Disclaimer : Rien d'Harry Potter ne m'appartient, si c'était le cas je serai une femme, je serai plus âgé et bien plus riche. Cette fanfiction est une œuvre originale de White Squirrel du nom de 'The Accidental Animagus' (/9863146/). Merci à lui de me permettre de traduire ses textes!

Les reviews sont très appréciées mais ne sont bien sûr pas obligatoires.

T/N: Retour des stages à finir après tout le fiasco du Covid! J'essaierai de mettre en ligne des chapitres aussi souvent que possible, mais même s'il n'y a pas de chapitres pendant un moment cela ne veut pas dire que la traduction est arrêtée (une review m'a demandé si la traduction était abandonnée). Je déteste laisser quelque chose que j'ai commencé inachevé, et même si la traduction totale de cette histoire prendra surement plusieurs années, je la verrai jusqu'au bout.


Minerva fut témoin du retour d'Albus au château après ce qui avait clairement été un entretien plein d'émotions et le suivit rapidement dans son bureau. Étrangement, cependant, elle ne parvenait pas à décrypter son expression tandis qu'il s'asseyait, et cela voulait surement dire que quelque chose de très insolite s'était produit.

"Albus, est-ce que quelque chose ne va pas?" demanda-t-elle. "De quoi la famille voulait-elle vous parler?"

"S'il vous plaît, asseyez-vous Minerva. Tout va bien," dit Albus. "En fait, j'ai été des plus fortunés de pouvoir résoudre un autre de nos problèmes. La famille Granger a accepté d'adopter Harry Potter et de l'élever aux côtés de leur fille."

"L'adopter? Aussi vite?" Minerva se tendit et lui lança son regard fixe caractéristique qui ne cillait pas. "Albus, si je découvre que vous avez utilisé un Sortilège de Compulsion sur ces moldus…"

"Je vous assure que je n'ai rien fait de la sorte, ni même ne leur ai-je suggéré cette action. Ils sont arrivé à cette décision entièrement par eux-mêmes."

Minerva ne se démonta pas. "Et leur avez-vous permis d'arriver à cette conclusion sans qu'ils aient connaissance des risques associés à la présence de M. Potter?"

"Au contraire, ce sujet avait déjà été abordé dans notre conversation d'hier. Lorsque je suis allé les retrouver aujourd'hui, ils m'ont posé des questions pointues quant à la nature de la menace et de comment ils pourraient être gardés en sécurité avant de prendre leur décision. Je dois dire que les Granger sont le couple de parents moldus le plus proactif que j'ai pu rencontrer depuis longtemps, et si leur fille tient d'eux, elle fera une formidable addition à votre Maison."

Et revoilà ce fameux lent clignement d'yeux. La remarque l'avait prise un peu au dépourvu, mais il y avait toujours quelque chose qui la laissait perplexe dans toute cette affaire. "Alors vous avez retrouvé Harry Potter après avoir été incapable de le localiser durant sept semaines," dit-elle. "Et ensuite vous lui trouvez une nouvelle famille du jour au lendemain? Comment pouvez-vous possiblement expliquer cela?" Elle commençait à se demander si Albus avait potentiellement pu planifier une partie de tout ça, mais pourquoi aurait-il fait cela?

"Je pense que Sibylle serait une personne plus indiquée pour discuter les caprices du Destin…" répondit-il. (1) "Dans un de ses bons jours, du moins. Mais comme je l'ai dit hier, je pense que peut-être les lois ordinaires ne s'appliquent pas à Harry Potter."

(1) !PAUSE IMPORTANTE! Ici, en anglais on parle de 'Fate' et pas de 'the fate'. Une distinction importante est faite entre les deux. 'Fate' avec une majuscule désigne le 'Destin' comme une entité supérieure et non pas une simple fatalité. Lorsque je parle du Destin avec une majuscule, je réfèrerais donc à cette entité J'ajouterai cette citation expliquant ce qu'est le destin selon la mythologie gréco-romaine: "Le Destin, ou Destinée, est une divinité aveugle, inexorable, issue de la nuit et du chaos. Toutes les autres divinités lui étaient soumises. Les cieux, la terre, la mer et les enfers étaient sous son empire : rien ne pouvait changer ce qu'il avait résolu en un mot, le Destin était lui-même cette fatalité suivant laquelle tout arrivait dans le monde. Même le plus puissant des dieux, Jupiter, ne pouvait fléchir le Destin en faveur ni des dieux, ni des hommes."

Minerva ne put s'empêcher de se demander si cela était vraiment une bonne chose. "Alors, qu'est-ce qui doit être fait à présent?"

"Un grand nombre de choses, je le crains," déclara Albus, "et j'aurai besoin de votre aide pour une partie d'entre elles."

"Comment cela?"

"Premièrement, je serai très occupé cette semaine pour m'occuper des arrangements pour la sécurité de la résidence des Granger. Je suis sûr que vous saurez gérer tout ce qui pourrait survenir durant ce temps. Deuxièmement, j'aimerais arranger une rencontre entre vous et M. Potter et sa nouvelle famille. Samedi prochain vous conviendrait-il?"

Une rencontre particulièrement nécessaire, en plus de cela. Elle ne prit qu'un instant pour considérer son programme avant de répondre, "Oui, je pense que cela irait. Et je ferai en sorte de prendre des mesures pour parer à toute éventualité le temps où vous serez absent."

"Très bien, Minerva. Je pense que nous sommes parvenus à placer M. Potter dans un bien meilleur environnement."

"Bien, j'espère très certainement que ce soit le cas," souffla-t-elle. "Informerez-vous qui que ce soit d'autres de ces arrangements?"

"Seulement ceux qui nécessitent de le savoir. Il sera toujours plus en sécurité si sa localisation n'est pas largement connue, et comme nous en avons discuté il y a quatre ans, les conséquences politiques du fait que le Survivant ait été élevé par des moldus feraient mieux d'être reportées jusqu'à ce qu'il puisse s'exprimer pour et par lui-même."

"Bien sûr. Je suppose que cela est pour le mieux. Et c'est encore une autre bonne raison que le garçon ait échappé à ses proches lorsqu'il l'a fait," lui rappela-t-elle.

"En effet," dit-il sèchement.

"Et Albus?"

"Oui?"

"Assurez-vous bien d'être minutieux quant à la sécurité du garçon."

Albus lui sourit. "Les Granger demandent des certificats de Gringotts pour leurs protections," dit-il. "Je pourrai difficilement faire autrement."


Harry observa l'intérieur de la classe d'Hermione – sa nouvelle classe – le matin suivant tandis que Mme Granger – non, c'était Maman, maintenant – échangeait quelques mots avec leur institutrice. Il n'avait passé que quelques semaines dans une salle de classe auparavant, et ces semaines n'avaient été que relativement plus plaisantes que d'habitude. La classe ne semblait pas bien différente de celle de Little Whinging, à l'exception des visages. Il espérait qu'ils seraient plus gentils que sa dernière classe. Il ne connaissait personne ici mis à part Hermione, alors il n'y avait aucune raison pour qui que ce soit de commencer à retourner les autres contre lui, comme la dernière fois, et si quelqu'un le faisait, il avait au moins de quoi se défendre maintenant – non, Mme Granger avait dit qu'il ne pouvait pas utiliser ses griffes ici. Non, c'était sa Maman maintenant, ou elle le serait une fois les papiers signés. Cette pensée lui fit monter les larmes aux yeux, mais il battit des paupières pour les repousser, puisque cela faisait bien longtemps maintenant qu'il était habitué à faire ainsi. Dans tous les cas, il pourrait toujours – non, il ne pouvait pas se transformer en chat pour s'échapper non plus. Être un humain était difficile. Il lui fallait être si… normal tout le temps, même sans Oncle Vernon pour le surveiller en permanence.

Il continua à observer, yeux écarquillés, essayant d'enregistrer autant de choses que possible. Il commença à remarquer que certains des enfants le fixaient, alors il reporta son regard sur l'institutrice et Maman – non – oui, il ne s'était pas trompé cette fois. Mais il vit l'institutrice lui jeter quelques regards nerveux, alors il se tourna pour inspecter les murs, le sol, les tables – évitant de façon générale les yeux des gens, bien qu'à force de sentir de plus en plus d'yeux sur lui, il réalisa qu'il ne pouvait pas juste regarder ailleurs. Il détailla les visages de ses nouveaux camarades de classe tout à tour, et il remarqua ce qui semblait être des prénoms écrits sur du papier scotchés aux petites tables devant chacun d'eux. Il ne voyait aucune place vide.

Hermione s'était déjà assise. Il voulait s'asseoir à côté d'elle, à côté de quelqu'un de familier, mais il n'y avait aucune place de libre à cette table-là. Il commença à se demander s'ils avaient peut-être fait une erreur en l'amenant ici. Hermione vit qu'il se tenait là d'un air perdu et se releva pour aller se tenir près de lui, mais il ne lui prêta que peu attention, puisqu'il s'était de nouveau concentré sur l'institutrice. Finalement, les adultes finirent leur conversation.

Leur mère s'approcha la première. Elle se mit à leur niveau et leur dit, "Bon, les enfants, Mme Callahan va expliquer comment les choses vont se passer. Je viendrai vous chercher juste après les cours. Passez une bonne journée. Je vous aime tous les deux." Elle leur fit ensuite un bisou à chacun sur la joue, une action qui, au CP, ne leur causait encore qu'un léger embarras. Harry, qui était encore facilement submergé par le fait qu'on lui dise qu'on l'aime, ne remarqua même pas les rires des autres enfants.

Et puis l'institutrice se présenta à son nouvel élève. Elle n'avait guère d'expérience personnelle avec les enfants maltraités, mais elle espérait juste que tout se passerait pour le mieux. "Bonjour, Harry, je suis Mme Callahan," dit-elle avec un sourire quelques peu forcé. "Je serai ta nouvelle institutrice cette année. Je sais que tu as raté une partie de l'école, mais tes parents et moi allons essayer de t'aider à rattraper ton retard dans les leçons, d'accord?"

Ses parents – pas juste ses nouveaux parents, elle avait dit. Harry pouvait être pardonné pour être un peu lent à la détente, puisque cette phrase lui faisait chaque fois sentir comme un serrement à la poitrine et déraillait toujours ce à quoi il avait été en train de penser. Il observa la femme silencieusement. Elle avait l'air assez gentille, comme son ancienne institutrice, qui n'était en rien fautive pour les autres problèmes qu'il avait eu, et – attend, il était censé répondre à ça, pas vrai? Qu'est-ce que c'était? Quelque chose à propos de rattraper des leçons. Il cligna lentement des yeux en la regardant et répondit, "Oui, madame."

"Très bien, Harry." Elle se redressa et s'adressa à la classe: "Tout le monde, nous avons un nouvel élève aujourd'hui. Voici Harry Potter. Il vient juste de 'déménager' ici depuis le Surrey, et il est en train d'être adopté par la famille d'Hermione. Tout le monde, dites 'Bonjour, Harry'."

"Bonjour, Harry," répéta la classe.

Mme Callahan amena une chaise supplémentaire et réarrangea quelques places afin qu'Harry puisse être assis à la table d'Hermione, au grand soulagement du garçon. Harry remarqua que les autres enfants à leur table jetèrent quelques coups d'œil à la cicatrice sur son front, mais c'était tout.

Harry avait beaucoup de retard et avait oublié la majorité du peu qu'il avait appris à l'école de Little Whinging, mais il pensait que Mme Callahan était une bonne institutrice. Il avait de la chance qu'elle soit encore en train d'apprendre les bases de la lecture, et avec l'aide d'Hermione, il commença à réapprendre comment se disaient les mots. Mme Callahan ne lui demanda pas de répondre à aucune questions, et personne mis à part Hermione ne lui prêta vraiment attention en cours, ce qui pour l'instant, au moins, était comme il le souhaitait. Toute l'attention qu'il avait reçue à son ancienne école ne finissait généralement pas très bien pour lui, mais ici, son seul problème était qu'il lui était difficile de voir le tableau, bien qu'il se soit souvenu que M. Granger – non, Papa – avait dit que ce serait réglé très bientôt.

Mais la récréation était ce qu'il craignait vraiment, même s'il n'avait aucune raison objective l'expliquant. Un large groupe d'enfants désorganisés n'étaient définitivement pas son truc, pensa-t-il. Il tendait à se retrouver du mauvais côté des bandes de brutes lorsqu'il se trouvait à portée. Hermione n'était pas très enthousiaste à ce sujet non plus, mais c'était surtout parce que Mme Callahan ne voulait pas la laisser prendre un livre avec elle. Ils restèrent tous les deux proches l'un de l'autre et se baladèrent dans la cour quelques minutes. Avec lui qui ne connaissait personne, et elle qui n'avait aucun ami proche, il ne semblait pas y avoir beaucoup d'autres possibilités. Et puis Harry remarqua quelque chose qui ne l'avait pas intéressé la dernière fois qu'il avait été dans une cour d'école: une cage à écureuil.

C'était surtout les enfants plus âgés qui jouaient dessus, puisque c'était un peu trop avancé pour les plus petits, mais lorsqu'Harry se mit cette idée en tête, il fila tout droit vers son objectif. Mettant ses sens félins de l'équilibre à bon usage, il gravit la structure avec l'aisance d'un garçon de deux fois son âge.

"Whoa, tu es doué," dit un autre garçon qui semblait juste un peu plus âgé que lui depuis la barre d'en-dessous.

"Merci," dit Harry, souriant un peu au fait d'avoir reçu un compliment pour quelque chose.

"Comment tu t'appelles?" demanda le garçon.

"Je, heu, Harry – Harry Potter… Comment tu t'appelles?"

"Je m'appelles Paul – Paul Talbot," dit le garçon en imitant sa présentation.

"Salut, Harry. Salut, Paul. Moi c'est Tiffany," dit une petite fille avec des cheveux blonds courts tandis qu'elle montait avec difficulté sur le rebord de la structure. "Ouf, comment tu fais pour grimper comme ça?"

"Je, heu… j'ai observé mon chat?" essaya Harry pour se couvrir. Les deux autres enfants commencèrent à rire. Il se tendit, prêt à fuir, mais ils ne semblaient pas vouloir s'en prendre à lui. En fait, ils lui souriaient. Peut-être que ses deux-là étaient okay. Il regarda en bas vers l'endroit d'où sa nouvelle sœur l'observait. "Hermione, rejoins-nous," appela-t-il.

"Je… je ne pense pas que c'est une bonne idée. Je ne suis pas bonne pour grimper," répondit-elle en jetant un coup d'œil nerveux à la structure métallique.

"Ce n'est pas si difficile," dit-il. Il commença à descendre la tête la première, mais compris rapidement que son sens de l'équilibre félin n'était juste qu'une métaphore dans sa forme humaine. Il dérapa, mais se rattrapa juste au moment où le surveillant de l'aire de jeu avait commencé à courir pour venir l'aider. Il parvint à se laisser glisser le reste de la distance sans aide, cependant, et ignora sa gaffe en disant, "Non, vraiment. Allez, viens." Il lui offrit une main pour l'aider à monter.

Ce fut suffisant pour la faire essayer, Harry fut heureux de le constater. Avec son aide, et sous l'œil vigilant du surveillant, elle grimpa en tremblant jusqu'au sommet de la cage à écureuil. Elle se cramponna solidement aux barres, néanmoins, tandis qu'il s'asseyait confortablement tout en haut.

"Hé tout le monde, voici ma sœur, Hermione," dit Harry aux autres, se surprenant lui-même par son large sourire fier.

Tiffany gloussa à son nom, et Paul laissa échapper, "C'est quoi ce nom? Hermione?"

Harry lui lança un regard noir, mais la fillette en question rougit et détourna les yeux, marmonnant, "Ça vient de l'histoire Le Conte d'Hiver."

"C'est mieux que Paul," dit Harry, et il le regretta instantanément, pas parce qu'il ne voulait pas défendre Hermione, mais parce qu'il ne voulait pas s'antagoniser l'autre garçon (qui était, après tout, plus grand qu'il ne l'était), sans compter que cela n'avait aucun sens.

Il fut choqué et soulagé lorsque Tiffany lui vint en aide en disant, "Oui, parce que c'est une fille."

Cela fit à nouveau rire Paul. "Ouais, ça serait affreux."

Harry relâcha le souffle qu'il avait retenu et faillit glisser à nouveau avant de se souvenir qu'il se tenait dix pieds au-dessus du sol sur une barre en métal, mais la crise semblait avoir été évité. Les quatre enfants restèrent aux alentours de la cage à écureuil pour le reste de la récréation, passant surtout leur temps à grimper et se déplacer sur les barres en évitant les plus grands, bien que les deux filles semblaient être plus intéressées par se s'asseoir quelque part.

Puisqu'ils n'étaient pas dans la même classe, Paul et Tiffany ne savait pas qu'Harry venait de 'déménager' depuis le Surrey, et ils semblèrent accepter son explication qu'il était en train d'être adopté par les parents d'Hermione lorsqu'ils demandèrent où il habitait. Le seul autre incident survint lorsque Tiffany regarda son visage plus en détails et demanda ce qu'il lui était arrivé à la tête. Il dut lutter contre l'envie de s'enfuir à ce moment-là, possiblement dans sa forme de chat, mais il marmonna de façon hésitante l'histoire comme quoi il avait été impliqué dans un accident de voiture. Paul et Tiffany grimacèrent tous les deux, mais n'ajoutèrent rien de plus.

Harry et Hermione retournèrent tous les deux en cours, se demandant avec incrédulité s'ils venaient peut-être de réussir à se faire des amis.


Ces premiers jours furent très remplis. Harry dut aller chez le médecin cet après-midi-là pour un examen physique complet, avec une radiographie prévue pour Vendredi, pour s'assurer qu'il allait bien et aider à construire le dossier à l'encontre de son oncle et sa tante. Heureusement, ils n'avaient pas contesté la perte de la garde, donc c'était une chose de moins pour laquelle s'inquiéter. Harry fut diagnostiqué comme étant en malnutrition et ayant quelques vieilles blessures qui n'avaient pas été proprement traitées, mais rien qui ne puisse lui causer de sérieux problèmes à l'avenir. Dans tous les cas, il avait à présent largement de quoi manger.

Le jour suivant fut l'ophtalmologue, où Harry apprit qu'il avait, en effet, besoin de nouvelles lunettes, puisqu'il était déjà assez myope. Il se sentit attirer par une paire de lunettes rondes, aux montures noires qui ne pouvaient décidément pas être considérées élégantes, mais sa famille était d'accord qu'elles semblaient lui allaient étrangement bien. Il fut très heureux de finalement pouvoir lire le tableau le jour suivant, et que les autres enfants n'aient presque rien dit au sujet de ses lunettes.

Dan et Emma avaient aussi essayé de l'amener chez le coiffeur pour le faire paraître plus présentable, mais ses cheveux étaient si désordonnés que la seule chose qui aurait permis de les dompter aurait été une boule à zéro, ce qu'Harry n'aimait pas du tout. Ils secouèrent juste leurs têtes le jour suivant lorsqu'ils virent qu'ils avaient repoussé dans la nuit.

Durant ce temps, il y avait eu beaucoup de paperasse à faire. Ils avaient dû formellement étendre le placement en famille d'accueil d'Harry en attendant un placement en adoption préliminaire, puis compléter le formulaire officiel d'adoption, lequel serait suivi d'un minimum de dix semaines de périodes d'attente. En plus de cela, il y avait les dossiers médicaux et scolaires qui devaient être assemblés en tenant compte du peu de documents qu'avaient fourni les Dursley. Ce n'était qu'un coup de chance qu'ils aient pu mettre la main sur un carnet de vaccination. Ils ne surent jamais s'il y avait eu de la magie utilisé en coulisse pour les aider, mais ils avaient très certainement l'impression qu'ils en avaient besoin.

Jeudi avait été un jour relativement calme. Harry était parvenu à se réveiller en tant qu'humain pour le deuxième jour consécutif. Il commençait à s'habituer à ses lunettes et se sentait plus confortable dans ses nouvelles maison et école. Donc bien sûr, c'était le moment parfait pour que le monde magique se rappelle à eux et cause plus de chaos. Cela commença lorsqu'ils entendirent un tapotement à la fenêtre de la cuisine ce matin-là.

Emma ouvrit vivement les rideaux pour découvrir la vision la plus étrange qu'il lui avait été donné de voir depuis… hé bien, pas si longtemps que ça, en fait, mais ça restait étrange. "Qu'est-ce que – ?"

"Qu'y a-t-il, Emma?" demanda Dan.

"Il y a une chouette avec une lettre dans le bec."

"Une quoi?" il se leva et s'approcha de la fenêtre. Sans surprise, il y avait une assez grande chouette avec de petites aigrettes (2) tenant une enveloppe dans son bec, tapotant contre la vitre et jetant un regard noir au couple. L'enveloppe était clairement adressée à "M. et Mme Granger", suivit par leur adresse.

(2) "Short-eared owl" peut vouloir dire ma traduction ci-dessus, qui est littérale. Sinon, elle peut désigner le "Hibou des Marais", qui est en effet une espèce à courtes aigrettes (et à l'air très énervé).

"Elle doit vouloir que tu prennes la lettre," observa Dan.

"Hm Hmm…" répondit Emma d'un ton distant. Elle ouvrit prudemment la fenêtre et prit la lettre de l'oiseau. Il lui lança un hululement agacé et s'envola rapidement. "On dirait que c'est sur du parchemin," dit-elle, la retournant et brisant le sceau de cire orné. Elle glissa la note hors de l'enveloppe et l'ouvrit.

Chers M. et Mme Granger,

Conformément à votre requête, j'ai arrangé la mise en place de protections magiques sur votre maison. Je vous prie de m'attendre à huit heures précise ce soir pour les mettre en place, et m'assurer que l'âtre de votre cheminée n'est pas bloqué. J'amènerai également quelques objets d'importance pour vous et Harry.

Sincèrement,

Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore

"Brian?" dit Dan. "Ça semble étonnamment normal."

"Hmm, à huit heures ce soir," Emma restait concentrée. "Hé bien, c'est bien d'avoir ça déjà réglé. Je me demande ce qu'il peut bien amener, par contre."

"Je ne sais pas. Il ne semblait pas penser qu'Harry ait besoin de quoi que ce soit avant ça."

"A moins que ça ne fasse partie des protections," suggéra Emma. "Et je suppose que c'est aussi pour qu'il parle de la cheminée."

"Je pense aussi. Il l'avait mentionné. Est-ce qu'on avait quelque chose de prévu ce soir?"

"Non, pour une fois. Il ne devrait pas y avoir de problèmes."


Les Granger attendirent que la sonnette de porte se fasse entendre à huit heures pile, mais cela n'arriva jamais. A la place, à l'heure prévue, il y eut un souffle venant de l'âtre, et ils se tournèrent et virent la tête d'Albus Dumbledore dépassant de flammes vert émeraude.

Harry et Hermione se mirent tous les deux à crier, et leurs parents semblèrent prêts à réagir de la même façon.

"Attendez," dit la tête désincarnée. L'image était floue et vacillait sur les bords, et la majeure partie de sa barbe n'était pas visible. "Je vous prie de m'excuser pour vous avoir alarmés ainsi, M. et Mme Granger. Il s'agissait de la façon la plus rapide pour vérifier la connexion au réseau de Cheminettes. Puis-je entrer?"

"Hum… oui, oui, bien sûr," dit Emma, se souvenant de ses manières.

"Je vous remercie." Le torse de Dumbledore suivit sa tête tandis qu'il traversait, se penchant bas pour sortir de l'âtre. Il portait à nouveau ses robes rouges et noires, et Hermione, jetant un coup d'œil depuis le coin de la pièce, s'écria ce que tout le monde pensait: "Vous êtes vraiment le Père Noël!"

Ce commentaire fit rire Dumbledore. "Non, Hermione, je crains que la ressemblance ne soit que pure coïncidence. Je ne fais que simplement présenter le transport par Cheminettes, qui est une façon très utilisée par les sorcières et sorciers pour se déplacer d'un lieu à un autre. Et donc, comme vous pouvez le voir, tant que les flammes brûlent vert, elles ne sont en aucun cas un danger au toucher." Il passa une main au travers du feu magique.

Dan tendit prudemment la main vers le feu, suivit de sa femme. Les flammes n'étaient que tièdes et ne répandaient aucune chaleur dans la pièce.

Puis, Dumbledore tira sa baguette, la pointa vers les flammes, et dit, "Accio malle." Soudainement, une assez petite malle surgit hors du feu et fila jusque dans les mains du vieux sorcier. Les Granger notèrent qu'il s'agissait du premier élément de magie manifestement utile qu'ils avaient pu voir jusque là. Un instant plus tard, les flammes vertes retrouvèrent leur orange naturel, et ils purent à nouveau sentirent la chaleur qui s'en dégageait.

"Approchez-vous, s'il vous plaît. Vous aurez tous besoin de voir cette démonstration." Tous les quatre se rassemblèrent près du feu, et le Directeur tira de la malle une large urne qui était plus haute que qu'elle ne l'était. Il la plaça sur le rebord de la cheminée et l'ouvrit pour révéler la poudre verte qu'elle contenait. "Harry," dit-il sérieusement, puis il s'interrompit lorsqu'il vit la nouvelle apparence du garçon.

"Oui, monsieur?" demanda le garçon.

"Comme c'est intéressant. Ces lunettes ressemblent énormément à celles que possédait ton père."

"Vraiment?"

"Vraiment, sans conteste. Les as-tu choisies toi-même?"

"Oui, monsieur."

"Il semblerait que tu aies hérité ton sens de la mode de ton père, dans ce cas." Dumbledore redevint sérieux. "Comme je le disais, cependant, Harry, j'ai peur qu'il soit très possible que Voldemort revienne un jour – ou alors que ses partisans essayeront de te retrouver."

Harry tressaillit à cette révélation et le fixa intensément.

"Si toi ou ta famille veniez à être attaqués ici, vous seriez en mesure de vous échapper à travers la cheminée." Il prit une poignée de la poudre verte et dit, "Ceci est de la Poudre de Cheminette. Elle est utilisée pour créer un feu magique qui connecte votre cheminée à une autre. Cependant, à l'inverse de la plupart des cheminées magiques, j'ai réglé la vôtre afin qu'elle ne puisse se connecter qu'à mon bureau à Poudlard. Pour l'utiliser, il vous faut lancer une poignée de poudre dans l'âtre et dire clairement le mot, 'Poudlard'." Il fit une démonstration de l'action, et les flammes devinrent une nouvelle fois vertes. "A présent, il est possible de traverser en toute sécurité d'une côté à l'autre."

"Wow, voilà qui est un sacré tour," dit finalement Dan. Si les sorciers pouvaient faire ça, il se demanda pourquoi ils avaient même besoin de sortir.

"C'est un peu plus complexe qu'un 'tour', M. Granger, mais le sentiment est apprécié," dit Dumbledore. Les flammes virèrent à nouveau à l'orange. "Les flammes ne redeviendront pas normales tant que quelqu'un est dans la cheminée," continua-t-il. "Cependant, ne laissez pas la connexion ouverte trop longtemps, car cela pourrait créer un Ashwinder (3) et risquer de mettre en feu les environs. Et je vous conseillerais de ne l'utiliser qu'en cas d'urgence, ou avec un rendez-vous. Beaucoup moins de paperasse ainsi. Maintenant, pour ce qui en est des protections de la maison…" Il glissa une main dans la malle et en sorti un tas de dalles qui semblaient être gravées d'écrits Nordiques. "Voici des pierres runiques. Elles sont utilisées pour alimenter des magies puissantes et durables qui ne peuvent être lancés avec seulement une baguette. Il me faudra en placer une à chaque coin de votre propriété et une autre à chaque coin des murs extérieurs de la maison. Une fois en place, elles produiront un bouclier magique qui gardera tout attaquant dehors suffisamment longtemps pour que vous vous échappiez. Si cela ne vous dérange pas, je vais les placer immédiatement.

(3) Oui, je sais, il y a un nom français. Mais 'Serpencendre'? Vraiment? (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, il s'agit d'une sorte de serpent de fumée et cendre qui apparait quand un feu magique reste allumé trop longtemps. Il n'est pas très dangereux en lui-même, ne vivant qu'une heure, mais peut créer des flammèches et causer des incendies)

Dan et Emma chuchotèrent entre eux, puis Dan dit, "En effet, autant le faire maintenant." Il enfila une veste et conduisit Dumbledore à l'extérieur.

Cela devait être une vision étrange à observer pour les voisins, songea Emma, avec Dan qui se baladait avec une lampe torche à la main, s'arrêtant aux coins de la propriété, et ce qui semblait être un vieil homme en pyjama qui le suivait et placé des pierres à des positions stratégiques. Bien sûr, ce que les Granger ne savaient pas était qu'il n'y avait aucune chance pour que les voisins ne les observent, puisque Dumbledore avait lancé un sortilège de Cacher-en-Pleine-Vue sur eux deux. Après avoir placé chaque pierre, Dumbledore murmurait une incantation, et la pierre brillait brièvement avant de s'enfoncer dans le sol et de se recouvrir de terre.

Emma et les enfants regardaient depuis la porte. Hermione était fascinées par les procédures complexes utilisaient pour placer les protections, mais Harry se tenait à la jupe d'Emma avec une inquiétude grandissante. "M-M-Maman…?" dit-il. Il commençait à s'habituer à ces noms.

"Oui, Harry?"

"M. Dumbledore a dit que Vol… Vol-dee-mort pourrait revenir?" Il découpa chaque syllabe du nom.

Emma soupira et passa un bras autour des épaules d'Harry. "Oui, M. Dumbledore pense qu'il est encore vivant, quelque part."

Harry commença à trembler. "Mais… mais pourquoi est-ce qu'il m'en veut?" balbutia-t-il.

"Parce que c'est un très méchant monsieur. Il n'a pas aimé que tu lui aies échappé la dernière fois, et c'est pour ça que M. Dumbledore pense qu'il pourrait essayer de te retrouver."

Harry était de plus en plus alarmé et commença à pleurer. "Mais maintenant il viendra ici…? Il viendra pour vous aussi! Vous n'auriez pas dû me laisser rester ici!"

"Non!" Emma prit le garçon dans ses bras et le serra fort. "Ne pense jamais ça, Harry. M. Dumbledore nous a déjà parlé de Voldemort avant, et nous voulions quand même que tu restes – même Hermione."

Harry releva la tête pour la regarder dans les yeux, encore reniflant. "Vraiment?"

"Oui!" dit Hermione de plus bas.

"Bien sûr que oui," continua Emma. "Tu fais partie de notre famille maintenant, et nous ne laisserons pas un terroriste magique fou à lier changer ça. M. Dumbledore et quelques autres sorciers nous protègeront, et nous vous aiderons tous toi et Hermione à apprendre à vous défendre, aussi. Alors si Voldemort revient vraiment un jour, nous serons prêts à lui faire face."

Harry esquissa un sourire et frotta sa tête contre l'épaule de sa nouvelle mère, encore trop émotif pour parler. Emma reporta son attention sur les autres, souhaitant qu'elle ait été à moitié aussi confiante qu'elle le paraissait. Ils observèrent Dumbledore poursuivre son travail.

Dumbledore lui-même, inconscient pour sa part de la conversation se déroulant près de la porte, parlait un peu avec Dan tandis qu'il mettait en place les protections, demandant comment Harry s'ajustait. Il fut ravi d'entendre que le garçon semblait ne souffrir d'aucune blessure durable et s'était déjà fait des amis à l'école. Il rit en entendant qu'il s'était fait repousser ses cheveux et dit que cela n'était pas sans rappeler son père. Il posa aussi des questions sur le processus d'adoption pour s'assurer que tout était en bonne voie.

"Je me demandais d'ailleurs," dit-il alors qu'ils approchaient de la fin de leur travail. "Comptiez-vous changer le nom de famille de Harry avec son adoption?"

"Probablement," répondit Dan. "Pourquoi?"

"Hé bien, cela est parfaitement acceptable, bien sûr, mais je dois vous prévenir que pour de complexes raisons légales, le changement de nom ne serait pas accepté dans le monde magique."

"Pourquoi cela?" demanda suspicieusement Dan, se tournant pour faire face à Dumbledore.

Dumbledore plissa les yeux dans le faisceau lumineux de la torche et expliqua, "Célébrité mis à part, pour faire au plus simple, Harry est l'héritier d'un siège au Magenmagot, et seul lui aura le droit de changer son nom de famille lorsqu'il aura atteint sa majorité."

"Le Magen...magot? Vos Lords magiques?"

"Correct. Cela n'a pas d'importance présentement, bien sûr – il s'agit simplement d'un avertissement précoce pour lorsqu'Harry réintègrera le monde magique. Ha, et voici la dernière." Il interrompit la conversation, laissant Dan méditer ses mots en privé. Pour la dernière pierre, son incantation dut beaucoup plus longue. Soudain, un voile lumineux, orange et transparent apparut autour de la maison et de la propriété et disparut tout aussi vite.

"Wow…" s'exclamèrent Harry et Hermione depuis leur point d'observation près de la porte.

"Je vous remercie, M. et Mme Granger," dit le Directeur lorsqu'il revint à la maison. "Je dormirai très certainement beaucoup mieux en sachant que vous êtes protégés ici."

"Je pense que nous sommes d'accord sur ce point," répondit Emma.

"Quant au certificat, vous pouvez aller à n'importe quelle chaine de banque majeure et dire au guichetier que vous êtes là pour affaire avec Gringotts. Ils vous fourniront un sorcier de liaison pour vous faire entreprendre les différentes étapes, pour une certaine somme."

"Merci," dit Dan.

"A présent, il n'y a plus que quelques choses de plus," poursuivit-il. Il retourna à sa malle et en tira deux colliers, qu'il donna à Dan et Emma. Sur chacun d'eux pendait un médaillon d'argent sur lequel étaient inscrit davantage de runes Nordiques. "Ce sont des Charmes Anti-Anti-Moldus," expliqua-t-il, "habituellement donnés aux parents moldus d'élèves de Poudlard. Tant que vous les porterez, vous serez capables de voir les choses qui sont normalement cachées aux moldus, telles que le quartier commerçant magique de Londres, et Poudlard elle-même."

Dumbledore tira ensuite deux gros livres de sa malle et les plaça sur la table basse. "Il me semble que vous souhaitiez plus d'informations sur l'histoire magique. Histoire de la Magie est le manuel scolaire d'Histoire jusqu'en cinquième année et couvre les connaissances historiques générales, particulièrement de Grande-Bretagne, jusqu'à la fin de la Guerre de Grindelwald. Histoire de la Magie Moderne est la référence la plus populaire pour l'histoire plus récente, y compris la guerre contre Voldemort – bien qu'elle suive malheureusement l'habitude actuelle en refusant d'imprimer son nom."

La famille s'interrogea quant à ce dernier commentaire, mais Dumbledore n'avait pas fini. Pour finir, il sortit deux photos encadrées de la malle. "J'ai aussi pensé que vous souhaiteriez avoir quelques photos de famille," dit-il d'un ton léger, donnant l'un d'elles à Emma. "Voici un portrait de la Famille Fawley prise en 1939."

Emma s'étrangla lorsqu'elle vit une photographie nette et aux couleurs pleines de vie d'un couple d'âge moyen en robes entouré de quatre enfants, l'un d'eux étant sans aucun doute possible sa mère à l'âge de quatorze ans. "M. Dumbledore, je… je ne sais comment vous remercier…" dit-elle avec des larmes pleins les yeux, tandis que les autres s'assemblaient autour d'elle. "Je n'ai jamais eu aucune photo de mes grands-parents."

"Tout le plaisir est pour moi, Mme Granger. Et l'autre photographie est pour Harry."

"Moi, monsieur?"

"Oui, mon garçon. J'ai été consterné de voir que ta tante n'avait aucune photo de sa sœur ou de sa famille chez elle, alors je suis parvenu à trouver celle-ci pour toi." Il retourna le cadre pour révéler une image d'un jeune couple tenant leur fils en bas âge. Seul Dumbledore savait que ces deux images étaient des photographies magiques immobilisées pour pouvoir être montrées en public, mais dans une maison moldue, elles s'intègreraient parfaitement.

"C'est… c'est pour moi?" demanda Harry. "Et mes parents – mes parents biologiques?"

"Oui, ce sont eux. Elle a été prise le jour de ton premier anniversaire, il me semble."

Harry fixa l'image silencieusement, et un sourire triste s'étala sur son visage. Dan et Emma regardèrent la photo: un bébé Harry était tenu dans les bras d'un jeune homme avec les mêmes cheveux incontrôlables et le même visage, jusqu'aux lunettes, et puis passé à une jeune femme aux cheveux auburn. Il était évident en voyant la photo que le garçon avait hérité ses yeux d'un vert perçant de sa mère.

Emma prit Harry dans ses bras et le serra contre elle. "Merci, M. Dumbledore," dit-elle encore une fois. Dan hocha la tête lui aussi.

"Je suis heureux d'avoir pu être d'assistance," répondit le vieux sorcier, ôtant son chapeau. "S'il n'y a rien d'autre, je ne vous retiendrai pas plus longtemps. Bonne soirée." Il lança une autre poignée de poudre de Cheminette dans l'âtre et, en un clin d'œil, il fut parti.


T/N: Je me rends bien compte que les mots que j'utilise parfois pour Harry et Hermione ne vont pas trop avec leur âge, mais si je commence à essayer de modifier ma façon de penser pour m'adapter au vocabulaire d'enfants, je crois que je risquerai bien de tripler le temps que je mets à traduire! Cependant, revenir dessus à l'avenir non pas pour traduire mais pour réarranger ce point-ci en particulier n'est pas inenvisageable!

A bientôt à tous! Reprise des stages T.T

T/N 2: Encore un grand merci à Harry-Sterek-1968 pour les erreurs de frappes et autres fautes d'orthographe signalées! Tout a été corrigé!