Salut tout le monde, c'est encore moi la pauvre fille qui aime faire mumuse avec les Quatre Sacrés du Ciel (quoique j'pense pas être la seule à aimer les martyriser non ?)

Enfin bref, voilà le troisième chapitre, qui a mis un peu de temps à arriver parce que en fait je l'ai écrit chez ma mère qui n'a pas internet et donc il a fallu que j'attende une petite visite à mon cher père pour le poster (3615 mavie, et sinon hier j'ai mangé un faux filet avec des frites Mc cain)

En tout cas un grand merci pour vos reviews, elles me font énormément plaisir et j'ai toujours un peu de mal à croire qu'elles s'adressent à moi, pauvre fille sans talent qui fuit toute forme de relation sociale pour rester en tête à tête avec son ordinateur.

RAR :

Kanzen : merci pour ta review Tu as failli t'étouffer ? Moi ça m'arrivait souvent avant, puis un jour j'en ai eu marre alors j'ai décidé de me nourrir exclusivement avec une perfusion. Au début je savais pas trop comment ça marchait alors j'essayais de faire passer des entrecôtes par le petit tuyau, mais bizarrement ça ne passait pas très bien. Pour le titre c'est sûr que ça peut porter à confusion, au début je pensais dire « cruche » au lieu de « gourde » mais bon le problème reste le même, alors j'hésite à changer le « gourde » en « potiche » mais bon ça colle pas vraiment parce que Marisu n'est pas du style à rester figée comme une conne pendant un combat à observer ses compagnons tuer tout ce qui bouge… malheureusement. Enfin bref je sais pas trop, tu penses que je devrais changer le titre ?

Lady killer : Mouahahahahah ça y est je fais partie du fan club ! Et sans passer par le bizutage en plus ! Merci maîtresse (j'ai le droit de t'appeler maîtresse ?) En tout cas merci beaucoup pour ta review toute pleine de gentils compliments. Le truc que je redoute toujours en commençant une fic, c'est de faire des personnages OOC, perso je trouve que ça n'a pas trop d'intérêt de lire une fan fic si les personnages qu'on aime ne ressemblent plus du tout à ce qu'ils sont vraiment (style Luciole qui nous fait une thèse sur un bouquin de Kant). En commençant cette fic j'ai eu une peur panique de foirer les personnages, parce qu'ils ne sont pas vraiment facile à cerner, surtout Luciole. Rah quelle plaie celui-là, un coup il est complètement dans les nuages et ne fais attention à rien, et puis tout de suite après il dit des choses intelligentes, c'est trop compliqué à doser, mais bon c'est pour ça que je l'adore je pense En tout cas ça me fait plaisir de savoir que tu trouves que j'ai bien fait les Sacrés du Ciel, j'espère que je réussirai à les garder à peu près crédible tout au long de l'histoire.

I Wish I was her : Merci beaucoup pour ta review ! Je suis contente que le deuxième chapitre t'aie plus aussi, j'espère que le 3e te plaira aussi (attention, de la baston et du sexe ! ça va être gore et chaud !) En tout cas merci pour tes compliments qui me font devenir toute rouge, je suis contente que la connerie de Marisu ne soit pas trop lourde à la longue (enfin ça on verra dans quelques chapitres). Et ça me soulage de savoir que ma façon d'écrire te plaît, des fois j'ai l'impression que c'est trop confus et qu'on ne comprendra rien ne me relisant, en tout cas merci encore

Princesse d'argent : Lol merci pour ta review, contente de t'avoir fait rire Ouais c'est vrai que Marisu est une pauvre tâche, j'en voudrais pas dans mes amis d'une fille comme ça, brrr. Ca me fait plaisir aussi de savoir que tu aime bien les disputes entre les sacrés du ciel, en les écrivant j'ai toujours un peu peur que les gens ne les trouvent sans intérêt.

Ithilwilwarin : Merci pour ta review Non je ne suis pas tendre avec Luciole, mais bon, qui aime bien châtie bien (et j'ai pas encore mis le flash back magnifique qui raconte son dépucelage mémorable). Pis t'façon Luciole c'est le meilleur, le plus fort et tout et tout, il survivra à tous mes caprices d'auteur cinglée (muhahaha il gambadera dans les prés déguisé en télétubbies avec un pikachu dans ses bras). En tout cas merci pour ta review j'espère que la suite te plaira.

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Voilà, j'ai à peu près tout dit… ah non ! SUPER WARNING ! Ames sensibles s'abstenir ! Un chapitre avec plein de baston et de sexe, je lui mets le rating « réservé aux psychopathes en puissance ».

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Bonne lecture.

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Alors que les Quatre Sacrés du Ciel digéraient péniblement la décision de leur chef à propos de la nouvelle bonniche, cette dernière s'éclipsa derrière un buisson (un vrai, cette fois) avec ses affaires.

« Qu'est-ce qu'elle fait ? S'interrogea Bontenmaru.

Peut-être qu'elle essaye de s'enfuir, répondit Luciole.

Ton idée est complètement stupide, elle nous a suivi pendant trois semaines pour qu'on l'accepte, elle ne va quand même pas se tirer maintenant qu'on l'a fait, fit remarquer le plus jeune.

… Ah », dit le mibu, l'air pas vraiment convaincu.

En réalité, si le jeune pyromane (ben oui, un mec qui s'éclate à cramer ses adversaires, ou qui fait apparaître des flammes sur lui quand il est trop excité, c'est bien un timbré obsédé par le feu non ?) ne semblait pas croire à l'hypothèse de son compagnon, ce n'était pas parce qu'il pensait que le gamin avait tort, en réalité il se foutait complètement de ce que cette fille pouvait bien faire derrière ce buisson.

Akira étant très susceptible, il prit le ton désinvolte du mibu pour une attaque personnelle. Il était vraiment à cran ces derniers temps, peut-être qu'il entrait en phase de puberté et que ça le perturbait énormément. Ou peut-être craignait-il que ses chers amis samouraïs ne le charrient quand il commencerait à muer.

« Tu ne me crois pas ? C'est pourtant logique ! S'énerva-t-il.

…Peut-être, fit le mibu d'un ton dégagé.

J'ai raison !

Mais pourquoi est-ce que tu t'énerves comme ça pour un rien ? Oh comme c'est mignon, la petite Akira a eu ses premières règles ! S'exclama Bonten. Elle va devenir une vraie femme !

Pas comme Akari », remarqua Luciole.

Il y a des choses à ne pas dire, des remarques à ne jamais faire. Le problème était que le jeune guerrier mibu n'avait jamais été capable de comprendre cette règle toute simple pourtant vitale quand on voyageait avec un shaman travesti. C'est pourquoi il se prit un coup de bâton très violent lui perforant les parties génitales, ce qui réduisit d'un seul coup énormément ses chances de se reproduire un jour, voire même d'avoir à nouveau des relations sexuelles, à moins bien sûr d'en avoir avec un autre homme qui ferait tout le boulot à sa place. Heureusement pour lui, Akari était impulsive mais elle réparait toujours les dégâts qu'elle causait sur ses coéquipiers, il fallait que leur équipe soit en forme pour servir et protéger le Grand Kyo Aux Yeux de Démons (à croire qu'il était incapable de se défendre tout seul, pas terrible pour le plus fort des hommes.). En plus, pour le bon déroulement de son plan, il fallait que Luciole soit en mesure de contenter Marisu sexuellement, sinon cette petite garce irait sûrement voir ailleurs et tenterait de séduire SON démon.

C'est pourquoi la shaman guérit immédiatement son coéquipier (en échange d'un secret quand même, elle n'allait pas lui faire la charité !), puis se remit à embêter « la petite Akira. »

« Ou alors elle est amoureuse, proposa-t-elle d'un ton moqueur. Alors, quel est le nom de ton prince charmant ma petite ? Tu sais que tu peux tout me dire !

Vous êtes vraiment lourds, vous voulez vous battre ? Grinça « la petite » en question.

Moi je sais qui est son prince, intervint Luciole d'une voix neutre, comme si il ne venait pas d'être sauvé de la castration quelques minutes auparavant.

Moi aussi je le sais, déclara fièrement le borgne. Il en pince pour Kyo !

Et puis quoi encore ? Je ne suis pas gay ! Protesta Akira.

Alors ça voudrait dire que Kyo est une fille ? Se demanda le mibu.

Là, Luciole, tu vas trop loin », gronda le démon en pointant son sabre vers son serviteur.

Après s'être fait castrer par une Sacré du Ciel, quoi de plus logique que de se faire trancher la gorge par l'homme le plus fort ? Décidément, ça devait être la Saint Luciole (ou la Saint Keikoku, c'est pratique d'avoir deux noms mine de rien) parce qu'aujourd'hui tout le monde semblait lui en vouloir.

« Kyo calme-toi s'il te plaît, supplia Akari. Tu sais bien que Luciole a dit ça sans réfléchir, il ne faut pas le tuer pour si peu.

Et qu'est-ce qui prouve qu'il a dit ça sans réfléchir ? L'interrompit Akira, furieux de l'insulte faite à son mentor.

Luciole est incapable de réfléchir, rappela Bontenmaru.

Hm, fit simplement le démon en baissant son sabre. Que quelqu'un aille voir ce que la bonniche trafique, on ne va pas l'attendre éternellement. »

Aussi bien pour échapper aux railleries de ses camarades que pour montrer au chef qu'il était bien obéissant, Akira se proposa pour aller chercher la jeune fille.

Au même moment, Akari alla voir Luciole pour obtenir les remerciements qu'elle estimait mériter pour lui avoir sauvé la vie.

« Je viens de te sauver la vie, tu t'en rends compte ? Dit-elle.

Hm, grommela le mibu.

Eh bien quoi ? Tu n'es pas plus content que ça ? Tu as la vie sauve grâce à moi ! Ca va te coûter cher en secrets !

Moi je voulais me battre contre Kyo, tu as gâché une grande occasion, répondit le jeune homme.

Pff, arrête de te plaindre, tu es encore trop faible pour te battre contre notre chef, on a plus besoin de toi vivant que mort alors c'était la meilleure solution. Si tu étais mort, on aurait eu un membre en moins et on aurait été obligés d'en trouver un nouveau au plus vite, dans ce cas-là notre nouvelle bonne à tout faire aurait pu être ta remplaçante !

Mais pourquoi est-ce qu'il aurait fallu trouver un nouveau membre le plus vite possible ? S'étonna le pyromane, pas du tout choqué par l'idée qu'une fille faible puisse le remplacer.

Parce que sinon on n'aurait plus été les Quatre Sacrés du Ciel, et les Trois Sacrés du Ciel ça ne fait pas très sérieux comme nom ! »

Le mibu garda le silence quelques secondes devant les déclarations de sa coéquipière.

« Ah, répondit-il simplement.

… En fait, tu t'en fous complètement ? Demanda la shaman, désespérée.

… De quoi ?

Laisse tomber. »

Akari savait qu'il était inutile d'insister, essayer de faire comprendre quelque chose à Luciole était très dangereux pour la santé mentale et engendrait pas mal de crises de nerfs. Non pas que le jeune homme soit débile, il n'était tout simplement pas du genre à se concentrer sur quelque chose plus de cinq minutes.

Pendant ce temps, Akira approchait lentement du buisson, légèrement inquiet. Il trouvait ça vraiment louche que la jeune fille se soit éclipsée aussi longtemps, il lui était peut-être arrivé quelque chose, ou alors elle était en réalité une espionne et informait un quelconque tueur à gage de leur position actuelle. Le jeune homme n'avait pas peur de ces éventualités, il était suffisamment fort pour venir facilement à bout de cette fille et même d'une bande ninjas super forts, il était un Sacré du Ciel quand même !

Non ce qui l'inquiétait, c'était que si jamais la fille était morte, il aurait à faire la cuisine ce soir, et qu'il n'aimait vraiment pas les remarques désobligeantes de ses compagnons sur sa façon de faire la bouffe, surtout qu'il s'appliquait !

Il entendit une voix stridente fredonner derrière le buisson, ça voulait au moins dire que Marisu était vivante. Parfait, il ne serait pas de corvée ce soir. Silencieusement, il écarta les feuillages et se retrouva nez à nez avec… une vision d'horreur ? Non, plutôt le contraire. La jeune guerrière était occupée à enlever la peinture verte sur chaque partie de son corps grâce à l'eau que contenait sa gourde. Vu que la gourde était presque vide, elle essayait d'économiser le plus d'eau possible pour chaque partie à laver, c'est pourquoi elle mettait beaucoup de temps à se débarbouiller. Du coup, elle était complètement nue.

Complètement nue.

Le sang d'Akira ne fit qu'un tour. Le garçon n'avait pas plus de treize ans, c'était la toute première fois de sa vie qu'il se retrouvait confronté à… ça ! Jamais il n'avait vu de femme nue (à l'époque il n'y avait pas de playboy, comment ils faisaient les ados en rut ?), il ne savait absolument pas à quoi ça pouvait ressembler. Enfin si, maintenant il savait comment étaient construites les filles, il se coucherait moins con ce soir-là et ses futurs rêves seraient sûrement une quantité inépuisable de secrets à livrer à Akari. En tout cas, à ce moment précis, le gamin fut incapable de faire quoi que ce soit d'autre que regarder fixement le corps nu devant lui, bouche bée.

Marisu, elle, était très gênée et ne savait pas comment réagir. Devait-elle hurler d'horreur ? Non, elle n'était pas choquée, elle avait l'habitude de se faire regarder par les hommes, elle savait qu'une femme aussi belle n'y pouvait rien, elle avait donc fini par s'y faire. Le problème, c'est que le petit risquait de tomber amoureux d'elle si ça n'était pas déjà fait, et si jamais il en parlait à ses amis, le blondinet pourrait décider de laisser le champ libre à son copain. Or, elle ne voulait pas d'une relation avec un ado à peine sorti de l'enfance, elle voulait son petit blond à elle.

« Akira tu nous avait caché cet aspect de ta personnalité ! » S'exclama soudain une voix, tirant le gamin de sa contemplation.

Le jeune voyeur ne savait plus où se mettre, ses compagnons au grand complet l'avaient rejoints. Bontenmaru, celui qui venait de parler, était hilare. Kyo, quant à lui, se contentait de regarder la scène, un petit sourire moqueur en coin. Akari observait la jeune fille, l'air dégoûtée et un peu jalouse, tandis que Luciole… eh bien Luciole était occupé à titiller une chenille avec un bâton.

« C'est génial, tu vas pouvoir venir reluquer les filles avec moi maintenant ! Continua le borgne. Je t'enseignerai les bases du voyeurisme, tu verras je suis un grand maître en la matière.

Peut-être mais tu t'enfuis en courant quand tu vois des seins à moins d'un mètre de toi, fit remarquer la shaman, acide.

C'est vrai ça Bonten ? Comment tu fais quand tu dois coucher avec une fille ? S'étonna le chef.

Heu eh bien… commença-t-il, gêné.

C'est tout simple, il est encore puceau ! » annonça joyeusement Akari.

Cette révélation jeta un froid. Comment un des plus grands guerriers de tous les temps pouvait-il, à 30 ans, être encore vierge ? Surtout qu'il passait son temps à se vanter de ses exploits avec les femmes.

Marisu était passablement vexée. Elle était là, complètement nue devant ces garçons, et pas un seul ne faisait attention à elle ! Ils étaient tous focalisés sur l'armoire à glace, c'était vraiment insultant !

« Eh, dites, vous vous souvenez que je suis dans mon plus simple appareil ? Les interrompit-elle, boudeuse.

Eh bien qu'est-ce que tu attends pour t'habiller ? Répliqua froidement la shaman.

Eh regardez ça ! Akira est excité ! » S'écria soudain Bonten, dans l'espoir d'échapper aux questions de ses amis.

C'était vrai, le gamin tentait tant bien que mal de se maîtriser, mais son corps avait plutôt bien réagi à la vue de la fille à poil. Rouge de honte, il tenta de masquer son entrejambe avec ses mains, sans vraiment de succès.

« Au moins ça veut dire qu'il n'est pas gay, dit Luciole. Il n'en pince pas pour Kyo alors.

Dommage, ils auraient fait un beau couple, répondit le borgne.

Le cœur de Kyo m'appartient ! Combien de fois est-ce que je vais devoir vous le répéter ? S'énerva Akari.

Pourtant vous n'êtes pas ensemble, fit remarquer Luciole.

Pour le moment non, mais on finira par se marier, il me l'a promis, assura la « femme ».

Tu parles de ce pari stupide ? Demanda le plus jeune. Il l'a accepté uniquement parce qu'il sait que…

MAIS VOUS ALLEZ VOUS OCCUPER DE MOI OUI OU NON ? » Hurla la bonniche, toujours dévêtue.

Les samouraïs se turent, étonnés, puis s'interrogèrent du regard. Mais qu'est-ce qu'elle voulait ? Et puis pourquoi est-ce qu'elle mettait autant de temps à s'habiller ? Elle ne voulait quand même pas se faire sauter ?

« Elle est peut-être nudiste, hasarda Luciole.

De quel droit elle se permet de nous crier dessus ? S'indigna Akira. Si elle doit être notre bonne à tout faire, elle va avoir besoin d'un bon dressage, je vais la mater. »

Sur ces mots, il s'avança vers l'apprentie guerrière et se mit en position de combat, en signe de défi.

Marisu, en fut enchantée. Elle avait enfin sa chance de montrer sa force ! Il lui suffisait de battre ce gamin faiblard, ce qui ne devrait pas trop poser de problème étant donné qu'il était loin de lui arriver à la cheville. Elle attrapa vivement son sabre, sa chaîne et son étui à shuriken et se mit elle aussi en position de combat.

« Une minute, fit Akari. Tu ne vas quand même pas te battre à poil ? »

Effectivement, dans sa hâte, la jeune fille avait oublié sa tenue vestimentaire, ou plutôt son manque de tenue vestimentaire. Confuse, elle s'habilla le plus rapidement possible (mais elle fut quand même longue parce que c'est pas facile d'enfiler un mini short trois tailles trop petit). Une fois ses vêtements correctement enfilés, sa chaîne correctement enroulée autour de son bras, son étui à shuriken bien fixé et son sabre bien en main, elle se mit en position de combat.

Dans le monde magique de Kyo, les combats c'est 50 baston et 50 parlotte. A croire que les adversaires aiment bien taper la discute histoire de faire copain avant de se massacrer la tronche. Ce qu'ils aiment surtout, c'est exhiber leurs super techniques de la mort qui tue trop sa race et bien expliquer à leur ennemi comment elle marche, et après ils s'étonnent que l'autre arrive à déjouer leur coup…

Malheureusement, ni Akira ni Marisu ne dérogeaient à cette règle.

« Tu ne pourras pas me battre, annonça la jeune fille. Ma technique est imparable.

Ah oui ? Pourquoi ça ? Demanda son adversaire.

La chaîne qui est enroulée autour de mon bras peut me servir aussi bien de lasso que de bouclier. Elle est forgée dans un métal si dur qu'elle résiste à tous les coups de sabre, quels que soient leur puissance. Il suffit donc que je mette mon bras à l'endroit où tu vas frapper pour éviter d'être blessée.

Intéressant, et c'est quoi comme métal ? L'interrogea le gamin.

De l'aluminium (ben quoi ? Si on peut trouver du cuir, de la teinture pour cheveux, et du jean, pourquoi pas de l'aluminium ?).

Et tu dis qu'en plus, ta chaîne te sert de lasso ?

Eh oui, grâce à elle je peux facilement immobiliser un de tes bras, ou un de tes pieds, ou je peux aussi m'accrocher à un arbre ! Expliqua la guerrière. D'ailleurs je vais te faire une démonstration, à l'attaque ! »

Le gamin se mit en garde, prêt à esquiver une attaque, mais ce fut inutile. Son adversaire était restée à la même place, elle tenait son sabre entre ses jambes et était occupée à dérouler la chaîne de son bras.

« Euh, ça va te prendre du temps ? Demanda-t-il.

Oh non ! Maintenant j'y arrive en 2 minutes ! »

Akira se garda bien de dire à son ennemie qu'en deux minutes, elle avait largement le temps de se faire étriper 10 fois, après tout c'était son problème.

Il aurait pu profiter de l'opportunité pour attaquer, mais il voulait s'amuser un peu et était curieux de voir comment elle se débrouillait avec sa chaîne. Il attendit donc patiemment qu'elle aie fini.

Quand la chaîne fut entièrement déroulée, la fille la lança violemment en direction du samouraï. Malheureusement pour elle, son lasso improvisé était trop grand, il traînait donc par terre et elle avait beau agiter le bras autant qu'elle voulait, la chaîne se contentait de frétiller mais restait au sol.

« Bon, j'ai encore un peu de mal avec la fonction lasso, admit Marisu. Mais de toute façon, je n'ai pas besoin d'un lasso pour te battre ! A l'attaque ! »

Akira n'aimait pas du tout la façon qu'elle avait de crier « à l'attaque » comme si c'était elle qui décidait de quand porter les coups. Il fondit sur elle, sabre en main et s'apprêta à lui porter un coup quand elle hurla.

« Pouce ! »

Qu'est-ce que ça voulait dire ? Elle avait le bras gauche levé, le poing fermé et le pouce levé. Etais-ce une sorte de code de samouraï dont ses compagnons auraient oublié de lui parler ?

Dans le doute, il baissa son sabre. La jeune fille en profita pour reprendre son activité, c'est-à-dire ré-enrouler sa chaîne autour de son bras.

« Qu'est-ce que ça veut dire « pouce » ? Demanda le gamin.

Ca veut dire qu'on fait une pause dans le combat, c'est très utile en cas d'urgence, comme quand notre lacet est défait par exemple. (ça expliquerait pourquoi la plupart des samouraïs du manga portent des sandales.)

C'est une règle officielle ? La questionna-t-il.

Je ne sais pas, je l'utilisais souvent dans mon village lorsque je me battais contre mon maître d'armes. »

Les spectateurs furent surpris d'apprendre que Marisu avait eu un maître d'armes, il ne devait vraiment pas être brillant vu le niveau de son élève.

Une fois la chaîné entièrement enroulée autour du bras de la jeune fille, le combat put reprendre.

« Je te l'ai déjà dit, tu ne m'auras jamais, fit la guerrière. Avec cette chaîne je suis protégée de tous tes coups ! »

A peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle se retrouva avec la lame d'un sabre appuyée contre sa gorge. Elle ne comprit pas comment son adversaire avait pu être aussi rapide, elle n'avait pas eu le temps de déceler le moindre mouvement.

« Peut-être que ta chaîne te protège, mais encore faut-il que tu aies le temps de placer ton bras au bon endroit », dit le jeune samouraï.

Là, on pourrait s'extasier sur la force et la rapidité hors du commun d'Akira, parce qu'il faut quand même être sacrément rapide pour maîtriser son adversaire, aussi faible soit-il, en deux dixième de secondes. Peut-être pourrait-on aussi être impressionné par le super sens de la répartie du gamin, et les filles pourraient aussi baver d'admiration en se disant que ce mec avait trop la classe.

On pourrait conclure ce moment de réflexion par une phrase bateau qui peut resservir à chaque fois que nos héros gagnent un combat ou lancent une super attaque de la mort qui tue avec l'aura qui brille autour du sabre et tout et tout :

C'est donc ça, la force d'un des Quatre Sacrés du Ciel ? (Cette phrase sonne toujours mieux dans la bouche d'une potiche incapable de se battre correctement, parce que ce genre de filles est toujours ultra impressionné par une attaque, même si c'est la quinzième fois qu'elle la voit.)

« C'est minable, déclara Akari, détruisant le moment de gloire du gamin.

Hein ? Mais pourquoi tu dis ça ? S'étonna ce dernier.

Parce qu'il t'a fallu 5 minutes pour gagner contre cette fille, c'est énorme ! Expliqua la shaman.

Quoi ? Mais si j'ai perdu du temps c'est parce que j'attendais qu'elle finisse d'enrouler et de dérouler sa foutue chaîne !

Tu n'avais qu'à pas attendre. A cause de ton combat anormalement long, la réputation des Quatre Sacrés du Ciel va être entachée, tu devrais avoir honte, le blâma sa coéquipière.

Je l'ai maîtrisée en deux dixième de secondes !

Tu as encore beaucoup de choses à apprendre », fit la shaman.

Akira n'en revenait pas. Il l'avait gagné ce foutu combat ! Il avait été tellement rapide que son adversaire n'avait même pas eu le temps de réagir ! Et cette garce d'Akari osait dire qu'il avait été nul ? Il était curieux de nature, c'est pourquoi il avait voulu voir les attaques de son adversaire, mais le véritable combat avait démarré quand la jeune fille avait fini d'enrouler sa chaîne autour de son bras ! C'était son combat le plus rapide !

« Ne t'inquiète pas, le rassura Marisu. C'était un très beau combat et c'est normal qu'il aie été un peu long, j'ai remarqué que les hommes ont généralement du mal à se décider à me frapper, ça doit être parce que mon charme les envoûte. Si tu veux, je vais aller parler à ton amie et je vais lui expliquer ceci.

Non, ne te mêles pas de ça, va plutôt faire à manger », ordonna le jeune guerrier.

En réalité, si Akari avait mal réagi, c'était uniquement parce que le dénouement du combat ne lui avait pas plu. Cette fille stupide n'avait eu aucune blessure ! Même pas un petit bras de tranché ! C'était vraiment une très grosse déception pour la shaman qui rêvait de soigner sa rivale en miettes afin de récupérer tous ses secrets. C'était uniquement pour ça qu'elle en voulait à Akira, elle savait qu'il s'était bien débrouillé, un peu trop bien d'ailleurs. Si tout le monde épargnait cette fille, comment réussirait-elle à lui soutirer des secrets ? C'est à ce moment précis que la shaman eut une idée de génie, elle appela Bontenmaru, Luciole et Akira.

« A partir de maintenant, leur dit-elle. Lors de chaque bataille vous devrez porter un coup chacun à la bonniche. Ne la tuez pas non plus, mais faites en sorte qu'elle soit bien amochée sinon je révèle tous vos secrets ! »

Ainsi, la Sacré du Ciel obtiendrait un secret de sa rivale après chaque bataille, son plan était vraiment infaillible. Elle se félicita mentalement d'être aussi maléfique, elle savait très bien que ce côté démoniaque lui attirerait les faveurs de Kyo… enfin du moins c'est ce qu'elle croyait, et on ne va pas lui dire le contraire, mieux vaut éviter de contrarier Mademoiselle Akari.

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En fait le super rating ne servait à rien, désolée pour les psychopathes en puissance qui ont dû être déçus… reviews please !