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Se promenant dans les rues froides et poussiéreuses de Liverpool, un demon était en quête d'une auberge a l'insigne cassé. Cela fera bientôt plus de deux heures qu'il inspecte chaque édifice en brique de gauche à droite et de bas en haut. Mais heureusement, il semblait que la chance ne se séparait jamais trop longtemps de sa personne. Venant de passer devant lui, un jeune adolescent à la beau sombre et au corps squelettique portait des sacs de marchandises se précipitant vers une étroite ruelle. Bien que cette personne semblait être un garçon de par son crâne rasé et ses vêtements amples; le majordome sentais clairement cette piqûre dans l'odeur corporelle de l'enfant qui montrais qu'elle était bien du sexe opposée. Sébastian l'approcha subtilement par derrière et avant même qu'elle ne remarque ça présence, il tapota doucement son épaule pour la détourner de son objectif.

Ne voulant pas que la demoiselle ai des soupçons à son égard, le démon lui adressa la parole comme si elle était ce qu'elle prétendait être. "Veuillez m'excuser jeune homme de vous importuner lorsque vous semblez si pressé. Seulement j'aurais quelque question à vous poser."

Les yeux fatiguée de la jeune fille restèrent quelques seconde sur le visage parfait de l'homme en face d'elle. Son corps osseux recroquevillé sur lui même elle réfléchissait au mots prononcés par le démon. Son regard se baladant lourdement de droite à gauche, elle finit par en venir à la conclusion que malgré ses beaux traits ce n'était décidément pas un homme de confiance. Néanmoins, la jeune fille n'ayant rien à perdre, elle décida de suivre son jeu "Ah... Et c'est quoi?"

Sébastian, le regard plongé dans celui de la victime, voyant ses yeux ternes, sans âme et accordant peu d'importance à la vie; décréta que tourner autour du pot ne servirait à rien. "Bien! Ce sera très court, je vous le promet.". Avec une grâce céleste il tendit son bras droit vers la demoiselle "Cela vous embêtes t'il si nous marchons?"

Sans trop réfléchir elle attrapa son bras, puis par commodité et courtoisie le démon porta les courses de la jeune fille. Les deux commencèrent à avancer d'un pas lent. Sébastian repris "Alors, tout d'abord dites-moi; travaillez-vous dans une auberges à l'insigne cassé?"

"Oui." Elle répondit simplement.

"Bien." Sourit le démon. "Un homme borgne garde t'il l'entrée?"

"Borgne?" La jeune fille questionna.

"Un homme avec seulement un œil si vous préférez."

"Ah... Oui."

"Parfait!" Il s'exclama. "Maintenant dernière question. Vous préfériez un tée ou un chocolat chaud?"

La demoiselle fut quelque peu choqué par cette demande inattendu. Elle allait répondre lorsqu'elle fut encore plus déroutée en regardant où elle se trouvait. Le décor des rues sales de Liverpool c'était changer en chambre propre d'hôtel moyen. Sans même faire attention au deux personnes dans la pièce, elle s'adressa à Sébastian "C'était court effectivement. Un peu trop court pour être normal."

L'homme sourit "Disons simplement que je suis un enfer de majordome."

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À l'entente de la phrase fétiche de son serviteur, Astre leva les yeux au ciel. Il se trouvait quand ce moment le comte était dans la salle de bain adjacentes, changeant de vêtements. Après avoir acheté leurs billets de train, le jeune homme eu l'infortune de trébucher sur une dalle et tomber dans une flaque de boue. Intérieurement il se dit que cela lui apprendra à rêvasser en pleine mission pour la couronne.

Soupirant de sa malchance, Astre fini tout de même par sortir de la salle de bain. "Tait toi Sébastian." Il déclara de sa voix désintéressé, ayant pour trop grande habitude de répéter cette phrase.

Sa présence dans la petite pièce rajouta un poid. La fillette jusque là assez calme commença à transpirer. Cette réaction fis sourire le démon; tenait t-elle plus à sa vie qu'elle le prétendait? Ou la vue d'un homme borgne la dégoûté t-elle? Après mûre réflexion cela le contrarié qu'un gamin égoïste et geignard inspirait plus de crainte que ça personne. Enfin bon, le cerveau humain est si compliqué.

Le comte examina avec grande attention le nouveau venue, puis, le silence régnant toujours, il attrapa la chaise en bois près de la coiffeuse et y fit assoir la demoiselle. Astre continua de l'observer quelque instant. Dans sa tête tournait de nombreuses options pour l'interrogatoire. Devrait-il allé droit au bute? Il ne sait pas encore. Elle à l'air en détresse, mais comme n'importe quelle personne qui se retrouverait subitement en face de lui. Le jeune homme sais toujours comment si prendre pour faire sortir la vérité des jeunes enfants et adultes. Leur esprit est déjà travaillé et avec les bon mots ou objets ils vous racontent toute leur vie. Lorsqu'on à onze ans on réfléchit trop et ne fait jamais ce qu'il faut. Cependant le temps du silence est compté, et si le Comte si attarde trop leur témoins pourrais se refermer complètement.

L'ambiance encore pesante s'allégea légèrement quand il soupira. Sébastian leva les yeux au ciel à son comportement mais ne dit rien; son maître lui ordonna d'un ton fatigué un thé, et avec un arc respectueux le majordome s'exécuta.

Son regard retourna sur la fillette assise. Il essaya d'esquisser un sourire compatissant puis lui demanda "Dites moi. Quel est votre prénom?"

Elle regarda de gauche à droite, reniflant et grattant l'arrière de sa tête elle répondit "Je sais qui vous êtes."

Le comte ne fut pas du tout surpris de cette déclaration. "Ah bon! Et comment ?". À vrais dire il s'en fichez royalement, seulement si il va dans son sens peut-être que plus tard elle ira dans le siens.

"Je vous ai vus dans le journal." Elle pointa du doigt Sieglinde "Et elle aussi."

"Vous savez lire? C'est inattendu."

La fillette secoua vivement sa tête de gauche à droite "Non." Il eut un temps de silence. Puis elle repris "Ils parlent de vous les gens en haut."

"Qui son les gens dans haut?" Après cette question Sesbastian arriva dans la chambre avec un chariot à thé. Il donna la première tasse à son maître, une autre à la chimiste Allemande, et la troisième à la demoiselle. Cette dernière bue avec hésitation le thé et ne répondit jamais à cette question.

À la place elle en posa une autre "Est-ce que je vais mourir?"

Astre pris une gorgée de son thé, "De la mains de qui avez-vous peur de mourir?"

"De la vôtre."

Il la regarda et souris "Dans ce cas, oui. Sauf si vous vous trouvez indispensable."

À cette notion elle se leva rapidement de sa chaise. "Je sais ce que mes patrons achète! Je peux vous aider!"

Reposant sa tasse de thé sur le plateau le jeune homme répondit "Cette information ne nous et pas nouvelle, donc pas indispensable."

"Je sais où mes patrons vendes!" Cria la fillette.

Il soupira. "Baissez d'un ton je vous pris. De plus je me fiche de vos patrons. Si c'était vos patrons qui m'intéressait ce n'est pas moi qui vous interrogerez mais la police." Sans ménagement il la pris par les épaules et la força à s'assoir. La tasse de la demoiselle lui échappa des mains et le thé vain s'écraser au sol. Le majordome regarda les dépris avec épuisement a cette nouvelle corvée. Le Comte lui, ni fi pas attention et la regarda droit dans les yeux pour chuchoter "Si vous aviez peur de mourir maintenant ne vous inquiétez pas, ça n'arrivera pas. Ce serais un geste on ne peu plus stupide que de vous tuer dans cette hôtel." Il se redressa et retourna chercher son thé.

La fillette sous le choc été maintenant raide de peur. Et les larmes aux bords des yeux elle tenta une dernière approche "Si-si si je cris vous feriez comment? Hein? Vous seriez pris sur le fait d'avoir capturé un enfant."

Le Comte eut un léger rire et déclara sans même la regarder "Vous êtes une nègre. Je dirais juste que vous avez dupée mon majordome pour rentrer dans ma chambre et volé quelque babiole.". La vérité et les malheurs qu'apportait sa pauvre naissance, retomba sur ses épaules et la fit taire une fois pour toute. Astre voyant qu'elle allait lui obéir en profita pour la questionner sur ce qui l'intéressait vraiment "Vous savez pour qui les livreurs travails?"

"Non...Enfin... peut-être. Non enfaite non."

Le jeune homme se rapprocha, et s'accroupie pour être au niveau de ses yeux. "Toute piste est bonne à prendre." Il souffla.

La proximité soudaine la fit tressaillir, et bégayante elle répondit "J'ai juste entendu un nom étrange. Frétriche krichkot".

La confusion s'installa sur le visage du Comte. Peu sûr il répéta "Frétriche Krichkot?" La fillette hocha vivement la tête comme approbation. Tandis qu'il se tournais vers Sieglinde pour une aide quelconque, l'allemande ne fit que lui offrit un sourire moqueur.

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Au manoir Phantomhive la Maîtresse des lieux accompagnée de son frère avait à présent finit de dîner. Ils discutaient avec entrain dans le salon principal, profitant pleinement de la compagnie de chacun. Seulement, le Marquis du partir. Il se trouve, que lui aussi avait du travail. Elizabeth l'étreignit fort, le Marquis l'embrassa sur les deux joues, puis il partie au galop en directions de Londre.

La comtesse, une fois seul dans son manoir, ne savait plus trop quoi faire d'elle même. Soupirant de sa solitude, elle retourna d'un pas traînant dans le salon, seulement pour s'affaisser lourdement sur l'un des fauteuils. Elle repensa à une de ses broderies traînant dans le coins de sa chambre qui pourrait la maintenir occupée. Cependant, maintenant elle n'en avait pas vraiment envie.

C'est lors de moment comme ça qu'elle aimerait avoir un chien. La jeune femme avait plusieurs fois suppliée son époux pour en avoir un. Pourtant pas moyen de le faire dire oui. Il les avait autant en horreur que les chats, et proclamait que les chiens éprouvaient les même sentiment à son égard. Néanmoins, elle continua d'essayer de le persuader dans adopter un. Jusqu'au jour bien heureux, où il rentrais d'un petit voyage d'affaire avec en mains une cage contenant un couple de cacatoès. Elizabeth, voyant la nouvelle compagnie, ne p'eu contenir sont euphorie et embrassa son aimé sur la joue. Puis sans repenser à son geste qui avait enflammé les joues du Comte; elle emporta les oiseaux vers leur serre fleuri où une cage géante jonchait, mais n'avait jamais été utilisée.

À cette pensée la jeune femme se redressa. Ses oiseaux évidemment! Comment avait-elle pu les oublier. De plus, voilà qui la tiendrai occupée. Avec ceci à l'esprit, la comtesse se mit à courir à vive allure en direction de la serre. Une fois arrivée près de la cage les cacatoès commencèrent à l'appeler par son surnom "Lizzy! Lizzy!" Ils criaillaient.

Elizabeth répondit d'une voix chantante en ouvrant la cage "Voilà mes bébés! Maman arrive.". La porte ouverte les oiseaux se précipitèrent sur leurs maitresse. Elle tendit ses bras pour qu'ils s'y perchent, seulement le mâle choisis de se poser sur son épaule gauche et mordiller son oreille, tandis que la femelle, elle, respecta la demande de sa dame et s'installa sur son avant bras droit. Ce que la jeune femme fit remarquer d'un ton faussement offusqué "Monsieur White! Vous devriez prendre exemple sur votre conjointe. Voilà quelqu'un qui a reçu une grande éducation."

Bien que la comtesse ne pris pas vraiment à cœur cette constatation, les cacatoès eux le prirent. Et l'orgueil de la femelle en monta en flèche, donnant en plus un regard condescendant à son partenaire. Le mâle enragés s'apprêtait à attaquer, seulement Elizabeth lui offrir un baiser sur le bec suivie de cette phrase "Quoique, cela ne me dérange pas complètement." Et cette fois ce fus à monsieur white de donner un regard condescendant à sa femme. La femelle boudeuses, se mit à s'envoler loins de la serre à l'intérieur du manoir. Son mari l'aimant malgré leurs rivalités, la suivit pour la consoler. Puis, non loin derrière eux, leurs maîtresse riait.

Madame White survola les escaliers et les couloirs pour arriver en face du bureau de Astre. Elle fut fort désappointé lorsqu'elle toqua et que personne ne lui ouvrit. Bientôt son compagnon la rejoins pour frotter sa tête contre la sienne en signe d'excuse. Ce qu'elle accepta gracieusement avant de se plaindre à nouveau que la porte ne s'ouvrait pas. La comtesse arriva à leurs niveaux et afficha un regard triste voyant où les cacatoès attendaient de pouvoir entrée. Elle soupira et annonça "Malheureusement, il n'est pas là mes amis."

Les oiseaux se retournèrent vers elle pour répéter à l'unisson "Pas là?"

Sans cacher sa pêne elle répondit "Oui. En voyage d'affaire..."

Le couple s'échangèrent plusieurs regard avant de décider que se percher sur les épaules d'Elizabeth était la meilleure solution pour lui offrir un câlin de réconfort. Leurs plumes la chatouillant et le geste l'attendrissant elle se remit à rire. Lorsque tout à coup, le mâle eut une idée pour qu'elle ne perde plus son jolie sourire. Agrippant avec ses pates le haut d'une manche bouffante de la jeune femme, il la tira vers les escaliers s'exclamant "Piano, piano!"

Le visage de la comtesse s'illumina. "Mais, oui! Bien sûr, allons jouer du piano." Puis tapant dans ses mains et sautillant elle se dirigea vers le salon qui contenait le grand piano. Les oiseaux s'installèrent sur le pupitre et leurs maitresse les rejoins en s'installant sur le tabouret rembourré. "Alors, dites moi. Que voulez-vous m'entendre jouer?"

La femelle criaille "Valse sentimentale!"

"Tchaikovsky! Très bon choix, ma chère." Elizabeth s'apprêtait à commencer, mais monsieur white descendit d'une façon brute sur le clavier faisant raisonner les notes touchée dans la salle.

"Non, non!" Il s'exclama "Chopin!"

La comtesse invita le mâle à grimper sur son avant bras. "Allons, un gentleman laisse toujours la dame choisir ce qu'elle désire entendre." Il accepta l'aide de son propriétaire qui le reposa sur le pupitre. "Ne vous en faites pas. Nous jouerons n'importe quel morceaux de Chopin en suite."

Les mains délicates d'Elizabeth commencèrent doucement à caresser les touches du piano. Elle était heureuse que madame White ai choisie la valse sentimentale. Le début du morceau lui a toujours apportée une certaine mélancolie. Mais ce qu'elle préférait dans cette musique, c'est lorsque la mélodie s'emporte légèrement pour ensuite redescendre. Lui rappelant ce que l'amour peut causer. Des hauts et des bats. Une tristesse immense puis oubliée quant on voit l'être aimé.

Cela fait longtemps qu'elle n'a pas joué devant un publique. Avoir le couple White comme audience était un privilège. Cependant elle aurait voulut jouer pour son tendre époux. Après tout, elle n'a jouée qu'une seule fois devant Astre comme seul spectateur. Il lui avait souri gentiment, applaudit par politesse, puis était partit. Après tout il ne faisait que vérifier si la comtesse Phantomhive était apte à performer pour la reine d'Angleterre, un après midi où Elizabeth allait venir prendre le thé au palais.

Cliquant sur la dernière touche elle soupira. Une pensée hanté son esprit. Comme elle aimerais que ses sentiments lui soit rendue.

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Eh yo bitches what's up?
Voilà vous devrez vous contenter de ce chapitre médiocre pour le moment.
N'hésitez pas à laisser des commentaires ^^
Bise, bise. À la prochaine.