Bon, chapitre rapide cette fois (en même temps j'avais rien d'autre à faire aujourd'hui lol) mais j'espère qu'il sera quand même assez interessant.
Reviews
Eiko: C'est pas grave si t'es pas là en août, moi c'est pareil (en tout cas, pour les deuc dernières emaine d'août) donc comme ça, y'ora sans doute pas de poste à ce moment là. C'est aussi pour ça que je me suis dit que j'allais mettre quelques chapitre avnt de partir (quand même, deux chapitre en moins de quatre jours, pour moi c'est un exploit lol). Pour l'histoire du mort... j'aurais quand même préféré que ce soit qulqu'un d'autre que Chiaro (style Tazio, là ça m'aurait pas du tout, mais alors, pas du tout déranger). Bon, je te laisse lire et +
Plusieurs s'étaient écoulés depuis la levée de l'aube, et César atteignait maintenant la colline sur laquelle aurait se trouver Chiaro quelques heures avant lui. Il descendit de son cheval pour pouvoir s'approcher des cadavres qui se trouvait à terre, priant intérieurement pour ne pas y retrouver celui de son amant.
Il poussa un soupir de soulagement en constatant que ce n'était pas le cas.
Il s'agenouilla auprès des premiers corps inertes pour l'examiner de plus près. Ces blessures, leurs styles, leurs emplacements… c'était bien Lui qui les avaient infligés, César en aurait mis à couper. Et bien évidemment, il n'en était pas sorti vivant. Même si le blond n'aimait pas tuer, ce que César savait depuis leurs premières rencontre, lorsqu'il avait une épée en main et décidait de s'en servir, il devenait un ennemi incroyablement puissant.
César soupira. Tout ce qu'il arrivait à faire, c'était de faire souffrir son amant et à le blesser encore plus.
Il se mordit la lèvres, reprenant ses esprits en sentant le goût du sang dans sa bouche. Il ne devait pas laisser son esprit dériver ainsi, pas maintenant, pas alors que Chiaro ne se trouvait pas à ses cotés.
Il se releva. Si Chiaro n'était pas ici, il n'y avait pas trente six possibilités. Soit César s'inquiéter pour rien et ils s'étaient croisés sur le chemin, soit… il avait tout bonnement disparus, sans doute enlevé. Mais le brun avait beau espéré de toute son âme que ce soit en effet la première possibilité, mais la partie logique de son esprit lui criait le contraire.
Enfin, tout ce qu'il pouvait faire pour le moment était d'attendre. Il avait ordonné à Tazio de le rejoindre avec une heure de décalage, permettant t ainsi que si Chiaro était rentré entre temps, il soit au courant.
Son regard se posa sur la scène du combat. Cherchant un détail qui aurait pu lui échappé. Il s'approcha de la lisière du bois, remarquant des empruntes de pas s'y enfonçant. Il parcourue plusieurs mètres dans la forêt, s'enfonçant de plus en plus dans la forêt, avant de s'arrêter brusquement.
Accroché à une ronce qui dépassait du mince sentier, un bout de tissu pendait au dessus du vide. César s'en approcha et s'en saisit.
-"Chiaro…"
Il aurait vendu son âme au diable, si ce n'était pas déjà fait, que ce mince tissu imbibé de sang appartenait à la tunique de son amant. Il fit demi-tour, revenant sur ses pas en pressant le pas, pour retourner à l'endroit où il avait laissé son cheval. Tazio l'avait apparemment rejoint.
-"Maître César! Où étiez-vous passez?" questionna t'il avec une nuance de reproche. "Cela fait plusieurs minutes que je vous cherche et je…"
César ne l'écoutait même pas. Il s'empara des rênes de son cheval que Tazio avait récupéré, l'enfourcha et repartit en direction de la forêt.
-"Maître César?" appela Tazio, ne comprenant pas ce qu'il faisait.
-"Suis moi." ordonna César "Mais dépêche toi, nous devons faire vite."
Le blond s'exécuta sans se poser de question, de toute façon, il n'aurait pas de réponse à ses questions dans l'immédiat. Ils suivirent un sentier sinueux, traversant la forêt. Le jour s'était maintenant entièrement levé, et la mi-journée approchait à grands pas, et les rayons du soleil, jouant avec les branchages de la forêt, envoyait sur un reflet vers émeraude sur le sentier.
Ils arrivèrent enfin à la sortit de cette forêt, et débouchèrent devant les portes d'un village.
-"Où sommes-nous?" questionna Tazio, ne se souvenant pas d'un village dans les environs.
César leva la tête et observa le soleil quelques instants avant de répondre d'un voix monocorde.
-"Dans un petit village au Nord-Ouest de Rome." répondit –il simplement. "Mais il n'est marqué que sur les cartes les plus détaillé, étant sans grande importance." expliqua t'il plus en profondeur.
Ils pénétrèrent dans l'enceinte même du village, les portes n'étant pas gardées.
La rue principale n'était pas très large, pas même pavé. Les bâtisses sur les bords de cette dernière étaient très modestes, souvent à un seul étage avec un toit en chaume. Il s'arrêtèrent devant ce qui semblait être le plus grand bâtiment de la ville, bien qu'en comparaison d'un demeure de Rome, il ne soit de petite taille. Il s'agissait de l'auberge.
Il mirent pieds à terre et confièrent leurs chevaux à un jeune homme qui les conduit à l'écurie avant de pénétrer dans le bâtiment.
De l'intérieur, il n'était pas différents de ceux à quoi l'on pouvait s'attendre: mal éclairer, une odeur de boisson régnant dans l'atmosphère. Les deux acolytes vinrent s'approcher du comptoir ou un homme de forte corpulence s'adressa à eux.
-"Vous désirez quelque chose?" demanda t'il d'un ton monotone.
César détailla le personnage avant de répondre.
-"Avez-vous entendu récemment parlé d'un groupe d'assassin, ou de voleur qui sévirait dans la région?" se renseigna t'il.
L'homme fronça les sourcils, faisant mine de chercher quelque chose qui aurait pu se produire récemment. Puis avec un soupir, il secoua négativement la tête.
-"Vous savez, c'est un endroit tranquille ici, il ne se passe pas grand-chose. Mais essayez toujours de demandez aux habitants, on ne sait jamais ce que ça peut donner."
La déception put se lire dans les yeux du brun.
-"Dans ce cas, nous aurons juste besoin d'un chambre pour passer la nuit Nous resterons quelques jours." dit il.
Il décrocha la bourse de sa ceinture sous le regard interloqué de Tazio et en vida une partie sur le comptoir. L'homme s'en empara et la tourna dans sa main avant de leur lancer un regard satisfait.
-"Deuxième étage, troisième porte à droite" dit il simplement et en hochant la tête en direction d'un escalier dans le fond de la pièce.
César se leva, suivit de près par Tazio et prit la direction indiquée par l'homme du comptoir. Il monta les escaliers et entra dans la chambre qu'on leur avait indiquée. Plutôt petits, comme le reste de l'habitation (et de la ville), seuls deux lits et une armoire étaient présent pour meubler la pièce. César s'assit sur le lit situé aux cotés d'une fenêtre recouverte d'une forte couche de poussière, ne laissant passer que du soleil des rayons atténué de toute chaleur.
César se rit la tête dans les mains, cherchant à extraire toute pensée de son esprit… Mais l'image de son amant revenait sans cesse, malgré tout ses effort pour l'en empêcher. Il se trouvait forcément ici, quelque part…
-"Maître César? Vous vous sentez bien?" l'interrompit soudain la voix de Tazio.
Il sursauta, brusquement tiré de ses sombres pensées. Il se retourna et observa son subordonné.
-"Vous devriez vous reposez." dit ce dernier en voyant la pâleur de son visage. "Si vous voulez avoir la moindre chance de le retrouver, vous…"
-"Je ne peux pas." coupa brusquement le brun, coupant court à toute discussion.
Il s'allongea sur le lit, un bras couvrant ses yeux. Tazio n'insista pas et se dirigea vers la porte.
-"Je redescend." annonça t'il. "Je vais voir si je peux recueillir quelques informations."
César ne bougea pas. Pour le moment, il avait juste envie de se retrouver être seul avec lui-même. Il entendit le bruit de la porte se refermer et soupira.
Non… il ne pouvait pas dormir avec ce qui lui tournait dans la tête. Où lorsqu'il arrivait à trouver le sommeil, il était ponctué de cauchemar qui le réveiller au bout de quelques minutes.
Il laissa ainsi ses pensées vagabonder au fil de ses souvenirs, et finit par tomber dans un sommeil comatique qui se promettait d'être court et peu reposant.
