Bonjour bonjour belle compagnie! Me revoila de mes vacances en espagne sous le soleil avec un nouveau chapitre. Faut en profiter avant la rentrée parce qu'apres j'aurai plus trop le temps d'écrire (eh ouai, vas falloir bosser en terminale, c'est ca la vie, plus le droit d'écrire pendant les cours...). En tout cas, bonne fin de vacances a tous et bonne lecture!
Reviews:
Elencirya: Bienvenue au club des fans de You Higuri, tu es la bienvenue parmis nous! J'espère qu'on verra bientôt tes fics sur c'est avec un réel plaisir que nous nous y plongeront tous! Quant au niveau des faits historiques... il me semblait que César devait mourir avant Lucrèce, non? Ou alors c'est moi qui me goure, j'ai jamaisété trèès balaise en histoire lol. Bah, on verra bien comment ça évolue de toute façon. Gros bisous et amuse toi bien sur ce chapitre.
Yuzukitsune: Ah, encore une fan! Eh moi qui trouvait personne qui connaisait près de chez moi, je suis servi ! Bienvenue, jeune padawan (non, je délire mdr) Ca me fait plaisir que t'aime mon histoire, perso, je trouve que j'écris mal, mais si les gens aiment, c'est le principale. Ah, cette Lucrèce... en fait, y'a pas beaucoup de gens qui l'aime celle la. J'imagine que le coup du bras c'est dans le tome 8? En fait je l'ai pas encore lu, je l'ai commandé sur internet avec d'autres mangas en précommande, alors ca devrait arriver d'ici un à deux jours... Mais c'est pas grave, ça me fera un sujet sur lequel réfléchir jusqu'a ce que je le lise. Gros bisou et au prochain chapitre!
oooooooooooooooooooo
La semaine s'écoula sans qu'ils ne trouvent la moindre trace de Chiaro, ou même, (ce qui inquiétait beaucoup César) de toute présence de voleurs dans les abords de la ville. Il semblait que cette ville était en effet un havre de paix parfait pour toute personne voulant vivre sa vie sans embrouille. S'il y avait des assassins dans les parages, ils cachaient vraiment bien leurs jeux …
César était au bord de la déprime, ses cauchemars se faisaient de plus en plus fréquents, ne lui accordant aucun moment de repos. De plus, il s'en voulait de ne rien pouvoir faire d'autre que d'attendre en espérant trouver un jour une information.
Et son inquiétude n'avait fait aux croître au fil des jours, qui avait pour conséquences des crises de plus en plus fréquentes.
Il fut tiré de ses pensées par le bruit de la porte. Il devina aisément qui cela pouvait être.
-" As-tu trouvé quelque chose ? " demanda t'il, bien qu'il connaissait déjà la réponse.
Tazio l'observa. César le regardait avec des yeux le suppliant de lui répondre. Il détestait le voir ainsi, aussi dépendant de quelqu'un… surtout si cette personne en question était Chiaro. Il hocha négativement la tête.
-" Non, toujours rien." annonça t'il, alors que César poussait un soupir de découragement. " Et je pense qu'il ne se trouve pas dans ce village."
Le brun ferma les yeux. Il ne connaissait que trop bien l'avis du blond sur ce sujet. Mais il refusait d'y prêter l'oreille. Il ne pouvait partir… pas encore. Quelque chose le retenait ici. Il ne savait quoi, mais il refusait de partir avant de le découvrir. Il sentit le lit s'affaisser a ses cotés : Tazio s'y était assis.
-" Nous devrions quitter cette ville. Votre corps est exténué, de même que votre esprit, et nous ne pourrons pas…"
-" Tu sais très bien que je ne partirai pas Tazio." coupa t'il d'une voix ferme. " Pas maintenant." ajouta t'il a voix basse pour lui-même.
-"Pourtant, vous savez aussi bien que moi qu'il n'y as que très peu de chance qu'il se trouve dans cette ville. Et encore moins qu'il soit encore en vie."
Il plongea son regard dans le sien. Il n'arrivait qu'a de rare moment à savoir ce qu'il avait en tête. Il n'y prêtait généralement pas attention, mais cela l'énervait à certains moments.
-" Tant qu'il restera une chance, nous continuerons à le chercher." souffla t'il
-"Vous êtes trop attaché a lui." soupira Tazio.
-"Tu ne fais confiance a personne, c'est ton style de vie. Mais Lui a en sa possession mon cœur, ainsi que mon âme." répondit César, que la conversation commençait a énerver.
-"Et c'est là votre seul faiblesse. Il le sait, et je ne sais comment vous réagiriez s'il venait à s'en servir contre vous."
-"Comment peux tu l'affirmer ?" cria presque César. "Je suis sur qu'il ne me trahira pas." continua t'il en baissant progressivement la voix.
-"Parce que c'est un homme. Et que le cœur des hommes est aisément corruptible…"
César se releva brusquement, plaquant son subordonné contre le mur, une main sur sa gorge. Il était à bout. Tazio l'avait poussé au plus profond de ses défenses. Il lui avait montrer ce qu'il cherchait à enfouir dans le plus profond de son subconscient. Il chercha sur le visage de son subordonnait ce qu'il cherchait, sans y trouver de réponses. Mais il défit brutalement son étreinte quand un sourire de satisfaction apparut sur son visage.
Il le laissa s'effondrer a terre avec une expression étonnée, puis sortit de la chambre en claquant la porte derrière lui. Il sortit de l'auberge, tentant de se calmer, de ne pas laisser la place aux démons qui rongeaient son corps. Il prit le premier chemin qui s'offrait à lui. Il s'agissait d'une petite ruelle, assez sombre, et ou aucune trace de vie n'était présente. Il prit appui sur le mur et leva la tête vers le ciel orageux. La pluie glaciale que ceux-ci déversait semblait n'être qu'un pâle reflet de la tristesse et le désespoir qu'il ressentait actuellement.
Perdu dans ses pensées, il n'avait pas remarqué la personne qui l'avait suivie depuis sa sortie de l'auberge. Celle-ci s'avança jusqu'à se trouver à seulement quelques mètres du jeune brun, qui semblait ne pas se rendre compte de sa présence.
-"Vous ne devriez pas vous mettre dans un état pareil, jeune homme." dit celle-ci d'une voix calme.
César sursauta et se retourna brusquement. Il détailla rapidement la personne qui l'avait interpellé avant de répondre.
-"Qui êtes vous?" demanda t'il
La personne sourit.
-"Un simple vieillard qui ne vous veux pas de mal, croyez-moi."
En effet, il ressemblait à une personne tout à fait banale.
-"Je vous suit depuis déjà quelque temps." continua le vieillard, voyant que César ne bougeait pas. "Je vous ai vu rentré dans le village. Peu d'étranger vienne par ici. Et vous sembliez être à la recherche de quelque chose."
César fronça les sourcils. Ils avaient étés suivis? Non, ce n'était pas possible, il l'aurait senti. Comment cet homme pouvait être au courant qu'il recherchait quelqu'un? Pouvait-il être un de ceux qui avait enlevé son amant? Il semblait pourtant inoffensif…
-"Je me trompe?" insista le vieillard, cherchant une réponse de la part de son interlocuteur.
-"Pourquoi me demandez vous cela?" finit par dire César avec méfiance.
Malgré tout, le brun n'arrivait pas à voir en cette personne une menace potentielle. Quelque chose de calme et de réfléchi émanait d'elle.
-"Car vous semblez beaucoup tenir à cette personne." dit il en hochant la tête. "Et peut-être se peut-il que je puisse vous aidez à la retrouver."
-"Si c'était le cas, pourquoi ne seriez vous pas venu me voir plus tôt? Si vous nous avez réellement suivis, vous auriez pu venir m'informer plus tôt." rétorqua t'il.
-"A quoi bon sauvez une personne que vous abandonneriez peut-être en d'autre circonstance?" interrogea t'il.
L'incompréhension apparut sur le visage de César.
-"Je voulais vérifier que cette personne importait pour vous. Et que vous ne l'auriez pas abandonnée. Pourquoi allez secourir une personne qu'on laisserez ensuite mourir à la première occasion?" expliqua le vieillard.
César le regarda, perplexe. Pouvait il lui faire confiance? S'il refusait cette aide potentielle, il serait peut-être trop tard.
-"Et où se trouverait ce que je cherche? Nous avons entièrement fouillé la ville." dit il en décident de mettre ses doutes de coté.
-"Il est vrai que vous avez effectué un travail formidable en peu de temps. rare sont les personnes qui aurait pu faire de même sans se décourager. Mais malgré tout, vous avez négligé un endroit. Le vieux moulin situé eu Nord de la ville." annonça le vieille homme.
-"D'après les habitants, il serait abandonnée depuis une cinquantaine d'année.
L'expression de l'homme s'assombrit.
-"En effet. Le moulin en lui-même est abandonné. Pas ses caves. Il y a plusieurs années, ce moulin était ma propriété. Toutefois, j'ai du le vendre, fautes de moyen pour l'entretenir. Au fil du temps, comme personne ne l'entretenait, il a fini par tomber en ruines. Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c'est que les caves, elles, sont toujours en état. L'entrée se trouve dans une grotte de la colline se situant près du moulin. je pense que celui que vous chercher se trouve là bas."
-"Comment pouvez vous en être sur?"
-"Vous savez, un pauvre vieillard comme moi ne vaut pas qu'on s'attarde sur sa présence. Je passe inaperçu auprès de nombreuses personnes."
-"Pourquoi vous ferais-je confiance?"
Les deux hommes s'observèrent quelques instants, puis le vieillard hocha finalement la tête.
-"Il ne tien qu'a vous de me faire confiance… ou pas. Mais vous ne possédez aucune information susceptible de vous éclairez, je me trompe? En tout cas, j'espère que vous retrouverez cette personne, vous semblez y tenir beaucoup…" dit il en tournant les talons et commençant à s'éloigner.
César le regarda s'éloigner quelques instants.
-"Merci vieille homme" dit-il finalement avant de tourner les talons à son tour, et de reprendre la direction de l'auberge.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
La porte de la chambre s'ouvrit brusquement lorsque César entra dans la pièce. Tazio était adossé à la fenêtre, semblant attendre quelque chose. César attrapa sa cape, posée sur son lit et envoya la sienne à son subordonné. Celui-ci le regarda, surpris de ce changement d'attitude.
-"Maître César?" interrogea t'il alors que ce dernier sortait déjà e la pièce.
-"Dépêche toi, nous partons."
-"Où allons nous?"
Le brun ne répondit rien, et disparut de l'encadrement de la porte. De toute façon, il le saurait bien assez tôt. Tazio suivit son maître jusqu'aux écuries où se trouvaient leurs chevaux, déjà sellés. Ils prirent la direction du Nord de la ville, la traversant entièrement avant de se retrouver devant ce que Tazio jugeait être les ruines d'une ancienne construction, grange ou moulin.
-"Que faisons nous ici? Il n'y a rien d'autre que ce que nous avons vu il y a quelques jours."
-"Chiaro est ici." répondit simplement César.
Tazio écarquilla les yeux, ne comprenant pas. Toutefois, bien qu'il pensât que son maître avait besoin d'un peu plus de sommeil, il le suivit alors qu'il se dirigeait vers la colline qui était juxtaposée au moulin. Ils pénétrèrent dans la grotte qui y était creusé. Une trappe en bois donnait accès à un tunnel. La surprise de Tazio s'amplifia.
-"Comment avez-vous…"
César n'entendit pas la fin se la question, ayant pénétré dans le tunnel sans l'ombre d'une hésitation. Qu'importe ce que disait Tazio, et ce tunnel pouvait bien menée n'importe où, il ne s'en préoccupé pas. Il n'était plus dirigée que par une seule certitude: Chiaro se trouvait au bout de ce chemin. Ses yeux s'habituaient peu à peu à l'obscurité, et les escaliers se terminaient enfin. Il arriva dans un long couloir qui donnait sur une porte. Trois gardes la gardaient. Il s'immobilisa juste avant la fin des escaliers et tira son épée, lentement, essayant de ne pas faire de bruit… en vain. Le frottement de la lame contre le fourreau résonnait dans le profond silence de cet endroit.
-"Qui es là?" appela une voix.
Des bruits de pas résonnèrent: les gardes s'avançaient pour voir qui s'était introduit dans leur repère. Mais d'autre semblait s'approcher de lui par les escaliers. Tazio le rejoignait. César l'arrêta d'un geste du bras, et le blond sortit son épée à son tour. Lorsque les gardes furent assez près, César sortit de sa cachette et trancha la gorge du premier.
-"Des intrus!" cria un des deux gardes toujours ne vie. "Vas prévenir le chef, on ne doit pas…"
Il ne finit pas sa phrase, Tazio lui avait transpercé la poitrine de son épée. Le troisième avait pris la fuite, et avait déjà passé la porte qu'il gardait quelques instants plus tôt lorsque César et Tazio s'intéressèrent à lui.
-"Rattrape le." ordonna César. "N'en laisse aucun s'enfuir d'ici."
Tazio s'élança à la poursuite de l'homme. César le suivit dans la salle et s'immobilisa brusquement tandis que Tazio continuai dans la pièce suivante.
La pièce n'était pas très grande, ronde, mais remplit d'outils de torture. Mais ce qui avait s'immobiliser César n'était pas l'atmosphère morbide qui régnait dans la pièce, mais le corps suspendu à au mur opposait de là où il se trouvait.
Le corps de son amant était retenu par deux chaînes qui lui entravaient les poignets, et son corps était parsemé de blessure dont les plus récentes avait laissées une marque de sang séché sur sa peau. César s'en approcha, et trancha les chaînes qui l'entravaient avec son épée.
Le corps inanimé de Chiaro s'effondra sur lui, et César le sentir trembler quand son corps entra en contact avec le sien. Il s'agenouilla, enleva sa cape et sa chemise avec lesquelles il recouvrit le corps gelé de son amant. Celui-ci ouvrit lentement les yeux, et
César le sentit son corps se raidir quand son regard rencontra le sien. Aucun des deux ne bougea pendant plusieurs instants, laissant la place à un silence tendu. Il avait peur d'effrayer, et malgré son envie de l'embrasser, de le prendre dans ses bras, il se contentait de soutenir son regard.
Après quelques instants, Chiaro leva un bras, et posa une main tremblante sur la joue de César.
-"C'est…vraiment…?" demanda t'il d'une voix rauque où l'on pouvait distinguer aussi bien l'étonnement que la peur et la méfiance.
César sourit, et prit la main que Chiaro avait posée sur son visage pour la porter à ses lèvres.
-"Je suis désolée." murmura t'il d'une voix rassurante. "J'aurais du arriver plus tôt."
-"Mais tu es venu…"
César l'observa. La peur avait presque entièrement disparus dans ses yeux, laissant la place à un sentiment que César n'arrivait pas à comprendre. De la reconnaissance? Qu'avait t'il subi durant ces quelques jours pour qu'il le retrouve dans un état pareil?
Il secoua la tête. La priorité était de le sortir d'ici maintenant.
-"Tu ferais mieux de te reposer. Ca va aller maintenant."
Il se releva, Chiaro dans les bras, tandis que Tazio revenait vers lui.
-"Maître César, leur chef a réussi à s'enfuir. Dois-je continuer à le poursuivre?" s'informa Tazio.
César se retourna, et le regard qu'il lança à Tazio l'immobilisa. Il laissa le silence s'installer plusieurs secondes qui parurent une éternité. Finalement, il reprit la direction de la porte, tournant le dos à son subordonné.
-"Non." trancha t'il d'un ton froid. "Il y a plus important à faire." murmura t'il en baissant la tête sur le corps qui reposait dans ses bras, endormi.
oooooooooooooooooooo
Au fait, pour ceux que ça interesse, j'ai lu un bouquin y'a pas longtemps, que s'apelle "Le sang des Borgia" de Mario Puzo, et qui est assez interessant au point de vue historique. Je le recommande a tous ceux qui veulent en savoir un peu plus sur les Borgia tout en abordant leurs relations d'un point de vue entièremment différent. En tout cas, je vous retrouve au next chapitre, kiss!
