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Plus d'un mois c'était écoulé depuis le départ de Astre Phantomhive de son domaine. À présent au milieux d'octobre, le manoir était entouré des couleurs les plus vives de l'automne. Cependant les couleurs vermeilles de la nature non pas aidées à apporter de la chaleur. Un vent glacial enrobait l'Angleterre. Pourtant cela n'a pas réussi à contraindre la comtesse Phantomhive à rester près de sa cheminée. Elle à seulement enfilé une de ses toilettes de saison, puis est sortie.
La jeune femme se baladait dans ses jardins; les mains derrière sont dos et le regard dirigé vers ses chaussures, son esprit était absent du monde où son corps marchait. Encore une fois, elle ne pensait à rien en particulier. Sa promenade la mena à la balançoire que Finny lui avait installé. Elizabeth ci assis et commença à doucement ci balancer. Avec chaque élans donné, l'air froid venait frapper son visage. Mais à part lui donner du rouge aux joues, cela ne fit rien à la comtesse.
Puis la sortant de sa trance, des mains venaient recouvrir ses yeux. Une voix masculine allait déclarer quelque chose, mais elle n'en eu pas le temps. Par panique et reflex, Elizabeth avait attrapé l'homme par son bras droit. Puis, sans ménagement, le souleva au dessus de son épaule pour finalement le faire atterrir au sol; ce qui immobilisa l'inconnu pendant quelque instant.
Seulement, maintenant que son agresseur était devant elle, la jeune femme le reconnu tout de suite. Mettant ses mains devant ses lèvres pour tenter de cacher son air ébahi, elle s'ébaubi "Monsieur Connor!" . Puis sans attendre la comtesse se précipita à ses côtés pour l'aider à se relever "Oh mon dieux. Veuillez me pardonner. Je suis vraiment confuse..."
Refusant poliment l'aide d'Elizabeth, James se releva, se dépoussiéra et parla "Ne vous en faites pas. Je vais bien." Puis il prononça cette dernière phrase en ricanant "Je serai à présent que les surprises ne sont pas votre fort."
Tout en ramassant le haut de forme du nouveau venue elle répondit "Au non! J'adore les surprises! Seulement lorsqu'elle vienne de derrière, j'admets que j'ai tendance à les confondre avec une attaque." Puis elle lui tendis son chapeau.
L'américain le pris avec plaisir , et répliqua avec une voix basse "C'est fort dommage."
La jeune femme s'aperçut qu'il y avait un double sense, mais elle ne le compris pas. Donc pour seule réaction elle lui offrit un sourire; puis comme l'archéologue ne fit aucun geste pour continuer la conversation, la comtesse se permit de poser une question "Puis-je vous demander ce que vous faites dans mon domaine, monsieur?" Elle inspecta les alentours et rajouta "Seule?"
James eut un rire gêné avant de répondre "Eh bien, voyez-vous... Je devez traverser les terres des Phantomhive pour arriver à une certaine destination. Je me suis alors dit, que vous rendre visite serait de bon ton."
À cette déclaration Elizabeth sourie "Comme c'est aimable de votre part." Puis quittant James des yeux elle murmura le plus bas possible "Peu de personnes prennent le temps de venir me voir malgré leurs travails."
Ce à quoi il réagit ainsi "Veuillez m'excuser, je ne vous ai pas entendus. Puis-je oser, vous demander de vous répéter, Madame la Comtesse."
Retournant son regard vers l'homme en face d'elle, la jeune femme ce précipita à babiller "Oh! Pardonnez mon impolitesse. Je ne faisais que me parler à moi même." Tripotant ses mains pour passer ça gêne, elle proposa très vites si Monsieur Connor aurait le temps de prendre le thé en sa compagnie. Ce à quoi il répondit humblement qu'il en serait honoré.
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Le temps passe et c'est bientôt la fin de l'automne. L'archéologue rend visite au manoir Phantomhive presque tout les jours, déclarant que les affaires l'amenant dans le coins, il serait bien impolie de ne pas dire bonjour.
Au début ils ne prenaient que le thé ensemble. Mais bientôt, la compagnie de James devenant nécessaire à la solitude grandissante de la comtesse, elle l'invita à venir pour le dîner.
Bien que la beauté et la gentillesse de l'américain pouvez charmer n'importe qui; son inaptitude à pouvoir former de bonnes conversations pour une Dame du rang d'Elizabeth inquiétait grandement les serviteurs présent au manoir. Plusieurs fois le trio c'est demandé si il devrait en informer leur maître. Seulement Bard rappelait toujours que cela interférerai avec les affaires de la couronne et que de toute manière ils ne connaissaient pas l'emplacement de Astre en ce moment. Même si ils savaient tous, que si il y avait une vrais urgence, le majordome de la maison serait le premier à le savoir. Raison de plus pour ne pas prévenir leur maître.
Les serviteurs ont alors décidés qu'ils garderaient un œil sur ce cher James Connor. Des que ce dernier arrivait dans l'enceinte du manoir, Mey-rin ce plaçait assez loins pour l'avoir en cible parfaite pour ses armes; Bard cachais suffisamment sa présence pour pouvoir écouter au porte; et après le départ de l'homme Finny allait toujours vérifier les pièces où James c'était promené, vérifiant qu'il n'avait rien caché de suspect.
À compté d'aujourd'hui il n'y a que ceci à déclarer: La cible s'approche souvent beaucoup trop de la comtesse, ce qui lui a valut une balle dans l'épaule gauche, et un autre jour une balle dans la cuisse droite (Ses deux incidents on bien sûr été masqué par Bard déplorant qu'il avait vue des faisants, et que le jeune homme avait reçu des balles perdues. Car si Mey-rin avait dit cette excuse, sa maîtresse ne l'aurais jamais cru.).
L'archéologue a un rôle semblable à celui de confident auprès de la comtesse. Elle ne fait que lui parler de son amour pour le Comte et de ses inquiétudes. Quelque fois il lui raconte ses voyages au bout du monde, débordant de milles fantasy et rêve d'aventure; ce qui ne manque jamais d'émerveiller la jeune femme. Il est arrivé que la dame des lieux pleur devant lui. C'est alors qu'il essaye de la consoler de sa solitude, en franchissant bien souvent la ligne de convenance. Cependant, les serviteurs, voyant la peine sur le visage de leurs maîtresse, non ni le cœur ni la forces de lui enlever cette épaule réconfortante. Pourtant, Mey-rin reste aux aguets. Si il va plus loin qu'une simple accolade, elle préfère ce tenir prête.
À part cela, cette homme a tendance à oublier trop souvent ses affaires. Un coup c'est une montre, un coup une pince, puis une autre fois un mouchoir. Mais jamais quelque chose de dangereux. Mais un jour, Finny trouva un briquet après la visite de l'américain. On arrivait plus à le tenir en place, il était absolument paniqué. Mey-rin et Bard ont mit des jours avant de pouvoir le calmer, lui répétant qu'il imaginait des choses qui n'existaient pas. Le jardinier refusa de dormir pendant une semaine. Il voulait à tout prix rester près de la porte des appartements de la comtesse, au cas où une attaque surgirait de nul part.
Mais finalement, il ne c'était jamais rien passé.
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La nuit c'était abattu sur l'Angleterre. La lumière faible des lampadaires, ne faisait pas grand chose pour cacher l'obscurité oppressante de l'heure tardive. Cela accompagnait parfaitement la scène qui ce jouait dans un port clandestins au sud-est du pays.
La pluie pesante tombait et résonnait sur la cabine d'un petit bateau à vapeur. Dans cette même cabine, trois corps jonchaient sur le sol. Leurs sangs se vidant pour s'étaler sur la moquette.
Le Comte était là. Il venait de tuer Friedrich Christ-kot, et deux homme de main. La jeune fille à la peau sombre qui avait dénoncé l'homme, finissait de recracher son repas par le hublot du bateau, la scène trop sanglante pour son esprit. À ses côtés, le scientifique allemand lui caressais le dit pour essayer de la soulager.
Regardant avec pitié et dégoût la réaction des jeunes femmes, Astre cracha ses ordres à son majordome "Sébastian, fouille la cabine pour des notes concernant les transactions et la clientèle." Sur ceux, ne supportant pas ce spectacle pitoyable, il fit demi tour sur lui même et sortit.
Une fois dehors sous la pluie il respira. L'air pollué par la fumée des bateaux n'était pas des plus agréable. Mais elle fut largement diminué par l'inactivité du port et l'humidité que leur offrait cette pluie.
Il tira sur la chaîne de sa montre pour la sortir de sa veste. Les aiguilles pointaient pile sur le 1 latin. Et le temps fut confirmé lorsqu'au loin le Comte entendit les cloches d'une église retentir.
Ses yeux décoré de cernes profonde, balayèrent les dalles et planche du port. Ne voyant personne à l'horizon, il sortit un pistolet de l'intérieur de son manteau. Il l'ouvrit, prit trois balle d'une poche de son pantalon, et chargea son arme. En même temps qu'il eu finit, son majordome sortit de l'embarquement avec plusieurs papier en main. Il les tendit à son maître, et ce dernier les pris de sa main droite, lorsque l'autre rangeait son pistolet à l'arrière de son pantalon. Le jeune homme feuilletât la pile; beaucoup de nom de noble et d'établissement mal famé y apparus. Rien ne le troubla parmi ses fiches; jusqu'au moment où trois feuilles écrites en indie en sortir. Les sourcils d'Astre ce froncèrent, et il regarda Sébastian se tenant à ses côtés "Qu'est ce que c'est?"
"Un contrat mon seigneur." Il répondit humblement.
"Je me doute, je ne suis pas idiot! Qu'est-ce qui est écrit? L'indie est une des rares langue dont tu ne m'a pas assourdis les oreilles." Pour appuyer ses propos il redonna violemment le dossier au démon.
Le majordome, lui, ne se laissa pas affecter par les manières de son maître et suivis calmement "Pour résumer; disons que ces feuilles lie un certain Rani Amar à l'homme que vous venez d'assassiner."
Sans sourciller le Comte ordonna "Développe."
"Ce contrat stipule: que toute décision concernant la marchandise des enfants morts, sera une décision collectif, et seulement approuvable par Amar Rani et Christ-kot Friedrich. Et d'autre chose, mais pardonnez moi, mon indie est un peu rouillé. Voulez-vous contacter monsieur Soma pour plus d'informations?"
Détournant son regard de l'homme en noir, il déclara "Tu est capable d'assimiler de nombreuses choses, et pourtant l'intelligence te fait défaut."
Puis en se retournant et préparant son arme, il chuchota "Ça en est presque stupéfiant." Après cela il fit quelque pas vers le bateau où ce trouvait Sieglinde et la demoiselle à la peau chocolat. Il ouvrit la porte en métal. Le son des visses rouillées et usées par le temps se fit entendre. Ensuite tout ce passa très vite.
La porte ouverte, il pointa son pistolet vers la fillette. Sullivan voyant ce qui allait ce passer, essaya de protéger l'enfant à ses côtés. Mais Astre était trop bon tireur. La balle arriva en plein milieu du front de la demoiselle, son sang giclant sur le visage du scientifique.
Sieglinde regarda horrifié les yeux de l'enfant morte dans ses bras. La dernier chose qui si reflétait était la terreur et le visage stoïque de son meurtrié.
L'allemande, le visage empreint de haine, se retourna vers le Comte pour lui crier les larmes aux yeux "Ce n'était qu'une enfant!"
Impassible il répondit "Des milliers de gens meurt tout les jours. Un de plus ou un de moins." Puis sans regardé en arrière partie.
Mais Sieglinde n'en avait pas fini. Reprenant ces béquilles elle le suivit "Mais pour qui te prends-tu?! Elle n'avait rien fait! Elle était juste au mauvaise endroit au mauvais moment! C'était une victime! Nous aurions pu l'aider!"
Continuant ça marche le Comte répondit "Vous cherchez à comprendre ce que vous savez déjà. Elle en savait trop. Qu'elle soit innocente ou pas, cela met égal."
Sullivan essaya de l'atteindre, mais les pas rapide du jeune homme était impossible à égaler pour une faible fille avec des béquilles. La précipitation la fit trébucher, mais heureusement pour elle Sébastian la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol. Mais voyant que son maître ne ralentissait pas malgré cet incident, il décida de porter la demoiselle.
À cette allure, le groupe sortit vite du port clandestins, et récupérèrent par la même occasion Snake qui tout ce temps en surveillait l'entrée.
Sortit des murs du crime, l'allemande ne pouvait plus ce permettre de parler aussi fort, néanmoins la rage de ces sentiments de faiblit pas " Tu est stupide! Tu n'avais qu'à la garder à tes côtés! Elle aurait pu devenir une servante ou, je ne sais pas, une dame de compagnie pour ta femme!"
Astre rit bas. "Une dame de compagnie? Connaissant Elizabeth elle aurait évidemment accepté. Sauf que comme vous l'avez dit, c'est ma femme, donc je suis son mari et protecteur. Et il est hors de question, que je lui inflige à passer ses journées avec le premier nègre trouvé dans la rue!" Il repris son souffle. "Ensuite; vous avez bien parlé de faire d'elle un serviteur n'est-ce pas?" Il la regarda "Au fil du temps, je me suis accoutumé à un seul talent requis, pour sélectionner mes serviteurs. Ils doivent savoir et pouvoir tuer n'importe qui à n'importe quel moment et de sang froid." Les yeux du Comte retournèrent sur la route "Cette gamine n'aurait même pas pu couper du pain avec un couteau."
Le visage de Sieglinde se contracta encore plus dans la colère, et en même temps que ses sourcils se fronçait, ses points se resserrait sur le manteau du majordome. "Si je t'avais à portée de main, je t'aurais frappé!"
"Dommage, vos bras son trop petit." Il répliqua.
Puis elle déclara "Et moi alors! Je ne sais n'y ne peu tuer quelqu'un. Et pourtant je suis encore en vie."
"Vous êtes intelligente Sullivan, mais la colère vous rends illogique." Il venait d'atteindre sa voiture. Snake ouvrit la porte. "Vous êtes là parce que sa majesté la reine le veux. De plus, Wolfgang, que je sais non loin de là, n'hésiterait pas à m'attaquer si je m'en prenais à vous."
Abasourdi le scientifique demanda "Comment le sais-tu!"
Sans perdre son calme Astre parla "Je sais que tu n'est pas vraiment mon "acolyte" pour cette mission. Je sais également que la lettre que sa majesté vous a envoyé n'a pas le même contenu que la mienne. Et que comme j'ai fini ma mission, nos route ce sépare demain." Il entra dans la calèche tandis que Sébastian aidait la demoiselle à s'installer.
Le majordome parue lui même choqué, mais pour une autre raison "Nous ne nous dirigeons pas vers l'Inde, mon seigneur?"
"Non. Le nom sur cette feuille est suffisant. Elle enverra quelqu'un d'autre. Puis si elle ne me la pas ordonné je ne vois pas ce que j'irai faire en Inde." Il répondit avec dédain.
Se repliant gracieusement de la cabine, le majordome souri "Bien, mon seigneur." Puis il ferma la porte.
Sieglinde se tourna de nouveau vers Astre "Tu as envoyé Sébastian m'espionner. N'est-ce pas?"
En lui adressant un sourire semblable à celui que le démon avait fais tantôt, le Comte répliqua "Évidemment, je ne suis pas inhumains."
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Et voilà ce sera tout pour cette fois.
Désolée pour l'attente, et merci de lire.
N'hésitez pas à laisser un commentaire qu'il soit positif ou négatif, cela fait plaisir et encourage. Biz biz.
