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La lumière grise du petit matin traversait la fenêtre de la chambre où reposais le couple Phantomhive. Dans cette même pièce, Astre finissait de se rhabiller, tandis que Elizabeth s'enfonçait de plus en plus dans les couvertures.

Le comte se regarda dans un petit miroir qui reposait sur la cheminée, essayant d'ajuster sa coiffure comme il le pouvait. Voyant qu'il n'y avait pas grand chose d'améliorable sans les ustensiles nécessaire, il abandonna vite et décida plutôt d'aller tenter de lever sa compagne.

Il posa délicatement sa main droite sur le matelas et s'en servie d'appui pour se pencher doucement vers son épouse. "Elizabeth, réveille toi." il murmura pour ne pas la brusquer.

Sans ouvrir les yeux, la susnommée lui répondit avec un petit gémissement pour lui signaler qu'elle l'avait entendue. Mais rien de plus ne ce passa.

Le jeune homme soupira. "Lizzy, je sais que c'est difficile. Mais tu te sentiras beaucoup mieux une fois que nous serons chez nous.". Il n'avais pas eu beaucoup d'espoir pour cette première phrase, et c'était préparé à faire une diatribe de 30 minutes sur pourquoi elle devrait ce lever maintenant. Cependant, à sa grande surprise; la comtesse rassembla la couverture tout autour d'elle puis se mit a rouler hors du lit. Elle ne cogna pas son époux dans le processus, mais cela ce fit au détriment d'un atterrissage réussi.

Après être tombée et s'être écorchée le front sur le planché abimé. Elizabeth ce releva lentement avant de trainer des pieds jusqu'à la chaise où reposaient ses vêtements. Elle s'assied lourdement parterre, puis avec la couverture toujours enroulée autour de ses épaules, commença à enfiler ses bas.

Regardant de loin tout ce dérouler, Astre s'empêchait encore de rire de la chute de sa femme. Seulement il n'eut plus besoin de se retenir; son sourire fondit vite.

La comtesse était debout. Le mouvement avez fait tomber le drap dans un tas autour de ses chevilles. Ainsi le jeune homme put admirer l'interstice de chair blanche que la chemise de son épouse et ses chaussette le laissé entrevoir. La moitié des cuisses nue de sa compagne était offerte à son oeil. Une peau sans défaut; un grain de beauté léger a peine caché par son haut en coton; une parti tendre qui n'a jamais vue le soleil et suffisamment musclée pour tordre le cou de ses ennemis.

Remarquant où ce dirigeais ses pensés ses joues ce mirent à bruler; et il détourna de façon précipitée son regard.

Avec la muse de ses désirs hors de sa vue, il était plus facile de respirer. Néanmoins, sa conscience semblait vouloir rester flâner dans la thématique de la luxure. Ce qui le ramena au souvenir d'hier. Elizabeth bégayant pour évoquer un acte aussi simple et humain que le sexe. Mais surtout, la mémoire d'elle songeant qu'il la trouverait répugnante si il s'avait que son corps réclamait une satisfaction physique.

Comme il lui avait dit, il ne fut pas dégouté de l'apprendre. En premier lieux ce n'ai pas comme si il ne s'en doutait pas. C'est davantage qu'il n'y avait pas prêté attention. Mais à présent que les termes été sortis, cela le préoccupait un peu plus.

Le comte c'était toujours penchées sur ses désirs et la complexité de pouvoir les réalisés. La terreur que l'amour de la nuit soi trop ressemblante au cauchemar qui le hante encore. Que au final, il se mettra a détester Elizabeth en l'associant au horreur de son passé. Mais aussi la peur que un jour, dans la lueurs de ses yeux d'émeraude, il aperçoive le reflet d'un Homme devenu tortionnaire.

La première de ses craintes énoncées a beau être la plus importante, les autres ne s'efface pas pour autant. Quand l'une s'apaise l'autre ressurgie. Et même si Astre se répète que rien de tout cela n'arrivera, et sait que la torture n'ai en aucun cas comparable à un couple marié se permettant de enfin pouvoir s'aimer; le vil fil de ses souvenirs d'enfant reviens toujours.

Ce qui le ramena au présent fut les complaintes de son épouse. Le comte redirigea son regard vers sa compagne; il la vue alors assise sur la chaise où avait reposé ses vêtements, dans sa robe de soirée d'hier, et avec sa main droite coincée dans ses cheveux emmêlé par son sommeil.

Sans cacher le sourire de son amusement, il se rapprocha d'elle. "Attend, je vais t'aider." le jeune homme se mit derrière Elizabeth, et enleva soigneusement sa main de ses boucles; ensuite, il pris le temps de séparer doucement chacune de ses mèches d'or les une des autres.

Il était si concentré qu'il ne remarqua pas que son action avait réussi à réveiller et égayer complétement sa femme. Extatique de la tendresse de son mouvement

Ce ne fut pas parfais, mais cela était déjà mieux. Pour finir il commença à les tresser puis les nouas avec l'un des rubans qui avait décoré ses même brins la nuit d'avant.

Astre reculas pour contempler son travail. Et après mûre réflexion, il avait franchement honte de lui; tant qu'il en rougit légèrement.

"Tu as finis? Puis-je regarder?" si elle avait pu, la comtesse ce serait mise à courir; malheureusement les mésaventure du soir antérieur pesait encore sur son corps. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas d'aller chercher, avec un infime rebond dans son pas, le miroir qui reposait sur la cheminée.

Pendant qu'elle observait sa coiffure, son époux avait décidé de se faire petit. Il savait que si il avait essayé de l'empêcher de se voir, elle aurait tout aussi bien réussie à apercevoir le piètre état dans lequel il avait mit ses cheveux. Donc maintenant il attendait juste sa réaction.

Dans le reflet que lui offrait la glace, la jeune femme vit ses boucles tordue de façon médiocre et un ruban au bord de se délier. N'importe qui rirait d'elle ou de celui qui la coiffée. Alors c'est ce qu'elle fit.

Au son de son rire Astre rentra sa tête dans ses épaules et son sang bouilli dans ses pommettes. "Je vais appeler Sebastian." Il commença à se précipiter vers la porte.

"Non!" elle le rattrapa par le poignet.

Sans se tourner vers elle, il continua de parler "Voyons on ne peux pas te laisser sortir comme ça..."

Ne le lâchant, elle se plaça en face de lui. "Moi, je trouve que c'est parfait ainsi!" un sourire sincère montrant ses dents, et ne semblant pas vouloir le quitter, elle lui déclara sans hésiter. Alors avec un soupire et un roulement de l'oeil, Astre ce plia et releva timidement le coin de ses lèvres pour elle.

Le couple resta là, à se regarder. Elizabeth glissa son emprise de son poignet pour le remplacer par sa main et en fit de même avec son autre.

Les première seconde Astre trouva cela plutôt confortable. Seulement, ses yeux brillais avec tant d'amour pour lui que cela en devient écrasant. Après presque deux minutes il pensait qu'elle allait le lâcher. Mais elle paraissait visiblement décidée à en profiter autant qu'il le lui permettrait.

Alors le jeune homme se racla la gorge et pointa leurs mains liées avec son oeil.

"Tu en as assez?" en plissant des yeux et avec un sourire gênée elle lui demanda. Connaissant déjà sa réponse, elle le lâcha avant même qu'il puisse en formuler une.

"Merci..." il dit dans un souffle bas, encore un peu embarrassée.

Maintenant un silence inconfortable remplissait la pièce. Et les deux jeunes gens continuaient d'éviter le regard de l'autre en faisant semblant de redresser leurs tenues.

Puis brisant l'atmosphère, le majordome des Phantomhive toqua à la porte.

"Oui!" le couple déclara à l'unisson mais sur des timbres différent.

"Le petit déjeuné vous sera servie en bas lorsque vous le commanderez, mon seigneur." renseigna Sebastian.

Les deux nobles acquiescèrent, et Astre parla pour eu "Bien... nous y allons tout de suite."

Pendant que Elizabeth enfilait sa lourde cape, le grand homme tout de noir vêtue, ne pu s'empêcher de remarquer la coiffe négligée de sa maîtresse. Il s'approcha d'elle "Permettez moi d'arranger votre coiffure avant d'aller déjeuner , ma dame."

Mais avant qu'il ne puisse atteindre le bout de ses brins d'or, la comtesse lui frappa sa mains.

Tenant son membre incriminé et avec un air légèrement offusqué, le majordome regardait sa maîtresse.

Et elle, les yeux grand ouvert pour être sûr que ses ordres soit obéit, déclara sur son ton le plus plat "Non." puis procéda à passer par la porte, le bruit de ses talons contre le vieux parquet pouvant être entendus par les deux hommes resté dans la chambre.

Le comte soupira, se tourna pour prendre son manteau de fourrure. Mais à la place de ses affaires, il se retrouva nez à nez avec le démon.

Quelque peu surpris il sursauta et lâcha un petit cri. Puis voyant qui c'était il leva les yeux au ciel "Sebastian... Qu'est-ce qu'il y a?"

Le majordome ne répondit pas immédiatement, et ne fit que fixer son maître. "Qu'avez vous fait cette fois?..."

Astre soupira. "Rien. Allons-y.".

Le comte et la comtesse mangèrent, et une fois leur repas terminé se mirent tout de suite en route pour le manoir.

Le voyage fut moins long que la nuit dernière. La neige n'avait pas fondue n'y le givre. Mais le meilleur éclairage aida un peu.

Une heure plus tard, ils étaient de retour. Le majordome ouvris les portes pour ses maîtres et ils furent tout de suite accueilli par le reste des domestiques de la maison.

Le couple parlait un peu ensemble jusqu'à leur chambre. Puis chacun fit une brève toilette avant de vaquer à leur occupations.

Astre avait enfilé un costume de jour marron avec un veston strié. Il c'était ensuite dirigé vers son bureau. Comptant y rester enfermé jusqu'à ce que les cloches annonçant midi ce mettes à sonner.

Pour sa part, Elizabeth revêtit une robe de jour mais la compléta d'une de ses robes de chambre en velours côtelé avec une corde d'or pour l'attacher. Mey-rin s'apprêtait à coiffer sa dame, seulement la jeune femme esquiva sa servante, puis ordonna à ce que personne ne pense même à toucher ses cheveux.

Encore trop fatigué par les évènement d'hier, elle s'en alla dans la bibliothèque relire un de ses romans favoris, ce disant qu'elle ce consacrerait à son travail plus tard.

Deux heure passèrent vites et le dinée était prêt. Les maîtres du manoir se retrouvèrent dans la salle à manger, puis tout-en se nourrissant démarrait de temps à autres une conversation. Lorsqu'ils eurent finis, chacun retourna là où ils étaient ultérieurement. Tout ce passait convenablement. Seulement, venant rompre le calme de la maison quelque minute après que les horloges ai annoncée 14h, une personne viens toquer au porte du manoir Phantomhive.

Sans la faire attendre Sebastian alla lui ouvrir. Il ne fut pas surpris de voir Monsieur James Connor à la porte. Il l'avait sentie arriver depuis un moment déjà. Alors avec une phrase et un sourire que le majordome avait pratiqué depuis son contrat, il demanda "Bonjour, Monsieur Connor. Quel est le motif de votre visite?"

L'homme en question, baissa légèrement son chapeau en salutations "Bonjour. Je viens rendre visite à votre maîtresse, mon amie, la comtesse Phantomhive. Sa soudaine disparition lors de la soirée des Venrino à inquiété nombre de ses amis, dont toute la maison Rosemary. Je me porte ainsi également garant de leur témoignage de préoccupation envers la comtesse."

Le démon se décala légèrement et invita l'américain à entrer. "Veuillez attendre dans le hall s'il vous plaît. Je vais prévenir madame et voir si elle accepte de vous recevoir."

"Bien, j'attendrais." James répondit en ôtant son haut de forme.

Comme il l'avait dit, Sebastian ce rendit à la bibliothéque pour trouver la dame des lieux. Il toqua à la porte. Mais il n'entendit rien. Il toqua une deuxième fois plus fort, et cette fois il eut une réponse "Oui, entrez!".

Elizabeth jeta un coup d'oeil au serviteur avant de retourner à sa lecture. "Que ce passe-t-il?"

"Monsieur Connor est dans le hall d'entrée madame. Il-"

"Oh pourquoi?!" elle le coupa et arrêta de lire.

Habitué à son comportement il continua "Lui et les Rosemary s'inquiétait de votre santé après l'incident d'hier soir. Monsieur Connor à alors pris sûr lui de venir s'enquérir personnellement de votre état."

"Comme c'est aimable." la comtesse sourie. "Mais je n'ai pas vraiment envie d'avoir de la compagnie maintenant..." elle regarda sa tenue "Puis il faudrait que je me change..." elle soupira, et se mit à réfléchir en tapant ses ongles sur la couverture du roman à présent fermé.

Le majordome ne bougea pas d'un cil, attendant la décision de sa maîtresse.

Finalement, en inspirant profondément et lâchant un long souffle, elle se releva et abandonna son ouvrage sur la méridienne, puis se tourna vers Sebastian "Bien! Il a fait le déplacement... Maman ne serait pas fière si je le renvoyais sans même une tasse de thé."

Elizabeth marcha hors de la bibliothéque. "Appelle Mey-rin dans ma chambre. Et fait attendre Monsieur Connor dans le salon principal avec du thé."

"Tout de suite, madame."

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Ce sera tout pour aujourd'hui!

Vous avez vue! Presque seulement deux mois avant une nouvelle publication. N'êtes vous pas gâté! Il ne ce passe pas grand chose mais j'ai toujours peur de mon rythme narratif. Ce sera un peu plus mouvementé au prochain chapitre *rire diabolique*.