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Elizabeth venait d'entrer dans le bureau de son marie. Elle allait s'asseoir, cependant le comte rentra à vive allure et se précipita vers elle. La jeune femme soucieuse en voyant le regard de son époux s'apprêtait à s'excuser. Mais une fois de plus il la coupa dans son action. Astre lui attrapa brusquement le menton puis la força à ouvrir la bouche.

"Souffle." il exigea.

Trop perturbée pour voir ce qui se déroulait, elle lui obéit.

"Cela ne m'a pas l'air empoisonné." le jeune homme déclara. "Sebastian!"

Le majordome compris ce qu'on voulait de lui, et répéta les gestes de son maitre mais avec plus de délicatesse. "Aucun poison, mon seigneur." puis il lâcha doucement le visage de la comtesse.

"Bien. Pars!" Astre ordonna au démon avec un geste dédaigneux de la tête.

Lorsque le couple Phantomhive fût enfin seule, accompagné d'un soupir de soulagement le comte s'affala sur son fauteuil.

Elizabeth ne comprenait pas ce qu'il ce passait. Avez t-on cherché à l'empoisonner? Elle y réfléchis pendant un moment. Mais elle ne pense vraiment pas que l'intoxiquer dans l'enceinte de son manoir en pleine journée, soit une idée qui ai pu traverser l'esprit de quelqu'un. Ce serait une tentative venant d'un cerveau bien bas.

La jeune femme retourna son regard vers le comte. Il la dévisageait d'un oeil couvert de rage. La comtesse déglutit en prévision de la tempête à venir.

"Je t'avais dit de ne pas leurs parler." Il commença sans lever le ton.

"Je sais... J'avais juste oubliée..."

"Oublié? Oublié quoi? Que plus d'une centaine d'Homme veulent ma mort, et que certains sont probablement parmi eux!"

"Non! J'ai oubliée qu'ils se trouvaient ici aujourd'hui."

"Comment? Comment as-tu pu oublier! Les serviteurs ce promènent d'une pièce à une autre pour les prévenir si ils sont reçus ou non! La cloche sonne sans arrêt! Ils fument tellement qu'en passant devant le salon tu peux toi même fumer!"

"Tu exagères." murmura la comtesse.

A cette remarque, le jeune homme se leva promptement en frappant ses paumes contre son bureau "J'exagère! Tu aurais pu être empoisonnée!"

"Oh je t'en pris! Qui essayerait de me tuer de façon aussi évidente avec autant de témoins autour!"

"Es-tu idiote! Réfléchis un peu! Le poison ne t'est pas forcément destiné! Et surtout, sache que celui qui te donne la mort n'est souvent jamais celui qui la veut. On aurait utilisé de sa proximité avec moi, comme on peux user de ta naïveté!"

D'un air renfrogné elle lui répondit "Eh bien, je m'excuse!"

"Tu n'en as pas vraiment l'air."

"Oh pardonnez moi, Mon seigneur mon marie le compte Phantomhive. Je crains d'être bien trop idiote et naïve pour savoir à quoi ressemble des excuses digne de votre personne." puis Elizabeth renforça ses paroles par une révérence extrêmement exagérée.

Astre ris de façon sèche et suivis "Que ce passe t-il, Madame ma femme la comtesse Phantomhive? Vous semblez tout oublier! Est-ce l'activité de broderie ou de simplement ne rien faire qui aurait été trop éreintante et compliquée pour vous?"

"Rassurez-vous. Je métrise ses deux occupations avec adresse. Seulement je ne serais en dire autant pour vous!"

"Oh! Préféreriez-vous que nous vivions à la rue? Ainsi nous pourrions nous prélasser tout les deux sur un morceau de lin abimés sous la pluie et le vent glacial!"

"Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit!"

"Pourtant, si je ne m'abuse, tu m'as encore reproché de travailler!"

"Je ne te reproche pas de travailler! Je te reproche de ne pas te reposer! Mais je ne peux t'en vouloir car je sais que c'est de ma faute!" avant qu'elle ne le remarque les larmes étaient de retour. La jeune femme était rouge de colère, de chagrin et de honte. Ne voulant s'humilier plus longtemps auprès de celui qu'elle aimait, elle agrippa ses jupes et courus vers leurs chambre.

A l'apparition des pleurs d'Elizabeth, le coeur du comte s'alourdi. Puis lorsqu'il entendit qu'elle se blâmait pour ses actions, la confusion l'empara. Il faisait toujours en sorte que ses actes ne conduise à elle. Alors pourquoi pleurait-elle?

Il n'est pas aussi rapide qu'elle, mais il chassa tout de même après son épouse. Astre appela plusieurs fois son prénom, cependant elle ne dénia même pas se retourner.

La comtesse claqua la porte derrière elle puis ferma à clé. Peu de temps après son mari arriva, et ne pouvant forcer l'accès, il tambourina sur le bois qui les séparaient. "Ouvre la porte Elizabeth." pas de réponse "S'il te plaît." toujours rien "Je ne suis plus en colère contre toi."

N'entendant aucune réaction, il pris une minute pour reprendre sa respiration et se remémorer les paroles de sa femme.

Puis il recommença calmement "Que veut tu dire par ta faute? Depuis quand les actions d'une personne sont à reprocher à une autre?"

"Tu ne me fais pas confiance." il l'entendit bafouiller.

"C'est faux. De plus ça n'a rien à voir avec ce que je fais de mes journées."

"Comme je suis une idiote tu ne me fais pas confiance. Et comme tu ne me fais pas confiance, pour toi mes recommandations non aucun sens."

Le jeune homme souffla. "Lorsque j'ai dit que tu était une idiote je ne le pensais pas. C'était sous le coup de la colère. Je suis désolé."

"Que tu le penses ou pas ça ne change rien. Je suis une idiote. Je ne sais pas m'occuper de toi ni te rendre heureux. Je suis incapable de t'épauler convenablement. C'est normal que tu ne me fasse pas confiance." elle déclara entre ses sanglots.

"Je t'ai déjà dit que c'était faux. Je te fais confiance."

"Alors pourquoi tu ne m'écoute jamais?!"

Il répondit d'un ton hésitant "Parce que je pense avoir raison..."

D'un rire sans joie elle réplica "Entre autre parce que tu es orgueilleux et borné."

Astre était offusqué par cette description mais il décida de jouer légèrement dans son sens. "Si tu veux."

"Pas, si je veux! Tu l'ais!"

"D'accord, d'accord! Ca va..." puis il suivi en murmurant "Tu n'as pas honte d'accuser ton marie d'un tel pêché..."

"Parce-que c'est ma faute peut-être?! Ont pourra dire que je suis une mauvaise épouse, mais sûrement pas que je suis responsable de ton orgueil. Dieu sais que j'ai essayée de t'en guérir!"

"Eh bien parfait! Mon orgueil pour accompagner ta bêtise! Quel charmant couple nous faisons..."

"Je ne suis pas une idiote!"

"I seconde tu disais le contraire!"

"Je peux le dire, mais pas les autres!"

Un silence tomba entre les deux partit. Elizabeth qui s'était depuis longtemps assise au pied de la porte fut bientôt rejoins par son époux qui en fit de même de l'autre côté.

"Tes paroles manque cruellement de sens..." le comte chuchota.

"C'est pour aller avec ton attitude bornée."

"Ah! Ne ment pas, nous sommes tout les deux bornés. Les balivernes que tu débites sont célibataires."

"Certes, mais leurs parent sont ta personne!"

"Tu me vois heureux de savoir que nous ayons un enfant, mais comment avons nous faits? Si mes actions ne son pas dictées par les tiennes, il en est de même pour ton compte."

"Eh bien, je suis ta femme. Je suis alors ta propriété et sous ta tutelle. Mes actions reflètent les tiennes. Par conséquent tu es aussi coupable de ma bêtise que moi."

"Il y a quelque seconde tu étais la raison de tout les maux sur terre et maintenant c'est moi!"

"Disons que je suis la raisons de ton malheur et que tu es la raison du miens..."

"Sublime. J'ai entendu dire que c'est comme ça qu'un couple fonctionnait. Notre mariage ne crains donc rien!"

"Oh je n'en suis pas sûr. Ma naïveté pourrait nous mener à notre perte."

Astre soupira. "Il serait peut-être temps d'arrêter de nous montrer aussi bornés. Nous ne faisons que tourner en rond."

"Au moins nous nous promenons ensemble..."

Les larmes de la comtesse c'était arrêtées. Seulement à travers le bois, son époux l'entendit renifler. "Tu as un mouchoir? Ouvre moi pour que je puisse t'en donner un."

Il discerna le bruit du mouvement de ses vêtements, l'alertant de son mouvement. Le jeune homme se releva à son tour, puis attendit le déclique de la serrure.

Une fois la porte ouverte les deux partit se regardèrent légèrement gênés.

Le comte se racla la gorge "J'ai menti, je n'ai pas de mouchoir."

Elizabeth copia son action. "Je me suis également joué de toi. Je n'ai pas parlé, et ouvert la porte." elle sorti deux tissus brodés de ses poches "Alors que j'avais des mouchoirs."

Son époux constata que l'une des deux petites étoffes n'avait pas leurs initial. Il lui donna un oeil jugeur "Ce n'est pas à nous, n'est-ce pas?"

"Non, il est à un de tes amis en bas."

A peine eut-elle le temps de terminer sa phrase, que Astre lui avait arraché le tissus des mains et jeté sur le côté. "Je n'ai pas d'ami."

En lançant une oeillade dépité vers le mouchoir, la comtesse parla "Tu en aurais probablement plus si tu ne maltraitais pas les affaires des autres."

Le jeune homme soupira à nouveau "Peu importe. Pourquoi m'avoir ouvert si tu n'avais pas besoin d'étoffe pour essuyer tes larmes?"

Croisant ses bras derrière son dos et dirigeant ses pupilles vers le plafond, elle réplica "Peut-être avait-je des intentions cachée."

"Je me doute. C'est pour cela que je demande."

"Bien, je ne sais pas pourquoi je devrait répondre! Après tout tu m'as mentit aussi. Eventuellement, si tu me dis ta raison, je serai tentée de raconter la mienne."

Le comte leva les yeux au ciel. Néanmoins il toussa puis s'exécuta. "Ma raison est simple. Avoir vue des larmes couler de tes yeux par ma faute a châtier mon âme plus talentueusement que n'importe quel bourreau. Seulement, te savoir accablée mais hors de ma portée est trop tortueux. Ainsi, par pure égoïsme, mon coeur préfère souffrir en regardant tes pleurs exposer mes crimes."

Face à une si belle déclaration les joues d'Elizabeth se soupoudrèrent de rouge. "Evoquer la simplicité et ne point la respecter dans tes phrases suivante est un pléonasme..."

"Je pensais que pour une fois je ferais l'effort de te combler de belle parole."

"Ce n'était alors que des flatteries?"

"Oui et non. J'aurai pu me contenter de dire que je désirai voir ton visage. Mais cela n'aurai pas reflété la moitié de mes sentiments."

"Vous connaissez donc la sensibilité et les nuances des sentiments tout à coup. Une raison spécial?"

"Et je vois que vous essayez de vous éloigner de votre promesse. Une raison spécial?"

"Quelle promesse? Je ne m'en souvient d'aucune."

Voyant qu'elle jouait, avec un sourire en coin et les bras croisés Astre s'appuya contre le cadre de porte. "Quelque chose dans les lignes de "Je vous raconterez ma raison.""

"En effet. Cependant, je crains me souvenir avoir dis que je serai "tentée". Donc ce n'était pas une promesse jusqu'à preuve du contraire."

"Vraiment!" il se rapprocha de deux pas d'elle, et la jeune femme en fit de même mais en arrière. Le comte profita de l'espace créé pour refermer la porte. "Je ne savais pas que manipuler les honnêtes gens faisait partit de vos passions Madame Phantomhive." il avança dans la pièce vers son épouse. Une fois de plus elle recula. Le jeune homme entreprit alors de commencer à former un cercle en marchant. Sans surprise elle mima son acte comme si elle était son reflet.

"Manipuler? M'accuser de telle sottise et autant cohérant qu'affirmer que vous êtes honnête. Cela n'a aucun sens, et n'est que baliverne."

"Vous me blessez grandement Madame." il renforça ses mots en posant sa main gauche sur son coeur. "Mais, êtes-vous sûr de ne pas vouloir m'avouer la justification de vos action maintenant?" remarquant que Elizabeth était placée devant leurs lit il s'arrêta puis fit un pas vers elle. Cette fois elle le suivit et avança aussi. Mais cela ne le gênait pas. En contre partie, il la poussa à peine du bout des doigts. Prise dans leurs mise en scène, la comtesse agit comme si il avait appliqué une pression décente et recula. Seulement n'ayant pas vue leurs baldaquin derrière elle, l'arrière de ses genoux se cognèrent sur le matelas et elle finit en position assise.

Cela la surprit, mais elle ce reprit vite "Pourquoi maintenant? Ce passerait-il quelque chose autrement? Tenteriez-vous de me menacer?" la jeune femme questionna d'un ton faussement offusqué.

A présent avec moins de chemin pour s'enfuir, Astre profita de la situation d'Elizabeth pour poser son pied gauche sur la literie et retirer avec sa main droite le pistolet qui se trouvait à l'arrière de sa ceinture. Puis en se penchant vers son visage il toucha légèrement le menton de son épouse avec son arme "Peut-être. J'ai certaines méthodes pour vous faires parler. Mais j'ai peur qu'elle soit un peu trop rude pour votre corps."

La comtesse savait qu'il n'avait rien en tête lorsqu'il a formulé cette phrase. Cependant, avec sa position accompagnée de son sourire; l'esprit de la jeune femme n'avait pu s'empêcher de voler vers des pensées déplacées. A ce moment là une vague étouffante de chaleur traversa chaque fibre de son être. Et son biomécanisme comptait bien le faire remarquer en colorant sa peau d'un rouge profond.

Le comte fut d'abord troublé par la réaction de son épouse. Puis en réfléchissant et analysant ce qu'il venait de ce passer, ses joues se mirent-elles même à s'embraser. Presque en trébuchant sur lui même, il se dépêcha de repousser ses deux pieds sur le sol et ranger son pistolet. "Je-je! Ce n'était pas mon intention! Vraiment! Tu sais, c'était juste un acte: bandit... criminel, interrogatoire... Tout ce que tu veux!"

En replaçant une mèche rebelle derrière son oreille, les lèvres courbées vers le haut, elle dit de façon espiègle, presque en chantant "Je sais."

Au son de sa voix, Astre s'enflamma de plus belle. "Non! Vraiment, ce n'est pas ça!" puis il vit son sourire "Tu te moque de moi!" il déclara.

Elle était toute aussi rouge que lui, pourtant cela ne l'empêcha pas de rire au éclat. Constatant qu'il était maintenant belle et bien le sujet de ses railleries; il détourna son regard d'elle et alla s'asseoir sur le siège de la coiffeuse.

Les esclaffades aigu d'Elizabeth se calmèrent. Puis en regardant son époux elle dit quelque peu gênée "J'ai ouvert la porte, car je voulais que tu m'enlaces."

Le comte tourna son oeil vers elle "Je ne sais pas si tu le mérites?"

Mais elle fit une moue, en conséquent, il traina des pieds et alla s'asseoir à ses côtés. Le jeune homme écarta ses bras, puis sans attendre la comtesse se jeta sur lui. Astre l'accueilli avec un bruit sourd, mais rendis tout de même l'étreinte.

Quelque minute passèrent, puis en rapprochant le plus possible son épouse près de lui, il lui chuchota à l'oreille "Lizzy, je te fais confiance. C'est juste que j'ai peur."

Sa tête reposant confortablement sur son épaule elle demanda "Pourquoi? Je suis forte."

"Je ne doute pas de tes capacités. Seulement je ne veux pas que tu vives ce que je vie. Avoir les capacités et passé à l'acte son deux chose très différentes."

"La théorie et la pratique n'est-ce pas?"

"Oui c'est cela."

"Alors laisse moi au moins t'aider dans des choses où ma vie ne serait pas en jeu. Tu pourrais m'apprendre à gérer la compagnie Phantom durant ton absence. Cela te ferais beaucoup moins de travail."

Astre pris quelque seconde pour y réfléchir. "C'est vrai. Ce serait dangereux pour la compagnie mais pas pour toi."

A cette remarque, la comtesse attrapa une mèche des cheveux de son mari, puis la tira légèrement en guise de punition pour cette moquerie. Il se plaignit légèrement mais rigola tout de même.

La jeune femme se recula, et laissa glisser ses mains le long des bras de celui qu'elle aimait pour finalement lier ses doigts avec les siens. "Donc tu m'apprendras?"

"Petit à petit... J'essayerai."

Elizabeth lui sourit avec éclat. Elle était si heureuse qu'il la laisse enfin l'aider. Ainsi, dans sa joie, mais sans oublier le bien être de son époux, très doucement elle se pencha, ferma ses paupières, et lui déposa un baisée sur la joue.

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Pour tout ce qui pensaient que cela allait être un bisous sur la bouche: AHAHAHAHAHAHAHAH! YOU FOOL! I HAVE SEVENTEEN- oh attendez mauvais memes.

Anyways girls. Et OUI! Je suis tout aussi surpris que vous! Un autre chapitre aussitôt! Damn son!

N'hésitez pas à laisser un commentaire. Même si c'est pour demander lorsque le prochain chapitre sort. Surtout si ça fait un moment que je n'ai pas posté. Quand je n'ai pas écrit depuis quelque temps se genre de message m'encourage à écrire.

sinon. Comme d'hab: merci de lire; dsl pour les fautes d'orthographes, j'espere que ca vous a plu; bisous et à la prochaine.