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La nuit était tombée depuis plusieurs heures sur l'Angleterre. Le comte Phantomhive n'était pas sortit de son bureau depuis qu'il avait laissé Elizabeth en présence de l'archéologue. Bien sûr Sebastian lui avait apporté tout ses repas. La comtesse comprenait que son époux voulait se défaire de toute distractions pour rattraper son retard sur ses travaux, mais elle guettait à ce qu'il ne s'évanouis pas d'inanition.

Finalement, après une énième signature pour la compagnie Fantom, il se décida à quitter son office. Des cernes décorant son visage Astre se dirigeait vers ses quartiers. Sur le chemin, il profita de sa marche pour enlever sa redingote et détacher sa cravate. Puis une fois devant sa chambre, pensant que sa femme dormait, le jeune homme tourna la poignée le plus doucement possible. L'espace créé en poussant la porte, lui permit de voir que les lampes de chevets était encore allumées. La comtesse ayant pour habitude de dormir dans le noir, il en déduit qu'elle était réveillée. Il entra donc avec aisance. Seulement il s'arrêta sur ses pas lorsqu'il vue que Elizabeth, installée avec un livre sur leur lit, était en train de ce repaître de chocolat.

Voyant son mari la regarder d'un air dépité, la jeune femme éloigna lentement la sucrerie de sa bouche, pris la boîte de bonbon trainant sur les draps et lui tendit "Tu en veux?"

Le comte soupira, leva les yeux au ciel, puis se détourna de son épouse en fermant la porte. Il s'avança dans la pièce relativement sombre, puis se dirigea vers un canapé. Il y jeta sa redingote avant de s'y affaler lourdement lui même.

Pendant quelque seconde le silence régna. Légèrement gênée, madame Phantomhive referma délicatement la boîte de chocolat et la rangea dans le tiroir de sa table de nuit. Elle dépoussiéra la literie, puis ne sachant trop quoi faire, elle joignit ses mains sur les draps moelleux. "Veux-tu que je fasse appeler Sebastian?"

Sa tête renversée en arrière et les yeux fermés il dit platement "Non."

"As-tu besoin de mon aide?"

Sans bouger et avec un sourire narquois il rétorqua "Tu veux me déshabiller?"

Rougissant légèrement, Elizabeth répondit timidement "Bien... Si c'est cela que tu désires..."

Ne s'attendant pas une telle réaction, Astre releva tout de suite son regard vers la comtesse. "Je plaisantais."

Le visage de la jeune femme s'embrasa de honte. Mangée par l'embarras, elle se retrouva obligée de se détourner de son mari.

Le maitre des lieux se racla la gorge, "Cela n'était pas l'une de mes meilleurs taquinerie, j'en convient. Je m'excuse... C'est juste... tu sais... Durant mon voyage avec Sullivan, elle a du me transmettre son mauvais humour." il finit avec un rire gêné et une forte rougeur aux joues

"Oui, probablement." Elle acquiesça sans savoir ce qu'il avait dit tant la préoccupation de ce qu'elle avait crue comprendre la noyait.

Le comte essaya à nouveau d'enlever la gêne de sa gorge puis se leva, "Bien... Je vais me changer." et il se précipita dans son dressing.

Une fois seule, Elizabeth jeta un coup d'oeil là où son époux été partit, avant de se laisser tombée lourdement sur le matelas, puis enfoncer son visage dans son oreiller et gémir. Elle se sentait tellement embarrassée en ce moment. La jeune femme savait qu'elle n'avait commit aucun pêché. Après tout, ils étaient mariés. Ce genre d'évènement devrait être normale. Seulement connaissant le profond dégout que Astre entretenait à l'égard des relations avec un touché charnel... Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait été idiote de demander à l'aider.

La comtesse continua à se morfondre jusqu'à ce qu'elle entende le cliquetis de la porte du dressing. Précipitamment elle se redressa et pris la tasse reposant sur sa table de nuit. Bien que ses joues furent toujours illuminées de rose, elle adressa un regard accompagné d'un sourire à son mari.

Le maitre des lieux viens s'installer au coté de sa femme. Il resta lui même assis dans les couvertures, toujours gêné par l'incident précédent. Voyant que son épouse buvait quelque chose, il eut le réflexe de se retourner pour chercher sa propre tasse. Mais bien sûr, sans surprise il n'y avait rien qui reposait sur sa table de chevet.

Elizabeth le remarquant demanda "Veux-tu que j'en fasse commander une?"

Se remettant correctement il répondit "Non. Non ce n'est pas la peine." un silence quelque peu pesant s'en suit. Astre se concentrait sur la housse du drap et donnait de temps à autre une oeillade vers sa compagne. Puis à force de faire des vas et viens entre lui et elle, il remarqua que le livre que sa femme lisez plutôt était entre eu. Donc, en se raclant la gorge pour la énième fois ce soir là, il tenta d'alléger l'air "Que lisais-tu?"

"Oh, seulement un recueil de poésie. Au début j'essayais à nouveau de lire Tess d'Uberville, mais il n'y à rien à faire je trouve cela absolument répugnant. Je ne peux me persuader de le lire jusqu'au bout."

Un sourire se dessina sur le visage du comte. "Je t'ai déjà dit que tu n'étais pas obligée de le lire."

"Oui, mais lorsque je prend le thé avec quelque de mes amies; les auteurs tel que Monsieur Hardy sont toujours discutés. J'en ai assez de passer pour une illettrée à leurs yeux; surtout que mon comportement reflète le tient. Je ne veux pas te porter préjudice." déclara t'elle hardiment.

"Pourtant tes amies doivent détester cet auteur, non? Ce n'est pas vraiment de la lecture pour femme."

"Evidemment qu'elles le méprise! Enfin pas toutes."

"Alors pourquoi en faire le sujet de vos conversations?"

Avec un sourire en coin Elizabeth se tourna vers lui "Eh bien, cela nous changes de critiquer nos maris. Et nous évites également de ternir vos réputations en en racontant plus qu'il ne faudrait."

Astre lui offrit le même regard "Dans ce cas, tout les gentils hommes d'Angleterre vous sont éternellement reconnaissant de lire de la mauvaise littérature."

Elle rie légèrement à sa remarque puis continua de siroter le contenue de sa tasse.

Content de la voir rire de ses soins; le comte se dit que malgré la fatigue il ne serait pas désagréable de continuer à parler encore un peu. "Que bois-tu?"

Les coins de ses lèvres toujours dirigées vers le haut, la jeune femme répondit gaiement "Des reste du lait chaud au miel que j'ai fait avec monsieur Connor."

Les yeux du maitre des lieux s'assombrirent. Tout le bonheur qu'il venait d'accumuler, avec cette simple phrase, s'évapora. "Oh... charmant."

La comtesse constata l'air rigide brutale de son mari. Elle avait des soupçons que l'apparition soudaine de James l'ait contrarié. Cependant, ne voulant pas qu'il aille se coucher ainsi; cette fois ce fut son tour d'essayer d'alimenter leur conversation. "Je pense mettre grandement améliorée. Bientôt je t'en servirait à nouveau. Tu verras, il sera même meilleur que celui de Tanaka ou Sebastian... D'ailleur-"

"Mmh. Formidable. Maintenant tu m'excusera, je suis fatigué." Astre la coupa rudement. S'en suis, il s'allongea de façon agressive son dos dirigé vers elle, puis remonta la couverture jusqu'à ses joues. "Bonne nuit."

Elizabeth se vit devenir inquiète. Elle savait qu'ainsi, son époux ne pourrait s'endormir. De plus, elle détestait se coucher alors que leurs esprits étaient préoccupés.

Comme son approche pour changer de sujet avait été étouffée, la jeune femme se dit de directement s'attaquer au problème. Mais est-ce que aller directement à la plaie serait efficace? Ne se refermerait-il pas encore plus sur lui même? Peut-être qu'elle pourrait lui faire dévoiler ses soucis indirectement? Par conséquent, elle décida qu'il serait plus délicat de parler de chose lié très légèrement à son ami.

La comtesse s'allongea à moitié, et resta appuyé sur son bras gauche. Ses yeux était vers celui qu'elle aimait "Je me rappel que tu n'étais pas favorable à l'idée que je te prépare ta boisson avant. Si cela t'est vraiment insupportable, je peux m'abstenir de t'en servir."

Sans se tourner vers elle, le comte eut un rire sec et court. "Excellent cela en fera plus pour Monsieur Connor."

Elle ne s'attendait clairement pas à se qu'il attrape l'hameçon aussi vite. Ce n'était dans les habitudes de Astre de ne point analyser toutes les significations possible d'une phrase. Cependant, au mépris du fait que ce devait être une conversation sérieuse. Elizabeth ne pu s'empêcher de rire à la réaction de son mari.

Vexé qu'elle ose se moquer de lui, le jeune homme tourna son regard vers elle "Quoi?" proclama t'il sèchement. Il se voulu sévère, malheureusement ceci ne marcha pas. Son épouse se laissa tomber sur le dos et continua de rire encore plus fort. Cette action l'offensa de surcroît. Il enleva alors les draps qui obstruait sa vision et s'assit "J'ai dit; Quoi?"

La comtesse essaya de se calmer en posant ses mains au dessus de ses lèvres. Puis entre deux hoquets réussit à dire "C'est juste... Je ne t'imaginai pas si mignon lorsque tu étais jaloux."

La bouche béante et les joues rouges, Astre s'offusqua "Je ne suis certainement pas jaloux!"

Cette protestation accompagné de son expression, entraina à nouveau la jeune femme dans une crise de fou rire. Les poings serrés et le visage enflammé, le comte attendit quelque seconde qu'elle se calme.

Selon lui, le temps fut long, mais il viens. Donc lorsque Elizabeth eût arrêtée de s'esclaffer, et qu'elle dévia finalement son regard vers lui, il parla. Enfin c'est ce qu'il avait prévu. Cependant lorsqu'il vu son sourire éclatant et ses yeux brillant d'amour à son égard, il n'avait plus rien à dire. Néanmoins, son orgueil refusait qu'il ne réponde rien. Pourtant cela ne l'aida point. A la place de simplement se taire, cela le fit bégayer pendant 30 bonnes secondes. Et comme Astre remarqua que son comportement démarrait un nouvel éclat chez son épouse. Il préféra s'enterrer dans ses couvertures, la figure bouillonnante d'embarras.

Mais encore une fois, les gloussement de sa femme n'en sont devenus que plus fort. N'ayant vraiment pas le courage de la regarder à nouveau, le comte pris son oreiller et s'enfouit en dessous. Une telle action le rendis plus sourd, mais n'atténua pas les rires de la comtesse, loin de là.

Etant d'aussi bonne humeur, cela mit Elizabeth dans une tendance joueuse. Arrêtant de rire momentanément, elle arriva à glisser sa tête sous l'oreiller de son mari "Mon cher époux, ai-je le droit à une place dans votre nouvelle demeure?"

Fermement, il bloqua l'entrée où elle avait réussi à se faufiler, l'éjectant ainsi de sa "cachette" improvisée. Puis sa voix étouffer par son coussin, il ajouta "Je ne me connais aucune épouse telle que vous. Pour vous moquer d'un homme tel que moi, vous devez être une dame de bien basse naissance."

Sachant qu'il ne pensait rien de ce qu'il venait de déclarer. La jeune femme pris elle même son oreiller, se plaça le plus près possible de celui qu'elle aimait, et s'enterra elle aussi sous son coussin. Puis en soulevant le côté gauche de ce dernier, elle dit "Ainsi mon seigneur, me permettez-vous de vous inviter dans mon humble chaumière? Je ne voudrai rester fâchée avec une personne aussi mignonne que vous. Je crois bien que j'en mourrai."

"Eh bien, mourrez en."

Faisant semblant d'être offusquée, Elizabeth s'exclama "Mais voyons mon seigneur! Je vous ai préparé les mets les plus délicieux, accompagnée des vins les plus exquis. J'ai même fais des bouquets de fleurs pour embaumer ma modeste maison d'un parfum qui vous conviendrait."

Sa honte précédente commençant à passer. Le comte roula des yeux, puis haussa le côté droit de son oreiller. Astre, ses joues n'ayant pas quittée leurs couleurs rouges, la regardait d'un air blasé. Mais voyant qu'elle portait toujours son sourire éclatant il souffla, abandonna son coussin, et viens se mettre plus près de son épouse.

Toute heureuse, la comtesse se décala légèrement, puis posa doucement l'oreiller sur leurs deux têtes. "Alors mon seigneur? Qu'en pensez-vous?"

"Je ne vois aucune fleur, ni vin, ni nourriture."

"Oh, il ce pourrait que je vous ai légèrement menti."

"Mmf. Pauvre et menteuse. Je suis étonné que vous soyez encore en vie."

"Pardonnez moi mon seigneur. Je vous en supplie!"

Le jeune homme leva les yeux au ciel une fois de plus.

Cela fit ricaner sa dame "Je vous en prie. Je ferai n'importe quoi! On m'a rapporté que vous n'aviez point d'épouse. Je me ferai un plaisir de prendre cette place si cela pouvait vous aider."

Platement il répondit "Ah, mais ce n'est pas que je n'ai point de compagne. C'est qu'elle nous à quittée. Et je lui serrait éternellement fidèle même dans la mort. Donc comprenez que je ne puisse accepter votre requête."

Faignant la tristesse elle continua "Toutes mes condoléances mon seigneur. Pui-je vous demander ce qu'il c'est passé pour que votre cher et tendre disparaisse de l'autre côté?"

Astre mit un certain temps à rétorquer "C'était un incident tragique croyez moi. Une nuit comme celle-ci, elle devient folle. Elle se mit à m'accuser à propos de chose que je n'eût jamais ressenti, puis soudainement en rit aux éclats. Ne pouvant plus s'arrêter de rire, elle s'essouffla. Et juste ainsi, le linceul recouvra son corps."

"Voila une fin bien triste pour une personne qui semblait si charmante. J'ai presque l'impression de me voir en elle."

Puis doucement, pour la première fois que le regard du comte alternaient entre les yeux et les lèvre d'Elizabeth, il murmura le plus bas possible "Oui, vous lui ressemblez grandement."

Elle ne savait pourquoi, mais son souffle c'était coupée. Pendant un moment il n'y avait rien autour d'eux. Leurs sens étaient toujours présent. Mais ils était tellement concentrés sur l'autre que c'est à peine si ils pouvaient distinguer la lumière de la lampe de chevet.

Puis les yeux de Astre se voilant soudainement d'horreur, il s'éloigna vivement de son corps comme si il avait été brulé.

Un air légèrement triste recouvrant son visage il dit sans la regarder "Je suis extrêmement fatigué. J'aimerais me reposer." Et reposant sa tête sur son oreiller, il s'installa le dos en direction de son épouse pour dormir."

Avec le même air décorant son regard elle dit "Oui. Je comprend." par la suite elle se pencha vers sa table de nuit, éteignis la lumière, puis se coucha. "Bonne nuit." elle soupira.

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Hey! Ce sera tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir lu et de me soutenir. Cela me fait vraiment plaisir.

TRUC BONUS: dont tout le monde ce fiche, mais je voulais le partager. ATT: spoil pour Tess d'Uberville

-Actuellement, Elizabeth n'a jamais continué Tess d'Uberville après que le personnage principal se soit fais violer. La première fois qu'elle la lue elle ne pouvait pas lire après la mort du cheval. Puis maintenant elle à du mal à le lire des que Alec apparait tant elle ne peux le supporter.

-OCiel ne supporte pas non plus ce livre. Bien qu'il le trouve bien écrit dans sa prose, il le trouve mal écrit dans son histoire. Le fait que Angel en veux à Tess parce qu'elle n'est plus vierge PARCE QU'ELLE C'EST FAITE VIOLER ai absolument révoltant pour lui (je pense que vous vous doutez pourquoi.)

-Il ne supporte pas Hardy également. Outre sa "mauvaise littérature", il n'est pas d'accord avec ses idées. Thomas Hardy pense que l'être humain s'éloigne trop de la nature avec les nouvelles machines. Or nous savons que OCiel est un homme de son temps et qu'il fait partit de ceux qui pense que la technologie c'est l'avenir. De plus il trouve ça hypocrite d'un Homme qui croit peu en dieu. Car les "retours à la nature" à cette époque était des gens qui pensaient s'éloigner trop de ce que dieu attendait. OCiel ne voit donc pas la logique dans cette homme. (de plus, ce n'est pas qu'il ne croit pas que dieu existe. C'est juste qu'il pense qu'il ne peu rien faire, et donc n'a pas fois en lui. Je pense que pour quelqu'un qui a fait un pacte avec un démon il est normale de croire en l'existence de tout, mais de les remettre en question.)