captivait. Du moins, c'était l'effet qu'il avait sur elle en temps normal, mais aujourd'hui, la jeune fille était parfaitement incapable de chasser les paroles de James de sa tête, si bien qu'elle n'arrivait pas à comprendre un traître mot qu'elle lisait. Les mots de James, auxquels s'ajoutaient maintenant ceux de Remus, se répétaient encore et encore dans son esprit, inlassablement, comme s'ils avaient marqué son cerveau au fer rouge. Peut-être que Remus avait raison. Peut-être qu'elle était effectivement trop dure avec James, après tout. Elle soupira et rejeta le livre sur la table. Impossible de se concentrer, manifestement, alors autant abdiquer tout de suite, au lieu de dépenser inutilement son énergie à essayer désespérément.

Lily poussa un nouveau soupir. Il était temps d'arrêter de se voiler la face : elle l'aimait. Elle avait peur. Elle avait peur qu'il soit vraiment comme elle le voyait, qu'il ne l'aime pas vraiment. Elle avait peur de souffrir par sa faute. C'était pour ça qu'elle lui faisait mal. Par peur. À tout prendre, mieux valait que ce soit son cœur à lui qui soit meurtri plutôt que le sien, ce qu'elle redoutait plus que tout. Cette peur, à en croire Lupin, était particulièrement infondée. Si Remus n'avait qu'à moitié raison, elle pouvait déjà plonger sans crainte. Lui donner une chance…

Elle entendit un mouvement furtif. Elle tourna la tête et vit quelqu'un à travers les rayonnages.

- James ? risqua-t-elle.

Il s'avança vers elle, les paumes en l'air.

- Ok, ok, ok, alors, on va mettre ça au clair avant que tu t'imagines des choses et que ça tourne à la catastrophe : je ne t'espionnais pas, d'accord ? Je suis venu chercher un livre, alors il est inutile de te demander quel maléfice tu vas me balancer à la figure, d'accord ?

Lily fut terriblement troublée en voyant la lueur dans son regard, cet étrange mélange de tristesse, de résignation, et même de désespoir. Le regard de quelqu'un qui est vraiment à bout. Mais il n'avait pas fini, et continuait sur sa lancée :

- Parce que tu sais quoi ? Je viens de renoncer à toi. Il était temps, je suppose. J'en ai marre, Lily ! Je me plie en quarante-huit pour toi, j'ai changé, rien que pour toi, et tu ne trouves rien de mieux à faire que de m'exprimer du mépris, de la haine et même du dégoût. Alors, oui, je t'ai aimée. Une partie de moi ne cessera sans doute jamais de le faire. Mais c'est fini, je n'espère plus, et je ne veux plus jamais avoir affaire à toi ! Je ne te parlerai plus, et avec un peu d'espoir qui m'apparaît utopique, tu cesseras de cracher ton venin sur moi, ce qui sera déjà une amélioration considérable !

Lily, bouche bée, le regarda s'éloigner. C'était fini, elle le savait. James ne lui adresserait plus jamais la parole, et, étonnamment, cette perspective l'attristait. La jeune fille secoua la tête. Elle avait passé presque deux ans à le repousser, n'était-ce pas ce qu'elle voulait, qu'il lui fiche la paix ? Peut-être pas, en définitive…

Le mot de la fin : Voilàààà ! Ça a été long, j'ai du mal à pouvoir écrire maintenant que les cours ont repris parce que j'ai beaucoup moins le droit d'être sur le PC… mais la suite arrive, lentement mais sûrement ! Au menu du prochain chapitre : James/Lily :D