« Victoria ! Il est huit heures, chérie.
Mmmm ?
Bien sûr ma fille ! Le matin, t'es pire que moi !
Merci papa. C'est gentil, vraiment ! »
Mon père rit en sortant de ma chambre.
« Au fait, princesse, n'oublies pas la ceinture qui va avec ton gilet !
Ah ah ! Vraiment délirant !
Lèves toi bébé sinon ta mère va faire une crise !
Je t'ai entendu Ronald Weasley !
Aaaa… papa qui se fait engueuler et pas nous, le rêve…
Les jumeaux, venez prendre votre petit-déj' au lieu de sortir des âneries !
Oui maman ! »
Le 1er septembre commence plutôt bien je dois dire. Je me lève, entends mon père crier : « Allez les Canons ! », J'éclate de rire et allume la stéréo. Ah ben ça tombe bien, c'est 'Accidentally in love' des Counting Crows ! Ca mets en forme dès le matin. Je file sous la douche, tout en chantant. Après un quart d'heure sous la douche, je sors et fouille dans mon armoire des fringues moldus. Je déniche un jean's troué aux genoux, un t-shirt bleu et bien sûr un gilet et une ceinture ORANGES… Je m'attache les cheveux en un chignon relâché, qui laisse tomber mes mèches rousses sur ma nuque. Une fois, habillée, je fouille dans mon armoire à la recherche de chaussures. Une paire de baskets fera l'affaire. Ca y est ! Je suis prête. Je descends donc dans la salle à manger où je trouve mes parents et les jumeaux. Je m'assoie en face de mon père et lui jette un regard noir :
« Franchement, j'ai trop la honte avec mes fringues oranges !
Mais chérie, les Weasley aiment l'orange ! Toi aussi d'ailleurs ?
Oui, mais j'en ai marre de vivre dans cette couleur ! Depuis que je suis née, dès qu'on parle Weasley, c'est marrant, roux, taches de rousseur, yeux bleus et ORANGE !
Papa, Victoria n'a pas tort. C'est embêtant de vivre dans l'orange complet !
J'ai une idée moi les enfants !
Laquelle m'man ?
Si aux prochaines vacances, quand vous revenez, vous trouvez vos chambres aussi blanches que cette nappe, et que vous la remixiez à votre façon ? T'en penses quoi mon amour ?
Très bonne idée mon ange ! Vous en pensez quoi les mini Weasley ?
Super !
Bon, c'est pas que je m'ennuie avec vous, mais j'ai pas fait mes bagages encore…
D'accord chérie. Les jumeaux, il faut que je vérifie que…
Vous n'avez pas oubliez vos robes ! T'inquiètes pas Hermione mon ange je m'en occupe. »
Je souris en buvant mon jus de fruits. Papa couvrait toujours nos bêtises. D'ailleurs, il me regarde, me fait un clin d'œil et me dit :
« D'ailleurs, je viendrais vérifier tes bagages et te donner un petit cadeau ma puce !
Ok papa ! »
J'entends ma mère marmonner des paroles du genre 'Pire que quand on était à Poudlard !'
« Dis maman, tu travailles pas aujourd'hui ?
Non ! Le ministère m'a mit en repos jusque lundi matin !
Ah cool !
N'est-ce pas ? Oh, chérie, tu devrais aller faire tes valises, il est déjà 9h30 !
Oh putain !
Pardon ?
J'ai dit: Oh par merlin!
Bien sûr ! Allez file ! »
Je pars en courant dans ma chambre où je trouve un cape couleur argentée sur mon lit.
« Cette cape a appartenu à ton grand-père, chérie.
Arthur ?
Oui, mon père.
Il t'en fait cadeau pour ton entrée à Poudlard. D'ailleurs, il m'a dit de te dire qu'il était plus que tout. »
Je sens les larmes me monter aux yeux. C'est le plus beau cadeau qu'on m'est jamais fait ! Je saute dans les bras de mon père, malgré mes 15 ans et lui dit :
« Je t'aime Papa, je t'aime toi, maman, grand-père et grand-mère ! J'aime toute la famille et vous allez me manquer !
Toi aussi tu vas nous manquer mon amour. Tu sais bien que tu es mon aînée mais mon bébé à tout jamais.
Dites moi, les Weasley, je peux me joindre à vous ?
Bien sûr maman.
Allez venez là les deux femmes de ma vie.
Et nous, alors on nous oublie ?
Les jumeaux ! Venez aussi mes petits frères casse-pieds ! »
J'ai jamais été aussi bien dans les bras de mon père avec Thomas dans les miens. Je pensais pas qu'on était si proches…
Une heure après, Johanna ma chouette, Ufo mon chat, Farceur, le chat d'Andrew et Cassolette, la chouette de Thomas dans leurs cages et installés sur la banquette de la voiture de papa, mes frères, mes parents et moi partons de la maison en direction de la gare de King's Cross. Je stresse mais je ne le montre pas. Andrew, lui est blême. Thomas chante et moi je lis une lettre de Nohémie et Marina (dédie à Twinzie et Dinou LOL ! ), mes amies de BeauxBatons. Elles vont beaucoup me manquer mais on a prévu de se voir aux prochaines vacances.
« Prête pour Poudlard, Victoria ?
Oui, mais je suis assez stressée.
Je l'étais aussi lors de mon arrivée à Poudlard, t'en fais pas !
Ah oui, je m'en souviens bien de ton arrivée Mione. »
Tout le monde rit à l'imitation de papa. Maman a même dit qu'il l'avait très bien imitée. Le trajet se passa tranquillement.
…
« Priscille, ma chérie, lève-toi !
Mmmm…laisse moi dormir…
Très bien mais tu vas louper ton train pour Poudlard !
Poudlard ! J'avais oublié !
Je me lève de mon lit rapidement, la fatigue complètement disparue. Je rentrais à Poudlard aujourd'hui même!
Je prends la sale de bain !
Je ferme la porte de salle de bain pour prendre ma douche et me préparer quand je réalise enfin et ressort de la salle de bain.
Maman ?
Oui, chérie ?
Ne m'appelle plus " chérie " ! Je n'ai plus 9 ans ! Combien de fois il va falloir que je te l'dise à toi et papa !
Encore une fois de plus ! »
Je ne lui répondit pas et partis à la douche, pour de bon, cette fois !
C'est impossible de parler avec nos parents ! Quand vont-ils se rendent compte que nous grandissons !
Je pense que cette question, nous nous la posons tous à notre âge…mais passons !
Heureusement que ma mère m'avait réveillé plus tôt, sinon, je n'aurais jamais était prête à tant !
C'était la première fois que j'allait à Poudlard, la plus grande école de sorcellerie, celle ou toute ma famille est allée avant Victoria et moi ! J'appréhendais un peu, pour tout vous dire…
D'ailleurs, en parlant de Victoria, il faut que j'me dépêche ! Je la rejoint à la gare !
Je met mon nouveau pantalon taille basse et mon haut préféré, celui que Victoria m'a acheté pour mes 14 ans. Puis j'enfile mes chaussures…
J'avais les cheveux détachés et j'étais légèrement maquillée.
Je n'oublie pas ma chatte, Caramel ! Enfin, je vérifie que je n'est rien oubliée dans ma valise avant de la fermer.
J'y rajoute discrètement, quelques photos de ma famille et de mes amis de Beaubâtons .
« Priscille ! Dépêche-toi !
J'arrive, James ! »
J'étais un peu nostalgique.
Je regardai longuement le manoir puis m'installai dans la voiture.
Mon père, qui s'était libéré pour nous accompagner, mon frère et moi, vit mon trouble et mon air, quelque peu triste.
« Tout va bien se passer, ma chérie, ne t'en fait pas.
Je sais…je n'eus même envie de lui répliquer de ne plus m'appeler" ma chérie ".
C'est juste que…vous allez me manquer…
Toi aussi tu vas nous manquer ! Mais tu vas voir, une fois là-bas, tu te sentira beaucoup mieux , je t'assure ! Et puis, il y a les hiboux! Tu peux nous envoyer du courrier autant que tu veux !
Merci, papa.
De rien, ma chérie ! En plus, tu va être avec Victoria.
Oui! Heureusement qu'elle s'ra avec moi, sinon, je n'y serai jamais allé, même si c'est Poudlard ! Rien ne pourra nous séparer, rien !
Je te comprends, ma chérie, je te comprends… »
Ginny qui avait était attentive à la conversation de sa fille et de son mari, n'ajouta rien mais sourit, simplement…
Cela lui faisait chaud au cœur de voir à quel point sa fille était proche de Victoria, elle n'avait jamais vu une amitié aussi forte.
Mais il y en avait déjà eu une aussi forte, seulement, elle n'était pas encore naît pour les avoir connus…
Tout le monde resta plongé dans ses pensées pendant le reste du trajet. Harry et Ginny revenant au temps où il était lui-même à Poudlard, et Priscille, elle, pensait à son avenir à Poudlard avec Victoria, allaient-elles s'y plaire ? certainement !
…
« Heureusement que je ne suis pas seule pour rentrer à Poudlard…
Oui, tu as ta petite Pripri !
Ouais, elle m'est si indispensable ! Le problème c'est qu'on est pas en même année et j'ai peur qu'on soit pas ensemble à Gryffondor !
Je comprends, moi aussi j'avais peur de ne pas être à Gryffondor ! Mais après tout vous êtes des Weasley donc votre place est obligatoirement chez lez courageux !
J'espère que tu dis vrai…
Mais voyons chérie ! Ronald Weasley a toujours raison !
Ah ! Laisse moi rire !
J't'ai entendu Mione !
Mais c'était fait pour, mon amour…
Mes parents s'embrassèrent. Je souris mais mes frères, n'ayant aucune expérience des filles et de l'amour, firent
Beurk ! Y a des hôtels pour ça !
Taisez-vous un peu Thomas et Andrew !
Voilà ta valise Victoria.
Merci Papa !
Et voilà Joy et Ufo ! »
Dix minutes après avoir déchargé nos affaires, on se dirigea vers le quai 9 ¾. Papa m'expliqua comment il fallait passer et je m'exécutais. Je passai le mur et laissa échapper un : « Putain de barbe à Merlin ! »
Devant moi, un train rouge crachait des panaches de vapeur. J'entendis une voix familière et me retournai : c'était Liam. Il s'approcha de moi et me fit la bise.
« Salut mon Nounours préféré !
Salut Bambi !
Ca va ?
Bien et toi ?
Aussi !
Liam ! Victoria !
Mathieu !
Le cousin de mon ami me fit la bise et serra la main de Liam.
Priscille n'est pas là ?
Si, me voilà !
Ah !
Ma chérie ! »
Comme à notre habitude, Pripri sauta dans mes bras pour me faire un kissou, comme Fleur appelle ça. Elle se précipite ensuite sur Liam et enfin sur Mathieu. Liam et moi échangeons un regard complice devant cette scène. Je dus faire un effort considérable pour contrôler mon fou-rire.
« Priscille, ma puce !
Oui papa !
Viens !
J'arrive ! Vous me gardez une place dans le train ?
Oui, t'en fais pas ma chérie !
Merci Victoria !
Non, Victoria ! Restes aussi s'il te plaît !
Euh, ben d'accord ! A tout à l'heure Liam. Mathieu !
A toute les filles ! On vous attend dans le train !
Victoria, viens par là, chérie… Harry ?
J'm'en occupe pour Priscille vieux !
Ok ! Alors… Mon père me prends la main et me regarde dans les yeux. Tu sais, la cape que je t'ai donné tout à l'heure ?
Oui ?
Et bien c'est une cape d'invisibilité. Ton grand-père l'a eu par son grand-père. C'est une cape qui se transmet une génération sur deux et elle est destinée à l'aînée de la famille.
Sans déc ? Une vraie cape d'invisibilité ?
Parole de Weasley !
Nom d'un vif d'or !
Ron, c'est bon ! Pripri le sait !
Victoria aussi !
Bien ! Alors, euh les filles !
Vous avez toutes les deux reçu une cape d'invisibilité qui venaient de vos grands-pères paternels.
Et bien, avec vos capes et ceci…Harry sortit de sa poche un vieux morceau de parchemin vierge et nous le montra. Ma cousine et moi échangeons un regard surpris tandis que nos pères se sourirent. C'est une carte de Poudlard. C'est mon père, Sirius et Remus ainsi que Peter…
Le traître ?
Oui, Victoria.
Le rat d'oncle Ron ?
Oui, Priscille, lui et ses amis s'appelaient les…
Maraudeurs ! Ca on le sait parrain !
Donc, cette carte s'appelle la Carte du Maraudeur !
C'est vos oncles Fred et George qui l'ont volée dans le bureau de Rusard-le concierge- lors de leur première année à Poudlard et qui me l'ont donnée quand j'étais en troisième année !
Donc, si j'ai bien compris, on doit être, Pripri, moi et nos amis, la…
Nouvelle génération de Maraudeurs !
Je dirai même La Relève des Maraudeurs !
Oui, très bien dit Ron !
Ron ? Harry ? les filles ? Le train part dans 13 minutes et on aimerait bien dire au revoir à nos bébés !
Oui, Ginny chérie, on arrive !
T'inquiètes frangine !
Alors, les filles compris ?
Oui !
J'oubliais !
Oui, Papa ? demandais-je.
Un Maraudeur, ne se fait, mais alors jamais attrapé !
C'est contre sa nature !
T'en fais pas pour ça parrain Harry !
Harry !
Oui, les voilà ! »
Je me dirigeai vers ma mère qui avait sorti son mouchoir, comme toutes mes tantes présentes. Ma marraine, Nymphadora embrassait Sirius tandis que je sautais dans les bras de ma mère. Après 10 minutes de bisous à toute la famille, tous les Weasley, Lupin et Potter montèrent dans le train sous les regards bienveillants mais émus de nos pères et les larmes de nos mères. Je remarquai que, tout comme moi, Pripri avait les larmes aux yeux.
