Soif de vie

Avant propos

Ceci est une très courte fic inspirée pendant une période un peu noire pour moi… le texte s'en ressent , je crois.

Evidemment tout l'imaginaire de JK Rowling lui appartient sauf Sophia et son entourage.

Bonne lecture !

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Chapitre I : Une princesse sans histoires

Je m'appelle Sophia, mais pour la sagesse c'est nada (1). Mon impulsivité gryffondorienne remporte tous les suffrages et bizarrement le Choixpeau n'a pas hésité une demie-seconde pour m'envoyer dans la Maison du Lion.

Papa s'arrache les cheveux, avec moi. Lui c'est un Serdaigle. Un gentil petit binoclard travailleur. Maman aussi d'ailleurs. C'est comme ça qu'ils se sont connus. C'est comme ça qu'ils ont vécu. A partir du moment où papa a eu le courage de proposer à maman de sortir avec lui, ils ne se sont plus quittés. A dix-sept ans, ils formaient déjà un vieux couple avec un tas de petites manies exaspérantes. A vingt-deux ans, quand ils se sont mariés, ils étaient déjà parfaitement installés dans leur petite vie tranquille. A vingt-cinq ans, quand ils se sont enfin décidé à avoir un enfant – moi –, tout était planifié, de la conception au baptême, en passant par les prénoms, la couleur de la chambre et le nombre de layettes.

Et puis quand je suis née, c'est là que tout a dérapé. Ils n'avaient pas anticipé les réveils nocturnes, les couches à changer, la purée de potiron envoyée dans toute la cuisine. Et les cris. Ils n'ont pas supporté les cris. Eh oui ! c'est ça être parents, il faut assumer… Moi j'aimais bien crier, enfin je suppose, parce que j'aime toujours ça. Grand-mère dit que ça fait partie de mon caractère mais, dans ces moments-là, papa fait une drôle de tête et change de sujet.

Bref, un seul bébé c'était décidément trop et ils se sont arrêtés là. Ça ne les a pas empêché de m'aimer énormément. Et de fonder de grands (trop grands ?) espoirs sur moi. Vous en voulez une preuve ? Ils m'ont appelé Sophia…

Mais comme je le disais à l'instant, pour ce qui est de la sagesse, ils ont été servis. Je ne sais pas si c'est pour me faire culpabiliser mais ils m'ont toujours dit que j'étais la plus turbulente des enfants… Ou alors c'est la vérité vraie mais là j'ai quelques doutes. Comment connaîtraient-ils les enfants, eux qui s'y intéressent si peu ?

J'ai en vain attendu une petite sœur ou un petit frère avec qui jouer à Rowena-en-haut-du-donjon (c'était une de mes histoires préférées quand j'étais gamine : la princesse Rowena qui est retenue prisonnière dans l'affreux château de Salazar, gardée par l'immense serpent du méchant, et qui se fait délivrée par le gentil et beau Godric) mais j'ai dû y jouer toute seule. Ben je peux vous assurer que pour le combat final, jouer Godric et Salazar qui se battent, Rowena qui encourage son sorcier préféré et le serpent (bah oui, faut bien le jouer aussi !) qui se dandine, c'est plutôt fatiguant.

Enfin, vous avez peut-être autre chose à faire que de lire les pitreries d'une gamine. Aujourd'hui j'ai grandi, j'ai quinze ans et je suis en cinquième année à Poudlard.

Pourquoi j'écris ces lignes ? Parce que j'ai fait une énorme bêtise et pour une fois dans ma vie, j'aurais mieux fait d'écouter papa et maman.

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(1) je me permets de préciser que Sophia sagesse en grec … juste au cas où…

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Le chapitre 2 est en ligne...