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Le couple Phantomhive était de retour dans le bureau de Astre. Le comte était assis sur son fauteuil tandis que sa femme avait pris place à ses côtés sur une chaise apporté. En mains elle tenait un petit carnet et une plume.
Le jeune homme regarda sa montre. "Bien. Notre discussion à durée plus longtemps que je ne le pensai." Puis la rangea "Il est à présent 18h23. J'ai demandé à Sebastian de renvoyer les personnes qu'il ne m'était pas urgent de voir. Ainsi il nous reste seulement quatre rendez-vous. Comme nous sommes pressés tu ne feras que regarder. Je ne veux aucun commentaire. Est-ce clair?" il la regarda sévèrement. Elizabeth lui répondit en hochant vivement de la tête. "Bien. Nous devrons avoir terminé à 20h30. Notre souper est donc extrêmement décalé. Si tu as faim, tu endures. Pas de pauses, nous n'avons pas le temps. Des remarques?"
La comtesse leva la main.
Son mari soupira. "Oui."
"Tu es terriblement séduisant lorsque tu travails."
Les joues de Astre prirent feux à ses paroles. Puis l'air toujours gêné il arracha le carnet des mains de sa femme pour écrire. "Très bien! Première règle! Que je pensai que vous connaissiez déjà. Les compliments envers votre professeur son interdit." il lui rendit son calpin.
En faisant la moue elle demanda "Pourquoi?"
"Nous sommes dans un milieu professionnel. Quand nous sommes dans ce bureau nous devenons professeur et élève. Pas plus pas moins. Si les distances ne sont pas respectés vous aurez un minus. Et à trois minus une punition."
"Qu'elle sera la punitions?" elle interrogea légèrement inquiète.
Le comte réfléchit pendant une minute puis dit "Je ne peux pas vraiment te donner des punitions traditionnels, je me sentirais mal. Donc disons que pour le moment, si tu te comportes de façon incorrect tu ne pourras pas aller au balle des Venrino ou sortir avec tes amies."
Tout de suite Elizabeth se redressa "D'accord! Je serais aussi muette qu'une carpe."
"Parfait! Commençons."
Le temps passa vite. Et avant qu'elle ne le remarque il était déjà 20h30. La comtesse se sentait épuisée. Ses émotions de tantôt mélangée au nouveau labeur ne l'avait pas aidée. Avec un soupir, elle se permit de relâcher sa posture.
De son côté Astre finissait de signer quelque papier. Puis à l'entente du souffle que venait d'émettre sa compagne, son regard se tourna vers elle. "Tu as bien travaillé."
"Je n'ai fait que écouter..."
"C'est ce que je disais. Tu n'as pas parlé, tâche colossal pour ta personne."
Elle le regarda de façon neutre, puis ne trouvant rien de correcte à lui rétorquer la jeune femme décida de s'abstenir pour le moment.
Le comte ce mit a organiser une dernière fois son bureau et se leva. "Suis moi.". Prise de court Elizabeth se conforma tout de suite.
Seulement, le premier pas que le couple fis hors de la pièce, avec un sourire en coin et un air dramatique, la comtesse soupira "Enfin! Comme je suis heureuse de vous revoir mon cher mari!" elle agrippa le bras de son époux "Mon nouveau professeur est vraiment atroce, le pire homme que j'ai jamais rencontrée!"
En roulant des yeux Astre répondit "Désolé Madame Phantomhive, je suis toujours votre professeur."
Elle s'écarta d'un pas "Oups! Sachez que je ne pensai rien de tout cela."
Les lèvres légèrement retroussée il acquiesça "Je n'en doute pas."
Les deux jeunes gens arrivèrent dans la bibliothèque, Astre les conduisant jusqu'à une section remplis d'épaisse pochette. Il empoigna l'échelle attachée au étagère et la fit glisser au début de cette dernière. Il grimpa au plus haut et pris le deuxième étui. Le comte se tourna vers Elizabeth "Attrape." Puis lâcha le dossier sans attendre sa réponse. Surprise, elle se précipita pour le réceptionner. Elle trébucha un peu par le poids soudain mais n'eut pas de mal à resté debout.
Sans pause le jeune homme descendit, repris l'imposante pochette des mains de sa femme, puis l'assit sans délicatesse sur une table proche. La comtesse le suivi en silence d'un regard intrigué.
Il défit le ruban de l'emballage qui empêchait les feuilles de voler. Ses yeux passèrent ligne et papier avant de hocher la tête et de murmurer "Cela devrait faire l'affaire." Il sortit une enveloppe du carton et le referma. Astre offrit finalement un regard à la personne à côté de lui qui attendait des explications. "Bien. Un dégât des eaux et arrivé à la troisième usine de production des jouets de la compagnie Phantom. Tu as trois jours pour régler le problème." puis il lui tendit la lettre.
Choquée par cette déclaration Elizabeth ne put que s'exclamer "Quoi!"
"Calme toi, ce n'est qu'une mise en scène. C'est une vielle affaire arrivée lorsque je devais avoir... entre 12 et 11 ans. Dans le monde du commerce il n'y a pas que échange et accord. Ce genre de chose arrive aussi."
"Mais c'est à peine si je connais l' ABC du travaille! Ne devrai-je pas avoir des petits exercices plus simple avant, ou même des cours sur le commerce?"
"Le meilleur moyen d'apprendre la théorie c'est la pratique." Un sourire moqueur s'installa sur le visage du comte; il s'appuya sur la table de sa main gauche, puis d'un ton railleur continua "A moins que tu ne puisses régler un problème qu'un enfant et réussi lui même à corriger? Tu peux toujours abandonner si tu ne t'en pense pas capable."
Comme Astre l'avait voulue, L'orgueil de son épouse avait été touché. Les sourcils d'Elizabeth se froncèrent et avec une lumière d'arrogance dans ses yeux rétorqua "Mmf! Regarde moi accomplir en un jour ce que tu as fait en trois."
Le jeune homme ramassa la lourde pochette qu'ils avaient délaissés puis commença à marcher hors de la bibliothèque. "Ne soyez pas présomptueuse Madame Phantomhive."
Elle le suivit "Je ne le suis pas. Ce n'est qu'un dégât des eaux, j'ai juste à calculer ce qui a été perdus; rembourser et réparer!"
"Bien, comme cela parait simple, j'attend votre réponse avec impatience dans trois jours." Il ferma la porte une fois son épouse passée, puis le couple se dirigea de nouveau vers le bureau du chef de la maison Phantomhive.
"J'ai dit dans un!"
Le comte retient son rire. "Tu peux me le rendre avant mais si tu as faux-"
Cependant il ne put terminer car Elizabeth le coupa "Je n'aurai pas faux! Maintenant donne moi le dossier que tu tiens, ainsi je commencerai à le lire une fois sous les draps" elle tendis ses mains pour attraper la pochette.
Seulement son époux se décala l'empêchant de s'en emparer. "Tu ne pense pas sincèrement que je vais t'offrir la réponse, si?"
Les yeux écarquillés elle demanda "Ce dossier épais d'un pouce est la réponse?"
"L'une des réponses. Il y a toujours plusieurs solutions en affaire."
L'audace qui avait pris d'assaut la jeune femme tantôt commença peu à peu à s'évanouir.
Cette fois Astre ne put empêcher un léger ricanement de sortir de sa bouche. Les émotions non caché de sa femme on toujours été un spectacle à admirer.
A l'entente de son amusement, les joues de la comtesse se teintèrent de honte et son air renfrogné revient. "Bien! Je n'y vois absolument aucun problème!" puis le menton relevé elle se dirigea vers leur chambre.
Toujours le sourire au lèvre, le maitre de la maison Phantomhive l'informa avant qu'elle ne soit hors de portée "Le souper sera servis dans 20 minutes."
"J'y serais!" sa femme lui répondit sans délicatesse.
Elle continua de piétiner jusqu'à leurs appartement, et une fois à l'intérieur elle claqua avec force la double porte.
Comment osait-il ce moquer d'elle! Elle, Elizabeth Ethel Cordelia Phantomhive! Elle aller lui montrer! On ne la transformerais pas en objet de plaisanterie! Il avait ri d'elle! Il avait ri de ses capacités intellectuels! Il avait ri de... Il avait ri... Il avait ri!
Les sentiments de la comtesse firent un tour complet. Ses joues rouge de colère glissèrent vers un rose de joie amoureuse. Ses mains allèrent à ses pommettes.
Il avait ri sincèrement! Pas un rire forcé ou pour rabaisser. Juste une réaction normal à une taquinerie.
Les coins de ses lèvres se suspendirent vers le haut. Son coeur remplis de bonheur semblais à la fois lourd et léger. Comme si elle était une petit fille à nouveau, la comtesse se mit à ricaner. Sans retenue elle alla s'affaler sur leurs lit, enfonça son visage dans son oreiller, puis battit des jambes sur le matelas.
Cependant, un pique de panique la rattrapa lorsqu'elle se rappela qu'elle devait être dans la salle à manger dans 20 minutes. Enfin probablement 15 minutes maintenant.
Elizabeth se releva, mais dans sa précipitation les boutons de ses chaussures se prirent dans les draps et la firent trébucher. Quelques épingle tombèrent de son chignon en même temps que son front rencontrait le sol.
Avec un gémissement la jeune femme ce redressa. Sa vision brouillée par la chute la déstabilisa, cependant avant de retomber elle arriva à s'agripper au tabouret de sa coiffeuse. La comtesse s'assit sur ce dernier, puis frotta son front là où l'impact avait été le plus violent. Mais quelque chose semblait étrange. Elle retira ses doigts de son visage et les regarda. Son esprit toujours chamboulé, Elizabeth ne réagis pas tout de suite. Seulement, après quelque seconde de regard contemplatif vers les traces de pourpre sur sa peaux pâle, ses yeux s'écarquillèrent d'horreur.
La jeune femme ne perdit pas de temps, et se tourna vivement vers son miroir. Elle poussa avec empressement les mèches de cheveux qui caché son front, puis les yeux légèrement humides elle constata l'égratignure épouvantable qui recouvrait son portrait. Quelques minuscules morceaux de peaux s'étaient arrachés, laissant le sang s'échapper de ses veines. Pour l'instant il n'y avait pas d'autre couleur que le rouge, malheureusement la douleur se dégageant de la zone de commotion, indiquait que bientôt le violet et le jaune s'ajouteraient au mélange disgracieux.
Pourquoi fallait-il que la vie joue s'en arrêt avec elle.
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Une nouvelle journée allait commencer au manoir Phantomhive. Il était 6h00 du matin, le soleil n'ayant pas pointé encore le bout de son nez du à la période hivernal dans laquelle était plongé l'Angleterre.
La comtesse avait pour habitude de ce lever vers des heures bien plus tardives, mais son époux en décida autrement. Après tout elle avait demandée à ce qu'il la forme pour devenir la tête de la compagnie Phantom.
Bien... Pas exactement. Elizabeth avait demandée à ce qu'il lui apprenne à l'aider avec son travaille.
Mais le temps du comte était chronométré par le diable. Sa fin sur un fils tordue par le destin serait faire montre d'une ponctualité perverse et sans faille.
La maison Phantomhive s'effondrerait alors sans plus personne pour la diriger. Cependant Astre ne pouvait plus laisser son nom choir après sa vengeance accomplis comme il l'avait espéré jadis.
Pendant qu'il idolâtrait la mort, la vie dans son cynisme lui avait accordé une personne pour l'aimer. Et bien que le bon sens l'eut prié de ne point céder à ses yeux, son égoïsme s'entichant du coeur qui le chérissait le persuada du contraire.
Le nom Phantomhive ne lui appartenant plus seulement, le jeune homme ne pouvait se permettrait de ne pas prévoir le futur. Ainsi, il apprendrait à Elizabeth tous ce dont elle a besoin pour continué à vivre sans lui.
Arrêtant ses divagations internes, le comte tourna son regard vers la femme couchée à ses côtés. Puis de sa main droite la bouscula doucement. "Ce n'est plus l'heure de dormir. Réveil toi." il dit tout bas.
A ces actions, son épouse grogna, se recroquevilla, et s'enfonça encore plus dans son oreiller.
Astre leva les yeux au ciel. Puis essaya une autre technique. Si les mots ne la faisait pas émerger, la lumière soudaine le ferait. Il alluma alors sa lampe de chevet. Mais elle ne fit que gémir et se couvrir les yeux avec la couverture.
Cependant il n'était pas encore assez réveillé lui même pour commencer à se battre avec elle. C'est donc en soupirant, qu'il souleva sa couette et sortit du lit. Le jeune homme s'étira, alla vers la salle de bain pour se rafraichir le visage, puis une fois finis tira la corde* pour appeler Sebastian.
Il retourna dans sa chambre et vit que Elizabeth était toujours emmitouflée sous les draps. Pourtant il décida de l'ignorer à nouveau pour l'instant.
Le majordome arriva et son maitre lui ordonna de lui sortir ses vêtements. Il l'habilla sans précipitation et à la perfection. Le serviteur eut à peine le temps de finir de lacer les chaussures du comte, que celui-ci le renvoyait déjà, réclament à ce que son petit déjeuner soit prêt lorsqu'il le demanderait.
Sebastian partit, et Astre s'approcha de son épouse une fois de plus. Constatant qu'elle était encore somnolente, il s'assit à côté d'elle, puis la secoua à nouveau. "Je suis déjà habillé, et le petit déjeuner va bientôt être servis. Ce sera le seul service du matin, si tu ne mange pas maintenant, tu devras attendre jusqu'à midi."
La comtesse se tourna vers lui, ses yeux à moitiés fermés. "Pourquoi es tu si cruel avec moi..."
"Il est déjà 06h15." son mari lui répondit d'un ton monotone en appuyant son index sur la bosse de son front.
La jeune femme gémit au contact douloureux, puis rétorqua sarcastiquement "Oh, 06h15 déjà! Je ne voudrai pas rater toute ma journée."
Une fois de plus le comte roula des yeux. "Fait comme bon te semble." puis il se releva et marcha hors de leur chambre.
Le maître des lieux se rendit dans la salle à mangé de son manoir. Comme il l'avait ordonné la nourriture était installée. Il se plaça alors au bout de la table comme à son habitude. Le majordome qui l'avait attendue, servis le thé à son seigneur.
Peu de temps après, toujours en vêtement de nuit mais avec une robe de chambre et ses pantoufles, Elizabeth le rejoignis.
Constatant l'état désordonné de sa femme, Astre ne pu s'empêcher de faire un commentaire "Tu aurais pu au moins te peigner."
"J'aurai également pu resté au lit." elle lui répondit avant de prendre une gorgée de son thé.
Le reste de leur petit déjeuner se passa dans le calme, le comte n'étant généralement pas une personne très bavarde et son épouse étant encore brouillée par le sommeil.
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Le temps fila à toute allure. Le couple Phantomhive travaillant chacun de leur côté. Le jeune homme continuait ses affaires en retard et délaissé, et la comtesse s'attardait sur son devoir. Plusieurs fois elle alla voir son époux pour certaine information qu'elle n'aurait pu obtenir que par l'intermédiaire des travailleurs à l'usine lors de l'incident.
A ceci il la complimenta. Heureux qu'elle eut comprit qu'elle ne devait pas se contenter des informations qu'on lui donnait.
Bien évidemment, il faisait attention à ce que ses réponses ne répondes qu'à ses questions dans l'optique d'une mise en scène réaliste.
Ainsi, il était à présent 21h. Ils venaient de finir leur repas, est se trouvais tous les deux dans le bureau de Astre. Ce dernier inspectait les travaux que son épouse venait de lui rendre.
Elle qui c'était enorgueillit des éloges de celui quelle aimait, craignait à présent quelle eut oublier des choses dans ses calculs.
Pour elle le silence était devenue insupportable. Voir l'oeil bleu scrutateur de son époux sur son écriture tordait ses entrailles.
Puis après un soupir il la regarda. Le coeur battant, Elizabeth attendait son verdict.
"Ce n'est pas mauvais. Le nombre de Livre versée pour la réparation de l'usine paraît acceptables. Tu as pensés à un plan marketing pour remboursée les prêts, et tu n'as pas oublié les salariés. Ce qui est très important, les délaissées nous causeraient une bien plus grosses pertes que celle que nous avions à la base. Leurs mécontentement nous amèneraient à un scandale et le scandale à une faillite. Mais tu n'as pas inclus nos partenaires. Après tout, ceux qui nous donnes les matériaux vont aussi pâtir de cette tragédie. Néanmoins, cela aurait pu être pire, pour un dégât des eaux banales."
La jeune femme, la gorge serrée, s'enquit "Qu'est ce qui ne vas pas alors?"
Un air suffisant imprégna le visage du comte "Sais tu combien de Livre j'ai déversé pour cette affaire?"
Elle avala sa salive et d'une voix peu sûr répondit "Non... Mais par ton regard j'en déduit que cela est, de beaucoup, moins que ce que j'ai proposé."
"Très perspicace." il reposa le dossier, et forma avec les doigts de sa main droite un o. "Je n'ai pas dépensé un sou ma chère."
Les yeux d'Elizabeth s'écarquillèrent "Ce n'est pas possible! Comment as tu fais!" elle déclara en colère.
S'empêchant de rire, Astre répondit "Je t'ai donné le croquis et la photo des tuyaux écrasés et abimés, non?"
"Oui, et alors!"
"Tu n'as rien remarqué d'étrange?"
"Cesse de tourné autour du pot et donne moi une réponse concrète!" la jeune femme s'avança.
Toujours souriant, le comte se plia à son ordre " Premier jour, durant la matinée, découverte des dégâts. Pas de rouille, et pourtant les tuyaux ce sont effondrés. Etrange n'est-ce pas."
Les joues de la comtesse rougir d'embarra remarquant son erreur capital. La possibilité, que cela avait été autre chose qu'un dégât des eaux normale ne lui avait même pas traversé l'esprit. Une vague de honte la submergea et elle se retrouvait à être en colère contre elle même.
Cependant son époux n'avait pas finis de tout lui expliquer, et voyant les pommettes de sa femme se colorer, il ne pouvait s'empêcher de rajouter encore plus de moquerie dans son ton. "Ouverture d'une enquête. Plusieurs personne soupçonnées, sans surprise. Seulement les preuves contres une compagnie rivale s'entasse. Je porte alors plainte contre eux. Troisièmes jours, le débat et jugement. Résultat, coupables, ils doivent remboursés la totalité des frais."
En croisant les bras comme une enfant, la jeune femme protesta "Ce n'est pas possible! L'enquête et le jugement son trop rapide. Cela aurait du te prendre plusieurs mois au moins!"
Toujours avec un air suffisant, il continua "Je sais, seulement être le chien de garde de la reine n'a pas que des inconvénient."
Elizabeth pris le pond de son nez entre son pousse et son index, puis souffla. "Bien. J'ai eu tord tout du long! J'accepte ma défaite." et le pas lourd elle se dirigea hors du bureau.
"Déjà fatiguée?" Astre lui demanda tout en la suivant.
"De te voir te pavaner, oui."
"Moi! Me pavaner!."
"Oui, toi! Tu fanfaronnes."
Arrivé devant leur chambre, le jeune homme ouvrit la porte à son épouse. "Mais sur quoi pourrai-je même fanfaronner?"
Cependant elle décida de ne pas lui répondre et de marcher directement vers la salle de bain. Astre allait continuer de la taquiner, seulement elle coupa court à ses railleries en lui claquant la porte au nez.
La colère traversant toujours ses veines, elle essaya de manière brutale de défaire les boutons à l'arrières de sa robe. Seulement ils étaient trop petit et trop nombreux. Elle ne voulait pas voir Mey-rin dans son état actuel, elle aurait alors à utiliser son crochet à boutons. Elle chercha dans les tiroirs près du lavabo mais il n'était pas là. Evidement qu'il n'était pas là! La comtesse se réprimanda. Leur servante l'avait utilisé ce matin pour les chaussures de sa maîtresse, et cette dernière lui avait dit de le laisser sur le vanité.
Donc en ouvrant violement la porte, la jeune femme sortis de la salle de bain pour se précipité vers sa coiffeuse. Elle trouva le crochet et sans attendre d'être à nouveau seul, Elizabeth enleva ses boutons. Cela marcha extrêmement bien, car au passage, à peine fut elle arrivé à la moitié de son dos, qu'elle avait arrachée un des boutons.
Avant qu'elle ne fasse plus de dommage, son mari l'arrêta en lui prenant le crochet des mains.
Elle se retourna immédiatement vers lui, et dit "Qu'est-ce qu'il y a encore!"
L'air suffisant du comte était partit remplacé par un regard inquiet. "Calme toi Elizabeth."
"Je suis parfaitement calme!"
Il lui attrapa doucement les épaules puis la tourna délicatement pour être face à son dos. Puis avec une grande précaution, défit les boutons de sa robe. "Si c'est moi qui t'ais énerver, je suis désolé."
La gentillesse de son compagnon fit diminuer sa colère. "Ce n'ai pas que toi." quelque seconde de silence passèrent. "Bien sûr je n'était pas heureuse que tu te moque de moi! Mais j'ai surtout honte."
Astre avait finit d'enlever les attaches de la robe de sa femme, pourtant aucun des deux ne bougèrent.
"Honte?"
"J'ai été prétentieuse! Je t'ai dit que je pouvais régler ce problème en un jour. Et j'ai lamentablement échouée..."
"Tu n'as pas échouée. Si cela avait été un dégât des eaux normal tu aurais plutôt bien réussit."
"Mais ça ne l'était pas!"
"C'était ton premier exercice. Tu ne pouvais pas le réussir parfaitement du premier coup."
"Mais..." tombant à cour de réplique, elle soupira. "Tu as probablement raison. Ce n'ai pas grave, je ferai mieux la prochaine fois!" sa dernière phrase avait un soupçons de joie.
Elizabeth se retourna vers son époux et lui souris. Il lui retourna le geste, puis soudainement ses lèvres se retournèrent dans un froncement. Ses joues c'était enflammé, et il évitait son regard.
Tout d'abord la jeune femme fut confuse. Elle allait le questionner, mais le comte recula d'un pas, se tien droit et toussa.
Il essayait de la regarder droit dans les yeux, néanmoins son corps ne semblait pas vouloir complètement lui obéir.
Il toussa à nouveau, et parla enfin "Ainsi, en récompense d'un travail bien fait, ou bien fait du moins. Je veux dire fait! Fait!" Astre laissa échapper un souffle dans l'espoir que ses nerfs ce calmeraient. "Et en punition parce que je suis un terrible professeur..." il oublia momentanément ce qu'il voulait dire et bégaya ses prochain mots. "Et-et pour probablement des tonnes d'autres raison. Je vous invite; non; je te déclare; Non! Je te demande."
Voir celui qu'elle aimait, lui qui avait toujours un air digne et noble englobant sa personne, aussi nerveux à son égard, lui donnait envie de rire. Néanmoins la comtesse ne pouvais arrêter sa curiosité de grimper face au comportement de son époux. Et s'empêcha alors de l'interrompre.
Puis dans un murmure elle l'entendit dire "J'accepte l'invitation des Venrino."
Tout d'abord elle fut choquée. Astre acceptant d'aller avec elle à une soirée! Ce serait enfin leur sortit officiel ensemble en tant que couple Phantomhive. Elizabeth ne pouvait pas y croire. Elle se sentait obligée de lui demander si elle avait bien entendue.
"Tu m'accompagne..." la jeune femme chuchota à bout de souffle.
"Oui..." il acquiesça, en évitant ses yeux.
"Réellement?" elle redemanda avec plus d'entrain les yeux brillant de joie.
"Oui." le comte répéta toujours rouge.
Une vague de chaleur traversa le corps de la jeune femme. Le coin de ses lèvres était si relevé vers le haut qu'on aurait dit qu'ils ne pourrait plus jamais redescendre.
Sans plus attendre, elle réduisit la distance que son mari avait créé, et l'enlaça avec force.
Toujours embarrassé de son annonce précédente, Astre ne lui rendit pas son étreinte tout de suite, et resta pendant quelque seconde complètement figé et le coeur battant. Puis, progressivement il se détendit, et recouvra à son tour le buste de la comtesse avec ses propres bras.
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Wow! C'est fini.
Je déteste ce chapitre mais je suis arrivée là où je voulais arriver. Et le contenue aurait pu être pire. Je sais que ça parait impossible, mais croyez moi, ça aurait pu.
En revanche le prochain chapitre va être croustillant! C'est moi qui vous le dit. *rire de pétasse*
Comme d'hab: n'hésitez pas à laisser un commentaire, dsl pour les fautes. Si vous en voyez dites le moi! (je l'upload maintenant mais je revérifie demain matin pour les fautes. Je voulais vraiment vous le mettres maintenant. Encore dsl pour l'attente)
