Maudy : Merci :D Oui, oui, je continue, me voilà avec ma suite !

Zazo : Ah oui c'est clair qu'Eva… c'est un sacré phénomène et elle peut certainement prétendre au podium dans la catégorie « garce ». Mais je ne te la prête pas toute suite, j'en ai encore besoin ! Eh vi, elle n'a pas fini de foutre sa merde ! Pour Lily ben en fait elle est (était) surtout insultée qu'il ait cru qu'elle se serait jetée sur lui comme l'a fait Eva. Shan et Sirius, deux têtes de mules, deux sales caractères à leurs heures… faut pas trop s'étonner ;)

Zazo, prise 2 LOL, nan, pas frapper Lilyyyyy ! C'est rien, j'ai fait l'impasse sur ces trois semaines, j'aurais pu les décrire, mdr. Z'avez du bol, c'est seulement maintenant que j'y pense, donc évidemment je le ferai pas. En ce qui concerne le fait qu'on ne connaît jamais vraiment une personne, je suis bien d'accord mais vu l'heure à laquelle j'ai écrit ce chapitre, j'allais pas lancer Lily dans un débat philosophique intérieur, MDR.

Anne-laure0617 : Oui, Eva a une façon bien à elle de voir les choses, MDR. Je m'empresse donc de rassurer tout le monde pour être sûre que c'est bien clair : Skye, elle peut toujours courir si elle veut avoir le cœur de James, lol. Mais bon, elle est lente à comprendre…

Sadesirius : Que d'enthousiasme, ça fait chaud au cœur :D Et bah oui, il s'en passe des choses, j'essaie de ne pas trop vous endormir, lol ! Des bagarres comme celle du chapitre 5, il risque très fort d'en avoir d'autres (parce que moi aussi, j'aime ça), donc tu ne vas pas être déçue ;) Et la « saleté » (que je suppose, grâce à mon incroyable intuition et à mon flair hallucinant, être Eva), elle n'a pas fini de mettre le souk, mais elle va s'en prendre plein la figure aussi, GNIAHAHAHAHAHAHAHA (ceci est le rire démoniaque d'une auteur sadique qui déguste à l'avance le plaisir de faire morfler le perso le plus détestable de sa fic). Bisouus toi aussi !

Susybones : HIIIIII tu m'as fait péter la barre des 20 reviews :D :D :D (Mdr, pardon, je me calme… 'tin mais y'a quoi dans ces céréales !). Donc, vi, je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que tout le monde veut tuer Eva. C'est pourtant une gentille fille… MDR bien entendu j'déconne. Et oui, ce qui énerve le plus Lily, c'est qu'Eva se soit servie de son corps comme ça (LA GAAAAAAAARCE) ;)

Susybones, prise 2 : Merci ! Hé bah je ne sais pas trop quoi dire en dehors du fait que je suis vraiment contente que tu apprécies et deux chapitres par jour tout le temps… MDR oui tu peux rêver (faut pas trop abuser des bonnes choses… ouah l'excuse pourrite !) ! Mais bon, à défaut d'en avoir deux, en voici un :D

Note : Bon, ici, l'intrigue continue de s'installer (lentement mais sûrement), parce que faut pas déconner non plus ! En plus je viens d'avoir une idée GÉNIALE pour la suite… (Lecteur énervé de mon blablabla incessant : « TA GUEULE ET DONNE LE CHAPITRE ! » auteur traumatisée (moi) : « Ouiouioui ! ») Bon, je vais arrêter de vous embêter à raconter ma vie, voici la suite !

Chapitre 10 : Jus de citrouille

Des bruits de pas. Puis, des cris, des bruits de course. Des formules qu'on hurlait. On essayait de se cacher. Les professeurs tentaient de maîtriser la situation, mais il y avait trop d'attaquants, et la panique des élèves était trop grande pour être contenue. Des meubles explosaient, des livres, réceptacles d'un savoir incroyablement précieux, prenaient feu. C'était la pagaille.

Shan fit la seule chose qu'elle pouvait faire. Elle se transforma.

- Ramenez-moi les joyaux ! cria un homme.

- Et les autres élèves ?

- Tuez-les, répondit le premier sans émotions.

Le sang se glaça dans les veines de Shan. Ils étaient venus pour elle, ils étaient venus pour elle et Lee. Des gens tombaient, sans vie. Puis, il y eut un cri de victoire :

- J'AI LE GARÇON ! INCARCEREM !

- Lâchez-moi !

Si elle avait pu, elle aurait gémi. Lee, son Lee.

- Shan, cria-t-il, va-t'en !

Pouvait-il voir le chat dans cette masse d'élèves paniqués ? Elle le regarda. Ses yeux d'argent passaient d'un élève à l'autre. Il la cherchait du regard.

- Shan, où que tu sois, fous le c…

Il reçut un coup derrière la tête qui l'empêcha de continuer sa phrase. Alors, l'Animagus courut. Elle sauta sur le rebord d'une fenêtre, ignorée de tous. Dans la bataille, on avait mieux à faire que de se préoccuper d'un chat. Sauver sa propre peau, notamment. Lorsqu'elle tourna la tête, elle vit que Mâh-Pao perdait définitivement la bataille, le directeur lui-même tombant, vaincu. Elle sauta.

Et elle courut. Elle s'enfuit de l'école, aussi vite que son corps de chat le lui permettait. Mais, alors qu'elle s'éloignait de la bataille, une seule pensée hantait son cœur : s'ils la capturaient, Lee allait mourir. Tout comme elle.

- LEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! cria-t-elle.

- Shan ! Shan, réveille-toi !

Elle ouvrit brusquement les yeux. Dans la faible lumière que laissaient passer ses rideaux, elle vit un garçon qui était penché au-dessus d'elle, l'air passablement inquiet. Des cheveux noirs tombaient devant ses yeux gris. Était-ce Lee ? Non, évidemment que non. C'était Sirius. La respiration haletante, elle se mit en position assise. Sirius fronça légèrement les sourcils en l'observant. Ses joues étaient humides. Elle avait pleuré dans son sommeil. Et elle avait l'air perdu, ce qui était loin d'être habituel. Perdue, vulnérable et terrifiée. Trois qualificatifs qui n'avaient pas l'habitude de s'appliquer à Shan-Rhâ Mâh-Nee.

- Qu'est-ce que tu fais là ? demanda Shan-Rhâ en tentant de calmer les battements de son cœur.

- Je t'ai entendue crier… qu'est-ce qui s'est passé ?

- Mâh-Pao, répondit-elle dans un murmure.

Il hocha la tête. Elle lui avait parlé de la destruction de son ancienne école. La jeune fille se passa la main dans les cheveux et Patmol fronça les sourcils en lui prenant le poignet. À l'intérieur de son poignet, un symbole chinois – qui n'était pas là avant, il aurait pu le jurer – était dessiné.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda-t-il, les yeux ronds.

Shan suivit son regard et regarda le symbole un cours instant.

- Bientôt, murmura-t-elle.

- Je te demande pardon ?

- « Bientôt ». C'est ce que ça veut dire.

- Bientôt quoi ?

Elle baissa les yeux.

- Pourquoi j'ai l'impression que tu me caches quelque chose ?

- Parce que c'est le cas, soupira-t-elle.

La Vietnamienne sortit un livre de ses affaires, l'ouvrit à une page et le tendit à Sirius.

« Les pouvoirs de Ling Pao et de Mayu Mâh était si puissants qu'à deux, ils n'ont mis que quelques heures à ériger Mâh-Pao. Une telle puissance magique laisse inévitablement des traces. Ainsi, selon la croyance populaire, il y aurait, caché quelque part dans l'établissement, un sceau sacré, qui se serait formé à l'endroit précis où se tenaient les deux puissants sorciers lorsqu'ils ont créé l'école.

De nombreuses légendes évoquent l'éventualité qu'un sorcier puisse s'emparer de cette puissance magique demeurée en dormance depuis des siècles. La théorie qui revient le plus souvent est que ce sorcier devrait verser le sang de Mâh et de Pao, ou de leurs derniers descendants, sur ce sceau pour s'attribuer la puissance magique des deux sorciers. Séparés en deux, ces pouvoirs étaient déjà incroyablement puissants, et il est terrifiant de penser à ce que pourrait faire une personne mal intentionnée et qui disposerait de la puissance magique réunie de Mayu Mâh et de Ling Pao.

Tous les siècles, l'occasion de libérer les pouvoirs magiques du sceau où ils sont enfermés se présente, et ce, pendant vingt-quatre heures, à une date qui nous est inconnue, mais qui correspond, selon toute vraisemblance, à la création de Mâh-Pao. »

- Laisse-moi deviner, dit Sirius, une fois sa surprise passée. Tu es le sang dont ils ont besoin.

- L'un des deux. Oui.

- Qui est l'autre ?

- Lee Ming-Pao. Ils l'ont déjà capturé. Pendant l'attaque de l'école.

- Je suppose que ce sont eux qui ont attaqué deux fois dans la même journée ?

Elle hocha silencieusement la tête. Sirius, ne sachant trop quoi dire, se gratta la tête en regardant le symbole sur le poignet.

- Si c'est bientôt, alors il suffit de ne pas te faire prendre et d'attendre que la date soit passée.

- Si seulement c'était aussi facile, soupira-t-elle.

Lily ouvrit les yeux. Pendant leur sommeil, la Salle sur Demande avait bien montré sa magie, faisant se coucher le soleil. La jeune fille sourit en voyant qu'elle était toujours dans les bras de James. Plus elle y pensait, plus elle se sentait bête de lui avoir fait la tête aussi longtemps. La Gryffondor tenta de se séparer de lui sans l'éveiller. Raté.

- Skipass' ? marmonna-t-il en se passant la main dans les cheveux.

Lily éclata de rire, ce qui acheva de l'éveiller.

- Hein ? Kessjfou dans un champ de fleurs, moi ?

Le rire de la rouquine redoubla.

- Pas du matin, on dirait.

Le jeune homme se redressa à moitié et Lily, un sourire éclatant aux lèvres, replaça ses lunettes, qui étaient légèrement de travers. Lorsqu'il la vit, la raison de sa présence dans un endroit aussi incongru lui revint immédiatement. Et il se rappela aussi d'autre chose.

- Ferme les yeux, dit-il avec un sourire mystérieux.

La préfète de Gryffondor s'exécuta immédiatement.

- Donne ta main…

Elle tendit sa main droite, paume vers le ciel, attendant la suite. Elle sentit qu'il déposait quelque chose au creux de sa main. Un bijou, manifestement.

- C'est bon, tu peux regarder.

Lily ouvrit les yeux. James avait déposé un pendentif dans sa main. Il s'agissait d'un lys, aux pétales d'opale rose pâle, au bout d'une fine chaîne d'argent. (NdA : Euh, ouais, j'ai un truc avec les lys, mdr. Et c'est probablement la dernière fois que je fais donner un bijou à quelqu'un… vingt minutes pour décider de quoi avait l'air ce pendentif !)

- Originellement, c'était ton cadeau de Noël… il te plaît ?

- James, murmura-t-elle en regardant le bijou, émerveillée. Il est superbe…

Avec lenteur, il se positionna derrière elle et elle ramena ses cheveux sur une épaule pour lui permettre de l'attacher. Elle jeta un bref regard à sa montre.

- On devrait y aller, dit-elle, un peu à regret.

S'ils tardaient trop, ils arriveraient en retard pour manger. D'autant plus que Gryffondor disputait un match contre Serpentard. Venant de se rappeler ce fait, James se releva rapidement, ramassant sa cape d'invisibilité au passage.

- Qu'est-ce que… c'est une cape d'invisibilité ?

Devant son sourire en coin, elle leva les yeux au ciel.

- Maintenant, je comprends comment vous avez fait pour violer le règlement autant de fois en sept ans…

- Et encore, tu n'as rien vu, dit-il avec un sourire mystérieux.

La foule acclama les joueurs de Gryffondor qui entraient à leur tour dans le stade. Non, en fait, les Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle les acclamaient et les Serpentard les huaient. La routine, quoi !

- Je me demande ce que ça ferait d'avoir Black dans mon lit, dit Eva, qui « comme par hasard » s'était installée avec ses amies près de Lily et Shan.

- Continue de te le demander, répondit Shan d'un ton glacial sans détacher son regard des joueurs qui se faisaient face.

La voix d'Elizabeth Wood, préfète de Poufsouffle, s'éleva :

- Bonjour tout le monde ! C'est sous un soleil, ma foi, radieux, qu'aura lieu le match tant attendu entre Gryffondor et Serpentard. Potter, pour ton information, la moitié de la maison a parié que tu allais attraper le Vif d'Or après seulement…

- Wood ! dit McGonagall d'un ton qui n'augurait rien de bon.

- Oui, bon, bref. Ce match sera évidemment arbitré par Madame Bibine ! Les capitaines se serrent la main…

Comme toujours, James et Malefoy tentèrent de briser les os de la main de l'autre en procédant à l'habituelle poignée de main « amicale ».

- Madame Bibine relâche les Cognards et le Vif d'Or…

En effet, l'enseignante ouvrit la boîte et les deux balles noires s'élevèrent dans les airs, ainsi que le Vif d'Or, bref éclat de lumière dorée qui disparut instantanément.

- Les joueurs se mettent en place… et le Souafle est lancé, la partie commence ! Black s'empare du Souafle…

- Pour pouvoir comparer avec Potter, continua la Sang Pur, sans se préoccuper du match le moins du monde.

« Par pitié », supplia mentalement Lily, « qu'on la fasse taire ! ». Mais le destin n'était pas de son côté aujourd'hui, aussi Eva continua-t-elle sa provocation. Cependant, Shan était d'une nature beaucoup moins patiente que son amie :

- Skye…

- Oui ?

- TA GUEULE !

- Oh, quel langage fleuri. C'est d'une élégance…

- Lestrange évite un Cognard, dit la voix amplifiée de la Poufsouffle.

- Skye, en toute loyauté, dit Lily, je dois te prévenir que si tu ne la fermes pas, je te fais tomber du haut des estrades !

- Et puis blablabla. Je sais que tu n'es qu'une Sang-de-Bourbe, mais ce n'est pas la peine de te montrer aussi pathétAÏÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEE !

En réalité, elle exagérait, comme d'habitude. La gifle de Lily ne justifiait pas un tel cri.

- Et Potter plonge, Malefoy dans son sillage ! cria brusquement Elizabeth dans son microphone magique.

Il semblait que tout le monde s'était arrêté de respirer en voyant les deux attrapeurs piquer vers le sol. À moins d'un mètre du sol, le Gryffondor redressa le manche de son balai pour stopper sa descente et tendit le bras droit vers le Vif d'Or. Un Cognard fusa et lui frappa violemment la main, en plus de lui faire effectuer une demie rotation. À l'envers sur son balai, tenant son bras blessé contre sa poitrine, James voyait Lucius tendre la main vers la petite balle dorée. Il fit alors la seule chose qu'il pouvait faire dans la situation : il tendit rapidement la main qui le retenait à son balai et attrapa le Vif d'Or. Il tomba sur le sol avec bruit, et la vitesse acquise le fit rouler sur plusieurs mètres dans la neige.

Le tout s'était déroulé en un maximum de dix secondes et avait semé la confusion la plus totale dans la foule, aussi la commentatrice se fit-elle porte-parole de tous les spectateurs en demandant :

- Est-ce qu'il l'a attrapé ?

En redescendant vers l'attrapeur avec le reste de l'équipe, Sirius eut un léger sourire. Avant même de voir le Vif d'Or que James venait tout juste de brandir à la foule, déclenchant un tonnerre d'applaudissements, il savait que son ami avait réussi. James Potter attrapait toujours le Vif d'Or. Malefoy fulminait d'avoir perdu la victoire de si peu.

- Serrez-vous la main, dit Madame Bibine, qui manifestement n'avait pas vu l'état du bras droit de James, qui venait de se relever avec difficulté.

- Pitié, non, grogna le Gryffondor, déclenchant quelques rires autour de lui.

- Oh, bien sûr, je vois… à l'infirmerie, Monsieur Potter…

Il s'y dirigea, le reste de l'équipe sur les talons. Après un dernier regard assassin à Eva (qui arbora un air incroyablement suffisant avant de partir devant elles), Shan et Lily se dirigèrent, comme tous les Gryffondor, à leur salle commune.

Lorsqu'elles arrivèrent, les festivités allaient déjà de bon train. Lily chercha James du regard.

- JJJJJJJJJJJAAAAAAAAAAAAAAMMMMMMMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSS ! cria soudain Eva d'une voix suraiguë.

- Tu veux que je la tue ? suggéra Shan en voyant Eva se jeter au cou de James et lui faire la bise, soi-disant pour le féliciter.

Lily vit très clairement le sourire plus que moqueur que lui adressait Eva par-dessus l'épaule du préfet, mais elle remarqua aussi que James s'était raidi légèrement.

- En fait… ce ne sera pas nécessaire commença la rouquine avec un léger sourire.

L'attrapeur, levant les yeux au ciel, repoussa la blonde sans cérémonie. Courroucée, Eva Skye s'éloigna, fusillant du regard quiconque osait rire.

- T'as du rouge sur la joue, fit remarquer Sirius en riant.

- Très drôle, Patmol, répondit l'Animagus en se frottant la joue avec sa manche.

Il se retourna en sentant une main se poser sur son épaule et ses lèvres dessinèrent un sourire lorsqu'il vit Lily, qu'il serra amoureusement dans ses bras.

- Rassure-moi, lui glissa-t-il à l'oreille. T'es Lily ?

- Bien sûr que oui, dit-elle en riant.

Sous les acclamations des autres Gryffondor et le regard assassin d'Eva, elle l'embrassa tendrement.

Environ une demi-heure plus tard, Shan, Sirius, Lily et James discutaient tranquillement.

- Où est Remus ? demanda soudain Shan.

- Aucune idée, répondit Sirius. Monsieur donne dans l'apparition éphémère, ces temps-ci…

- Je vais me chercher un truc à boire, quelqu'un en veut ? proposa James.

Les trois autres répondirent par la négative et James se leva, fendant la foule pour se diriger vers la table où se trouvaient la nourriture et les breuvages.

- D'ailleurs, continua Sirius, je commence à trouver ça plutôt…

- SKYE, NOM D'UN DRAGON ! rugit l'attrapeur de Gryffondor. Regarde où tu vas !

- Désolée, Potter, dit-elle d'un ton indifférent avant d'aller rejoindre ses amies. Mais ta tête semble enfler de plus en plus depuis que tu sors avec cette Sang-de-Bourbe.

- ET « Je dois absolument cesser d'être une parfaite idiote » SUR VINGT MÈTRES DE PARCHEMIN POUR DEMAIN ! répliqua aussitôt le jeune homme avant de se diriger vers l'endroit où se trouvaient ses amis, hilares. Ah, et ça vous fait rire ?

- Assez, oui, dit Patmol en tentant de cacher son fou rire derrière Shan.

- À ta place, je ne rirais pas trop, fit remarquer Lily. Apparemment, elle « t'aime bien ».

James s'étouffa dans son jus de citrouille en voyant l'expression de Sirius.

- Merci pour ça, Lily, toussota-t-il.

- Mais y'a pas de quoi, dit-elle dans un sourire.

Pendant ce cours échange, l'héritier des Black s'était constitué une expression suffisante.

- Évidemment, qu'elle « m'aime bien ». Tout le monde est attiré par… AÏE ! Shan, je plaisante…

- Je sais, dit-elle d'un air qui se voulait indifférent. La preuve, je ne t'ai pas cassé de côte.

- Sauvez-moi de cette tigresse… aïeuh ! Euh, James ?

L'expression de son ami venait de changer. Il avait pratiquement des cœurs dans les yeux et, fait étonnant, n'avait pas besoin de regarder Lily pour produire cet effet.

- Vous avez vu Eva ?

- Pourquoi, ricana Sirius, tu veux la tuer ? Je te conseille la défenestration. Simple, rapide, efficace et tu peux toujours faire croire qu'elle a sauté de son plein gré.

- Défenestrer Eva ? s'étrangla le jeune homme. MAIS QUE DIS-TU, FOU QUE TU ES ?

- James… il… plaisante, dit Shan, les sourcils froncés.

- Cornedrue, y'a de l'alcool dans ton verre, c'est ça ? Avoue que ce n'est pas du jus de citrouille…

- EVAAAAAAAAAAAAAAAAA ? OÙÙÙ EEEEEES-TUUUUUUUUU ?

Il se tourna vers Lily.

- Où est Eva ? demanda-t-il avec espoir.

- Donne-moi ton verre, tu veux bien ? intervint Sirius en le lui arrachant pratiquement des mains.

Il renifla, et il sentit… la mer, la forêt, le parfum doux et sucré de la peau de Shan…

- Amortentia. Je crois, dit-il en tendant le verre à Lily. James, non !

Il se jeta vers son ami, qui s'était levé et qui marchait précipitamment vers Eva.

- Eva, veux-tu me MFFFFF…

Fort heureusement pour la réputation de James, Sirius venait de le rattraper et lui avait plaqué une main sur la bouche, le retenant de toutes ses forces.

- MMMMMMMMMMMMMMFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF !

- James, du CALME ! AÏE ! Non, ça, ce n'est pas très gentil, ON NE MORD PAS SES AMIS !

- Eva, ÉPOUSE-MOI ! tenta d'hurler James, mais vu la main fermement plaquée sur sa bouche, il n'arriva qu'à dire quelque chose ressemblant à « MMFFFFPPPTTTTAAA ».

- Tu me remercieras plus tard, dit Patmol en tentant d'entraîner son ami vers la sortie.

- James chériii ? minauda Eva.

Il tendit les bras vers elle, se débattit dans les bras de Sirius mais, heureusement, Sirius était plus fort que lui et réussit à l'entraîner dehors, suivi par Lily et Shan.

- TRÈS BIEN ! s'énerva Sirius. Puisqu'il le faut ! PETRIFICTUS TOTALUS !

D'un mouvement de baguette, il fit léviter le corps de James, ridiculement droit, vers l'infirmerie.

- NON MAIS QU'EST-CE QUI SE PASSE ENCORE ? rugit l'infirmière en les voyant arriver.

- Amortentia, dit Sirius en faisant tomber le préfet sur un lit. Il a fallu employer les grands moyens. Question de dignité.

Maugréant, l'infirmière prit une fiole et libéra James du sortilège.

- EEEEEEEEEVVVVVVVVVVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! cria-t-il en se redressant brusquement, ses yeux cherchant quelqu'un avec fébrilité.

- Buvez ça, dit-elle d'un ton sec.

- Pourquoi ? Je veux voir Eva d'abord !

- C'est pour te rendre plus présentable, dit aussitôt Sirius. Non mais tu ne vas quand même pas te montrer à elle sans être tout beau ?

« Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire », songea-t-il. Au moins, ça fonctionna : James s'empara de la fiole et la but d'une traite. Il fut parcouru d'un grand frisson, puis, ses yeux s'arrondirent, et…

- Non, j'ai… non… SI !

Voyant Patmol hocher la tête, il se laissa retomber sur le dos, poussant un long soupir. Son regard croisa celui de Lily.

- Vas-y, déteste-moi, dit-il d'un ton résigné.

Une expression indéfinissable sur le visage, la jeune fille s'avança vers lui. Puis, elle se pencha vers lui et l'embrassa doucement sur le front.

- Non. C'est elle que je déteste, dit-il en souriant sous le regard assassin de Madame Smitters.

James répondit à son sourire et amorça un geste pour l'embrasser, mais la vieille Anglaise s'outra :

- S'IL VOUS PLAÎT ! Faites ça dehors ! Et ne me remerciez pas, surtout ! pesta-t-elle en les faisant sortir.

Lily Evans avait très rarement des pensées de vengeance. Si elle en avait, ça lui passait très vite. Mais, pendant le reste de la journée, tout en parlant et en riant avec les autres, une pensée ne la quittait pas : elle se vengerait.

Le mot de la fin : Encore une fois, Eva qui se montre terriblement adorable… mdr ! Vous avez toujours le droit de vouloir la tuer, et je vous encourage fortement (viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !) à continuer vos reviews, parce que ça m'encourage vraiment !