Salut à tous ! C'est la première fois que je poste sur ce site, c'est la première fic sur SDK que je fais, donc bon je suis un peu (beaucoup en fait) stressée.

Donc euh c'est une fic à prendre au second degré parce que je moque un peu des personnages ( et pourtant je les adore les Sacrés du Ciel, c'est mes personnages préférés, dans mes rêves les plus fous Kamijyo sort un manga consacré aux Sacrés du Ciel avant la trahison de Kyo oui je sais c'est juste un fantasme.) Enfin bref, c'est sens être une fic comique, voire un peu parodique, mais vu mon humour déplorable je ne garantis rien.

Je ne sais pas vendre ma fic ? Normal, j'suis une ptite nouvelle sur ce site, j'ai une peur panique de poster, m'en veuillez pas trop s'il vous plaît.

Disclaimer : Les personnages de Samurai Deeper Kyo ne m'appartiennent pas, et c'est tant mieux pour eux.

Rating : PG plus tard pour langage… fleuri on va dire.

J'espère que ça va vous plaire quand même un peu, bonne lecture.

Il était une fois, il y a bien longtemps, 5 grand samouraïs qui faisaient trembler le Ciel et la Terre tellement ils étaient super forts avec des supers pouvoirs de la mort qui tue et tout et tout.

Quatre de ces samouraïs étaient connus comme étant les légendaires Quatre Sacrés du Ciel, les Samouraïs les plus forts du pays.

Le cinquième se faisait appeler Kyo aux yeux de démons, et il était encore plus fort que les Quatre Sacrés du Ciel qui étaient déjà les plus forts, il était leur chef.

En résumé, tout ce petit monde était méga giga puissant, tout le monde les craignait à cause de leur super aura destructrice et ils auraient pu prendre le pouvoir et dominer le monde sans problèmes, si leur chef n'avait pas été uniquement intéressé par le saké, les femmes, et buter son ex meilleur ami.

Oui, c'étaient vraiment les combattants les plus impressionnant qui puissent exister, personne ne pouvait les battre (mis à part le clan mibu, quelques années plus tard qui les latterait tous, mais bon c'est juste un détail).

Qui étaient-ils, ces guerriers ? Ils n'avaient rien d'une bande de mercenaires sans cœur et sans pitié taillés façon armoire à glace, bon, à part peut-être un…

L'un de ces guerriers se nommait Akira, il n'était qu'un gamin faiblard que le Gentil Kyo (1000 victimes à son actif, mais gentil quand même) avait recueilli quelques années auparavant. Avec le temps et beaucoup d'acharnement, il était devenu très fort et méritait bien sa place dans le groupe des Sacrés du Ciel-trop-giga-forts. Son seul but dans la vie, c'était de rattraper le Grand Kyo et de lui casser la gueule pour lui prouver qu'il était devenu super puissant, c'est une forme de gratitude comme une autre.

L'un des autres membres des Sacré du Ciel s'appelait Luciole, enfin c'était un surnom. Il aurait pu trouver un surnom qui faisait peur, prendre le nom d'un animal un peu plus impressionnant du genre « Puma » ou « Dragon » ou encore « Tigre »… ah non ça c'est déjà pris (et en plus ça fait vachement peur, c'est fou). Mais non, Luciole était, pour tout dire, un original. Il lui arrivait souvent d'arrêter de se battre pour observer une chenille, et il oubliait constamment les phrases qu'il venait de prononcer quelques secondes auparavant. Mais bon, c'est ce qui faisait son charme et c'est pour ça qu'il avait autant de succès auprès des jeunes demoiselles, sa belle gueule aidait peut-être un peu mais ça n'a jamais été prouvé. Il faut aussi préciser que Luciole était un mibu. Le grand chef des mibu, l'ex-roi rouge, l'avait envoyé espionner Kyo pour devenir plus fort. En réalité c'est la seule excuse bidon que l'ex-roi a trouvé pour l'envoyer se faire voir ailleurs étant donné que ce cher Luciole passait son temps à vouloir l'assassiner. Il est logique ce roi, envoyer un type qui veut l'assassiner auprès d'un homme qui le rendra beaucoup plus fort, c'est sacrément intelligent.

L'armoire à glace du groupe s'appelait Bontenmaru. C'était aussi un surnom, en fait il s'appelait Date Masamune, c'était un grand général qui voulait prendre le pouvoir et diriger le monde, un rêve vraiment très original. Bontenmaru avait parfois tendance à dérailler sur un champ de bataille et à se transformer en bête féroce (au sens figuré), mais sinon il était gentil. Un peu trop égocentrique, peut-être, mais gentil quand même. Bizarrement, Bontenmaru n'avait pas autant de succès que ses camarades, il était pourtant plus riche qu'eux, bien plus loquace qu'eux, et pourtant les femmes n'avaient d'yeux que pour Kyo, Luciole et les plus jeunes pour Akira, la raison de leur succès restait un véritable mystère…

Le dernier membre des Sacré du Ciel s'appelait Mademoiselle Akari, et encore une fois, c'était un surnom. Akari s'appelait en réalité Tochikiro Mitarai, mais elle trouvait son véritable nom trop masculin à son goût. Ais-je oublié de préciser que Akari était un homme travesti en femme ? Et sacrément bien travesti en plus, on ne pouvait pas s'en douter à moins d'aller vérifier de, hum, très près. En tout cas, ce travesti était bien plus sexy que toutes les femmes qu'ils rencontraient sur leur chemin, ce qui était déjà une épreuves pour ces pauvres filles alors si en plus elles apprenaient que c'était un mec qui leur volait la vedette, le taux de suicide augmenterait à chaque passage des Sacrés du Ciel. Akari était shaman, elle avait le pouvoir de guérir les gens, mais elle exigeait un secret en échange. C'est pour cette raison que ses compagnons attendaient d'être à l'agonie, avec deux ou trois bras en moins et plus légers quelques litres de sang, pour lui demander de l'aide. C'est qu'elle pouvait être sacrément traumatisante, cette chère Akari, mieux valait être dans ses petits papiers. Le seul qu'elle soignait gratuitement, c'était Kyo. Elle était folle amoureuse de lui, surtout qu'il lui avait promis de l'épouser si jamais elle réussissait à le frapper une seule fois au visage. Un mazo en puissance.

Et puis bien sûr il y avait Kyo. Qui n'a jamais entendu parler du Grrand, du Terrrible Kyo aux yeux de démons ? L'homme le plus cruel et le plus impitoyable que la Terre ait jamais porté (si on oublie l'ex-roi rouge, Nobunaga, et tous les autres méchants vilains pas beau de l'histoire). Kyo l'homme aux milles victimes (il passait son temps sur des champs de bataille où des dizaines de milliers de soldats se mesuraient à lui, et il n'en a tué que 1000 dans toute sa vie ?). Et en plus d'être super cruel, Kyo était aussi super puissant. Il était considéré comme l'homme le plus fort. Et pour couronner le tout, il était incroyablement beau, à se demander si ce mec avait un défaut quelconque, si on oublie que la capacité à tuer des gens de sang froid est un défaut. Toutes les filles étaient à ses pieds, tous les apprentis guerriers voulaient se mesurer à lui, et tout le monde le vénérait comme un dieu (alors que c'était un démon selon son nom.) Le charisme de cet homme était vraiment impressionnant, il pouvait rallier n'importe qui à sa cause et tout le monde acceptait d'être traité en serviteur inférieur, les Sacrés du Ciel en premier.

Cette histoire se situe avant que Kyo ne trahisse les Sacrés du Ciel pour aller se battre contre son meilleur pote, qui a gagné le combat d'ailleurs. (Contre l'homme le plus fort du monde, cherchez l'erreur.)

Bref, c'est l'histoire des plus grands guerriers de l'époque, mibus mis à part, à l'époque où ils n'étaient que 5 et qu'ils traversaient joyeusement le pays en charcutant tout sur leur passage. Malheureusement pour eux, leur balade de santé allait bientôt être chamboulée par l'arrivée d'une 6eme personne, mais voyez plutôt.

C'était une journée des plus normales pour notre joyeuse troupe. Comme toujours, Kyo avançait sans dire un mot, Akari minaudant pendue à son bras. Un peu plus loin, Bontenmaru, Akira et Luciole étaient occupés à se disputer à propos d'une broutille.

« C'était ma dernière victime, gronda Luciole en avançant vers l'armoire à glace d'un air menaçant.

- Calme-toi, tenta de le raisonner ce dernier. Tu étais occupé avec une bestiole, et ta fameuse victime allait s'en prendre à Akira.

- Eh ! Je n'ai pas besoin d'aide ! S'indigna le concerné. J'aurais très bien pu m'en occuper tout seul !

- Mais bien sûr, on n'en doute pas un instant, répondit le borgne avec un air compatissant comme s'il parlait à un gamin de 5 ans légèrement dérangé.

- De toute façon, personne ne touche à ma dernière victime, c'est la mienne, vous n'avez qu'à vous contenter des vôtres.

- Tu penses que je suis juste un petit gamin sans force, Bonten ? S'énerva Akira. Tu veux te battre ?

- Bonne idée, mais ne viens pas te plaindre si tu meurs.

- Eh, je veux me battre moi aussi, intervint Luciole.

- Ça ne te concerne pas », répliqua le gamin.

Le mibu resta interdit quelques secondes, ses deux compagnons l'observaient, attendant sa réaction.

« Qu'est-ce qui ne me concerne pas ? Demanda-t-il enfin.

- Notre combat ! S'écria Akira, exaspéré.

- Ah. Je m'en fiche, je veux me battre aussi.

- Mais ça ne te regarde pas ! Répéta le plus jeune avec obstination.

-Ecoute, Luciole, tu pourras te battre contre moi quand j'en aurai terminé avec le mioche, proposa Bontenmaru.

- Qu'est-ce qui te fait croire que tu vas gagner ? S'excita le mioche en question.

- Ça me semble évident, tu n'as aucune chance contre moi.

- Tu vas voir, je vais te… commença Akira, menaçant.

- MAIS VOUS ALLEZ LA FERMER, OUI ? ON NE S'ENTEND MÊME PLUS DRAGUER ! » Rugit la douce Akari.

La shaman avait le don pour clouer le bec à ces trois brutes obsédées par les combats, il suffisait généralement qu'elle élève la voix, et si ça ne suffisait pas, elle dévoilait quelques uns de leurs secrets. Ça suffisait généralement à les faire taire pendant une bonne journée, elle pouvait ainsi se consacrer à la quête de sa vie : séduire Kyo.

Oui, la principale raison qui la poussait à rester avec ces boulets, c'était l'amour fou qu'elle éprouvait pour le beau samouraï. Malheureusement, ce dernier préférait les femmes avec un corps de femme, mais ça, Akari n'avait pas l'air de le comprendre. Elle n'avait pas l'air de connaître la différence fondamentale qui existait entre elle et une vraie femme, en tout cas elle n'aimait pas qu'on la lui rappelle.

Après quelques massacres au cours desquels Luciole avait achevé les dernières victimes d'Akira et Bontenmaru pour se venger, les guerriers commencèrent à fatiguer et décidèrent d'installer leur campement pour la nuit dans une petite forêt.

« A qui le tour de faire la cuisine ? Demanda Kyo, une bouteille de saké à la main (ben oui, boire ça creuse.)

- C'est le tour de Luciole, lui indiqua Akari.

- HORS DE QUESTION ! S'écrièrent le plus jeune et l'armoire à glace d'une même voix.

- Hm ? Vous n'aimez pas ma cuisine ? S'étonna le concerné.

- Tout ce que tu fais est immangeable ! Acquiesça Akira. Sous prétexte que tu n'aimes pas l'eau, tu fais tout bouillir dans du saké !

- Ben oui, l'eau c'est vraiment trop nul, et c'est très bon le saké, ça relève le goût des aliments.

- Je suis plutôt d'accord avec Luciole, approuva Kyo. Le saké c'est très bon, on devrait toujours cuire nos aliments avec. »

Akira était encore très jeune. Il en était au stade de l'adolescence, au moment où on cherche à se créer une personnalité et qu'on prend exemple sur une personne qu'on idolâtre, essayez un peu de deviner qui était la personne qu'il adulait.

Cette situation était donc franchement délicate pour le jeune garçon qui n'en pouvait plus de la bouffe au saké mais ne pouvait pas s'imaginer élever la voix contre Kyo Le Dieu Vivant (en fait c'est un démon mais bon passons). Kyo était tout pour lui, son père, son frère, son idole, son ami, son amant… ah non pardon je m'égare, oublions ça.

Enfin bref, Akira était en plein dilemme, et frisait la crise de nerf. Si Akari n'était pas intervenue, il se serait ouvert le ventre avec un de ses sabres pour échapper à ce problème d'une importance capitale.

« Le problème, c'est que le saké qu'on utilise pour cuisiner, on ne pourra plus le boire. C'est du gaspillage en quelque sorte », objecta la shaman.

Kyo, bien qu'il était très fort et très beau, n'était pas vraiment du genre à se poser des questions. En général il résolvait les problèmes très simplement : en charcutant les fauteurs de trouble. Bien sûr, il était très intelligent, mais il n'aimait pas se prendre la tête à réfléchir. En même temps il n'avait pas tort, quand on peut régler un problème à coups de sabre, pourquoi s'emmerder à chercher une solution plus tordue et plus compliquée qui marchera sûrement moins bien ?

Mais Kyo aimait bien ses compagnons de route, et il ne voyait pas l'intérêt de leur envoyer des mizuchi dans la tronche pour une histoire de saké et de bouffe. Son âme d'alcoolique notoire trancha donc.

« Dorénavant, on n'utilisera plus le saké pour faire la cuisine. Le saké, c'est sacré, et en plus ça coûte cher. »

Comme toujours, les Quatre Sacrés du Ciel acceptèrent la solution de leur chef, même si Luciole n'était pas très content. Akira et Bontenmaru remercièrent chaleureusement Akari pour les avoir sauvé d'un autre repas immonde. Evidemment, la shaman n'était pas intervenue sans arrière pensée, elle aussi trouvait la cuisine de Luciole infâme. Elle était rusée, Akari, elle réussissait toujours à obtenir ce qu'elle voulait en se faisant mousser au passage.

« Ce service vous coûtera deux secrets chacun », annonça-t-elle aux deux Sacrés du ciel venus la remercier.

La shaman ne perdait jamais le Nord, et n'oubliait jamais que tous les moyens sont bons pour obtenir des secrets compromettants.

Le guerrier mibu rechigna un peu, il refusait d'utiliser de l'eau pour quoi que ce soit (à se demander comment il faisait pour se laver), puis, il eut un éclair de génie. Il s'éclipsa et revint une demi heure plus tard en traînant un cheval mort qu'il fit griller.

C'était un soir des plus ordinaires pour les Quatre Sacrés du Ciel et leur chef, un soir sans évènement particulier, avec les mêmes disputes éternelles entre les membres, un soir ennuyeux à mourir à raconter, et dont le récit doit être lui aussi ennuyeux à mourir.

Mais ce que ces grands samouraïs supers forts et trop puissants ignoraient, c'était qu'une mystérieuse personne les observait depuis le début de la soirée. C'est d'ailleurs étrange que de si grands guerriers tellement habitués à détecter l'aura des ennemis n'aient rien senti, on va dire que c'est pour les besoins de l'histoire.

La mystérieuse personne de l'ombre épiait les combattants qui tentaient tant bien que mal de manger un morceau de cheval carbonisé, le petit blond monté sur ses échasses avait trop forcé sur le feu. Cette si énigmatique personne n'était pas là par hasard, elle avait une mission à accomplir, et elle était maintenant tout près du but, il s'agissait de ne pas rater son coup. Cela faisait maintenant un mois qu'elle cherchait ces hommes, sans jamais se décourager. Elle savait qu'elle était destinée à les rencontrer, et qu'elle finirait donc par les trouver. Quelqu'un qui croyait tant que ça au destin aurait sûrement trouvé plus simple de laisser les guerriers venir à lui, mais cet être caché dans l'ombre n'était pas de nature patiente, et préférait forcer le destin.

Pendant ce temps, Luciole, Akira et Bontenmaru s'étaient remis à se disputer à propos de la dernière victime du mibu.

« Ce n'était pas une raison pour t'occuper de nos dernières victimes, grommela l'armoire à glace.

- Ben si, vous m'aviez volé la mienne, répondit le mibu, stoïque.

- Eh ! Il t'a volé la tienne, moi je n'ai rien fait ! S'indigna le gamin.

- Il me l'a volée pour te sauver.

- Je n'ai pas besoin d'être sauvé ! Je ne suis pas une vierge en détresse qu'il faut toujours secourir !

- Je t'imagine bien en robe, commenta Bonten.

-Tu veux te battre ?

- RANGEZ VOS SABRES ET FERMEZ LA OU JE DEVOILE VOS SECRETS ! Hurla la shaman. J'ai eu une merveilleuse idée, à partir de maintenant on ne se partagera plus les adversaires équitablement, on va faire un jeu très simple et très amusant que j'ai inventé. Chacun de nous devra tuer le plus d'ennemis possible, et à la fin de la bataille, celui qui aura le moins de victimes aura trois gages donnés par les autres.

- Ça a l'air marrant ! S'exclama Bontenmaru, enthousiaste. La première chose que j'exigerai d'Akira sera qu'il porte une robe.

-Qu'est-ce qui te fait croire que je vais perdre ? S'énerva ce dernier.

- Il pense que tu perdras parce que tu es le plus faible du groupe, expliqua Luciole.

- Quoi ? Tu veux te b… » commença le plus jeune.

Il fut interrompu par l'atterrissage d'un shuriken à quelques dizaines de centimètre de lui. Alertés, les cinq guerriers attrapèrent leurs armes et se tournèrent vers l'endroit d'où le shuriken avait été tiré. Ils avaient l'habitude d'être attaqués par surprise par des apprentis samouraïs qui se croyaient plus forts qu'eux, c'est pourquoi ils ne s'inquiétaient pas plus que ça et pensaient que le combat se terminerait bien avant que leur repas ne refroidisse.

C'est alors que la mystérieuse personne sauta de l'arbre où elle était cachée (elle se rétama d'ailleurs méchamment au passage parce qu'elle avait mal évalué la distance entre la branche et le sol.) Nos héros regardèrent l'intrus, abasourdis. Ils s'étaient fait agresser des centaines de fois, par des gens plus étranges les uns que les autres, mais jamais encore ils n'avaient eu à faire à ça.

La Mystérieuse personne était une femme (vous ne vous y attendiez pas, hein ?). Elle était jeune, elle ne devait pas avoir plus de 18 ans. Peut-être aurait-elle pu être jolie si elle n'avait pas eu l'air aussi stupide dans son accoutrement. Elle était en effet vêtue d'un mini short en jean (ne me demandez pas comment elle a fait pour trouver du jean au 17e siècle, il y a bien des mibus qui se baladent avec du cuir sur la gueule alors bon…) tellement moulant qu'il coupait la circulation sanguine de ses cuisses, qui viraient d'ailleurs au violet, et qui faisait apparaître un bourrelet cachant le haut de son short. Elle portait aussi une sorte de tee shirt déchiré juste au dessous des seins avec un beau décolleté plongeant sur une poitrine inexistante. Enfin, ses cheveux étaient blond pétant, parsemés de quelques mèches rouges et violettes (oui la teinture pour cheveux ça existait déjà à l'époque, sinon comment expliquer qu'Akari a les cheveux roses ?). Elle était armée d'un sabre, mais elle avait aussi une chaîne enroulée autour de son bras droit et un étui à shuriken accroché à la hanche.

Ridicule. Ce fut le premier mot qui traversa l'esprit de chacun des samouraïs. Ils ne savaient pas si il fallait prendre au sérieux cette fille qui se tenait devant eux, la tête haute et l'air très sûre d'elle.

De son côté, l'inconnue se dit que si ils ne bougeaient pas, c'était sûrement parce qu'ils étaient tombés sous son charme. Oui, elle savait très bien que son charme était ravageur et qu'elle était la plus belle fille de tout le pays, voire peut-être du monde entier. Il était donc tout a fait normal que ces garçons tombent fous amoureux d'elle dès le premier regard, quant à la fille qui les accompagnait, elle serait jalouse d'elle au début mais elles finiraient par devenir les meilleures amies du monde, c'était couru d'avance.

Après ces quelques instants de silence, Kyo prit la parole.

« Bon, c'est à qui le tour de tuer les intrus ?

- C'est au tour de Luciole, l'informa Akira.

- Génial, ça va lui faire une dernière victime pour la journée et il nous foutra enfin la paix, s'exclama Bontenmaru.

- Ça n'est pas pareil, cette fille ne remplacera pas ma dernière victime, objecta le mibu.

- Mais enfin, tu auras le dernier mort de la journée ! S'écria le plus jeune.

- Je m'en fiche, j'aurais dû avoir ma dernière victime en plus de celle là.

- VOUS ALLEZ ARRETER DE DISCUTER ? Luciole, tue cette fille tout de suite ou c'est moi qui le fait », ordonna Akari.

Le concerné ne voulait pas encore se faire voler sa dernière victime, et en plus il ne pourrait pas faire de reproche à la shaman ensuite, elle risquerait de dévoiler ses secrets les plus intimes, comme le fait qu'il dormait avec un poussin en peluche dissimulé dans son oreiller. Il s'avança donc vers la mystérieuse inconnue, sabre en main.

En le voyant s'approcher, la fille se dit que le jeune homme venait probablement parlementer, que lui et ses compagnons voulaient en savoir plus sur elle. Ils étaient sûrement intrigués par elle, et quand on est intrigué par une personne, ça veut dire qu'on commence à l'aimer, non ?

Elle révisa son jugement quand le samouraï manqua de lui trancher la tête. Peut-être pensaient-ils qu'elle était une ennemie, il fallait absolument qu'elle dissipe ce malentendu.

« Eh, calme-toi ! Je ne vous veux aucun mal, vous n'avez aucune raison d'avoir peur de moi ! »

Les guerriers, qui étaient déjà consternés par l'apparence de la jeune femme, se sentirent encore plus affligés en entendant ces paroles. Comment une fille à l'air aussi stupide et aussi faible pouvait-elle imaginer un seul instant que les guerriers les plus forts du monde puissent avoir peur d'elle ? Parce qu'il se sentait insulté, Luciole leva une nouvelle fois son sabre vers l'inconnue et s'apprêta à la tuer avant qu'elle ne s'explique.

« Attends une seconde, l'interrompit Kyo. Elle ne sait peut-être pas à qui elle a affaire.

- Mais si je le sais ! Vous êtes les fameux Quatre Sacrés du Ciel et Kyo aux Yeux de Démon ! Répondit la fille, toute fière d'elle.

- Ah, dans ce cas tu peux la décapiter », dit le chef.

Luciole pointa de nouveau son arme sur la jeune fille, en prenant bien son temps histoire de savourer sa dernière victime de la journée.

« Attendez ! Ne me faites pas de mal avant d'avoir entendu ce que j'ai à vous dire ! S'écria la jeune femme. Je vous jure que ça vaut le coup ! »

Les samouraïs se consultèrent d'un regard et décidèrent d'écouter la fille, après tout ils pourraient toujours la tuer après.

L'intruse était satisfaite, maintenant qu'elle avait réussi à capter leur attention, elle réussirait forcément à les convaincre, l'affaire était dans le sac.

« Tout d'abord, laissez-moi me présenter. Je m'appelle Marisutsana, mais vous pouvez m'appeler Marisu. J'ai 18 ans et je suis la combattante la plus forte de mon village, par chez moi les gens craignent mon nom autant que celui de Kyo aux Yeux de Démon. »

La main de ce dernier se crispa sur son sabre, il n'aimait pas être comparé à cette nana.

Ce que la jeune fille oubliait de dire, c'était que son village était peuplé d'environ 50 habitants en comptant les cochons, et que la moyenne d'âge de la population humaine était de 55ans. On comprend mieux pourquoi elle semait la terreur là-bas.

« Je suis, sans me vanter, une guerrière extrêmement puissante. Ca fait quelques mois que je parcours le pays à la recherche d'alliés, mais je n'en ai trouvé aucun digne de moi (en réalité elle n'en avait trouvé aucun), et de toute façon mon objectif dans la vie a toujours été de faire partie des samouraïs les plus forts du pays, pour prouver qu'une femme peut être aussi puissante qu'une homme. C'est pour ça que je vous ai cherché pendant longtemps, j'ai toujours gardé espoir parce que je savais qu'un jour le destin nous mettrait face à face. Alors, est-ce que je peux devenir une membre des Sacrés du Ciel ?

- Non », répondit simplement Kyo.

La jeune femme cligna des yeux, surprise. Elle ne s'attendait pas du tout à cette réponse. Elle croyait que son discours les émouvrait, qu'ils en pleureraient et l'accepteraient à bras ouverts. Qu'est-ce qui clochait dans son plan ? Pourquoi n'étaient-ils pas touchés par ses paroles ? Comment leur chef avait-il fait pour résister à son charme ? Son regard se posa sur la seule femme de leur groupe, elle était très jolie, peut-être était-elle la compagne de Kyo.

« Pourquoi ? Demanda Marisu, déçue.

- Pour des tas de raisons, expliqua le Démon. La première, c'est qu'on n'accepte pas les gens faibles parmi nous.

- La deuxième, c'est qu'au sein des Sacrés du Ciel, les femmes sont interdites… à part la magnifique Akari, ajouta Bontenmaru après s'être reçu un coup de pied bien placé de la part de la charmante « femme » du groupe.

- Mais je ne suis pas faible ! Protesta l'apprentie guerrière. Et si vous avez fait une exception pour elle, vous pouvez bien en faire une pour moi !

- Non, répliqua Kyo.

-Mais ! Glapit la jeune fille, mais les samouraïs ne l'écoutaient déjà plus.

- Alors on en fait quoi ? Je la tue ? Demanda Luciole.

- Pas la peine, elle ne représente pas une menace », fit le chef.

Alors que les autres rejoignaient tranquillement leur campement pour terminer leur repas infâme, le guerrier mibu resta quelques instants à contempler la fille.

Cette dernière sentit une vague d'espoir la submerger, si il était resté pour la regarder, ça voulait dire qu'il était tombé sous son charme ! Et s'il était sous son charme, il plaiderait en sa faveur auprès de ses compagnons pour qu'ils l'acceptent enfin dans leur groupe ! En plus, Marisu avait de la chance, celui qui avait eu le coup de foudre pour elle était très mignon, elle aurait pu tomber plus mal. C'était décidé, elle continuerait à les suivre à distance, en leur faisant remarquer discrètement sa présence. Ainsi, elle prouverait sa ténacité et son futur amant n'en serait que plus amoureux d'elle.

Perdue dans ses pensées, la jeune fille ne se rendit pas compte que son nouveau prétendant s'en allait, elle n'entendit pas non plus la dernière phrase qu'il prononça.

« Pff, encore une dernière victime de perdue, Kyo n'est vraiment pas drôle. »

Voilà, c'est plus une sorte de prologue que de premier chapitre, qu'est-ce que vous en pensez ? Reviews please