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Devant la porte du bureau du comte Phantomhive, un valet au visage parsemé d'écaille faisait des va et vient. Ayant assisté tantôt à la scène hostile entre sa maîtresse et son ami, il était de son devoir d'informer son seigneur qu'un homme avait outrepassé la bienséance à l'égare de son épouse. Cependant, le serviteur se demandait si il était bien sage de déranger Smile pour une querelle... Mais l'invité ayant proféré des phrases discréditent son maître devant sa femme et sur son domaine, il lui semblait également déraisonnable de ne pas l'en entretenir.
Seulement, il ce trouve que le comte travaille en ce moment même; et tout le monde sais que ce dernier déteste être interrompu lorsqu'il s'occupe de ses affaires. Toujours est-il, chaque personne ayant servit son seigneurs, est-au-fait que son aversion pour l'ignorance et d'autant plus grande. Si il apprend par mégarde, que Snake été là lorsqu'on insultait son nom devant la comtesse; et qu'il n'eut l'intelligence de l'avertir de se fait. Les chances de survie du valet se retrouveraient amplement amoindrie.
Ainsi, inspirant doucement par le nez et repoussant l'air de ses poumons silencieusement par la bouche, il cogna à plusieurs reprise ses phalanges sur le bois.
"Entré." son maître déclara d'une voix clair. Le serviteur fit comme autorisé. Ouvrit la porte, puis s'immisça dans le bureau du comte.
Assis droit: vêtement, coiffure impeccable; l'air digne et concentré; le noble brillant à contrejour dans la lumière de l'après-midi; il s'emblait a Snake de plus en plus intimidant de narrer les évènements de tantôt.
Astre ne lui accorda pas son attention immédiatement. Il gribouilla deux trois ligne de plus avant que son oeil cobalt ne se tourne vers l'homme au fond de la pièce. Après cette fraction de seconde, le seigneur des lieux continua de farfouiller dans ses papiers.
"Snake. Ce n'est pas souvent que tu viens personnellement... Je t'en prie, avance et explique toi."
Le susnommé fit comme ordonnée. Ses pieds le trainèrent jusqu'à une distance respectable de son supérieur. Cependant, malgré sa résolution initial, le courage l'avait abandonné. Il essaya de bredouiller quelque chose, mais eut bien du mal à sortir ne serait-ce qu'un son.
Face au manque ne réaction de son valet, le comte parla à nouveau "Si tu n'arrives pas à construire une phrase cohérente maintenant, reviens plus tard lorsque tu auras préparer ton texte à l'avance."
Bien que ses paroles semblait dur, Snake savait que Smile lui offrait seulement une occasion de s'exprimer avec aise ultérieurement. Néanmoins, plus tard, serait trop tard.
"C'est à propos de Lizzy, dit Emily..."
Le jeune homme leva son oeil un instant vers son serviteur "Que ce passe t'il? Ce sent elle à nouveau mal?" mais il ne s'arrêta pas de travailler.
"L'Américain était ici, dit Oscar..."
Le bruissage incessant des feuilles et du calamus frottant sur le grain du papier se stoppa soudainement. Doucement le comte posa sa plume dans son encrier, puis décala le dossier qui l'avait occupée jusqu'à présent. Il appuya ses coudes sur son bureau et croisa les doigts de ses mains les un dans les autres. Puis pour la première fois depuis que Snake fut entré, Astre le regarda droit dans les yeux. "Je suppose que tu parles de James Connor...Continue..."
Transpercé par l'oeil glacial de son maître. Le valet décrit ce à quoi il avait assisté. Il fit tout son possible pour rester brève sans pour autant oublier d'émettre ne serait-ce qu'un seul détail.
A la fin de son récit, la pièce qui était devenus tantôt frigide, brulait à présent par les flammes fulminante de la rage du comte.
Néanmoins, il ne relâcha pas tout de suite sa colère. Les dents serrées il ordonna au seul autre homme dans la pièce "Sors..."
Snake s'exécuta sans attendre.
Une fois seul, le noble soupira. Une action qui visait à aider à assouplir les membres de la personne l'effectuant, et ainsi la détendre.
Le comte était bien loin d'être apaisé. Chacun de ses muscles jusqu'au moindre de ses cheveux était tendus. Il essayé en vain de contrôler sa respiration, mais la seule chose que cela le faisait faire était expirer bruyamment par le nez.
Inspirant profondément, il cria "Sebastian!"
Quelque seconde à peine furent suffisante pour que le majordome se présente devant son maître effectuant une révérence "Oui, mon seigneur." il parla, son sourire serin ne bougeant pas.
Sur un ton plus bas, le comte déclara "Tu savais qu'il était là... Pourquoi tu ne me l'as pas dit?..."
Le démon regarda sa proie droit dans le seul oeil qu'il lui avait laissé "Eh bien, Madame la comtesse le savais déjà. Vous la représentez, mais elle vous représente également. Etait-il vraiment nécessaire de vous prévenir deux fois?"
"Cela t'amuses, n'est-ce pas...". Le jeune homme n'eut pour seul réponse qu'un sourire malsain de la créature en face de lui.
Ils restèrent ainsi dans le silence pendant un moment. Astre se forçait à réfléchir à de nombreuse chose. Mais toutes finir brouillée par son animosité bouillonnante envers Monsieur Connor.
Son visage toujours froncé dans la colère, il se leva et se dirigea vers la sortie. "Sebastian, prépare mon fusil et un stand de tire dans le jardin est." le serviteur se pencha légèrement puis partit s'acquitter de ses tâches.
Le comte continua sa marche vers sa chambre. La vigueur de ses mouvements faisait claquer bruyamment ses talons contre le carrelage du couloir. Son esprit embrumé par les dernières paroles de James rapportée par Snake, il ne faisait plus attention à son entourage; ainsi , lorsqu'il fut devant la porte de sa chambre, il l'ouvrit agressivement. Celle-ci emporté par l'élan, frappa contre le mur. Il n'y préta pas attention jusqu'à ce qu'il aperçoive la silhouette d'Elizabeth endormis sur leur lit.
Tout à coup ses épaules se redressèrent, puis avec extrême précaution Astre alla fermer le bois qu'il avait tantôt violenté. Il s'approcha par la suite graduellement de son épouse, voyant que cela ne l'avait pas réveillée, il expira doucement. Cependant son soulagement fut de courte duré. Elle n'était pas une personne facile à lever, mais cela ne voulait pas dire qu'elle avait un sommeil lourd. Un bruit pareil aurait au moins du la faire sursauter.
Le jeune homme s'accroupit en face du visage de son épouse. La lumière du soleil recouvert par les nuages d'hivers n'aidait pas vraiment à avoir une vision clair. Néanmoins, il n'eut pas de mal à distinguer les résidus de sel sur ses pommettes, le rouge et le gonflement de ses paupières.
Comprenant que cela était les preuves du chagrin de sa dame, son coeur ne pu supporter la vue; l'organe s'étriqua dans un étau à pointe perçante et une main fantomatique viens écraser ses voies respiratoires pour l'étouffer.
Dans un mécanisme de tendresse vers la jeune femme qu'il connaissait depuis sa naissance, ses doigts essayèrent de balayer délicatement sa frange. Par la même occasion il posa sa paume sur son front. Elle ne semblait pas avoir de fièvre. Le comte fit ensuite glisser ses phalanges entre son nez et ses lèvres. Sa respiration était régulière.
Astre en viens à la conclusions qu'elle devait simplement être épuisée par ses émotions.
Il se releva. Ayant maintenant une vue d'ensemble sur son corps, il constata que la tresse qu'il lui avait fait ce matin là était toujours présente. Cela le fit légèrement rire. Elizabeth était une personne très attachées aux apparences; qu'elle ne veule pas qu'on touche à ses cheveux juste parce qu'il avait fait une risible tentative de coiffe, lui était totalement incompréhensible.
C'était touchant, mais cela ne pouvais pas être confortable. Il se pencha, et lentement retira le ruban retenant ses mèches. Puis aussi furtivement que possible démêla ses brins. Savant qu'elle n'avait pas non plus enlevée ses bottines, Astre ce décala vers ses pieds. Il souleva le bas de ses jupons pour voire clairement ses chaussures puis commença à enlever les boutons. Sans crochet cela fut difficile mais après quelque rature il arriva finalement au bout et pu lui retirer ses souliers.
Sans trop penser à la suite de ses mouvements le jeune homme alla chercher une petite couverture pour la recouvrir. Une fois cela fait, il pris son manteau et ce dirigea vers le jardin est où il eut envoyé Sebastian préalablement.
Ces geste tendre pour Elizabeth ne firent en rien diminuer sa rage pour Connor et ses demies vérités.
Ne prenant pas la peine d'attacher son vêtement supplémentaire correctement, le comte dévala les escaliers du hall vers la porte de sortie. Après quelque enjambé rapide vers le stand que son serviteur avais préparé. Astre arracha des mains de Finnian son fusil. Ce dernier fut un peu surpris, mais ayant était prévenue par Snake tantôt il n'en attendait pas moins.
Personne ne fit de bruit. Le jeune homme à présent à l'air stoïque dirigea son arme vers la première cible. L'odeur de la poudre fraîchement mise dans le canon, lui fit calmer son souffle. Sa respiration stabilisée, il sentit amplement le poids du fer et du plomb reposer entre ses mains. Celles-ci sans gants, s'imprégnaient pleinement de l'écorce lissé du bois du manche. Son oeil cobalt visualisait déjà un trou au centre de sa cible. Et c'est ce qu'il fit.
Le premier coup de feu résonna dans le silence de ses terres. La fumé brouillait sa vision, se mêlant au couleur froide de la saison.
Astre baissa la pointe du fusil vers le sol, et tendit sa mains libre. Finnian ce précipita à ses côtés avec son nécessaire.
Poudre, refouloir, balle. Geste mécanique, technique, une succession de mouvement pratiqué depuis ses 10ans. Laisse tomber la poudre dans le canon; le refouloir plonge dans le tuyaux tassant les cendres chimiques; puis la munitions glisse dans le tuyaux, bientôt poussée elle même par la baguette. Retire la branche de fer. Se met en joue. La pupille vers les vrilles de rouges dessinée sur la planche ronde. Bloque ta respiration. Tire
Encore une fois, la balle atteint son but.
Le comte Phantomhive était en contrôle. C'est lui qui menait. Avec ceci à l'esprit, il reprit sereinement ses questions de tantôt.
Que voulait vraiment James Connor? Dire la vérité à sa femme?
Un autre coup de feu retentit.
Ses pensées continuèrent: Mais cela ne servait à rien. C'est pour cela qu'il à rajouté un mensonge. Ses mots avait juste pour but de baisser l'estime d'Elizabeth envers lui.
Le bruit de la poudre rencontrant le feu éclata.
Quel imbécile. Cependant, le jeune homme s'avoua que ce n'était pas complétement dénué de sens. Son épouse en veux probablement grandement à l'archéologue en ce moment, seulement ayant brandis sa bonne fois et son air presque toujours bienveillant. Elle ne lui ferait pas la tête longtemps.
Le déclique du mécanisme de l'arme explosa à nouveau.
Devrait-il s'expliquer auprès de la comtesse? Raconter sa version de la rencontre entre lui et son ami en tête à tête. Le comte en était plutôt réticent. Il aurait plus l'air d'un coupable essayant de plaider sa cause qu'autre chose. Il était préférable d'attendre que sa compagne vienne directement vers lui pour en parler.
Et si elle ne venait jamais? Dirait-elle même qu'elle à vue Connor aujourd'hui? Les probabilités sont basses. La jeune femme connais son aversion pour son ami. Ne voulant pas le contrarier, elle ne soufflera pas mots. Il pourrait tenter d'en parler subtilement si la conversation y prête. La questionnant sur sa journée après qu'elle lui ai demandée sur la sienne comme à son habitude.
Si elle ne dit rien, tant pis. Il jouera le jeu.
Pour Connor? Le jeune homme ne le connais pas encore assez pour savoir si il viendra lui rire au nez ou continuer en faisant attention à ce qu'il ne se doute de rien.
Astre ne comprenait pas pourquoi James agissait ainsi. Amour? Sûrement pas. Se n'était pas le regard d'un homme éprit. Désir? Cela n'en avait pas totalement l'air. Mais ce n'était pas une piste à effacer. Le plaisir de la conquête? D'arracher une femme déjà prise? Simplement s'entourer de jolie chose? Ou était-il une personne qu'il avait offensé par le passé, cherchant à se venger? Seulement le comte ne se souvient d'aucun James Connor. Il faut dire qu'il à un nom tellement commun... De plus Sebastian lui avait déjà fournis un rapport sur sa personne. Ses intentions resterons un mystère pour le moment.
Pour l'instant, le jeune homme savait une chose. L'américain avait commencé une bataille pour les sentiments de son épouse. Il jouera, mais il n'iras ni au rythme de l'archéologue, ni à son propre rythme. Il ira au rythme d'Elizabeth.
Bien que certaine chose lui échappe concernant les pensées de la comtesse. La bataille que Connor à démarré est malheureusement sur des guerres que Astre à toujours finis par gagné.
Comme le montre le présent, lorsqu'il s'agit d'être le favoris de la chère Lizzy, l'homme borgne ne pouvais tout simplement pas se permettre de perdre.
Le comte ce mit en joue, le fusil tenus par ses mains gelée à cause du froid mordant. Malgré cela, son doigt pressa la queue de détente sans une seconde d'hésitation. La balle qui venait d'être propulsée serait le dernier coup de feu sur les terre Phantomhive pour la journée.
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Coucou!
J'ai pas d'excuse... Mais la mer est super bonne!
Disons juste que tous les 26 du mois maintenant je serrais obligée de poster un chapitre. Sauf si j'en ai poster un avant évidemment.
Donc hésitez pas à venir me taper dessus. J'ai vraiment envie que cette histoire avance surtout que j'en ai plein d'autre à vous faire découvrir. Souvent il me manque juste la motivation ou je passe trop de temps sur tik tok et genshin. (ces truc me mange mon temps c'est incroyable)
Je me repete mais jai vraiiiiiiment envie de vous faire lire toute mon histoire.
A la prochaine! Plein de gros bisous, puis les deux mots interdits: Bonne rentrée!
