Disclaimer : pas à moi, sauf Lulu. Valéa est à mon 'grand-frère', et les autres sont à leur auteur dont je ne connais toujours pas le nom…
Note : je suis terriblement désolée que ça m'ai pris si longtemps pour écrire la suite ! Disons que j'ai fait une mini déprime, et qu'en plus j'étais décidée à avancer mes histoires originale… Mais bon, j'essaie de me remettre à cette fic, même si ce chapitre est nullissime.
chapitre 13
Lunacy décida d'attendre une semaine avant de lancer l'offensive sur la maison du Généralissime, histoire de laisser le temps aux esprit de s'apaiser un peu. Puis, lorsque le jour tant attendu arriva enfin, la petite homonculus décida que Wrath et Nausicaa ne viendraient pas. L'un parce qu'il était encore trop indiscipliné, l'autre parce qu'elle risquait de se faire tuer.
-Tu te soucis réellement de ce qui pourrait m'arriver ?
-Pas le moins du monde, Nausi, mais tu peux encore m'être utile. Donc tu resteras ici.
La métisse sourit, et acquiesça. Donc, Lunacy se souciait définitivement d'elle. Pas qu'elle en doutait, mais c'était toujours agréable qu'elle le lui rappelle.
Alphonse, en revanche, aurait bien aimé qu'on se soucie un peu moins de lui. Bien que n'ayant pas été mis au courant des projets de Lunacy, Envy le regardait d'une de drôle de manière depuis plusieurs jours, comme s'il se doutait qu'il se tramait quelque chose, et cela ne plaisait pas au garçon armure. Aussi incroyable que celui puisse paraître, il en était venu à considérer l'homonculus presque comme un ami, et cette amitié étant la dernière qu'il lui restait, il lui déplaisait de peut être la perdre.
L'offensive fut lancée un peu avant minuit. Grâce à l'alchimie, Alphonse mit hors service tous les systèmes de sécurité avant d'ouvrir le grand portail de la non moins grande demeure du généralissime. Ce fut alors un jeu d'enfant d'y pénétrer, d'autant plus que les deux seuls gardes qu'ils rencontrèrent n'opposèrent qu'une résistance minime avant qu'Envy ne les tuent.
-Il aurait suffit de les assommer, reprocha Alphonse.
-Et ils auraient pu se réveiller et causer des problèmes. De toute façon, ce sont les ordres de la 'chef' : pas de témoins, pas de survivants. Si tu n'es pas content, vois-ça avec elle…
L'alchimiste se tourna vers la petite homonculus pour lui faire part de son opinion sur ses méthodes, mais celle-ci le regarda d'un air si innocent et adorable qu'il préféra détourner le regard et se remettre à avancer. Quand les monstres ressemblaient à des anges, il n'y avait pas grand chose à faire…
Plus découragé que jamais, Alphonse se remit donc à avancer jusqu'à arriver devant un grand salon aussi luxueux que le reste de la maison mais qui, malgré l'heure tardive, était encore totalement allumé. Inquiet, le garçon voulut passer devant aussi discrètement que possible au cas où ce fut simplement la femme ou le fils du Généralissime qui soient restés là pour une raison quelconque, mais Lunacy semblait d'un autre avis. Sans prévenir, elle donna un grand coup de pied dans la porte pour l'ouvrir et entra dans la pièce.
-Oh, mais ce n'est pas le Généralissime ! s'exclama-t-elle, déçue. Remarquez, c'est sympa aussi comme ça.
La suivant à l'intérieur, Alphonse et Envy découvrirent un spectacle qui ne manqua pas de les surprendre. Assis sur un canapé, Edward, Roy, Valéa et Riza les fixaient sans ciller et avec une hostilité non-dissimulée. Le garçon-armure eut l'impression que son cœur se serrait, même en sachant qu'il n'en avait pas. Voir son frère le dévisager de cette façon était une véritable torture, et il mourait d'envie de se jeter à ses genoux pour lui demander de lui pardonner tout ce qu'il avait fait.
-Alors vous êtes venu ? reprit Lunacy. Je me posais un peu la question, je dois dire.
Roy grimaça et sortit de sa poche un morceau de papier qui jeta vers la petite humonculus avec dédain.
-Comment ne pas répondre à une si délicate invitation ? Nous avons particulièrement aimé le passage où tu parles de Valéa comme d'une 'demeurée congénitale' pas même capable de 'réaliser à quel point elle est stupide'.
-Je savais que ça vous plairait ! En tout cas, ça m'a beaucoup amusé de l'écrire.
-Nous n'en doutons pas un instant.
La fille aux cheveux rouge laissa échapper un petit rire narquois puis toisa les quatre humains avec un immense sourire qui traduisait parfaitement son mépris envers eux.
-Bien, maintenant que nous en avons finis avec les salutations d'usages, que diriez-vous de passer aux choses sérieuses ? proposa-t-elle avec une politesse exagérée. Alphonse ici présent va aller tuer votre si précieux Généralissime qui, comme je l'ai dit dans ma petite lettre, n'est jamais qu'un vulgaire homonculus. Pendant ce temps, Envy et moi vous tiendrons compagnie afin de nous assurer que vous n'interviendrez pas dans notre petite affaire. Et puisque nous vous avons sous la main, Envy en profitera pour tuer Valéa. N'est-ce pas, mon petit Vyvy ?
L'expression de l'homonculus tenait à la fois de la surprise la plus totale et de la douleur la plus absolue. Lunacy ne lui avait pas parlé de cela. En fait, elle lui avait plusieurs fois promis que tant qu'il serait obéissant, il n'arriverait rien à Valéa. C'était pour cette seule raison qu'il avait accepté de se mettre au service d'une gamine égocentrique et cruelle. Comment osait-elle lui demander à présent de tuer la jeune fille ? Pourtant, même si cela le révoltait… il ne pouvait désobéir à Lunacy. Il le savait. Elle le savait aussi. Et elle en profitait.
-Un problème, mon petit Vyvy ?
-…
-J'aimerai une réponse, mon esclave favori.
Il le foudroya du regard, mais au moment où il allait réponde Valéa se leva comme une furie et gifla la fille aux cheveux rouges de toutes ses forces.
-Ne l'appelle plus jamais comme ça, espèce de sale cafard ! Tu ne vaux pas le dixième de ce qu'il vaut !
Envy ferma les yeux, s'attendant au pire. Personne, absolument personne ne pouvait seulement songer à frapper Lunacy sans mourir aussitôt dans d'atroces souffrances. Mais étrangement, cette fois, la petite jeune fille se contenta d'éclater de rire.
-Que c'est mignon… et pitoyable. Il ne peut pas valoir mieux que moi, ma petite Valéa. Nous sommes pareils, lui et moi. Deux sous-humains. Deux cafards, pour reprendre tes mots. Te rends-tu compte de quoi tu es tombée amoureuse ?
-Je ne suis pas amoureuse ! protesta la brune en rougissant avant de se tourner vers les autres humains. Dites-lui, vous, que je ne suis pas amoureuse !
Ils détournèrent le regard, ce qui augmenta la fureur de l'alchimiste de lave et fit rire de nouveau Lunacy.
-Tu disais, ma petite Valéa ? se moqua-t-elle. On dirait que tu es la seule à ne pas voir les choses ainsi, ma pauvre petite. Tu n'en es que plus pitoyable. Qu'est-ce que ce sera amusant quand il va te tuer ! J'imagine déjà ton regard incrédule… toi qui le supplie… lui qui hésite, qui est tiraillé entre sa peur de moi et ce qu'il prend pour de l'affection envers toi… parce qu'il ne t'aime pas, tu le sais ça ? Les homonculus n'aiment personne. Ils ne s'aiment même pas eux-même, mais leur désir d'être humains leur fait croire le contraire. C'est très facile à utiliser contre eux.
-Alors on pourrait essayer de s'en servir contre toi, fit remarquer Edward. Tu n'es jamais qu'une simple homonculus quand on y pense, juste un peu plus tordue que la moyenne. Si ce que tu dis est vrai, toi aussi tu dois vouloir devenir humaine, non ?
La fille aux cheveux rouges lui jeta un regard blessé, mais elle retrouva si vite son expression méprisante que le jeune homme se demanda s'il n'avait pas rêvé.
-Cette discussion m'ennuie au plus haut point, décréta-t-elle. Mon petit Al, va faire ce que tu as à faire et en vitesse. Si la femme de l'autre inutile se réveille, tues-la aussi. Même chose pour leur fils.
-Mais… !
-Fais ce que je dis, pauvre demeuré ou c'est ton amie la petite blonde aux yeux bleus qui trinquera. Winry, c'est ça ? Justement, je crois qu'elle est actuellement à Central. Heureux hasard, tu ne crois pas ? En supposant qu'on puisse parler de hasard quand je suis impliqué dans quelque chose.
Devant cette menace, le garçon-armure capitula et sortit finalement de la pièce sans que personne ne songe à le retenir, ce qui ne manqua pas de le surprendre. D'un autre côté, toute tentative aurait été inutile, il était au service de Lunacy, il lui devait obéissance s'il voulait récupérer son corps…
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