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Elizabeth était dans son bain. Son esprit absent du monde réel. Elle rêvait? Non. Pensait? Non plus. Les yeux de la comtesse étaient plongés dans le néant. Ça peut sembler absurde. Mais c'était vrai. Cela faisait une heure que son corps inerte croupissait dans l'eau savonneuse. L'eau était devenu froide. Ses lèvres s'en retrouvaient d'une couleur violette, et ses mains flétris par l'humidité. Si ce n'était pour sa faible respiration on aurait pu la croire morte.

Un profond chagrin abritait son cœur. Mais Elizabeth ne pleurerait pas non. Elle ne pleurerait plus. C'est finis les larmes. C'est pour les enfants gâtés. Elle est une adulte. Puis de toute façon, elle n'est pas vraiment triste. Sa situation est parfaite. Elle a un mari avec une condition élevé. De belles robes, des bijoux resplendissant, des chaussures à la dernière mode. Le manoir est spacieux et bien décoré. Les jardins sont fleuris et Finny y a installé une balançoire à sa demande. On lui laisse faire toute les activités qu'elle veux. Elle ne manque pas d'amis. Et pour couronner le tout, les serviteurs de la maison son excellent à leur travail et toujours gentille avec elle. Elle est très heureuse dans sa vie de tout les jours. Alors elle ne se plaindra pas. Seulement, elle s'inquiète pour celui qu'elle aime...

Dans le manoir calme, d'un coup l'agitation se fit ressentir. Des bruits de pas rapide résonnaient sur le carrelage. Cela éveilla la jeune comtesse de sa torpeur momentanée. Elle s'extirpa de la baignoire, puis enfila, sans attendre, sa robe de chambre à manches bouffantes de coton rose pâle décoré de ruban en soi. Elizabeth couru en dehors de la salle de bain, l'obligeant à passer par le dressing, pour finalement atterrir dans sa chambre et celle de son mari. En parlant de ce dernier, il se trouvait justement ici. À la vue de son époux elle se sentit frappée par les remords. Sa colère de se matin, celons elle, était à présent inexpliquée.

Le comte ne daigna pas tourner son regard vers sa femme. Son œil bleu cobalt concentré sur les lignes que sa majesté la reine lui avait adressée. Il relisait.

Mon cher enfant.

Bien le bonjour! Comment ce passe votre mariage? Doit ton attendre de futur petit Phantomhive?

Astre soupira pour enlever sa gêne causé par l'humour de la reine.

Par ailleurs, en parlant de progéniture. J'ai un très bonne ami à moi qui n'a pas eu de nouvel de son fils depuis trois mois déjà. Je serais bien allez lui rendre visite moi même, seulement ma santé ce fais de plus en plus fragile. J'espérais que vous pourriez y aller à ma place. Emmener donc la jeune Sullivan avec vous. Je suis sûr que de la compagnie féminine lui feras le plus grand bien.
Voici l'endroit où on l'a vu pour la dernière fois. Faites bonne route.

Sa majesté royale la reine Victoria.

De l'enveloppe le jeune homme en sortit quatre billet. Il les regarda, apparemment il devait partir dans quatre heure pour Liverpool. Il fronça les sourcils, il pensa à ce moment là que la reine avait décidément une gestion du temps bien différente du communs des mortels. Concentré sur son organisation pour la journée, le comte ne remarqua sa femme que lorsqu'elle toussa pour attirer son attention.

Légèrement gênée elle lui adressa un sourire. Puis parla "Astre... Je voulais m'excuser. Je n'aurais pas dû te parler comme je l'ai fait ce matin. Je n'était pas à ma place..."

Son aimé lui offris le même sourire "Ce n'est rien. Je suis également allé trop loin dans certain de mes propos.". Il lui tourna le dos, puis sonna la cloche pour faire venir Sébastien. Elizabeth se risqua à faire un pas en avant pour avoir une étreinte signant l'arrêt de leur querelle. Cependant elle se rappela que son mari les avaient en horreur, alors la jeune femme rétracta lentement ses bras.

Sébastien entra, et salua "Vous m'avez appelez, mon seigneur."

"Oui. Prépare mes affaires pour au moins un moi ou plus. Je ne sais combien de temps je passerai sur cette missions. Et préviens Snake aussi, il viens."

"Bien mon seigneur." Et sûr ses mots il repartit aussi majestueusement qu'il était arrivé.

Astre posa la lettre sur le lit et partit fouiller sa table de chevet. Le papier exposé, la comtesse se permit de se rapprocher pour le lire. Elle rougie à la notions d'enfant, mais un seul passage en particulier la stoppa. Sullivan. Elizabeth a beau entretenir une bonne amitié avec cette dernière, cela ne l'empêche pas d'être perturber. Son mari allé passer, elle ne sais combien de temps, seul, en compagnie d'une autre femme de bonne société. Pour elle ce n'était pas possible alors elle déclara "Je viens aussi!"

Le comte se retourna tout de suite les yeux grand écarquiller, et demanda "Pardon?"

La tête haute elle répondit "Tu m'as bien entendu. Je viens."

Toujours effaré il la questionna "Tu n'y penses pas sérieusement tout de même?"

"Je suis on ne peu plus sérieuse, mon cher ami." Après cette phrase Elizabeth se mit derrière son paravent et ôta sa robe de chambre. "Appel Mey-rin veut-tu."

Astre tira la cloche à nouveau, puis continua d'exprimer ses pensés "Soi raisonnable enfin. Là où je vais n'est pas un endroit pour toi."

Elle ricana sous son souffle "Rentre visite à un ami de la reine à Liverpool? Ô oui, comme cela doit être dangereux. Accompagné de Sieglinde qui plus est..."

À l'entente du prénom de l'allemande il soupira. Ça y est. Il avait compris pourquoi elle voulait à ce point venir.

Mey-rin venait d'entrée dans la chambre "Vous m'avez appelez mon seigneur?" Astre montra d'un air lassé le paravent. La servante se dirigea sans protester vers la direction indiquer. Une fois qu'elle vis sa maîtresse nue, elle se précipita toute suite d'aller cherchée les sous vêtements de cette dernière. Mey-rin reviens et aida la comtesse à les enfiler.

Le jeune homme, toujours présent, inspira et expira lentement. Une fois sûr qu'il était plus calme, il se remit à parler d'une voix douce et contrôlé "Lizzy. Je comprend ton inquiétude. Mais tu n'as rien à craindre. Tu sais comment je suis..."

Elizabeth toujours peu sûr rétorqua "La reine a demandée une présence féminine! Je pourrai très bien remplacer Sieglinde..."

Le comte lui répondit "Elizabeth... Ce que la reine veux ce n'est pas une femme. Mais un médecin. Je pourrai te traduire toute la lettre si il le faut..." Puis en murmurant il rajouta "Mais je ne suis pas sûr que tu l'apprécierais."

Les épaules de la jeune femme s'abaissèrent, puis elle soupira avant de reprendre "Bien... Vas y... " Une pause. "Retourne toi s'il te plait." Il fit comme demandé et son dos fit face au paravent. La comtesse sortit à pas de velours de sa cachette. Puis lentement elle entoura la poitrine de son mari de ses bras et posa sa tête entre le creux de ses omoplates. Astre, au geste, se crispa. Dans une tentative de montrer son soutient et son affection il tapota, d'une façon peu tendre, les mains de sa femme. Elizabeth prit à peine compte de ce geste. Elle resserra son emprise, enfonça plus profondément son visage, pris une grande inspiration, puis d'un coup couru se cacher à nouveau derrière le paravent. Et d'une voix peu joyeuse, mais pleine de sincérité dit "Bonne chance pour cette mission, Astre... J'attendrai ton retour." Le comte lança un dernier regard attendrit vers le paravent, puis d'un pas décidé s'en alla.

Elizabeth vérifia gracieusement si ses joues avaient été humide, et fut soulagée lorsqu'elle les sentis sans eau. La jeune femme régula un cour instant sa respiration, puis se tourna vers Mey-rin "Apportez moi une de mes robes d'après midi. Je dinerai ici, et irais chez les Rosemary pour 15 heure."

La servante demanda "Une préférence pour la couleur, Madame?"

D'une voix basse la comtesse acquiesça "Oui. Bleu ciel."

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Astre, accompagné de Sieglinde, se trouvait dans sa voiture allant vers Londres pour prendre le prochain train qui les amènerai à Liverpool. Sébastien conduisais et Snake était à ses côtés. La jeune Allemande parlait au comte, mais il semblait décidé à ne faire rien d'autre que de regarder par la fenêtre. Sullivan l'ayant bien évidemment remarquée, ne s'arrêta pas pour autant de parler. Cela faisait plus d'une heure qu'elle essayait de le faire réagir, mais il n'y avait rien à faire. Elle avait parlée de science, philosophie, sex. Tout ce qu'une bonne jeune fille anglaise ne devrait jamais dire. Pourtant, pas une seule fois il n'a sourcillé. Il n'y a que Sébastien qui a toqué à la cabine pour lui dire d'arrêter de proclamer ses obscénités.

Pendant un moment l'allemande se tut. Elle soupira, puis sans aucun tact demanda gracieusement "Bon! Qu'est-ce qu'il se passe. Elizabeth a refusée que tu-" Sachant pertinemment ce qu'elle allait déclarer, Astre c'était empressé de lui couvrir la bouche.

Les joues rouges, et les yeux perçant il dit "Vous pouvez raconter toutes les immondices et horreurs que vous voulez, mais pas si le prénom de ma femme s'y trouve." Pour montrer son accord elle leva les mains en l'air, et lui dit du regard qu'elle se rendait. À ce geste le comte retira sa main, s'assit convenablement, et lissa son costume espérant faire disparaître le comportement brusque qu'il a put avoir.

Sieglinde le dévisagea d'un air taquin, puis continua de parler "C'est la deuxième phrase que tu m'adresse aujourd'hui. La première était: Bonjour, dépêchez-vous nous n'avons pas le temps." Elle prit quelque seconde de pause. Et repris posément "Chercherais-tu à me séduire par hasard?" La réponse du jeune homme fut de lui donner un magnifique regard où l'on pouvait distinctement y lire meurt. À cela elle se donna une attitude attendrit, puis posa sa main sur la sienne. "Voyons Astre. Tu sais que nous ne pouvons. Cela créerait la ruine entre nos deux familles!"

Le comte extirpa violemment sa main, avant d'écarter Sieglinde dédaigneusement avec sa canne. "Reculez Sullivan...reculez..." Il savait pertinemment qu'il n'y avait rien derrière les mots de l'allemande. Seulement, d'habitude les blagues de ce genre ne le faisait pas beaucoup rire, mais en ce moment encore moins.

La scientifique s'enfonça d'une façon non gracieuse dans la banquette, puis continua "Allons, mon amant préféré. Dit tout à Sulli."

Astre lui donna un regard blasé pour la énième fois en 30 minutes. "Vous voulez vraiment savoir?" Elle battit des cils et répondit avec un petit oui. À ce moment là il arbora un faux sourire "À vrai dire, tout d'abord, vous êtes très mal assise. Ensuite, vous parlez comme un Homme ayant vécu à Whitechapel. Après, vous m'exaspérez. Et pour finir, je remet en question les méthodes de Sébastien en ce qui concerne l'éducation."

Malgré toute ses reproches le visage taquin de Sieglinde ne bougea pas d'un centimètre. "Je comprend. Vue comment il ta apprit à dansé. On se demande pourquoi il est encore là."

Le comte se renfrogna et souffla d'une façon peu élégante. Ce à quoi, Sébastien toqua à nouveau sur la cabine pour lui reprocher ses manières. Et parce-qu'il est maintenant un adulte et une personne mature, il souffla encore plus fort, avant de s'affaler, les bras croisés, au fond de la banquette. Ce à quoi l'allemande ne put s'empêcher de lui faire la remarque qu'il était très mal installé.

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Elizabeth venait d'arrivée au manoir des Rosemary. Elle descendit de sa voiture et fut accueilli par un valet et le majordome de la maison. "Bonjour Madame la comtesse." Il vit une révérence. "Veuillez me suivre s'il vous plaît." Ils arrivèrent dans le halle d'entré, le valet se permit de prendre l'ombrelle et le chapeau de la jeune femme.

Puis une demoiselle au cheveux chocolat, vêtu élégamment de vert pâle et de dentelle, se jeta dans les bras de l'invitée "Elizabeth! Comme je suis heureuse de vous revoir!"

Madame Phantomhive rigola, oubliant les malheurs de sa journée. Elle lui rendit son étreinte "Moi aussi, Anna."

Elles s'éloignèrent l'une de l'autre, la brunette repris "Vous êtes la première arrivée." La demoiselle pris la comtesse par la main "Comme toujours, bien évidemment!" Puis elles entamèrent une marche vers le salon "Je vois que monsieur n'a pas daigné venir."

Elizabeth baissa les yeux légèrement honteuse "Il est en voyage d'affaire. Vous m'en voyez désolée..."

Anna lui sourit "Vous n'avez pas à vous excusez pour ça, voyons! Les hommes travaille, c'est comme ça. Et le vôtre plus que tout autre. Alors ce n'est pas grave. Souriez! Nous serons juste entre amis proches... Oh! Et il y a James aussi." La blonde, après cette déclaration, regarda son ami avec interrogations. Elle connaissais bien un James, mais il est en Afrique du sud, depuis trois ans déjà, pour affaire.

La comtesse allait demander, seulement elle n'en eut pas le temps. Elles venaient d'arriver à leur destination. "On parle de moi? J'espère que c'est plus en bien que mal." Un homme, d'environ une vingtaine d'année, venait de prendre la parole. Il avait les cheveux blonds comme les blés, cours et bouclés. Ses pupilles était d'une couleur noisette si clair qu'on aurait puent les croire d'or. Pourtant habillé convenablement, cela n'avait rien pour cacher sa silhouette bien sculptée. Tout son être était charmant.

Anna rigola "Eh bien. Si vous voulez tout savoir. Nous racontions les pires horreurs sur vous!"

Avec un sourire en coin il répondit "Enfin Mesdemoiselles, cela n'est pas digne de futur lady de propager des racontars."

"Vous vous méprenez mon cher ami. La jeune femme que vous voyez ici." La brunette montra gracieusement de sa main Elizabeth "N'est plus une demoiselle. Elle c'est mariée il y a peu au comte Phantomhive."

L'homme pris la main droite de l'invité et lui fit un baise main* "Enchanté madame la comtesse Phantomhive. Je me prénomme James Connor. Je suis archéologues et médecin à mes heures perdus."

Elle le regarda avec méfiance. Connor n'est pas vraiment un nom qu'une personne de bonne famille porterait. Néanmoins dans sa bonne éducation, elle lui offrit un sourire "Je suis la comtesse Elizabeth Phantomhive. C'est un plaisir de vous rencontrer."

"Bien maintenant que les présentations son faites. Laissé moi féliciter une bonne amie, pour le mariage auquel je n'ai pu assister." Un jeune homme à l'allure svelte, au cheveux brun lissé, et à la moustache élégamment retroussée, porté une jolie boîte rectangulaire en vernie rouge.

La femme blonde sourit tout de suite. "Oh, Léon. Vous n'auriez pas dut. Vous êtes trop aimable." Elle se rapprocha doucement de lui admirant la boîte et n'osant la toucher.

"Au contraire Lizzy. Il ne l'est pas assez." Une demoiselle pareille à Anna, assise sur un canapé, venait de parler. La seule différence entre les deux était que la robe de celle ci était jaune poussin.

Toute les têtes se retournèrent vert elle. Alors le propriétaire du domaine parla "Tu ne comprend juste pas l'art. Toi qui aimais le dessin. Je pensais que tu aurais aimée. Enfin demandé à une femme d'interpréter des choses pour lesquels elle n'a pas été créé. Le voyage m'avait rendu fou d'espérer."

"Louise! Léon! Vous n'allez pas recommencer!" Anna rouspéta.

La comtesse alla s'asseoir à côté de la deuxième soeur et sur un ton d'humour dit "Que vous a t'il rapporté pour que vous soyez autant de mauvaise humeur?"

"Ce qui m'embête ce n'est plus son gribouillis. Ce son ses propos." La jumelle répondit.

Elizabeth paru déroutée "Je vois mal Léon dire quelque chose au point de vous offenser."

La demoiselle en jaune soupira "Vous êtes aussi aveugle que les autres."

Anna s'exclama "Et toi si tu arrêtais de baser ta vis sur de vieux événements fou Français, ton hystérie se soignerai mieux!"

Louise se leva outrée. "Je soigne cela comme je peux! Et tu le sais. D'ailleurs, c'est grâce à certain de ses fous que nos médecins ne se torde plus les poignées pour aider nombre de femme dans mon cas!"

Les deux soeurs continuèrent de se chamailler, ne faisant plus attention à leurs invités. Elizabeth était très embarrassée par la situation. Elle n'avait jamais vue les jumelles Rosemary être si en colère l'une contre l'autre. Léon semblait être dans la même situation qu'elle, et James en était déjà à son deuxième verre de whisky prêtant à peine attention à leurs mots.

Finalement ce qui arrêta la bataille fut l'arrivé de deux autre invités que le majordome annonça. "Monsieur Gregory Violet. Et Monsieur Ches-"

"Cheslock!" La comtesse coupa enjouée à l'idée de passer un moment avec un ami de son frère. Elle c'était levée pour une étreinte, mais il la stoppa.

"Doucement. Je ne suis pas votre frère." Il grogna.

"Ou-oui. Bien sûr... Veuillez m'excuser." Elle lui offrit un sourire gêné. Et avec un empressement extrême et peu de délicatesse il lui fit un baise main, juste pour la politesse. Gregory en fit de même mais d'une façon plus lasse.

Les heures passèrent et la bonne humeur été au rendez-vous. Léon racontât comment était le Japon, et expliqua comment il avait rencontré James. Sans surprise durant l'histoire on appris qu'il était Américain.
Au début Elizabeth se demandait pourquoi Gregory et Cheslock était parmi les invités. À part les quelques soirées avec Edward elle ne les avait pas beaucoup vue sortir. Et avait plutôt compris qu'ils n'aimaient pas trop la compagnie. Mais lorsqu'elle entendu parler des peintures et des instruments orientaux la comtesse ne se posa plus de question et ricana d'elle même.

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Merci d'avoir lut. J'espère que vous avez aimez ce chapitre. Je m'excuse pour les fautes d'orthographe. N'hésitez pas à mettre un commentaire.