Reviews
EIKO: merci, ta reviews m'a fait très plaisir, au moins ça prouve que j'écris pas pour le vent lol, et surtour, je suis flatée que tu trouve bien mon style d'écriture... parce que ce n'est pas mon cas lol. Pour le tome 7... je suis en pârtie d'accord avec toi, sauf que pour ma part je DETESTE coordialement Lucrèce (me dérangerait pas qu'elle meurt celle-la) depuis qu'elle a éloigné Chiaro de César (ils allaient pourtant si bien ensemble...) Dans tout les cas, j'espère juste qu'aucun des deux va mourir (parce que c'est en partie mel partie pour mon petit blond préféré). Après cette brève dérive, bonne lecture de ce châpitre et a+ au chapitre prochain!
César se trouvait sur le toit du bâtiment dans lequel ils s'étaient réfugiaient, observant le lever du soleil à l'horizon. Il réfléchissait à ce qui s'était passé ces derniers jours, à ce qu'ils devait faire pour le suite… Il s'appuya sur une des colonnes, à quelques centimètres du vide.
Cela faisait quatre jours que Chiaro avait enfin reprit connaissance, mais le brun n'osait pas aller le voir, et se rendez à son chevet uniquement lorsqu'il dormait. Il ne se sentait pas la force de soutenir son regard… C'était de sa faute si Chiaro était dans cet état, et si grâce à lui, il n'avait pas retrouvé ses esprits, il aurait pu lui arriver bine pire. Il s'en voulait, mais il ne voulait plus jamais blesser l'être qui comptait le plus pour lui…
Il ferma les yeux, laissant le vent froid du matin fouetter son visage.
-"Si tu reste ainsi dans le vent, tu vas finir par attraper froid" résonna soudain une voix derrière lui.
César sursauta, surpris. Il n'avait pas entendu arriver le jeune homme. Il se retourna et observa le nouvel arrivant.
-"Cet endroit me rappelle des souvenirs." (1)dit celui-ci, un sourire aux lèvres.
César détourna la tête, et se rappuya contre la colonne. Mais Chiaro avait pu voir l'expression de son visage se recouvrir d'un voile de tristesse.
-"Déjà à cet époque… tu m'avais sauvé." murmura t'il, plus pour lui-même que pour Chiaro.
Il sentit un bras entourer sa taille et l'entraîner sur le coté, loin du vide qui s'étendait à ses pieds.
-"Et je recommencerais autant de fois qu'il le faudra."
César se retourna, et accrocha le regard de Chiaro.
-"Es-tu sur de pouvoir te lever?" questionna César. "Tu devrais encore te reposer un peu, tu as l'air fatigué."
-"Je m'inquiète plus pour toi que pour moi." répondit Chiaro, bien décidé à ne pas changer de sujet.
Depuis quelques jours, il avait l'impression que César le fuyait, et il était bien décidé à savoir pourquoi. Le jeune brun détourna la tête, échappant ainsi au regard investigateur de Chiaro.
-"César, pourquoi… me fuis-tu?" questionna finalement Chiaro.
-"Je ne veux plus… je ne veux plus que tu sois blesser par ma faute." explique t'il d'une petite voix. "Tout ce t'arrive… tout est de ma faute."
C'était donc ça? Il culpabilisait? Chiaro ne put s'empêcher de sourire. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit seulement ça qui le rendent si distant. Il posa son doigt sur les lèvres du brun tandis que celui s'apprêtait à continuer.
-"Tu ne dois pas penser ça, c'est entièrement faux. J'ai pris seul la décision de te sauver. Tu n'y es absolument pour rien. J'avais même pensé que…tu m'éviter parce que tu m'en voulait… de ne pas avoir tenu ma promesse."
César fronça les sourcils à l'évocation de cette ancienne promesse.
-"Chiaro…" murmura César.
Ils s'observèrent un long moment. César avait l'impression que son cœur allait sortir de sa poitrine tellement il battait rapidement. Il rapprocha doucement son visage de celui du jeune blond, qui ne bougea pas, mais continuait de l'observer.
-"Merci…" murmura César quand leur visage ne furent plus qu'a quelques millimètre l'un de l'autre.
Il posa ses lèvres sur celles de Chiaro. Il ne savait pas comment aller réagir celui-ci, et à ce moment précis, il s'en fichait. Après un instant de surprise, Chiaro répondit au baiser de César.
Que se passerait-il après ça? Ils n'en savaient rien. Mais pendant ces quelques secondes, rien d'autre qu'eux deux ne comptait. Mais cela ne dura pas aussi longtemps qu'il l'aurait voulu. César, sentant son amant parcouru de tremblements, brisa le contact.
-"César?" osa appeler Chiaro, qui ne comprenait pas sa réaction.
César effleura de sa main le bras gauche de Chiaro. Son corps trembla une fois de plus.
-"Cela aussi… c'est ç cause de moi…" murmura t'il.
Son expression se remplit à nouveau de cette expression de tristesse qu'il avait déjà quelques instants plus tôt. Expression même que Chiaro souhaitait faire disparaître définitivement.
-"Je t'en prie, arrête de penser ça. Ce n'est pas ta faute … et de toute façon… on ne peut plus…re…venir…"
Il ne finit pas sa phrase, et s'effondra dans les bras de César.
-"Chiaro? Chiaro, réveille toi!"
Le jeune blond avait la respiration haletant, et César sentait son corps trembler dans ses bras. Il posa sa main sur son front.
-"Idiot!" murmura t'il.
Il n'aurais jamais du se lever, brûlant comme il était. Mais au fond, il était content qu'il l'ait fait, cela avait permis de mettre au clair nombre de chose qui étaient restés caché. Il le prit dans ses bras, et se dirigea vers la sortie du toit. Mais il ne remarqua pas l'ombre qui se tenait caché derrière un des nombreux piliers, l'observant partir.
De nombreux jours s'écoulèrent, et Chiaro reprenait peu à peu des forces. César ne le quittait plus, avec toujours cette même sensation de responsabilité qu'il avait lorsqu'il se trouvait avec son amant.
Après environ deux semaines où le jeune blond était forcé de rester allongé, César, cédant aux suppliques de Chiaro, avait commencé à le ré-entrainer à l'épée. Et malgré son bras qui le handicapait pour combattre, il resté un adversaire formidable. Cela lui donnait un peu l'impression de se racheter envers son amant, même si sa culpabilité restait intacte.
Tazio était revenu de mission il y a peu, et César revenait d'un entretien avec lui. Les nouvelles n'étaient pas excellentes, loin de là. Le groupe d'assassin qu'il surveillait par le biais de Tazio avait apparemment prévu un assaut contre un cardinal de Rome… et il ne pouvait pas les laisser agir à leur guise. Cependant, il ne pouvait envoyer à nouveau Tazio à Rome, il revenait de trois jours de mission et avait besoin de repos. Quant à Chiaro, c'était hors de question tant qu'il ne serait pas entièrement rétabli. La réponse était claire comme de l'eau de roche, et pourtant… il ressentait une certaine appréhension à laisser seul ses deux subordonnés.
Depuis quelques temps, il avait l'impression que Tazio se montrait de plus en plus froid et agressif vis-à-vis de Chiaro. Il avait déjà essayé d'en parler avec ce dernier, mais le blond disait ne rien n'avoir remarqué de changé dans son comportement.
César soupira en posant la main sur la poignée de la porte de la chambre de son amant. Comment allait réagir le jeune homme lorsqu'il lui apprendra qu'il partait en mission? Il poussa un nouveau soupir et se décida à tourné la poignée. La porte tourna sur ses gonds sans un bruit et le brun entra dans la pièce.
Chiaro était assis sur le lit, adossé au mur et les genoux replié sur son torse. César, ne sachant q'il était éveillé ou non, s'approcha doucement de lui. Mais lorsque le jeune homme le sentit approcher, et releva la tête et sourit au nouvel arrivant.
-"Je t'ai réveillé?" demanda doucement César en s'asseyant sur le lit.
Chiaro ne répondit pas immédiatement et s'allongea sur le torse de César, calant sa tête dans le creux de son épaule.
-"Non, pas du tout. Je ne dormais pas."
César sourit et posa une main sur son front. La fièvre était totalement retombée, et cela le soulageait un peu. Elle avait été très longue à partir, et fatigante à supporter pour le blond.
-"Tazio est-il rentré?" demanda Chiaro après un moment de silence.
-"Oui, il y a maintenant environ une heure."
Chiaro leva un regard interrogateur sur son amant, mais celui-ci ne semblait pas décider à approfondir le sujet.
-"Et quels sont les nouvelles?" insista t'il.
-"Le groupe d'assassin que je faisait suivre à projeté une tentative d'assassinat cette nuit." soupira César.
Il embrassa le bond sur le front et plongea son regard dans le sien quelques secondes avant de continuer;
-"Je partirai dans quelques heures pour rejoindre la colline à l'Est de Rome. Je ne eux les laisser faire." expliqua t'il.
Une étincelle passa dans les yeux de Chiaro qui n'échappa pas au regard de César.
-"Qu'y a-t-il?" interrogea ce dernier en sachant que tout cela ne présager rien de bon.
-"Laisse moi y aller à ta place" lança Chiaro d'un ton enjoué.
César le fixa quelques instants, le temps que son cerveau ait analysé ce qu'il venait de dire.
-"Il n'en ait pas question." rétorqua t'il simplement. "Je ne veux pas te laisser sortir seul en mission alors que tu n'es pas totalement sur pied."
La déception se lut sur le visage de Chiaro. Mais ce il ne laisserait pas tomber aussi facilement.
-"Je vais bien." tenta t'il de justifier. "De plus, tu m'as affirmé toi-même lors de notre dernier entraînement que tu ne voyait aucune différence avec avant."
-"Non, Chiaro, je…"
-"Je t'en prie!" supplia Chiaro. "Cela fait des semaines que je suis enfermé ici, je n'en peux plus!"
César soutint le regard de son interlocuteur. D'un coté, il comprenait le sentiment de son amant. Lui non plus ne supportait pas de rester enfermait entre quatre murs. Mais il ne se le pardonnerait jamais s'il arrivait quelque chose pendant cette mission s'il le laissait partir.
-"J'accepte à seulement une condition." soupira t'il enfin. "Je t'accompagne."
Les yeux de Chiaro s'enflammèrent. Apparemment, il avait prévu une remarque de ce genre… et aussi une réponse.
-"Pas dans ton état." dit-il avec un sourire ironique aux lèvres.
César lui lança un regard d'incompréhension.
-"Quel état?"
Chiaro l'embrassa tendrement avant de répondre.
-"Crois-tu vraiment que je n'avais rien remarque? Depuis que tu t'occupe de moi, tu ne dors plus la nuit Cela doit faire plusieurs semaines que tu n'a pas, ou peu dormi. Tu es bien plus épuisé que moi." argumenta t'il sous les yeux éberlué du brun. "Aussi bien physiquement que mentalement…" ajouta t'il à vois basse.
En effet, César avait totalement négligé son état pour s'occuper de celui de Chiaro. Il détourna le regard pour tenter d'échapper au regard inquisiteur de ce dernier.
-"Tu n'as pas changé…" murmura t'il avant de replonger son regard dans les yeux bleus de son amant. "Tu as toujours réponse à tout.
Il le prit dans ses bras tendit que le sourire de Chiaro s'élargissait.
-"Je t'en prie… sois prudent." souffla t'il enfin, accordant ainsi la permission à Chiaro de partir à sa place.
Une expression de triomphe s'installa sur le visage du jeune homme. Il releva la tête de César pour l'embrasser tendrement.
-"Ne t'inquiète pas, je ne risque rien." assura t'il en se voulant rassurant, mais ne pouvant contenir l'euphorisme qui envahissait son être.
Notes:
(1) Cet endroit fait référence au tome 2, après la tentative infructueuse de César de se suicider, et est alors envahit par les démons pour survivre.
